Le clip de la semaine: Musclor et Skeletor

Vous pensiez connaître Musclor et Skeletor? Et pourtant, cette vidéo va être riche en révélations!

 

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Marvel: les Origines 2

J’avais commencé à traiter les grandes sagas Marvel avec Le Tournoi des Champions (1982) et Les Guerres secrètes (1984), ainsi que la récente Secret Wars, et j’ai décidé de remonter bien plus loin aujourd’hui dans ce chapitre des Marvel Classics. En effet, le tout 1er comics édité par la maison d’édition Marvel date du 8 août 1961, et est Fantastic Four 1! Mais bien avant Marvel, il y avait déjà du Marvel… En effet, du temps où la maison s’appelait encore Timely Comics, et que Stan Lee n’avait pas encore débarqué, l’éditeur Martin Goodman a voulu surfer sur le succès de son concurrent DC Comics, qui brillait notamment grâce à Superman. C’est ainsi qu’en octobre 1939, la publication Marvel Comics voit le jour, relatant les aventures extraordinaires de plusieurs individus hors norme, dont la Torche humaine, Namor et Ka-Zar, personnages que l’on retrouvera des décennies plus tard lors de la création de Marvel!

 

Ce volume Marvel: les Origines 2 retrace les débuts de plusieurs héros, en piochant dans différentes époques. Il recèle notamment ce numéro historique de Marvel Comics 1 datant du 1er octobre 1939qui voit la toute première aventure d’un super-héros Marvel avant l’heure, avec la Torche humaine! Créé par Carl Burgos, ce personnage est antérieur au plus célèbre Torche des 4 Fantastiques, et est un être artificiel conçu par un scientifique, et qui prend feu au contact de l’air. Quand on plonge dans un comics des années 30, il faut bien évidemment se resituer dans le contexte, afin d’accepter un graphisme bien moins percutant que de nos jours, et une naïveté scénaristique finalement nostalgique! L’intérêt de ce numéro est avant tout historique, puisque il va poser les bases de tout un univers qui est encore en pleine expansion de nos jours! Et ça, Goodman et Burgos ne s’en doutaient certainement pas à l’époque, et c’est ce qui fait toute la magie de cette BD old school! Le personnage de la Torche humaine, qui a adopté l’identité de Jim Hammond dans le civil, a un succès important à l’époque, mais il va disparaître au profit de l’autre Torche, Johnny Storm, lorsque Stan Lee crée le personnage. Mais on a pu le voir revenir de temps à autre, notamment dans le crossover Dark Reign en 2009.

 

Tandis que la Torche humaine et Namor sont au sommet, Joe Simon et Jack Kirby vont créer un nouveau personnage qui deviendra l’un des plus grands emblèmes de Marvel. Alors qu’en 1939, la guerre est imminente, Goodman, Simon et Kirby, tous 3 d’origine juive, sont très touchés par la tragédie qui est en train de prendre forme en Allemagne. Ils vont tenter de répondre à leur manière en créant un super-héros capable de fédérer les Américains. Ce processus de création est finalement similaire à celui de Superman, puisque l’Américain Jerry Siegel et le Canadien Joe Shuster, co-créateurs de l’extraterrestre kryptonien, étaient également de confession juive! C’est le 20 décembre 1940 que le personnage de Captain America apparaît pour la première fois, dans Captain America Comics 1. Son acolyte Bucky Barnes est déjà présent dans ce premier numéro, et ils affrontent un certain Crâne rouge! Mais il ne s’agit pas du Crâne rouge le plus connu, le redoutable Johann Schmidt, mais d’un certain John Maxon, qui meurt à la fin du premier épisode! Le prochain Crâne aura bien plus d’impact dans la vie de Steve Rogers! Et pour la petite histoire, Goodwin risquait un procès au sujet du bouclier triangulaire de Captain America, qui selon les auteurs du comics concurrent The Shield (ça ne s’invente pas!) était largement copié sur celui de leur héros. Et on peut dire que le plagiat n’est effectivement pas loi vu le costume bariolé aux couleurs américaines du bonhomme, et son emblème triangulaire… Du coup, la solution a été de donner un bouclier rond au Captain!

 

On fait ensuite un sacré bon en avant jusqu’en 1963, l’année de création d’Iron Man! C’est dans Tales of Suspense 39 que le génie scientifique Tony Stark fabriquera sa toute première armure, sur un scénario de Larry Lieber (qui n’est autre que le frère de Stan Lee!) et des dessins de Don Heck. C’est en travaillant sur des transistors destinés à augmenter la puissance de l’armée américaine lors de la Guerre du Vietnam, que Tony Stark découvre un moyen de multiplier leur puissance magnétique. Et lorsqu’il est fait prisonnier par un despote vietcong après avoir échappé de peu à la mort, il n’a pas d’autre choix que de se fabriquer un stimulateur cardiaque qui empêcherait les éclats d’obus qu’il a dans le corps d’atteindre son coeur. Le film Iron Man de Jon Favreau respecte à la lettre l’essence du récit originel, en racontant exactement la même genèse, si ce n’est que Tony Stark fabriquera son armure grâce à un scientifique afghan et non plus Vietnamien, mais dans les 2 versions, le vieil homme se sacrifiera également pour qu’il puisse s’échapper.

On revient vers Captain America, puisqu’en 1963, dans le 4ème épisode d’Avengers, il va rejoindre la super-équipe! En effet, le super-héros était resté en hibernation depuis tout ce temps (depuis 1945 exactement), et il est simplement retrouvé par les Avengers lors d’une expédition sous-marine! Il n’a donc pas vieilli, et a conservé son costume ainsi que son bouclier. Stan Lee souhaitait réutiliser ce personnage emblématique dans ses publications Marvel, et il a eu le nez creux, puisque Steve Rogers est certainement l’un des super-héros les plus populaires de la firme! Par la suite, il ramènera également Bucky Barnes, tout comme Crâne rouge! Des personnages phares de Timely Comics se voient donc offrir une opportunité de poursuivre leurs aventures à partir des années 60! D’ailleurs, c’est dans un accès de colère de Namor que le bloc de glace qui contenait Captain America sera balancé dans des eaux plus chaudes, ce qui permettra de le dégeler! Steve Rogers devient quasi-instantanément le chef de l’équipe, et en est donc considéré comme un des membres fondateurs, même s’il n’apparaît qu’à leur 4ème aventure!

Le 1er avril 1964, c’est un héros d’un autre genre qui fait sa toute première apparition. Atteint de cécité, Matt Murdock est un avocat que l’on ne penserait jamais capable d’être un super-héros! Et pourtant, sous l’identité secrète de Daredevil, il va faire régner la justice dans le quartier new-yorkais d’Hell’s Kitchen. On apprend les origines du héros dès le 1er numéro, avec la mort de son père et sa volonté de vengeance, ainsi que l’accident qui l’a laissé aveugle et qui lui a permis de développer ses autres sens. L’inspiration de Stan Lee a là encore pioché du côté de la concurrence, puisqu’un dénommé Daredevil officiait déjà en 1940, et qu’il était muet! Du coup, le Daredevil de Marvel est un mix entre l’ancien et Nightro, un autre personnage qui lui était aveugle! Et sinon, le tout premier costume de DD était jaune, le temps de 6 numéros! Il obtiendra ensuite son costume rouge, qui sera remanié au fur et à mesure.

 

Le Fantastic Four 48 de mars 1966 est intéressant à plus d’un titre, puisqu’il présente les premières apparitions du Silver Surfer et de Galactus, rien que ça! La menace cosmique que représente Galactus est tout simplement cataclysmique, puisqu’il se nourrit de l’essence vitale des planètes! Alors quand son héraut le Silver Surfer découvre la Terre, il faudra toute la puissance des 4 Fantastiques pour le contrer… Et la menace est tellement grave, que dans cet épisode, le Gardien, censé observer sans jamais intervenir, prépare un plan pour masquer la Terre! Le Silver Surfer connaîtra par la suite des aventures bien trippantes et est devenu une sorte de symbole 60’s hippie!

On poursuit ce volume avec la première apparition de Wolverine en 1974! Bon, en fait sa toute première apparition est sur la dernière page de Hulk 180, mais on a ici le Hulk 181 qui voit sa première confrontation! Le mutant canadien affronte donc Hulk et le Wendigo, et il a déjà son fameux costume jaune (qu’on lui laissera, contrairement à celui de Daredevil! L’histoire de Wolvie est loin d’être écrite, puisqu’il n’a pas encore son facteur auto-guérisseur, ni son fameux squelette en adamantium! La traduction française de son nom a d’abord été le Glouton (traduction littérale de l’animal désigné sous le nom de Wolverine), pour ensuite devenir Serval, et enfin adopter le patronyme originel!

Et on termine avec le Giant-Size X-Men 1 de 1975, où la fameuse équipe du Professeur X se voit remaniée, lorsque tous les X-Men originels sont kidnappés, et qu’il faut les retrouver! Une seconde équipe voit alors le jour, et elle est très cosmopolite: on a l’Allemand Diablo, le Russe Colossus, l’Indien Epervier, la Kenyane Tornade, le Japonais Feu du Soleil, l’Irlandais le Hurleur et donc le Canadien Wolverine! Ils se rendent sur une île mystérieuse afin de sauver Cyclope, Jean Grey, Iceberg, Havok et Angel, et cette île n’est autre que Krakoa, l’île vivante! C’est Len Wein qui se retrouve en charge de ce changement majeur, mais ce sera le légendaire Chris Claremont qui fera le succès des X-Men par la suite!

 

 

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Les news de la semaine: The Roof is on Fire

Après leur vidéo Roof Culture en 2014, les Storror voient les choses en plus grand encore avec Roof Culture 2 – Asia, un documentaire de 90 minutes qui explorera l’univers du groupe de traceurs UK lors de leur périple asiatique, durant lequel ils ont sillonné les toits avec leur maîtrise hors norme du Parkour et du freerun! La BA est vraiment impressionnante, et j’ai hâte de découvrir ce doc!!!


 

La semaine dernière, on découvrait 7 affiches mettant en avant les personnages majeurs de la prochaine série Inhumans. Eh bien il en manquait un concernant un personnage très important, le téléporteur Gueule d’Or! Eh oui, vous aviez oublié le bouledogue de 2 mètres de long et de 500 kilos? Il sera évidemment de la partie, et on attend déjà les peluches à son effigie! Inhumans sera diffusée dès le 29 septembre aux Etats-Unis, mais les 2 premiers épisodes ont déjà été dévoilés en salles IMAX ce 1er septembre, aux USA mais aussi en France!

 

Très bonne surprise de 2015, Ant-Man aura droit à sa suite le 18 juillet 2018. Ca fait loin… Mais on patientera gentiment en découvrant cette toute première image d’Evangeline Lilly en costume de Guêpe! A priori, on est loin de celui dévoilé à la toute fin du premier film… Peut-être en portera-t-elle plusieurs versions? En tout les cas, on souhaite à cet Ant-Man and the Wasp la même réussite dans ce mélange d’action et d’humour!

 

Le metteur en scène Tobe Hooper nous a quitté ce 26 août. Spécialiste de l’horreur, il est surtout connu pour le très surestimé Massacre à la Tronçonneuse (1974), son 2ème long métrage après Eggshells (1969). Le Crocodile de la Mort (1976), The Dark (1979), Massacre dans le Train Fantôme (1981)… Des titres toujours très évocateurs, pour un artisan de la culture horrifique. En 1982, Steven Spielberg lui demande de mettre en scène Poltergeist, qui deviendra un film culte. Un film qui est depuis tout récemment remis en lumière, avec l’officialisation en tant que co-metteur en scène de Spielberg, qui avait été très présent sur le plateau! Une paternité tardive mais enfin reconnue! (article très intéressant ici) En 1985, Hooper met en scène Lifeforce – l’Etoile du Mal, en 1986 il réalise L’Invasion vient de Mars, et retrouve la même année ses rednecks préférés avec Massacre à la Tronçonneuse 2. En 1990, j’avais trouvé son Spontaneous Combustion bien glauque, et on lui doit aussi Night Terrors en 1993, The Mangler en 1995, Crocodile en 2000, The Toolbox Murders en 2004, Mortuary en 2005, et enfin Destiny Express Redux en 2009 et Djinns en 2013. En parallèle à sa carrière cinématographique, il a également officié à la télévision, en réalisant des épisodes d’Histoires fantastiques, Equalizer, Freddy, le Cauchemar de vos Nuits, Les Contes de la Crypte, ou encore L’Homme de nulle part.

 

Une toute 1ère image pour la seconde saison de Luke Cage! On y découvre Power Man accompagné de Misty Knight, qui ressemble de plus en plus à la version comics du personnage!

 

Quand Arnold Schwarzenegger se parodie, ça donne Killing Gunther, une comédie d’action où des tueurs à gages tentent d’éliminer le plus grand de la profession, Gunther! Evidemment, c’est Arnold qui interprète le rôle-titre, et c’est l’acteur Taran Killam qui officie derrière la caméra pour son premier long métrage. Le bonhomme a commencé sa carrière d’acteur en 1994 dans Y a-t-il un Fic pour sauver Hollywood?, donc il était déjà prédisposé pour les pastiches! Avec également Cobie Smulders au casting (How I met your Mother, Maria Hill dans les films Marvel)!


 

Vince Vaughn est méconnaissable dans la bande-annonce de Brawl in Cell Block 99, où il incarne un ancien boxeur baignant dans le trafic de drogue, et qui va se retrouver en prison suite à un deal ayant foiré. S. Craig Zahler, metteur en scène d’un Bone Tomahawk intéressant prouvant déjà une belle solidité dans sa mise en scène, semble aller encore plus loin et devrait nous livrer un film empli de rage et de violence!

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Le clip de la semaine: Aesop Rock – Get out of the Car

En 2 min 05, Aesop Rock met tout le monde d’accord avec son flow, sa présence et sa pure voix dans ce clip intense, qui rend hommage à son ami et confrère Camu Tao, décédé il y a 9 ans. Ils faisaient tous 2 parties du groupe The Weathermen, et Aesop Rock raconte avec une très belle sensibilité et un texte ciselé comme à son habitude, ce qu’il ressent face à ce vide qui perdure…

 

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Seven Sisters (Tommy Wirkola, 2017)

Après avoir mis en scène Dead Snow, Hansel & Gretel: Witch Hunters et Dead Snow: Red vs. Dead, le Norvégien Tommy Wirkola va diriger la Suédoise Noomi Rapace (Lisbeth Salander dans la saga Millénium!) dans ce thriller dystopique où les familles n’ont plus droit qu’à un seul enfant. Pourtant, Terrence Settman (Willem Dafoe) va réussir à cacher l’existence de ses 7 petites-filles, baptisées chacune d’un prénom correspondant à un jour de la semaine, et qui sort chacune son tour le jour correspondant à son prénom, en adoptant l’identité unique de Karen Settman. Il va les élever en cachette durant 30 ans, chacune ne pouvant sortir qu’un jour par semaine, et il a échafaudé tout un plan afin qu’elles puissent faire croire chaque jour qu’il s’agit de la même personne.

Le principe scénaristique est excellent, et donnait très envie de voir dans quelle direction se dirigeait le récit. On sent une approche film d’auteur dans ce concept original, qui permet à l’excellente Noomi Rapace de briller dans ces rôles multiples. Les sept soeurs ont chacune une personnalité bien distincte, ainsi qu’un style physique différent. On a la geek spécialisée en informatique, la rebelle aux cheveux courts, la séductrice blonde, etc… Noomi Rapace parvient à les faire coexister en leur donnant le même niveau d’importance, et on va la (les) suivre avec intérêt.

Là où le film surprend, c’est par un côté action que l’on n’attendait pas forcément, et une violence plutôt appuyée. Noomi Rapace fait preuve de capacités physiques impressionnantes, et les soeurs s’avèrent capables de tenir tête à des soldats surentraînés! Si les scènes d’action sont réussies, leur crédibilité peut être remise en question… Comment des soeurs vivant cloîtrées chez elles depuis 30 ans sont capables de se battre comme ça? Bon, comme il y en a quelques-unes qui sont bien athlétiques, on va se dire que ça passe… Le film va alors osciller constamment entre une approche initiale auteurisante, et une volonté de rythmer le tout avec des scènes d’action bien brutales. Le mélange est assez inconventionnel, mais s’avère intéressant. Toutefois, c’est dans la crédibilité de tout ça que le film pêche… Un exemple parmi d’autres, avec la scène de la benne à ordures, qui selon moi est tout simplement aberrante!

Mais passée cette adaptation, on suit tout de même le film avec intérêt, tout en sachant qu’il aurait pu avoir un impact bien plus fort s’il avait opté pour l’une ou l’autre des 2 lignes directrices. Cette vision d’un futur proche orwellien ou très Meilleur des Mondes navigue entre un certain réalisme et une certaine absurdité par moments… Le personnage incarné par Glenn Close est très caricatural, ce qui désamorce quelque peu le caractère authentique du récit. Mais Tommy Wirkola parvient néanmoins à conserver une tension permanente, qui justifie la poursuite du film afin de savoir ce qui va arriver à ces soeurs! Pour la petite histoire, Seven Sisters est le titre français, puisqu’en VO, le film s’intitule What happened to Monday?!

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