Marvel: les Agents du S.H.I.E.L.D. saison 2 (2014)

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Après une première saison laborieuse à démarrer, mais qui offrait quelques perspectives intéressantes, on s’attendait à ce que la série décolle vraiment avec cette seconde saison. Mais il faut bien se rendre à l’évidence, Maurissa Tancharoen, Jed Whedon et Joss Whedon, les co-créateurs, restent sur leurs acquis et ne développent pas leur show de manière significative. En l’état, on reste dans la lignée de la saison 1, à savoir un divertissement inoffensif qui se laisse regarder, mais qui ne passionnera pas les foules…

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Pour être honnête, je regarde cette série car elle appartient à l’univers Marvel, sinon j’aurai déjà arrêté. Il y a quelques épisodes surprenants, qui font décoller le récit un bref moment, des épisodes plombants, mais la majorité du show est constitué d’épisodes se situant juste dans la moyenne. Coulson (Clark Gregg, impeccable) poursuit sa lutte pour remettre le S.H.I.E.L.D. sur pied après les fameux événements qui ont conduit à son implosion (voir Captain America: le Soldat de l’Hiver), l’agence ayant été gangrenée par l’Hydra depuis de nombreuses années! On retrouve Skye, May, Fitz, Simmons, Ward, et on va introduire de nouveaux personnages récurrents, comme Lance Hunter ou Bobbi Morse.

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Cette dernière n’est pas inconnue des lecteurs de comics, puisqu’il s’agit du nom civil de l’Avenger Mockingbird. Dans Marvel: les Agents du S.H.I.E.L.D., elle n’utilise à aucun moment son nom de super-héros, et est une agent du S.H.I.E.L.D. spécialisée dans les opérations de terrain. Pas de tenue excentrique et de masque donc, juste une combinaison standard, et le seul raccord avec les comics est l’utilisation de temps en temps de deux bâtons de combat, c’est tout. On est donc dans une adaptation très libre du personnage, qui s’il ne possédait pas le même nom pourrait être n’importe qui… Mais bon, Adrianne Palicki se débrouille pour faire de Bobbi une guerrière avec laquelle compter, c’est déjà ça…

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Kyle MacLachlan, le mythique Dale Cooper de la non moins mythique Twin Peaks, participe à cette seconde saison!!! La nouvelle avait de quoi enthousiasmer, mais au final son personnage ne rend pas hommage au talent de l’acteur… Il incarne le bad guy Calvin Zabo, un scientifique un brin dérangé, qui dans les comics est l’alter-ego de Mister Hyde. Là encore, on n’entendra jamais parler de son nom de super-vilain, même s’il laisse en de rares occasions sa rage prendre le dessus… Mais franchement la transformation s’avère très cheap, et ne rappelle pas le personnage du comics…

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Même constat avec Deathlok, qui est toujours dans les parages avec son costume en plastique, et qui est aux antipodes du cyborg version papier, lequel est beaucoup plus sombre et crédible. Un des seuls à tirer son épingle du jeu, c’est Carl Creel, alias l’Homme absorbant dans les comics. Interpété par Brian Patrick Wade, il est un adversaire plutôt redoutable qui rehausse légèrement le show, même si on ne le voit que le temps de 2 épisodes. On a droit à 2 apparitions de Peggy Carter dans des flashbacks, destinés à promouvoir la série Agent Carter, qui s’avère bien mieux écrite et prenante! Sinon, une bonne partie de l’intrigue va mener à la découverte du peuple des Inhumains, mais je vous rassure de suite, on ne va pas débarquer à Attilan pour croiser Flèche noire et Médusa! On va croiser des Inhumains qui se sont réfugiés dans un endroit secret, mais leur existence risque bien d’être révélée au monde…

MARVEL'S AGENTS OF S.H.I.E.L.D. - "...Ye Who Enter Here" - SHIELD discovers the ancient city before Hydra, but uncovering the secrets may require one of Coulson's team to make the ultimate sacrifice. Meanwhile, May and Skye race to get to Raina before Whitehall takes her, on TUESDAY, DECEMBER 2 (9:00-10:00 p.m., ET) on the ABC Television Network.(ABC/Kelsey McNeal) MING-NA WEN, CHLOE BENNET

C’est vraiment dommage que la série ne bénéficie pas d’une écriture plus approfondie et plus mature, ce qui fait qu’elle reste trop en surface. Le show est donc correct, mais il surprend trop peu et ne se permet pas assez d’originalité pour captiver, et on le suit parfois avec ennui, parfois avec un vague intérêt, mais souvent avec une attention juste polie. Quand on voit l’uppercut que constitue Daredevil dans le petit monde super-héroïque, on a la preuve que la télévision peut être un network de choix pour développer des récits passionnants et qui vous prennent aux tripes! Ce n’est certainement pas le cas de Marvel: les Agents du S.H.I.E.L.D., et c’est bien dommage… Mais je regarderai quand même la saison 3, évidemment!

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