Game of Thrones saison 7 (2017)

Après les déceptions des 5ème et 6ème saisons, ça fait un bien fou de voir que les auteurs sont enfin parvenus à retrouver la rage qui animait le show lors des 4 premières saisons! Alors oui, cette 7ème salve est certainement l’une des meilleures, et le choix de réduire le nombre d’épisodes (on passe des habituels 10 épisodes à 7) permet de concentrer un maximum l’action et les personnages! Après tout, Winter is coming, et il est temps de se diriger vers une fin mémorable!

En 7 épisodes donc, David Benioff et D. B. Weiss parviennent à rassembler de très nombreuses intrigues et personnages de manière très fluide, et on sent enfin où nous ont menées toutes ces saisons précédentes! La guerre pour le Trône de Fer n’a jamais été aussi rude, mais celle contre les Marcheurs blancs est imminente! Bon, ça fait 7 ans qu’ils marchent, il est grand temps de les voir débarquer quand même! Cette saison possède une intensité impressionnante, avec notamment une scène de bataille parmi les plus épiques que j’ai pu voir, et qui n’a rien à envier à ce qu’on peut voir au cinéma! On sent toute la passion des metteurs en scène impliqués, et notamment celle de Matt Shakman dans ce fameux épisode! L’intensité dramatique est parfaite, et la complexité émotionnelle est de mise, avec le coeur qui balance entre les 2 camps!

On retrouve donc ce qui constituait toute l’essence de la saga, à savoir ce mélange de violence et d’émotion, avec un sens visuel détonnant, le tout traité avec une très grande sensibilité. Chacun des personnages retrouve sa densité, alors qu’ils s’estompaient durant les 2 dernières saisons… Daenerys est impériale et majestueuse, ses dragons s’avèrent terrifiants, Jon Snow est toujours aussi droit, Tyrion est excellent en Main de Daenerys (même s’il ne boit plus autant!), et Cersei est toujours aussi détestable. On retrouve Sansa, Arya, Jaime Lannister et le reste de toute cette galerie impressionnante, et c’est dans les échanges entre tous ces personnages que cette saison 7 va être encore plus forte, car il y a davantage d’interactions que dans les saisons précédentes.

La beauté des paysages si différents, le souffle épique qui balaie constamment le récit, les luttes de pouvoirs incessantes… La recette fonctionne toujours, d’autant plus qu’on sent une vraie sincérité dans la manière d’aborder cette saison, et ça fait du bien de retrouver de la profondeur et de l’intensité! On va évidemment en apprendre davantage sur certains personnages, des alliances vont se créer et d’autres se défaire, et non je ne spoilerai pas! ^^

Le côté The walking Dead est très intéressant également, avec les fameux Marcheurs blancs, qui vont enfin devenir la menace qu’ils représentent depuis si longtemps! Maintenant, il va falloir être patient pour les 6 derniers épisodes, puisque la saison 8 n’est pas encore certaine de débarquer en 2018, et qu’elle pourrait attendre jusqu’en 2019! Benioff et Weiss font durer le suspense… Comme Vince Gilligan le faisait avec Breaking bad, en nous livrant sa saison 5 en 2 parties étalées sur 2 ans! Quoi qu’il en soit, la saison 8 sera sans conteste épique et violente, et on saura enfin qui se tiendra sur le fameux Trône de Fer!!!

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Message from the King (Fabrice du Welz, 2016)

Le metteur en scène belge Fabrice du Welz, qui nous a auparavant livré Calvaire, Vinyan, Alléluia et Colt 45, fait sa première incursion dans le cinéma américain avec ce Message from the King, tentative intéressante de vigilante movie puisant directement son inspiration dans les thrillers des années 70. Du Welz est capable de poser des ambiances lourdes et fortes, comme le prouvait déjà son premier long, le très spécial et glauque Calvaire. Ici, il use d’une trame narrative d’une très grande simplicité et d’une réalisation épurée dans laquelle il retrouve toute la violence des anciens polars US.

Message from the King est un exercice de style intéressant, qui prouve que le Belge a bien digéré toutes les oeuvres du genre qu’il a pu voir, pour en retrouver l’intensité graphique et l’aspect pessimiste. Quand Jacob King débarque à Los Angeles afin de retrouver sa soeur disparue, il va découvrir qu’elle a été sauvagement assassinée. Sa douleur et sa détermination vont lui faire remonter la piste des gens peu fréquentables qui gravitaient autour d’elle, et il va tenter de retrouver le responsable de sa mort dans un déferlement de violence et de sang.

Chadwick Boseman, connu du grand public pour avoir interprété la Panthère noire dans Captain America: Civil War, s’avère plutôt intense dans ce rôle brut et violent. A ses côtés, la sublime et incontournable Teresa Palmer (Point Break, Dans le Noir, Tu ne tueras point, Berlin Syndrome) est très efficace dans le rôle de Kelly, une jeune femme complètement paumée qui tente de joindre les 2 bouts comme elle peut pour elle et sa fille. Le reste du casting est franchement bon, avec notamment Luke Evans, qui jouait Shaw dans Fast & furious 6, Fast & furious 7 et Fast & furious 8, Tom Felton (vous savez, Draco Malfoy dans les Harry Potter? ^^), Alfred Molina (Les Aventuriers de l’Arche perdue, Docteur Octopus dans Spider-Man 2) ou encore ce bon vieux Chris Mulkey (48 Heures, Hidden, Le Tueur du Futur)!

Du Welz parvient à rendre ce récit crédible, et à retrouver une certaine atmosphère issue des vieux vigilante de l’époque, qu’il remet au goût d’une jour avec une belle identité. Sombre et violent, Message from the King est plutôt convaincant, même si on aurait encore apprécié davantage de profondeur dans le récit. Le film puise son essence dans les polars 70’s, et s’avère être un exercice de style réussi, mais on sent qu’il aurait pu être encore plus percutant et intransigeant avec un scénario plus poussé. Mais en l’état, Fabrice du Welz prouve qu’il est capable de remettre au goût du jour un style de film que l’on croyait presque disparu, et c’est tout à son honneur!

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X-Men Hors Série 1: Deadpool: c’est trop tôt?

Comme le Merc with a Mouth a un succès fou, le nombre de numéros spéciaux lui étant consacrés sont légion, et les Deadpool HS ne suffisent plus à les publier. Du coup, les X-Men HS prennent le relais, comme c’est le cas avec ce Deadpool: c’est trop tôt? qui voit Wade rassembler une belle brochette de personnages! Ecureuillette, Rocket, Groot, Ant-Man, Howard le Canard, Spider-Cochon et le Punisher, rien que ça! On a là le gratin du comics décalé made in Marvel, avec Forbush Man en plus, évidemment! C’est vrai que seul le Punisher dénote un peu dans tout ça…

Bref, ce Deadpool: c’est trop tôt? va s’apparenter à une enquête très spéciale, puisque lorsque tous ces « héros » se retrouvent réunis pour une photo, Forbush Man est soudainement décapité!!! Qui est responsable de sa mort? Est-ce l’un des héros présents? Deadpool va mener son enquête en interrogeant chacune des personnes présentes sur la scène du crime. On ne peut pas dire que Forbush Man soit un personnage très influent et un super-héros des plus crédibles… Il faut dire qu’il portait une casserole en guise de masque… Mais bon, il faut quand même trouver le coupable! C’est donc le point de départ d’une aventure loufoque pour Wade, qui va s’aventurer dans le métro new-yorkais pour retrouver une vieille planque des Avengers, dans laquelle se trouve un téléporteur identique à celui du film La Mouche… Je vous laisse imaginer la suite, avec un hybride très particulier…

Le scénariste Joshua Corin s’avère très généreux dans son délire, et on va croiser ShiklahDocteur Strange, toute une galerie de Spider-Men et de Wolverines, et cette aventure bien barge va s’avérer plutôt sympathique! On y croise des personnages qu’on a rarement l’occasion de voir, comme Spider-Cochon, qui bien avant d’être une vanne des Simpson, était déjà un super-héros Marvel! Sa création remonte à novembre 1983, dans Marvel Tails 1, et il est issu d’une terre alternative où les individus semblent sortir d’un dessin animé. Il s’agit de la Terre-8311 pour les plus curieux, et il répond au doux nom de Peter Porker! Corin va se lâcher sur les personnages, avec quelques bons délires, comme le secret terrible du Punisher, qui a pleuré devant le dernier Star Wars! Ou des dialogues bien fun: « Tu n’es pas sur la liste – Regarde au nom de « Ryan Reynolds« . S’il peut se faire passer pour moi, ça marche dans les deux sens. »

Le dessinateur Todd Nauck illustre tout cela avec un bon dynamisme, et et ces 4 épisodes, même s’ils n’apportent vraiment pas grand-chose à la continuité, n’en demeurent pas moins fun et drôles! Une belle récréation pour Wade et ses acolytes! Mais qui peut bien être le responsable de ces morts multiples qui s’enchaînent?

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Les news de la semaine: Real Inhumans

 

Marvel Television continue à tenter de rassurer les fans avec une nouvelle fournée de visuels concernant Inhumans, et ces 7 character posters s’avèrent plutôt réussis.

 

Après la sympa mais light The Defenders, la prochaine série Marvel/Netflix devrait en toute logique être The Punisher, même si on n’a pas encore de date de diffusion. Après le très bon teaser de la semaine dernière, voici un nouveau visuel confirmant que Jon Bernthal est résolument en mode bad-ass!!!

 

Sonny Landham fait partie de ces seconds rôles n’ayant pas gravé leur nom dans la mémoire du grand public, mai qui se rappelle forcément l’avoir déjà vu! Avec son physique imposant et sa gueule patibulaire, il a traversé les décennies en s’imposant aux côtés des plus grandes stars. Cet amérindien d’origine cherokee et séminole était également connu pour son caractère imprévisible et violent… A tel point qu’un garde du corps le suivait sur le tournage de Predator… Pas pour le protéger lui, mais protéger les autres de lui!

Il a commencé sa carrière dans l’industrie pornographique des années 70, dans des films comme The Love Bus (1974), The Passion of Carol (1975) ou Illusion of Love (1975). En 1979, il participe dans un petit rôle au film culte de Walter Hill Les Guerriers de la Nuit, et va dès lors se constituer une filmographie impressionnante! Sans Retour du même Walter Hill (1981), Poltergeist de Tobe Hooper et Steven Spielberg) en 1982, 48 Heures de… Walter Hill (!) en 1982, Le Temple d’Or de J. Lee Thompson en 1986, Predator de John McTiernan en 1987, Action Jackson de Craig R. Baxley en 1988, Haute Sécurité de John Flynn en 1989… Il a donc tenu tête à de très fortes têtes comme Eddie Murphy, Nick Nolte, Chuck Norris, Arnold Schwarzenegger, Carl Weathers, Sylvester Stallone… Son rôle le plus emblématique est sans conteste celui de Billy, le soldat indien accompagnant Schwarzy dans la jungle de Predator! Il est décéde le 17 août, à l’âge de 76 ans, en raison d’une insuffisance cardiaque.

 

On termine avec un sublime dossier sur IMDb, qui revient sur des oeuvres historiques du cinéma horrifique, avec des photos de tournage somptueuses! Je vous laisse la surprise de découvrir tout ça!!!

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Le clip de la semaine: Kit Harington’s never-before-seen Game of Thrones Audition

A force de voir Jon Snow toujours aussi taciturne, on en oublierait presque que Kit Harington est un vrai comédien, et qu’il est du coup aussi doué dans le domaine de l’humour! ^^

 

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