Seul sur Mars (Ridley Scott, 2015)

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Hier soir avait lieu l’avant-première de Seul sur Mars, que les gagnants du concours Talking Wade ont pu découvrir grâce au partenariat avec le Kinépolis Mulhouse!

Il y a une tendance significative ces dernières années avec la résurgence de films centrés sur l’exploration spatiale, et entre GravityEuropa Report ou Interstellar, on peut admirer des oeuvres innovantes où l’émotion a également sa place, tout en puisant dans des techniques d’effets visuels de pointe qui permettent aujourd’hui de pouvoir tout créer! Comme dans les années 60 où la course vers la Lune suscitait un engouement certain pour les films spatiaux (Les Naufragés de l’Espace par exemple), le fait de se tourner vers la planète rouge en pensant de plus en plus sérieusement à y envoyer des astronautes (une colonisation est envisagée à l’horizon 2030) fait à nouveau lever les yeux vers l’horizon lointain des étoiles.

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Le projet Seul sur Mars était loin de m’enthousiasmer, la présence de Ridley Scott, metteur en scène qui ne me passionne guère, ne me donnant pas spécialement envie de faire le voyage vers Mars. Mais une approche plus réaliste et scientifique, et un éloignement total du non-sens et de l’aberration de Prometheus du même réalisateur, font que ce film s’avère une belle surprise, bien plus prenant que ce que l’on pouvait croire au départ! La présence de Matt Damon, dont le talent n’est plus à prouver, ajoute à la dimension résolument humaine (et humaniste) du propos, faisant de Seul sur Mars une proposition de SF crédible et très réussie.

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Quand Mark Watney est laissé pour mort sur Mars alors que le reste de l’équipage a pu quitter la planète, la NASA est sous le choc lorsqu’elle se rend compte qu’il est toujours en vie, et qu’il se retrouve seul en devant organiser son existence sur cette planète! Tandis que Mark élabore des stratégies afin de cultiver de la nourriture et se procurer de l’eau, sur Terre, les scientifiques essaient de tout mettre en oeuvre afin de lui venir en aide. On va assister aux points de vue très différents des protagonistes, entre un Mark livré à lui-même avec ses talents de botaniste, et un staff ultra-complet de têtes pensantes qui se démènent pour trouver la bonne solution au problème.

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Seul sur Mars se pose comme un défi face à la nature hostile de la planète, et une sorte de guide de survie en atmosphère martienne. Mark va devoir utiliser toute son énergie et toutes ses ressources pour se créer un environnement viable, dans lequel il va pouvoir produire sa propre nourriture et suppléer ainsi aux rations qu’il a en sa possession mais qui ne seront pas suffisantes jusqu’à l’arrivée de la prochaine mission. Et sur Terre, la NASA fait tout pour accélérer le départ de cette mission, tout en jonglant avec les aspects médiatiques et politiques de cette situation inédite. Il y a une sorte d’absurdité bien présentée qui voit un homme seul sur une planète être l’objet de l’interrogation de toute une autre planète…

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Ridley Scott réalise un film qui reste finalement très prosaïque, en se basant sur l’argument simple de la survie. S’il y a quelques aspects poétiques de temps à autre, c’est surtout l’instinct de survie qui prime, mais pas un instinct animal, celui d’un homme conscient de se battre contre une planète, et qui va le faire avec un certain détachement. On est pas en mode survival, mais en mode réflexion logique et pensée constructive, ce qui pourra désarçonner certains spectateurs qui s’attendaient à quelque chose de plus viscéral. Mark Watney va rarement faire état de ses peurs et de ses états d’âme, justement, et il va rester focalisé sur un raisonnement scientifique et élaboré.

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Si Matt Damon est vraiment bon dans le rôle, il est entouré d’une pléiade d’acteurs talentueux: Jessica Chastain (qui était déjà en mode spatial dans l’excellent Interstellar) joue la commandante de l’expédition, Jeff Daniels (le pote de Jim Carrey dans Dumb & Dumber!) joue le directeur de la NASA, et on a encore Michael Pena (Ant-Man), Sean Bean (Ned Stark dans Game of Thrones!), Kate Mara (qui doit se relever de l’échec des 4 Fantastiques), Sebastian Stan (le Soldat de l’Hiver dans… Captain America: le Soldat de l’Hiver), ou encore Chiwetel Ejiofor (12 Years a Slave). Un casting qui fait rêver, et qui permet encore de solidifier l’entreprise de Ridley Scott.

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On peut regretter que le territoire martien ne soit pas exploré davantage, mais le choix de rester concentré sur la survie de Mark de manière réaliste, va nous plonger dans des considérations à la fois basiques et ingénieuses. Comment faire pousser un potager sur un sol aride? Comment entrer en communication avec la Terre sans émetteur? Comment augmenter l’autonomie d’un véhicule d’exploration? Ridley Scott nous plonge dans le quotidien qu’est celui de Mark, obligé de trouver une solution à chaque problème, afin de pouvoir espérer chaque jour survivre en ce territoire désolé.

Seul sur Mars est une fiction se parant d’atours quelques peu documentaires, et représente une aventure humaine très intéressante. S’il n’est pas aussi spectaculaire qu’un Gravity, il représente une belle leçon de survie en milieu hostile et constitue un très bon film!

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The Walk: rêver plus haut (Robert Zemeckis, 2015)

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Vendredi soir avait lieu l’avant-première de The Walk: rêver plus haut de Robert Zemeckis, que les gagnants du concours Talking Wade ont pu découvrir avant sa sortie le 28 octobre grâce au partenariat avec le Kinépolis Mulhouse!

Philippe Petit est un funambule français né en 1949, célèbre pour sa traversée illégale des 2 tours du World Trade Center le 7 août 1974. Cet exploit hallucinant a déjà fait l’objet d’un documentaire sorti en 2008, Le Funambule, signé James Marsh (le réalisateur d’Une merveilleuse Histoire du Temps). Mais si le documentaire était intéressant, il fallait paradoxalement élaborer une fiction qui permettrait de se rapprocher au plus près de ce qu’ont vécu Philippe Petit et ses amis en préparant ce « coup » comme ils l’ont appelé. Robert Zemeckis, le doux rêveur qui a toujours apprécié les destins hors du commun et l’aventure (il est le metteur en scène de la trilogie Retour vers le Futur, Qui veut la Peau de Roger Rabbit?, Forrest Gump, Le Pôle Express, etc…), était bien placé pour narrer de l’intérieur ce destin hors du commun d’un petit Frenchie venu dialoguer avec ce monument new-yorkais…

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En posant le personnage de Philippe Petit, interprété par Joseph Gordon-Levitt, comme narrateur enjoué, fier et empli de folie douce pour raconter sa propre histoire, Robert Zemeckis nous annonce d’entrée de jeu que son point de vue sera celui de l’extraordinaire funambule. Il nous promet de la démesure, de l’humour, de la magie, de l’émotion et, encore une fois, de la folie, sans laquelle rien de tout cela n’aurait été possible! L’ouverture sur un Paris en noir et blanc, qui va progressivement prendre des couleurs avec l’arrivée de Petit, est à l’image du personnage hors norme, qui vit son existence comme il le souhaite, avec toujours cette envie de révéler la magie qui sommeille en ce monde. Visuellement, cette scène s’avère très belle, et va nous inviter à prendre de la hauteur et des couleurs en suivant l’artiste!

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Le biopic est un exercice délicat, les metteurs en scène hésitant souvent entre un aspect documentaire plus prononcé et une plongée dans la fiction plus libre. Zemeckis ne s’est semble-t-il jamais posé la question, et son film révèle un bel équilibre entre la véracité des faits et les quelques ajouts dramatiques supplémentaires. On sent un respect immense pour Petit, et une vraie sincérité dans l’élaboration de son long métrage. Zemeckis réalise probablement l’un de ses meilleurs films, dans lequel sa caméra se trouve littéralement en état de grâce! L’aisance de sa mise en scène, l’aspect aérien et totalement libre dont il use pour relater ces événements, font de The Walk: rêver plus haut un des plus beaux films de cette année!

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Zemeckis prend son récit vraiment à coeur, et il filme d’une manière très impressionnante! La scène où Philippe Petit touche pour la première fois le bâtiment du World Trade Center est vraiment intense, avec cette caméra qui filme au plus près ce premier contact, à la fois immense et tellement intime… The Walk: rêver plus haut est la rencontre entre un homme et son destin, qu’il a découvert par un de ses hasards qui nous font croire en une profonde beauté du monde… La caméra bouge au rythme de la folie douce de Petit, et Zemeckis s’adapte à la personnalité démesurée du bonhomme, pour nous conter un récit aussi impressionnant que véridique! Il trouve en Joseph Gordon-Levitt un interprète idéal pour jouer le funambule Français, qui se plaît à entrer dans la peau de ce personnage de rêveur obsessionnel!

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Le film propose un rythme que l’on n’aurait pas forcément soupçonné, et qui permet d’enchaîner les séquences sans que jamais l’ennui ne s’installe. On découvre l’enfance de Philippe, ses premiers pas sur un fil, sa rencontre avec son mentor Papa Rudy (incarné par l’excellent Ben Kingsley), celle avec sa petite amie Annie (la Canadienne Charlotte Le Bon, vue dans Yves Saint Laurent et Libre et assoupi), chacun de ses moments étant traité avec un mélange de magie, de sensibilité et de poésie, et présenté avec un rythme à la fois vif et bienveillant. Il y a dans The Walk: rêver plus haut (au-delà de son sous-titre français totalement inutile) une énergie et une détermination qui sont finalement celles qui ont poussé Philippe Petit toute sa vie.

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On suit son parcours, de ses premiers pas hésitants quand il était gamin, à son succès planétaire à l’âge de 24 ans, avec tous les moments de doute et de complicité avec ses proches, les phases d’entraînement et de préparation, et on découvre un personnage résolument différent, venu au monde uniquement pour se balader sur son fil! « Être funambule, ce n’est pas un métier, c’est une manière de vivre. Une traversée sur un fil est une métaphore de la vie : il y a un début, une fin, une progression, et si l’on fait un pas à côté, on meurt. Le funambule relie les choses vouées à être éloignées, c’est sa dimension mystique. » (citation d’une interview accordée au Figaro en 2008).

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La préparation en elle-même de ce « coup » est une aventure juste dingue, avec l’espionnage durant des semaines des allers et venues dans ces 2 tours inachevées, des observations sur place avec des déguisements chaque jour différents, afin de ne rien laisser au hasard et d’être totalement prêts le jour J. Mais il y eut tellement d’impondérables dans cette aventure, qu’il y avait un mélange d’excitation et de tension permanent durant ces longues semaines, qui ont débouché sur ce qui est probablement l’un des plus beaux moments artistiques. Le 7 août 1974, lorsque Philippe Petit fit basculer son poids du building sur le fil, et qu’il allait ainsi entrer dans la légende avec cette incroyable balade. La mise en scène de ce moment est juste sublime, et Robert Zemeckis réalise l’une des plus belles séquences de sa carrière. On sent le vent, le silence, la magie, le murmure de la ville, l’immensité, et la beauté du vide. Cette scène est parfaite, et raconte avec énormément d’intensité ce qu’a vécu Petit tout là-haut, perché dans ce moment d’éternité. Je ne vais pas vous raconter le déroulement de cette traversée, je tiens à vous laisser la surprise de découvrir par vous-même cet instant difficilement exprimable, mais que Zemeckis a recréé avec un talent indéniable! Et si l’utilisation de la 3D pouvait apparaître comme un gadget inutile, il n’en est strictement rien, et elle approfondit véritablement cette séquence incroyable, où l’on ressent littéralement le vertige!

Cette traversée à 412 mètres de haut restera à jamais dans les mémoires, et Philippe Petit a exprimé tout le potentiel de ces tours disparues, dans un moment résolument intemporel. Ci-dessous une photo du vrai Philippe Petit durant sa traversée.

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Les news de la semaine: Guerre et Paix

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Après l’accord entre Sony et Marvel concernant les droits de Spider-Man, on assiste à une nouvelle révolution avec une tentative d’apaisement entre Marvel et la Fox! C’est par le biais de la branche TV des 2 studios qu’est en train de se construire ce nouveau partenariat, qui pourrait bien mettre fin à la guéguerre qui dure depuis de nombreuses années entre les 2 majors!

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2 projets sont en développement: le premier se nomme Hellfire, et verra un agent secret tenter d’infiltrer le Club des Damnés, la société secrète aperçue dans X-Men: le Commencement dont faisait partie Sebastian Shaw, incarné par Kevin Bacon. Le show se déroulera donc dans les années 60, en restant fidèle à la volonté de la Fox de voyager dans les différentes époques traversées par les Mutants. Une série pas forcément bankable car pas connue du grand public, au contraire de Marvel: les Agents du S.H.I.E.L.D. par exemple qui a eu le temps de poser ses bases à travers différents longs métrage. Mais avec Lauren Schuller Donner, Bryan Singer et Simon Kingberg, plus Jeff Loeb et Jim Chory (qui ont produit Daredevil) à la production, le projet semble relativement solide!

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Le second show sera lui aussi basé sur un personnage méconnu du grand public, Légion. David Haller, un jeune homme qui entend des voix et qui a des visions, va se rendre compte qu’il n’est pas fou mais que tout ce qu’il voit et entend est bien réel. Légion n’est autre que le fils du célèbre Professeur Xavier. Noah Hawley, le créateur de la série Fargo, va officier en tant que scénariste et producteur, accompagné de John Cameron, qui a également produit Fargo, et de tous les producteurs de la série Hellfire! Ca fait du monde, on espère qu’ils vont pas se tirer dans les pattes et nous offrir un nouveau titre mutant captivant!

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Après un 3ème volet décevant pour les fans comme pour les financiers, The Expendables 4 verra bien le jour et sortira en 2017! Afin d’éviter le même sort que son prédécesseur, celui-ci devrait être libéré du carcan PG-13 afin de revenir à l’action bien décérébrée et violente qui avait fait le succès du second opus! On espère que ce sera bien le cas!

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En bref, j’ai vu Tremors 5: Bloodlines, la suite de la préquelle de la suite de la suite de l’excellent Tremors sorti en 1990! Un seul acteur aura traversé toute la saga, il s’agit de Michael Gross, devenu référent en matière de Graboïdes, ces vers géants qui ont causé bien du tort à Kevin Bacon et Fred Ward il y a 25 ans! Après un second opus sympathique, et un 3ème et 4ème dispensables, ce Tremors 5: Bloodlines est tout aussi dispensable… Reste plus qu’à remater le 1er, qui avait quand même de la gueule!

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J’ai également vu Cooties de Jonathan Milott et Cary Murnion, qui voit des instits être pris au piège dans une école primaire dont les enfants ont viré en mode zombie suite à une infection alimentaire! Le film est une comédie horrifique sympathique, mais ne va pas aussi loin que ce que l’on pouvait espérer, c’est dommage. Avec Elijah Wood (Le Seigneur des Anneaux) et quelques personnages secondaires un peu barges, Cooties se suit agréablement, même si on aurait apprécié plus d’originalité et de rythme. Les gamins sont bien flippants pas contre!

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L’Empire contre-attaque (Irvin Kershner, 1980)

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Après le succès planétaire de La Guerre des Etoiles, George Lucas avait tous les atouts pour donner une suite à sa saga intersidérale. Devenu autonome financièrement grâce à la vente de produits dérivés qui a fait sa fortune, il a donc produit lui-même ce second film, budgetté à 33 millions de dollars, soit trois fois plus que le premier film! Le space opera s’étend considérablement, et Lucas, après l’expérience éprouvante de la mise en scène du premier film, laisse son siège à un réalisateur chevronné, Irvin Kershner, qui avait mis en scène en 1978 Les Yeux de Laura Mars. L’homme réalisera par la suite un épisode de James Bond, Jamais plus jamais (1983), et RoboCop 2 (1990).

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Alors qu’il avait rédigé seul le script du premier film, Lucas s’est adjoint les services de Leigh Brackett, qui avait notamment écrit Le grand Sommeil ou Rio Bravo, mais qui décéda d’un cancer après avoir remis le premier jet du scénario. Lucas continua donc lui-même l’écriture, et engagea par la suite un tout jeune scénariste, Lawrence Kasdan, qui oeuvrera ici sur son premier film! Il deviendra un scénariste très important de l’écurie Lucas, puisqu’il rédigera les scripts des Aventuriers de l’Arche perdue, du Retour du Jedi, et aussi celui de Star Wars: Episode VII – le Réveil de la Force! Kasdan prendra du galon par la suite, puisqu’il deviendra metteur en scène, et nous donnera des oeuvres comme La Fièvre au Corps (1981), Silverado (1985) ou Wyatt Earp (1994).

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L’action de ce second épisode prend place sur Hoth, une planète de glace où se sont réfugiés les rebelles suite à la destruction de l’Etoile noire. On quitte donc les contrées ensablées du premier opus, pour les plaines enneigées de cette planète inhospitalière, dont les séquences ont été tournées en Norvège. L’Empire est à la recherche des Rebelles, et envoie régulièrement des sondes à travers la galaxie afin de les retrouver. C’est ainsi qu’ils sont repérés sur Hoth, ce qui ouvrira sur la scène d’action la plus importante du film. On va assister à un combat se déroulant au sol et dans les airs, avec des immenses robots mécaniques à mi-chemin entre des chevaux de Troie et des éléphants. Toute l’ingéniosité de Luke Skywalker ne sera pas de trop pour défaire l’ennemi!

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Cette bataille va séparer Luke et Han Solo, Luke se rendant sur la planète Dagobah afin de rencontrer un mystérieux maître Jedi, Solo recherchant son ami Lando Calrissian afin qu’il l’aide à réparer son vaisseau, le fameux Faucon Millénium (Millénium Condor dans la VF du premier film!). Ce second volet est considéré par les puristes comme le plus intéressant de la saga, tant en terme dramatique que visuel. Il manque pourtant la fraîcheur du premier, même s’il reste un spectacle intéressant. On va évidemment découvrir un personnage-clé de la saga, le sage et vénérable Yoda! Le maître est représenté par une marionnette conçue par Frank Oz, qui est connu également pour son travail d’animation sur le Muppet Show! Ce petit bonhomme emprunte en partie aux vieux sages que l’on voit dans les séries B asiatiques d’arts martiaux des années 70, et va apprendre à Luke à maîtriser le pouvoir de la Force!

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On voit apparaître le personnage de Lando Calrissian, inteprété par Billy Dee Williams (Les Faucons de la Nuit, Batman version Tim Burton), qui est une sorte d’alter-ego black d’Han Solo. Roublard, dragueur et enjoué, il va être source de bien des ennuis pour Solo et sa troupe! On retrouve la princesse Leia, Chewbacca, R2D2, C3PO et évidemment le plus vil d’entre tous, Dark Vador! C’est dans cet épisode que retentit le fameux « Je suis ton père » qui aura fait frémir des générations de cinéphiles, et la dimension dramatique de cette révélation est due à Lawrence Kasdan, qui a choisi de créer ce lien de paternité choquant! Le combat de Luke n’en devient que plus important…

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L’importance de L’Empire contre-attaque est surtout due à la fameuse révélation concernant Dark Vador et Luke Skywalker, qui va offrir une nouvelle dimension à la saga. Sinon, les personnages sont nettement plus malmenés physiquement que dans le premier film, donnant un rendu un peu plus adulte et réaliste. Le rythme du film est différent du premier, puisque après la fameuse bataille d’ouverture, on ne retrouvera pas de combat aussi important, et les héros passeront le reste du film séparés, chacun menant sa mission de son côté. Avec ses 457 millions de dollars, le second opus ne parviendra pas à rivaliser avec le succès au box-office du premier film, qui a engrangé 621 millions de dollars!

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Le clip de la semaine: 365 Month 11

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Ben Reistetter est un traceur atypique, qui prouve qu’on peut être rapide et acrobatique même avec un physique massif! Sa vidéo démontre une énergie et une volonté sans faille, et il impressionne par l’aisance de ces mouvements!

 

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