Mad Movies Classic 29 : Halloween

Il y a fort longtemps, je lisais l’excellent magazine Mad Movies, qui me permettait de découvrir des oeuvres atypiques tout en parcourant des articles teintés d’un humour ravageur. Mine de rien, pour moi qui lisait Première à une autre époque, ça faisait un choc de découvrir qu’on pouvait parler cinéma en traitant de la photographie, de la musique ou en interviewant des spécialistes des effets spéciaux et des scénaristes! Mad Movies traite spécifiquement du cinéma en s’en foutant du côté people, ce qui permet d’avoir des articles très approfondis et passionnants. Cela remonte donc à quelques années, même si entretemps je me suis procuré le Classic consacré à la saga Freddy, qui aurait dééjà mérité un article à l’époque. Qu’à cela ne tienne, je m’y penche aujourd’hui, avec ce hors-série dédié à Michael Myers.

Quasi-intégralement rédigé par Marc Toullec (Gilles Esposito gérera la dernière trilogie Halloween et Cédric Delelée l’article consacré à la musique), ce numéro est une petite pépite nous permettant de replonger dans cette saga légendaire avec ses hauts et ses bas, mais à travers laquelle la figure emblématique de The Shape aura traversé les décennies. Sous la plume de Toullec, on sent un vibrant hommage à une industrie nourrie par le principe de la démerde, comme en attestent les spécialistes des effets spéciaux, mais également commandée par des impératifs commerciaux, comme en attestent certains producteurs ^^ Prenant son point de départ sur la fin des années 70, cette saga va traverser les 80’s, 90’s, 00’s jusqu’à être encore présente dans les années 2010! Pour les connaisseurs, on pourrait penser que ce magazine n’apportera rien de bien neuf, et pourtant, il y a tellement d’éléments et de détails que l’on ne connaissait pas au préalable! Ce Mad Movie Classic est une véritable mine d’or, nous replongeant avec une bonne dose de nostalgie dans l’Histoire du film de genre avec un grand H, offrant un savoir impressionnant acquis par un véritable travail de recherche, le genre de boulot qui se rencontre davantage chez les enquêteurs que dans la presse soit-disant « spécialisée » ^^

Marc Toullec démarre donc les hostilités avec le chef-d’oeuvre de John Carpenter, La Nuit des Masques, qui même s’il n’est pas premier slasher de l’histoire (ce titre revient au poussif Black Christmas de Bob Clark), en est sans conteste l’un des plus illustres précurseurs. Toullec va nous raconter comme si on y était les différentes étapes précédant la mise en chantier de ce tout premier Halloween, qui aura eu son lot de réécritures et de rencontres avant de devenir effectif. Ce récit est tout simplement passionnant, et permet de découvrir les différentes inspirations ayant donné naissance à ce mythe qu’incarne Michael Myers. Sans trop spoiler, on découvre par exemple que l’idée du déroulement lors de la nuit d’Halloween vient du producteur Irwin Yablans. C’est lui aussi qui souhaite faire un film sur un tueur de baby-sitter, et qui va proposer son idée à John Carpenter, qui avec sa compagne Debra Hill, vont rédiger en une dizaine de jours la première version du scénario. C’est après cette première mouture que Yablans leur parle d’Halloween, et que le récit va prendre une tonalité plus fantastique avec le folklore de cette fête, et la figure fantomatique de The Shape…

Je ne vais pas vous faire l’inventaire des secrets et des révélations que contient ce numéro, mais il regorge de précieuses informations, et il prend le temps de traiter chaque segment horrifique avec un soin particulier, en replaçant chacun d’entre eux dans son époque et en nous replongeant donc dans une période définie. C’est un réel plaisir de découvrir comment Donald Pleasence est arrivé sur le projet par hasard, de comprendre comment chaque interprète de Michael s’est approprié le personnage, de suivre l’aura du croquemitaine à travers le temps et les yeux de Jamie Lee Curtis, de suivre le travail des maquilleurs, etc… C’est impossible de résumer en quelques paragraphes la richesse de ce numéro spécial, qui traite donc des 8 Halloween de la saga initiale, puis des 2 signés Rob Zombie, pour terminer avec la trilogie prenant la suite directe de La Nuit des Masques. En tout, on a donc 3 sagas s’étalant sur 5 décennies, et on doit cette longévité de Michael Myers à la sincérité et la passion de certains auteurs, même si d’autres ne voient en lui qu’un simple moyen de faire de l’argent… Avec plus ou moins de réussite selon les opus, Myers s’est imposé comme une figure incontournable de la culture bis et du cinéma horrifique, même si je serai moins tolérant que Gilles Esposito sur la trilogie de David Gordon Green…).

Pour les critiques de la saga initiale et du premier Zombie, ainsi que du premier Green, vous pouvez les retrouver par ici. En tout cas, si vous appréciez les films de genre et les histoires consacrées à la genèse de ses oeuvres, je ne peux que vous conseiller de vous procurer cet excellent numéro !

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Les news de la semaine : Un réal pour Blade!

Suite à la défection de Basaam Tariq, le film Blade se retrouvait un temps orphelin, mais Marvel Studios a mis la main sur un nouveau metteur en scène. Ce sera finalement le Frenchie Yann Demange qui prendra en main la destinée du diurnibule incarné par Mahershala Ali. Demange a notamment réalisé les 5 épisodes de la série Dead Set, il en a également réalisé un pour Lovecraft County, et on lui doit le film Undercover : une Histoire vraie. Il est actuellement attaché à Scanners, le remake du film de David Cronenberg. On espère qu’il prendra soin du perso et qu’il sera à la hauteur du premier film Marvel de l’ère moderne!

 

Si les 2 premiers films Ant-Man apparaissaient comme de très bonnes récréations, mais restant en marge des problèmes centraux du MCU, tout risque bien de changer avec Ant-Man : Quantumania! C’est en effet dans ce 3ème opus du héros miniature (et de sa femme!) que la plus sérieuse menace après Thanos fera son apparition, j’ai parlé de Kang le Conquérant! Bien qu’un de ses variants ait été aperçu dans la très bonne série Loki, déjà sous les traits d’Anthony Majors! On a droit à la première image de confrontation entre Scott Lang et Kang, qui a une lettre près auraient pu être frères… Tout le dédain de Kang peut se lire sur son visage, et promet un affrontement épique à venir avec l’ensemble du MCU!

 

Une nouvelle moins positive, c’est le choix de l’acteur Chris Hemsworth de prendre ses distances avec le cinéma. L’interprète de Thor et de Tyler Rake a choisi de prendre du recul suite à la découverte qu’il avait une prédisposition génétique au développement de la maldie d’Alzheimer. Il approfondira donc les tests et prendra du temps pour lui et sa famille, ce qui est clairement compréhensible dans une telle situation.

 

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Les Gardiens de la Galaxie : Joyeuses Fêtes (James Gunn, 2022)

Marvel Studios a récemment innové en proposant un format plus court que d’habitude avec Werewolf by Night, un téléfilm de moins d’une heure qui est un récit se suffisant à lui-même, se démarquant ainsi des divers films et séries s’inscrivant dans le MCU. Marvel renouvelle le procédé avec Les Gardiens de la Galaxie : Joyeuses Fêtes, un téléfilm de 41 minutes prenant pour référence le célèbre et affligeant téléfilm Au Temps de la Guerre des EtoilesJames Gunn nous embarque pour une aventure de Noël qui voit Mantis et Drax se rendre sur Terre afin de trouver le plus beau des cadeaux pour Peter Quill, lui qui n’a pas fêté Noël depuis sa plus tendre enfance… Sauf que le cadeau en question, c’est Kevin Bacon!

Le célèbre acteur de Footloose est une référence pour Peter, et à force d’en entendre parler, Mantis se dit que ce personnage hors norme serait le cadeau idéal pour cette fin d’année! Elle embarque donc Drax afin de mener à bien sa mission. Le point de départ est bien drôle, avec un Kevin Bacon jouant donc Kevin Bacon. Mais il ne suffit pas d’avoir une seule bonne idée pour que l’ensemble soit cohérent… Et on se retrouve donc à regarder une « oeuvre » qui ne sert strictement à rien, traversée par un humour bien lourd (mis à part quelques passages fugaces), et qui en plus offre un titre mensonger. On se souvient de Thor : Love and Thunder dans lequel étaient intégrés les Gardiens de la Galaxie, et qui n’apparaissaient que pour une durée très limitée avant de disparaître au début du film. C’est ce qu’on appelle un mensonge promotionnel destiné à déplacer les foules pour qui la seule présence de Chris Hemsworth était insuffisante… Et qui auront dû se contenter uniquement de Chris, ainsi que d’une Natalie Portman pas trop emballée et d’un Russell Crowe en roue libre…

Pourquoi appeler cela Les Gardiens de la Galaxie : Joyeuses Fêtes, alors que seuls Mantis et Drax occupent le devant de la scène, et que même Star-Lord fait de la figuration? Avoir un personnage de la trempe de Rocket et le laisser de côté pendant quasiment toute la durée de ce one-shot, c’est dur… Et que dire de ce Groot ado bodybuildé qui ne sert strictement à rien, et qui est juste terriblement moche? On savait que James Gunn était sur une pente descendante depuis l’atroce The Suicide Squad, et il écrit et réalise un épisode spécial des plus inutiles du MCU, dans lequel les personnages ne font pas les mêmes étincelles que dans les 2 films précédents (avec déjà une baisse de régime pour Les Gardiens de la Galaxie 2). La plus grosse déception est vraiment dans l’aspect figuratif de Rocket et Groot, même si les personnages de Nébula et même de Star-Lord sont eux aussi sacrifiés. Comme pour The Suicide Squad, on sent un gros problème d’écriture tenant au fait que l’auteur se repose sur un concept (ici Kevin Bacon) pour croire que cela suffira à rendre l’ensemble attrayant. Mais c’est loin d’être le cas…

J’adore Kevin Bacon, mais ce rôle ne restera certainement pas dans les annales de sa filmographie… On assiste à des scènes presque gênantes, comme lorsqu’il court dans la rue en étant poursuivi par Mantis et Drax, on a presque l’impression de se retrouver dans un Tom et Jerry… Des situations ridicules, il y en a quelques-unes, comme ce titre rock sur Noël avec un groupe d’extra-terrestres, qui dure bien trop longtemps… En fait, on se rend compte du vide abyssal du produit proposé, qui dans sa phase d’écriture a notifié d’apporter de l’émotion, mais dont les effets tombent terriblement à plat. Le secret de Mantis tombe comme un cheveu sur la soupe, et est de ce fait totalement artificiel. La vision très naïve de Noël se veut légèrement subversive, mais ça ne prend pas du tout, et même l’histoire sur Yondu doit être rafistolée à la fin pour faire dans la happy end… Ca sent bon la guimauve qui ne prend pas, et cette petite sucrerie de Noël qui tombe inexplicablement un mois avant Noël ne fonctionne pas du tout…

On sent que Gunn n’a pas été véritablement inspiré, et que le peu d’enjeux de cet épisode ne l’a pas emballé… La mise en scène est bien trop sage et l’utilisation de musiques bien trop mécaniques pour que l’ensemble apparaisse sincère. On lui a demandé de concocter un épisode spécial, il s’est contenté d’appeler sa team et de produire cette chose qui masque son inutilité derrière deux pulls moches de Noël et un Cosmo qui est devenu femelle… Ce téléfilm est à l’image d’une Phase IV qui aura été très laborieuse, et qui a raconté beaucoup d’histoires sans vraiment savoir dans quelle direction aller… On va attendre le début de la Phase V avec Ant-Man et la Guêpe: Quantumania, en espérant que Kang relève enfin le niveau!

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Guerilla 1 Le Jour où tout s’embrasa

Un roman dystopique racontant une guerre civile en France, ainsi que la chute du régime en place? Le projet est très ambitieux, surtout qu’il s’étalera sur pas moins de 3 romans! Laurent Obertone a été journaliste pendant plusieurs années, avant de rédiger des essais qui viendront compléter son expérience de terrain, et il sort de l’anonymat dès son premier ouvrage intitulé La France Orange Mécanique, dans laquelle il décrit l’ensauvagement du pays, qui connaît une délinquance et une criminalité grandissantes. En abordant des sujets sensibles tels que l’immigration, il sera immédiatement catalogué d’extrême-droite alors qu’il tente de parler d’une réalité qui n’a rien de politique. Avec Guerilla (paru aux éditions Magnus), il va poursuivre son exploration d’une France de plus en plus violente, en imaginant un futur proche où un événement va tout faire basculer dans le chaos.

Lors d’une descente dans le quartier de la Courneuve, des policiers vont être agressés par une bande de camés, et un des flics va faire usage mortel de son arme. Ce « fait divers » va être l’élément déclencheur d’un changement radical pour le pays, qui va connaître des émeutes telles qu’il n’en a jamais connu. D’entrée de jeu, on sent une tonalité très immersive et Obertone nous place au plus près de l’action, en parvenant à maintenir un suspense qui n’a rien d’artificiel. En quelques mots, il place les enjeux capitaux de la situation explosive, et son style permet de s’immerger immédiatement dans cette fiction : « Qui taperait le premier? Le type au jogging blanc, à la gauche du brigadier. Le flic voyait son silence, ses yeux mauvais, sa volonté de se faire oublier dans un angle mort. Le brigadier parlait, fixant le plus costaud, parlait comme si tout allait bien, pour sauver le fil de la parole, comme le premier feu des hommes. Il semblait croire qu’ici-bas le langage pouvait encore faire échec au crime. »

Je craignais que ce livre ne soit qu’un condensé de faits divers mis bout à bout de manière mécanique, il n’en est rien et on ressent un style puissant prenant racine dans l’aspect fortement intimiste de chaque événement décrit. Le journaliste ayant passé des années à coucher sur le papier journal des faits froids et objectifs, puis ayant ensuite analysé ces mêmes faits de manière plus poussée dans ses essais, peut enfin englober l’ensemble des composantes des sujets qu’il traite en y mêlant inextricablement les sentiments, les émotions et les peurs y étant liés. Ce roman-chorale va suivre quasiment en temps réel les événements survenant après l’instant zéro à la Courneuve, et on va y découvrir une multitude de personnages plus ou moins importants, mais chacun d’entre eux faisant partie intégrante de cette bascule vers le chaos.

Plusieurs références viennent à l’esprit lorsqu’on lit ce roman : il y a la trilogie des Rats de James Herbert, qui voit elle aussi la chute d’un empire mais due à des milliards de rongeurs; on pense à la trilogie du Fléau de Stephen King, qui raconte la propagation d’un virus à travers le monde, et qui le changera à jamais. Tenter de raconter la fin d’un monde prend du temps et engage de l’effort, c’est pour cela qu’il faut souvent 3 volumes ^^ Laurent Obertone s’inscrit dans le genre du roman apocalyptique avec talent, son style et son acuité permettant de faire ressortir le meilleur et le pire de ses personnages. Il brosse un portrait réaliste et peu flatteur d’une société qui s’est laissée consumer par la violence et la criminalité, et nous montre un futur possible si les politiques ne réagissent pas. Ce roman paru en 2016 fait immédiatement écho aux exactions et aux crimes sordides perpétrés encore récemment, et on assiste dans ce premier livre à des scènes choc traitées de manière brute et frontale.

Laurent Obertone va analyser finement cette suite d’événements à la fois de manière intimiste, idéologique et politique, permettant d’avoir un aperçu général de ce qui se passe. Les idéologues vont en prendre pour leur grade, avec leur volonté permanente de tendre l’autre joue, avec pour résultat de se retrouver flottant dans la Seine… Des scènes glaçantes vont être présentées, comme cette réminiscence d’Oradour-sur-Glane… L’auteur nous plonge dans un chaos indescriptible, dont il va pourtant nous faire le récit très précis… Si certaines séquences sont très dures, il va de temps à autre glisser un élément d’humour noir de manière subtile, histoire de saupoudrer un minimum de légèreté… Et aussi d’en rajouter dans la critique politique, avec la ministre du très-bien-vivre-ensemble ^^

L’événement de la Courneuve va être le point de départ d’une mise en opposition de l’islamisme radical face au peuple non islamiste, thématique qui a de quoi être corrosive au sortir de ces élections et au vu des problèmes en banlieue. Laurent Obertone traite d’un sujet chaud en y balançant juste une allumette supplémentaire, afin de voir ce qui pourrait en ressortir. Cette scission entre islamistes radicaux et citoyens lambdas va amener son lot de réactions et de détonations, et on plonge dans cette histoire en ayant du mal à en émerger. Ce bouquin se dévore comme un excellent Chattam par exemple, et est ce qu’on appelle vulgairement un page turner ^^ On ne peut pas s’arrêter et on a envie de savoir ce qui va se passer ensuite! L’exploit est d’autant plus remarquable que ce n’est pas évident de rendre attrayant un livre traitant en partie de politique, mais la manière dont écrit Obertone est tellement globale qu’il nous embarque aisément à ses côtés!

Cette vision très pessimiste du pays donne un thriller ultra-tendu, en utilisant des thèmes contemporains qui résonnent fortement! Je suis très curieux de voir ce que l’auteur nous réserve dans les 2 suites!

 

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Les news de la semaine : Peter dans la soie

Il y a bien longtemps que l’on n’avait plus entendu parler du projet concernant Silk, qui devait donner lieu à un long-métrage du côté de chez Sony depuis leur mise en place d’un univers partagé Spider-Man-sans-Spider-Man. Le personnage de Cindy Moon avait été évoqué en 2018, pour être peu à peu oubliée dans les tiroirs du studio, qui se concentrait sur ses chef-d’oeuvre Venom : let there be Carnage ou Morbius. Mais voilà que l’héroïne arachnéenne ressort ses papattes, tout en changeant de format : exit le film initial prévu, elle sera le personnage principal d’une série, qui sera en fait la première du genre du côté de chez Sony.

Silk : Spider Society sera en effet produit pour la télévision, puisque Sony Pictures s’est associée avec Amazon Studios pour la mise en chantier de tout un univers, à l’instar de ce que Marvel Studios fait avec ses propres héros. D’ici à ce qu’on ait des ponts entre séries et films du côté de Sony, vous imaginez le délire? El Muerto qui viendrait faire un caméo chez Silk? Les fans en bavent déjà d’impatience. Par contre, les noms de Phil Lord et Chris Miller sont synonymes de qualité dans le Spider-Verse, puisqu’ils sont à l’origine du très bon Spider-Man : New Generation! Il y a donc de quoi être légèrement plus attentif à ces préparatifs pour le petit écran, plutôt que d’attendre un Kraven non-binaire vegan au cinéma.

On attend donc de voir quelle tournure prendront les aventures de Silk, qui pour la petite histoire a été mordue par la même araignée que Peter Parker, le même jour que lui 😉

 

Sinon on a droit à des images du prochain The Guardians of the Galaxy : Holiday Special, dont le pitch est loin de la menace habituelle d’un Thanos ou d’un futur Kang : les Gardiens de la Galaxie veulent faire une fête de Noël mémorable pour Star-Lord, et se rendent donc sur Terre afin de trouver le plus beau des cadeaux! C’est-y pas mignon tout plein?? Les photos avec pulls de Noël moches sont de sortie, et pour l’instant, c’est Drax qui remporte la Palme!

 

James Mangold a une grande affection pour les héros vieillissants, puisqu’on lui doit notamment Copland avec Stallone ou le sublime Logan avec Hugh « Wolvie » Jackman. C’est donc en toute logique qu’il s’occupe de la fin de carrière d’un archéologue célèbre, dans ce qui est pour l’instant l’Untitled Indiana Jones Project! On découvre enfin Harrison Ford qui revêt les vêtements mythiques du héros, et qui se baladera dans le New York des années 60! La note d’intention de Mangold fait en tout cas très envie :

« Il est devenu très important pour moi de comprendre comment en faire un film sur un héros au crépuscule de sa vie. Les problématiques que j’ai soulevées à propos de l’âge d’Indy n’étaient pas des choses abordées dans le scénario en cours de développement à l’époque. Il y avait des blagues sur son âge, mais le scénario lui-même n’abordait pas la question. Pour moi, quelle que soit votre plus grande responsabilité, vous devez voler droit vers elle. Si vous essayez de prétendre que ce n’est pas là, vous finissez par recevoir des cailloux et des flèches tout du long » – James Mangold

 

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