Crazy Bear (Elizabeth Banks, 2023)

On connaît davantage Elizabeth Banks comme actrice, elle que l’on a vu dans Arrête-moi si tu peux, Pur Sang : la Légende Seabiscuit, W., l’improbable Président, Scrubs, Hunger Games, 30 Rocks, que comme réalisatrice, alors qu’elle en est à son 3ème long métrage. Après Pitch Perfect 2 et Charlie’s Angels, elle nous livre un film plutôt étonnant et sur lequel on ne l’attendait pas.

En 1985, un trafiquant de drogue avait largué environ 100 kilos de cocaïne d’un avion, les sacs tombant à proximité d’une ville du Tennessee. Quelques mois plus tard, le cadavre d’un ours est retrouvé, et l’autopsie révèle qu’il avait avalé environ 30 kilos de coke… Il est certainement décédé en moins de 10 minutes après ce festin funeste… Le scénariste Jimmy Warden est parti de ce fait divers pour extrapoler sur ce qui aurait pu arriver si l’ours avait survécu à cette ingestion et s’il avait croisé du monde dans sa forêt… On est donc parti pour un slasher forestier agrémenté de poudreuse, de grosses pattes poilues et griffues, d’humour et de personnages bien décalés!

On doit à Jimmy Warden le scénario du très bon The Baby-Sitter : Killer Queen, dans lequel il démontrait déjà quelques aptitudes dans le maniement d’un certain humour mêlé à du gore! Et quand on lit les noms de Phil Lord et Christopher Miller parmi les multiples producteurs, on se dit que les gars derrière 21 Jump Street et sa suite, La grande Aventure Lego ou encore Spider-Man : New Generation ont un certain sens de l’humour et du rythme également! On part donc sous de bons auspices avec un film qui semble-t-il est bien plus que la simple série Z annoncée…

On plonge d’entrée de jeu dans un parc naturel américain dans les années 80, et on sent une réelle volonté de rendre hommage à cette époque de la part d’Elizabeth Banks. Le choix des costumes, les coupes de cheveux (quelques beaux spécimens de mulets!), l’attention portée aux décors et aux véhicules font que l’on plonge avec plaisir dans ce film à l’atmosphère old school. Pour la petite histoire, Crazy Bear a principalement été tourné en Irlande alors qu’il se passe dans l’état de Géorgie.

Je craignais un film que l’on a envie d’arrêter au bout de 10 minutes, mais le rythme imposé dès le début et l’humour percutant font que l’on adhère très rapidement à ce projet, et qu’on a très envie de savoir comment vont se dérouler les événements. Il faut dire que les acteurs sont très bons, avec des personnages originaux et des lignes de dialogues plutôt drôles, ce qui est tout de même assez rare en ce moment. Keri Russell (Mission : Impossible III, Dark Skies, Free States of Jones) joue une mère célibataire qui va partir à la recherche de sa fille. Elle apporte beaucoup de combativité à son personnage, qui est le plus sérieux du film. Le duo EddieDaveed est franchement drôle, avec des échanges burlesques et parfois quelques touches d’émotion légère. Alden Ehrenreich (Stoker, Solo : a Star Wars Story) est très bon dans le rôle de ce gangster repenti, et O’Shea Jackson Jr. (N.W.A.: Straight Outta Compton, Criminal Squad) est excellent dans celui du bad boy bien déterminé à récupérer les sacs de cocaïne. Leurs dialogues apportent un caractère très absurde à ce film, et les situations dans lesquelles ils se retrouvent sont assez originales ^^ Je ne vais pas spoiler du coup, je vous laisserai découvrir cela par vous-même ^^ Et les 2 gamins sont très bons aussi, nous renvoyant directement aux films de notre enfance en mode Amblin 😉

On a le regretté Ray Liotta dont il s’agit du tout dernier film, et le fait de savoir cela donne une tonalité particulière à son rôle de, une fois n’est pas coutume, gangster-trafiquant. Il aura marqué le 7ème durant des décennies avec son charisme et son jeu, et le voir se parodier ici apporte une touche finale à cette carrière mémorable. Le reste du casting, entre le shérif, la garde-forestière et les autres intervenants, est franchement bon, et les acteurs apportent tous une vraie fraîcheur, qui est corrélée à une écriture inspirée de la part de Jimmy Warden. On se retrouve face à un film très loin d’être prétentieux, dont le seul but est d’offrir un divertissement qui fonctionne en ne prenant pas les spectateurs pour des cons. Et à l’heure d’Ant-Man et la Guêpe : Quantumania et autre Smile, ça fait vraiment du bien d’opter pour une légèreté de ton et une sorte de liberté permettant de s’éloigner du sacro-saint cahier des charges destiné à rentabiliser un maximum les coûts de production. Ce Crazy Bear mérite bien davantage de trouver son public que pas mal de films actuels…

Pour créer le fameux ours, Elizabeth Banks a fait appel au studio WETA, connu pour avoir permis la création des effets d’Avatar, du Seigneur des Anneaux, de King Kong, de La Planète des Singes, rien que ça. Le studio de Peter Jackson a donc créé l’ours du film, qui s’avère très réaliste même si on peut voir sur certains plans qu’il s’agit d »un effet spécial. En tout cas, il possède une personnalité forte et va nous offrir de beaux moments bien slasheresques, tout en générant par moments de belles tensions. Mention spéciale à une certaine course-poursuite carrément hilarante! Ce Crazy Bear n’est certes pas un chef-d’oeuvre, mais il fait vraiment du bien avec sa tonalité décomplexée et son sens de l’atmosphère, parce que mine de rien, on a réellement l »impression de regarder un film 80’s! Elizabeth Banks nous surprend donc avec un film de très belle facture, qui même s’il n’est pas exempt de quelques faiblesses de régime en de rares occasions, est un vrai bel hommage au cinéma horrifique d’antan (et notamment à toute cette branche de films de genre sur les attaques animales), et qu’il prend son sujet au sérieux sans se prendre pourtant trop au sérieux 😉 On a une nouvelle joueuse dans le domaine de l’artisanat horrifique! 😉

Publié dans 2020's, Cinéma | Laisser un commentaire

The Last of Us saison 1 (2023)

L’une des séries les plus attendues de 2023 vient de s’achever après 9 épisodes, alors que l’on avait déjà appris il y a quelques semaines qu’une seconde saison verrait le jour. L’aura autour du jeu vidéo a fait monter la hype à un très haut niveau pour cette adaptation, et la tâche a été très délicate pour Neil Druckmann et Craig Mazin afin de transposer les aventures d’Ellie et Joel à l’écran. Il fallait éviter de simplement faire un copier-coller de ce survival apocalyptique, développer des zones parfois inexplorées dans le jeu, tout en recréant des séquences incontournables chères aux gamers. Cela demandait un numéro d’équilibriste des plus ardus, et on va donc découvrir si cette saison 1 tient l’ensemble de ses promesses.

Comme nous ne sommes pas sur une diffusion à la Netflix avec tout le package d’un seul coup, mais que l’on a suivi le parcours de Joel et Ellie sur 9 semaines, cette critique ne se privera pas de spoiler, donc si vous n’avez pas encore regardé l’ensemble des épisodes, passez votre chemin et revenez plus tard ^^ Je ne reviendrai pas sur le fait que The Last of Us 1er du nom est un chef-d’oeuvre absolu selon moi, et que je craignais tout autant que j’attendais avec impatience cette adaptation par HBO. Quand on a un objet vidéoludique aussi parfait cinématographiquement et émotionnellement, il est légitime d’être un tant soi peu craintif quant au résultat final d’une telle transposition. La toute première annonce concernant les showrunners avait alors eu un effet très rassurant, puisque Neil Druckmann est l’un des architectes de la saga vidéoludique (il en est producteur, scénariste et co-réalisateur avec Bruce Straley), et que l’on doit à Craig Mazin l’impressionnante mini-série Chernobyl (dont il était showrunner et scénariste). La réunion de 2 hommes ayant prouvé leur gestion d’un concept de blockbuster de manière très intimiste…

Ce sont davantage les annonces de casting qui ont laissé émerger le doute, avec une Bella Ramsey qui ne semblait pas correspondre du tout au personnage d’Ellie, ni Pedro Pascal à celui de Joel. Il fallait laisser le bénéfice du doute et patienter jusqu’aux premiers épisodes afin de pouvoir se faire une opinion… Ma critique va suivre l’évolution des épisodes, et comme expliqué plus haut, elle ne se gênera pas pour spoiler, donc vous êtes doublement prévenus ^^

J’ai regardé le 1er épisode en 2 fois, ayant éteint ma télé au bout d’une heure… Ce que j’avais vu ne m’avait franchement pas donné envie de poursuivre, et la déception était à la hauteur de mes espérances. J’y avais vu un copier-coller certes bien filmé et bénéficiant de quelques effets spectaculaires, grâce à une production généreuse, mais l’intensité du jeu vidéo était telle que cette introduction n’arrivait clairement pas à la hauteur de son modèle. C’était certes beau mais trop mécanique, sans capacité à générer une réelle empathie et émotion. Le soir même, je me suis quand même regardé les 20 dernières minutes histoire d’au moins finir l’épisode, et la scène de fin m’a laissé percevoir un léger espoir quant à la suite… Mais clairement, ce premier épisode n’était pas à la hauteur…

Après avoir découvert des Joel et Ellie sans grande envergure, le second épisode nous en montre un peu plus sur ce monde post-apocalyptique, avec surtout une scène bien stressante avec des Claqueurs. On se dit alors qu’il peut y avoir un certain potentiel sur la durée, si le développement est à l’avenant. Je n’arrivais toujours pas à accrocher aux personnages principaux, qui selon moi ne représentaient pas les Joel et Ellie du jeu… Et puis arrive l’épisode 3, qui est certainement le plus clivant avec son décrochement de la temporalité et son évocation inattendue d’une romance. Le virage est très surprenant, et cela fonctionne à merveille car on est touché en plein coeur sans avoir été prévenu! L’épisode va narrer l’existence sur plusieurs décennies de 2 hommes qui vont se découvrir et vivre ensemble dans leur coin isolé, et ce récit est tout simplement bouleversant. On est tellement loin du matracage woke habituel, que ça fait du bien de voir un tel niveau d’écriture dans l’élaboration d’une histoire d’amour aussi belle, qui se nourrit de l’ensemble des petits détails disséminés ça et là. Il s’agit sans conteste de l’un des épisodes les plus marquants de cette saison 1, et les prestations de Nick Offerman (qui excellait déjà il y a 3 ans dans Devs!) et Murray Bartlett sont exemplaires!

Les épisodes suivants vont revenir sur Joel et Ellie, en mettant l’accent sur leur relation balbutiante, entre méfiance et légers signes d’affection. Le travail d’écriture est exemplaire, avec des dialogues emplis d’une émotion latente donnant peu à peu chair aux personnages. On commence à sincèrement apprécier cette version de Joel et Ellie, même si elle ne correspond pas totalement à celle des jeux vidéos. Ces épisodes 4, 5 et 6 donnent envie de poursuivre l’aventure, entre introspections captivantes et quelques morceaux de bravoure visuels! On a notamment droit à la séquence de sniper de Joel, qui a dû concentrer une bonne partie du budget en effets spéciaux ^^ C’est sacrément tendu et ça fait plaisir de retrouver l’âme du jeu! Globalement, on a une évocation impressionnante des villes effondrées (ce qui constituait l’un des atouts majeurs du jeu) et des décors somptueux. On a véritablement l’impression de replonger dans le jeu et de s’immerger une nouvelle fois dans ces environnements dangereux et beaux à la fois… La partition musicale est signée par l’Argentin Gustavo Santaolalla, qui était le compositeur principal de l’ensemble de la saga vidéoludique. On retrouve donc avec un très grand plaisir ses sonorités si reconnaissables, avec bien évidemment la guitare tenant une place de choix.

L’un des aspects les plus réussis du jeu et de cette 1ère saison, c’est de ne pas avoir une vision tranchée entre le Bien et le Mal, et de découvrir des personnages évoluant à la frontière au vu des circonstances. Cet aspect est essentiel dans l’avancée de la dramaturgie et dans le développement de personnages forts, puisque les notions de culpabilité et de rédemption sont souvent exposées. Chacun doit vivre avec sa part d’ombres et soit les propager sur ceux qu’ils vont croiser, soit parvenir à les contenir grâce à une certaine luminosité gagnée lors des relations… Il y a une portée philosophique et/ou métaphysique à de nombreux moments, et ça fait un bien fou d’avoir une qualité d’écriture supérieure à la moyenne!

Les 3 derniers épisodes ne vont pas parvenir à maintenir le niveau aussi haut… Avec un Left Behind en passage obligé, on revient une fois encore sur un épisode traitant du passé, en se focalisant cette fois-ci sur l’amitié/amour entre Ellie et Riley. Mais en terme de romance, l’épisode 3 avait déjà donné le meilleur, et on est ici très loin du compte au niveau émotionnel, avec un récit qui copie-colle sans prendre de véritable hauteur par rapport au matériau de base. Le décor du centre commercial est franchement classe, et on ne s’ennuie pas, mais l’ensemble est bien plus convenu que ce que l’on avait pu avoir précédemment. L’épisode avec David et sa communauté s’appesantit lui aussi sur une figure bien moins travaillée que dans le jeu vidéo, et on a l’impression de se retrouver face à un pervers issu de la série Dexter… Même si à chacun de ses épisodes, il y a toutefois assez d’éléments pour que l’on ait encore envie de poursuivre le visionnage… Au détour d’un personnage, d’un dialogue ou d’une situation qui va redonner un peu de vie ou d’émotion, on souhaite donc continuer et découvrir comment tout cela va s’achever…

L’épisode final est presque anecdotique tant il suit le schéma initial sans trop s’en éloigner. Ce n’est pas l’intro qui rappelle une séquence bien faiblarde de Sans un Bruit qui va rehausser le niveau… Arrivé au bout de ces 9 épisodes, le sentiment est étrange, car on a apprécié cette traversée et la nouvelle plongée dans cet univers riche et surprenant, mais on reste aussi sur notre fin par certains aspects… Au niveau des infectés bien sûr, qui ont pas mal brillé par leur peu de temps de présence… Ce qui est bien dommage puisqu’ils ont permis de générer des séquences bien stressantes et que le travail sur les effets spéciaux et les maquillages sont vraiment réussis! C’est donc assez frustrant de ne pas avoir eu davantage d’interactions avec les Claqueurs et autres grosses bestioles, surtout que cette adaptation a fait l’impasse sur plusieurs moments-clés qui présentaient des ennemis bien badass!

Mais la qualité d’écriture est bien présente, on ressent une émotion palpable à de nombreux moments, et la mise en scène répartie entre 7 réalisateurs possède une belle homogénéité et une profondeur rejoignant l’univers du jeu. On se retrouve donc avec une première saison qui s’est découvert avec plaisir, même si on aurait apprécié qu’elle aille encore plus loin. Pedro Pascal et Bella Ramsey sont parvenus à créer une belle alchimie, bien que l’on n’arrive pas à s’ôter de l’esprit qu’il ne s’agit pas des « vrais » Joel et Ellie. Il faut dire que prendre une jeune femme de 19 ans pour jouer une ado de 14 ans, ça fausse déjà pas mal la donne…  On va donc maintenant attendre la saison 2, qui reprendra certainement la trame de The Last of Us Part II, laquelle pourrait bien être divisée pour se voir développée avec une saison supplémentaire.

Publié dans Série | Laisser un commentaire

Le clip de la semaine : The Last of Us (Short Film 2023)

Alors qu’on est dans l’attente du 9ème et dernier épisode de The Last of Us sur HBO (qui sera diffusé lundi), voici que débarque opportunément un très bon court que l’on doit à un certain Atom, très connu dans le monde des effets spéciaux! Il faut dire qu’avec un brin d’humour, il excelle dans ce domaine et nous offre quelques créatures bien crades et franchement réussies! Il s’octroie le rôle principal de ces à peine 2 minutes largement suffisantes pour apprécier son travail!

 

Publié dans Le clip de la semaine | Laisser un commentaire

Creed 3 (Michael B. Jordan, 2023)

Il y a 8 ans, Creed : l’Héritage de Rocky Balboa atteignait les écrans, et lançait un spin-off à la saga si chère à Sylvester Stallone. Ce premier épisode m’avait laissé sur ma faim, malgré quelques beaux moments et quelques effets stylistiques sympathiques. A tel point que je n’ai découvert Creed II qu’il y a quelques semaines… Je l’ai trouvé bien plus intéressant et émotionnel, ce qui m’a bien motivé pour tenter ce 3ème opus.

Il faut dire que voir Kang monter sur le ring, c’est quelque chose! Jonathan Majors est en pleine ascension, et alors qu’il est destiné à régner en bad guy sur le MCU durant quelques années, il nous offre une autre approche du mauvais côté de la barrière en jouant l’antagoniste d’Adonis Creed. Toute la construction du personnage s’avère crédible et l’acteur lui donne à la fois un corps massif et une belle complexité, le plaçant d’emblée parmi les personnages les plus intéressants de cette trilogie. Jonathan Majors s’impose comme un acteur sur lequel il va falloir compter ces prochaines années, et il ne va pas attendre aussi longtemps que son perso pour y arriver ^^

La grande faiblesse de cette saga selon moi, c’est le personnage d’Adonis lui-même. Je l’ai toujours trouvé trop lisse, et Michael B. Jordan ne parvient pas à en extirper des émotions qui nous donnent envie de le suivre. Lui qui était plutôt bon en bad guy dans Black Panther ne parvient pas à être crédible en good guy… Je ne parviens pas à m’attacher à lui, même s’il partage des moments touchants avec sa famille. Mais l’émotion ne vient jamais de lui, et ses états d’âme laissent indifférents. Alors que la bestialité d’un Damian Anderson est tellement plus puissante, et que Majors parvient lui à diriger nos émotions. Les films où on a davantage envie que le méchant gagne sont rares, Creed III est un de ceux-ci ^^

J’évoquais l’aspect émotionnel du second opus, qui provenait beaucoup du personnage de Rocky et de son interprète. Le voir absent de ce Creed III laisse une sorte de gouffre et ce choix n’aura pas été le meilleur de Michael B. Jordan… Stallone apportait dans cette saga une sorte d’humanité et de fragilité si touchantes, que cela manque cruellement dans des dialogues bien plus convenus…

On a passé les éléments négatifs, on va maintenant se concentrer sur les positifs! Jonathan Majors? Déjà parlé! Il reste donc la mise en scène en elle-même, qui est l’oeuvre de Michael B. Jordan lui-même! Il insuffle un très bon rythme à son récit, en interrogeant le passé pour mieux comprendre le présent auquel Adonis est confronté. Il est à l’aise dans l’évocation d’un Los Angeles nocturne, et il narre un récit de revanche sur la vie qui nous touche bien davantage que le perso de Creed. Même si certains moments, notamment ceux avec sa fille, possèdent une belle sensibilité. Mais face à Damian, Adonis ne joue pas dans la même catégorie ^^

Michael B. Jordan nous propose une belle manière de mettre en scène ses combats, avec pas mal d’emprunts aux animés japonais de ce que j’ai lu (n’étant pas moi-même un fan de manga), et le résultat permet de donner pas mal d’impacts aux duels. Ca frappe fort et sec, et on ressent vraiment bien la puissance des coups, et Jordan se permet même une digression bien symbolique et qui fonctionne. Son Creed III se regarde donc avec pas mal de plaisir, même si sa faiblesse principale reste son perso/acteur principal…

Publié dans 2020's, Cinéma | Laisser un commentaire

La 2ème news de l’année !!!

Celle-là, je l’espérais sans trop le crier sur les toits de peur qu’elle ne se concrétise jamais… La série Daredevil : Born Again a tout juste entamé son tournage, avec les retours de Charlie Cox et Vincent D’Onofrio respectivement dans les rôles de Daredevil et du Caïd, et la question qu’on se pose, c’est si elle aura un rapport direct avec les 3 saisons de Netflix, ou s’il s’agira d’un reboot pur et simple. Mais le fait de convoquer les 2 mêmes acteurs afin de réinterpréter les fameux antagonistes laisse rêver à une vraie continuité…

Cela a bien évidemment engendré d’autres questionnements concernant la participation des autres acteurs du show précédent, et bien évidemment en premier lieu celui qui incarnait un certain justicier arborant un T-shirt à tête de mort… Le Hollywood Reporter vient de confirmer la reprise du rôle du Punisher par l’impressionnant Jon Bernthal !!! La nouvelle est tout simplement exceptionnelle, et tendrait à croire que Marvel Studios pourrait se décider à vraiment aller vers une tonalité plus sombre dans ses productions. Il faut toutefois rester prudent, car le traitement de Wilson Fisk dans Hawkeye et de Daredevil dans She-Hulk : Avocate pouvait prêter à confusion… Mais la prestation de Bernthal dans les séries Netflix (avec sa propre The Punisher bien évidemment) a été tellement intense, que je ne le vois pas se motiver à reprendre le rôle si c’est pour le désacraliser.

Par contre, on apprend également que Deborah Ann Woll ne sera pas de retour dans le rôle de Karen Page, ni Elden Henson dans celui de Foggy Nelson… Les personnages seront-ils absents ou recastés? En même temps, est-ce une manière de garder le secret et d’annoncer au compte-goutte les participants à cette Daredevil : Born Again? De telles absences risquent de cautionner l’option du reboot, ce qui n’est pas la meilleure décision… Et au vu du talent des acteurs à incarner ces 2 persos, c’est vraiment dommage!

Mais on est certainement très nombreux à croire en Jon Bernthal, et Kevin Feige n’a pas intérêt à trucider le personnage de Frank Castle !!! Il va falloir être patient (printemps 2024), mais la hype est sévèrement remontée d’un coup !!!

 

Publié dans Les news de la semaine | Laisser un commentaire