Les news de la semaine: BlacKKKsploitation

 

Blakkklansman – j’ai infiltré le Ku Klux Klan, ça ressemble clairement à une pépite! Spike Lee semble s’être totalement lâché dans cette transposition de la vie du flic Ron Stallworth, un black qui pendant les années 70 s’est battu contre le Klan avec l’aide d’un autre policier, qui était blanc. Les deux hommes ont usé de stratagèmes ingénieux pour infiltrer le gang des capuches, et on devrait assister à un beau moment de blaxploitation au vu de la bande-annonce! Sortie le 22 août!

 

Pas une semaine ne se passe sans que l’on reparle de l’affaire James Gunn, et le tout premier défenseur du metteur en scène était Dave Bautista. Le guerrier Drax n’en a pas terminé et continue à clamer ouvertement ce qu’il pense, et le mec a de sacrées cojones!!! Sa position est très claire, et il la maintient sans faillir, en balançant encore une nouvelle salve à destination de Disney :

« Je ferai ce que je suis obligé de faire légalement, mais les Gardiens sans James Gunn n’est pas ce pour quoi j’ai signé. Les Gardiens sans Gunn, ce n’est pas les Gardiens. Et ça me donne la nausée de travailler pour quelqu’un qui a habilité une campagne de diffamation menée par des cybernazis fascistes. C’est ce que je ressens. » (Source : ComicsBlog)

Et encore une couche :

 « Personne ne défend ces tweets, mais il s’agit d’une vaste campagne de manipulation qui s’attaque à un homme bien. J’ai parlé à Chris Pratt le jour où c’est arrivé, et lui qui est un peu religieux voulait du temps pour prier et comprendre ce qui s’était passé, mais moi j’étais plus dans un esprit de ‘c’est débile’. C’est de la connerie. James est l’une des personnes les plus gentilles et les plus valables que je connaisse.

 Ma position actuelle est que, si Marvel n’utilise pas ce script (celui que James Gunn avait terminé pour ce film), je leur demanderais de me libérer de mon contrat, de me laisser partir et de me recaster. Je ne rendrais pas service à James autrement. » (Source : ComicsBlog)

Après des années à bouffer du Transformers, les producteurs ont décidé de varier la recette, et c’est vrai que le prochain Bumblebee semble receler des qualités assez attractives! En témoigne aujourd’hui cette nouvelle affiche lorgnant clairement du côté du Géant de Fer, et qui promet un traitement bien différent pour ce nouveau départ! Sortie le 26 décembre.

 

On va faire un point sur les projets de super-héros chez Sony, grâce à un long rapport de chez Variety qui apporte pas mal de nouvelles infos. La 1ère devrait faire grincer pas mal de dents, puisqu’il s’agit de la classification du film Venom : présenté comme un rated-R pendant des mois, Sony a en effet décidé de rester sur du PG-13… Ce retour en arrière semble bien incompréhensible au vu du potentiel du personnage et de son aspect résolument dark, mais il s’agit d’une manoeuvre visant à long terme la possibilité d’effectuer des crossovers avec Spider-Man. Le deal entre Sony et Marvel sur le Tisseur prendra en effet fin en 2019, ce qui permettrait de faire enfin se rencontrer Spidey et toute sa galerie de méchants en pleine construction! L’idée est séduisante, mais elle passe par une édulcoration du personnage de Venom pour qu’il puisse passer dans un futur film Spider-Man… Mais Sony vise bien plus loin, car après cet essai réussi de partenariat avec Marvel, le studio souhaiterait développer cela à l’ensemble de ses personnages, et on pourrait donc un jour espérer voir les Avengers croiser l’ensemble du Spider-Verse!!!

Autre nouvelle importante, la suppression du film Silver & Black, qui avait déjà disparu des calendriers de sortie depuis un petit moment. La raison n’est pas l’absence d’intérêt du studio pour ce projet, puisqu’il s’agit en fait du contraire! Sony est clairement confiant en ces 2 personnages, à tel point qu’il compte bien donner un film à chaque lady! C’est par la voix de Sanford Panitch, le président de Columbia Pictures (qui fait partie de Sony Pictures Entertainment), que l’on apprend cela: « Nous pensons que Black Cat est un personnage suffisamment solide par lui-même, avec une excellente backstory et largement de quoi faire pour justifier le fait qu’elle ait son propre film. » (Source : Ecran Large)

 

La Chatte Noire, qui est le pendant marvellien de Catwoman, aura donc droit à la première adaptation, et Silver Sable prendra sa suite. Mais là encore, ce n’est pas tout, puisque outre Morbius, Silk, Nightwatch ou Venom 2, un autre projet est également sur les rails : il s’agit de Jackpot, un personnage quasiment inconnu créé en mai 2007 par le scénariste Dan Slott. Il existe en fait 2 versions de ce personnage. La 1ère est Sara Ehret, une scientifique qui acquiert des super-pouvoirs suite à une expérience, et qui se lancera dans une courte carrière contre le crime; elle se lassera en effet rapidement de cette vie, et raccrochera son costume, non sans en parler à l’une de ses amies, très grande admiratrice de Spider-Man. Sara proposera donc à cette Alana Jobson de reprendre son costume, ce qu’elle n’hésitera pas à faire. Alana devient donc la 2ème Jackpot, sans que le public ne s’en aperçoive.

On se rend surtout compte avec cette multitude de projets que les femmes sont clairement mises à l’honneur du côté d’Hollywood, ce qui démontre les changements majeurs qui s’y passent et qui permettent d’accentuer la représentativité de la diversité. Maintenant, un film sur Jackpot n’a potentiellement pas grand-chose d’excitant, donc il va falloir bosser pour nous vendre le truc et nous embarquer en salles! 🙂 Avec toutes ces news, j’en ai profité pour mettre à jour mon dossier sur les adaptation Marvel de 1944 à 2099! 😉

 

Une rumeur évoquait une scène post-générique très particulière pour Deadpool 2, qui avait été supprimée du montage final. Et bien, cette séquence où Wade retourne dans le passé pour retrouver Adolf Hitler alors qu’il n’était qu’un bébé existe bel et bien! Vous pouvez la voir juste ici! ^^


 

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Marvel’s Cloak & Dagger saison 1 (2018)

Si de très nombreux personnages Marvel ont été créés par les légendaires Stan Lee, Jack Kirby et Steve Ditko, d’autres scénaristes et dessinateurs ont pris le relais au fil des décennies pour développer le catalogue de l’éditeur. La Cape et l’Epée sont deux héros indissociables apparus pour la première fois dans Spectacular Spider-Man 64 datant de mars 1982, où ils affrontaient le héros arachnéen. Leur origine sombre et urbaine est due au scénariste Bill Mantlo (qui a adapté les jouets les Micronautes et Rom en comics chez Marvel) et au dessinateur Ed Hannigan. Dans les comics, Tyrone Johnson (la Cape) et Tandy Bowen (l’Epée) sont des adolescents kidnappés par la mafia et sujets à des expériences scientifiques, ce qui leur donnera leurs pouvoirs complémentaires.

Le succès des adaptations Marvel ne fléchissant pas, que ce soit au cinéma ou à la télévision, il est intéressant de commencer à voir apparaître des personnages moins connus de la Maison des Idées, et pour lesquelles la pression est moindre. Quand Stephanie Savage et Josh Schwartz se sont occupés de la production de Runaways, l’adaptation du comics Les Fugitifs, ils n’étaient pas attendu au tournant comme Steven S. DeKnight et sa première saison de Daredevil! Et quand on voit le résultat de leur série ado, on se rend compte que même si les personnages sont mineurs comparés à Captain America, Iron Man ou Hulk, ils ont de très belles histoires à raconter et avec des auteurs impliqués, il y a de quoi faire rêver même sur petit écran! Runaways était une très belle surprise de la part de la chaîne Hulu, et le constat est similaire avec ce Marvel’s Cloak & Dagger provenant de chez Freeform!

On sent une écriture libérée et une très grande latitude laissée à Joe Pokaski, scénariste et producteur sur Heroes et tiens, Daredevil notamment, ce qui a pour résultat de teinter ces 10 épisodes d’une très belle ambiance. Et quand en plus on délocalise l’action de New York à La Nouvelle-Orléans, la caution culturelle et dépaysante s’avère très rafraîchissante! Au fil des épisodes, l’histoire et l’atmosphère si particulière de cette ville vont prendre de l’importance, et là encore, il y a un constat similaire avec Runaways, qui nous livrait une très belle dimension de Los Angeles. Les auteurs des shows respectifs ont chacun pris leur temps pour se concentrer sur cette dimension, et pour raconter un récit s’immisçant pleinement dans les lieux où s’agitent les protagonistes, et cette attention aux détails est un atout précieux. Marvel’s Cloak & Dagger va elle aussi prendre le temps de nous présenter ses personnages, qui vont appréhender leurs pouvoirs au fur et à mesure des épisodes, à un rythme qui est très bien maintenu. Les allées et venues entre le présent et le passé sont très bien menées, et on découvre par petites touches le duo alors qu’ils étaient enfants, scellant leur destin une tragique nuit. L’exploration des psychés est l’une des très belles réussites du show, et le choix des acteurs enfants est là encore judicieux.

Aux prémices des séries Marvel/Netflix, il y avait cette propension à prendre le temps de développer les schémas, les personnages et les intrigues. Les dernières saisons se sont voulues plus classiques et construites de manière moins travaillées, et ça fait plaisir de revenir à une élaboration plus attentionnée envers les héros. Les branches adolescentes sont donc momentanément devenues les plus intéressantes du catalogue télévisuel marvellien, et au final, cela est dû à un choix qui avait été fait il y a bien longtemps par Stan Lee lui-même, celui d’offrir des personnages denses en proie à des tourments personnels ou sociétaux. La refonte des origines de Tyrone et Tandy s’avère très judicieuse, et va immédiatement nous impliquer aux côtés de ces personnages lumineux. Ils sont tous deux marqués par la vie, traînant un poids datant de nombreuses années, et qui les ont forgé de manière plus dure que ce qu’ils auraient pu être. Il y a une tristesse profonde en chacun d’eux, ce qui crée tout de suite une empathie, et surtout, ce background est créé de manière très sensible et réaliste. On ne sent pas l’artificialité des constructions scénaristiques à la Inhumans (voilà, c’est dit, je n’en rajouterai plus sur eux ^^).

Si vous vous attendez à une débauche d’action et de super-pouvoirs, il faudra passer votre chemin, mais si vous appréciez les origin stories ciselées et prenantes, cette série est faite pour vous. Le ton est parfois très sombre, puisqu’on y parle de mort, de suicide, de drogue et de viol, ce qui en fait un teen drama finalement dense et captivant. On y parle également de racisme et de bavures policières, offrant des résonances directes avec l’actualité américaine… La relation entre Tyrone et Tandy, faite de méfiance et d’incompréhension, va peu à peu évoluer vers une appréciation et une complicité leur permettant de dévoiler tout leur potentiel. La visualisation de leurs pouvoirs (téléportation pour Tyrone, dagues de lumières pour Tandy) est montrée avec un côté plus intimiste que décoiffant, et les auteurs vont explorer les possibilités qu’ils ont de sonder l’âme des gens qu’ils touchent, donnant des séquences entre rêves et cauchemars qui sont vraiment bien réalisées. Et la personnalisation de la cape de Tyrone est très touchante également, l’objet tenant à la fois du rite et de l’intime.

Olivia Holt a tourné dans plusieurs séries Disney et elle est également chanteuse. Elle est parfaite dans le rôle de Tandy, grâce à une interprétation à vif et son côté baroudeuse qui fait du personnage un être à la fois paumé et débrouillard . On a pu croiser Aubrey Joseph aux côtés de Liam Neeson dans Night Run, et Tyrone est à son jour son plus grand rôle. Tout comme Olivia Holt, il apporte une belle sensibilité à son personnage, et en fait un héros torturé mais toujours capable de poursuivre son chemin. Les deux acteurs nous donnent une très belle alchimie, ce qui est essentiel pour une série de ce type. A leurs côtés, on a toute une galerie de très bons acteurs et de très bons personnages, ce qui permet d’intensifier l’intérêt du show. On notera par exemple la présence d’Emma Lahana dans le rôle d’une flic débarquée de New York, et qui va s’intéresser de près à Tyrone. Pour la petite histoire, cette actrice incarnait le Ranger jaune dans les séries Power Rangers des années 2000 ^^ Elle s’avère être un personnage très intéressant, et l’actrice offre une prestation réussie. On pourra regretter toutefois que certains soient présentés et juste mis de côté par la suite, ou on pourra encore regretter le petit creux des épisodes 5 et 6 avec des facilités scénaristiques étonnantes (c’est le cas notamment pour un personnage qui change subitement d’attitude, ce qui est très artificiel). Mais ce ne sont que des détails mineurs dans une très belle construction, et on souhaite que les auteurs conservent cette tonalité pour la saison 2! Et vu que les séries sont très proches dans leurs visions, ce serait intéressant d’avoir un crossover avec Runaways!

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Le clip de la semaine : HOboken Division – Desertion

Photo : François Duffait

C’est avec un grand plaisir que j’ai découvert HOboken Division, un groupe originaire de Lorraine et qui distille un blues/rock tantôt intimiste, tantôt plus pêchu mais toujours habité. En les écoutant, on sent les vibrations des grands espaces entrecoupés de zones industrielles, on ressent la profondeur de ces contrées isolées que l’on croirait endormies, mais sous la surface desquelles bouillonne une énergie captivante!

Ce Desertion représente avec justesse la tonalité du groupe, et ce clip nous présentant un danseur compulsif que l’on croirait égaré dans le temps est vraiment excellent! Il y a une beauté calme se dégageant de ces images et un rythme atypique avec ces mouvements de danse répétitifs! ^^ Une très belle première approche qui devrait vous donner envie de découvrir davantage leurs compositions!

 

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Mission : Impossible – Fallout (Christopher McQuarrie, 2018)

Attendu comme l’un des films d’action les plus ébouriffants du moment, ce Mission : Impossible – Fallout a la particularité de voir revenir le metteur en scène Christopher McQuarrie, qui était déjà en charge de l’opus précédent Mission : Impossible – Rogue Nation. La saga chère à Tom Cruise avait commencé à devenir très intéressante à partir de Mission : Impossible III, en se focalisant sur des scènes d’action impressionnantes et en apportant un regard très personnel à l’ensemble. Brad Bird avait encore mis la barre plus haut avec son sublime Mission : Impossible – Protocole fantôme et sa fameuse scène de la tour à Dubaï! De film en film, cette franchise est parvenue à se démarquer de l’ombre de James Bond et à vivre de manière autonome, en se plaçant comme l’un des éléments essentiels du film d’action hollywoodien moderne!

Ce qui est d’emblée remarquable dans cette saga, c’est l’attachement de Tom Cruise à donner un rendu le plus réaliste possible à ces multiples scènes d’action virevoltantes, et  sa volonté de tourner lui-même la plupart de ses cascades! L’acteur de 56 ans a encore une condition physique détonnante, et il a clairement payé de sa personne pour ce film, comme pour l’ensemble de la saga finalement! On ne reviendra pas sur la cheville cassée lors du saut d’un immeuble à l’autre, mais l’investissement de Tom est plus qu’exemplaire et fait partie intégrante du mythe de cette franchise d’action! Cette propension à rechercher un maximum d’adrénaline, combinée à la très bonne entente qu’il a avec Christopher McQuarrie (dont 3 des 4 films réalisés sont avec Tom Cruise!) permet de créer un spectacle de haute volée à la fois ambitieux visuellement mais qui se pare également d’une certaine complexité scénaristique. L’enjeu du film n’a pas réellement d’importance à la base (on se rappelle de la fameuse Patte de Lapin de Mission : Impossible III dont on ne savait finalement rien!), mais n’est qu’un prétexte à une succession de scènes-choc destinées à étourdir le spectateur. Mission : Impossible – Fallout est un ride assumé et va nous proposer quelques belles innovations graphiques, tout en plaçant un contexte géo-politique bien sombre et en apportant quelques retournements de situations et faux-semblants bienvenus.

McQuarrie, qui a également rédigé le scénario, se plaît à brouiller les pistes dans ce jeu d’espions dont on ne connait pas tous les tenants et aboutissants, mais dont les enjeux sont vitaux pour de nombreux pays. Ethan Hunt doit donc retrouver les bonnes vieilles ogives nucléaires chères au film d’espionnage, et ce point de départ va amener l’agent et sa troupe à Berlin, à Paris, au Cachemire… Un petit tour du globe habituel pour ce genre de production, et qui permet de dynamiser le concept à chaque fois. Mais là où on appréciera à coup sûr encore ce Mission : Impossible, c’est dans la virtuosité technique de McQuarrie, qui nous livre plusieurs séquences réellement impressionnantes! On a le saut en parachute qui est tourné de manière vraiment étourdissante, on a la fameuse course sur les toits, ou encore la poursuite en hélicoptère pour laquelle Tom Cruise a appris à piloter, parce que bon, autant faire les choses soi-même si déjà! ^^ McQuarrie apparaît comme un excellent technicien, et il nous livre des moments d’une très belle fluidité et de très grande intensité. Sa séquence de poursuite à moto est d’une lisibilité exemplaire, et la 3D est très immersive dans ce film! Il y a une sorte de souffle et de vitesse qui donnent de très belles sensations, et c’est un plaisir de s’immerger dans cette nouvelle aventure!

Après, on pourra également se dire que les producteurs ont décidé de tirer en longueur, le film durant tout de même 2h27, ce qui en fait le plus long de la saga. J’avoue que ce n’était pas forcément nécessaire, et que le film aurait gagné en dynamisme à être un peu plus recentré, mais cela fait partie de la générosité de Cruise et McQuarrie qui veulent en donner toujours plus aux spectateurs, donc ça part au final d’une bonne intention! Ce qui handicape très certainement ce 6ème volet, c’est sans conteste cette scène d’action finale qui n’a absolument rien de crédible… Alors que tout le reste du film jouait avec ce mélange de folie visuelle et de semi-crédibilité, on dépasse là le tournant du too much, et c’est vraiment dommage! Comme si la scène avait été rajoutée et tournée à la va-vite sans la même attention portée aux détails que pour les précédentes. Elle est clairement différente du reste, et terminer là-dessus est regrettable je trouve, tant le reste était qualitatif… Mais bon, le film ne se résume pas qu’à ça, donc tant mieux.

Niveau casting, Henry Cavill est très bon dans un rôle un peu plus bad-ass qu’à l’accoutumée (le combat dans les toilettes est d’une très belle violence!), et il tient plutôt bien tête à Tommy! On retrouve les éternels Ving Rhames et Simon Pegg, qui apportent leur touche de nostalgie et d’humour, et c’est un plaisir également de revoir Rebecca Ferguson. La team autour d’Ethan va s’avérer très utile, et ce bon vieux Sean Harris, qui causait déjà du tort à Hunt dans l’épisode précédent, est encore très intéressant. Mission : Impossible – Fallout est un produit estival ambitieux et très réussi, qui se permet même d’atteindre une certaine noirceur étonnante par moments! Après, le meilleur opus reste pour moi celui de Brad Bird! 😉

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Les news de la semaine : Old school

On a pas mal de films en préparation qui se réclament d’une époque révolue, à savoir la fin des années 70 et les années 80-90. C’est le cas notamment avec le prochain Halloween, qui sera une suite directe du tout premier La Nuit des Masques, faisant abstraction de toutes les suites existantes et du remake et de ses propres suites! Ce sera le cas également avec le prochain Untitled Terminator Reboot, qui prendra la suite du second volet Terminator 2 – le Jugement dernier en ne tenant pas compte des épisodes 3, 4 et 5! On découvre d’ailleurs cette semaine une première image promo de ce volet réalisé par Tim Miller (Deadpool), qui nous présente le casting féminin. Ca fait plaisir de revoir Linda Hamilton en mode badass, après les 2 autres, mouais, ça fait assez série télé post-apocalyptique… A voir ce que donneront Arnold en T-800 vieillissant et Gabriel Luna en T-quelquechose! ^^

Un autre film a bien envie de revenir aux sources 80’s, c’est The Predator! Tiens, encore un film culte dans lequel jouait Arnold! 😉 L’affiche tombée cette semaine est magnifique et renvoie bien évidemment à la fameuse vision thermique de l’alien! Ca fait son petit effet, espérons que Shane Black ne massacre le mythe!

 

On a droit à une nouvelle affiche également pour Venom, et ça donne bien envie de découvrir le Symbiote en action bordel tant le rendu est classe et visqueux 😉 !!!

 

Et on poursuit la liste des films du Spider-Verse sans Spidey avec un projet consacré à Kraven le Chasseur!!! L’un des ennemis les plus féroces du Tisseur aura bien droit à son adaptation chez Sony, et c’est Richard Wenk, le scénariste d’Expendables 2 : Unité spéciale, Equalizer, Jack Reacher : never go back et Equalizer 2 qui se colle au scénario! Sergei Kravinoff est un homme qui a chassé tout ce qui pouvait être tué sur terre, et il a décidé un jour de rapporter un trophée d’un autre genre, en se frottant à Spider-Man! Bon, connaissant l’obsession de Kraven pour Spidey, monter un film sur lui sans que Spider-Man apparaisse semble totalement aberrant, non? A moins que tout ça finalement, ce ne soit qu’une stratégie pour nous donner par la suite un affrontement entre Spidey et les Sinistres Six???

 

On revient sur l’affaire James Gunn, et je ne vais pas vous écrire grand-chose, puisque Arno Kikoo a rédigé une brillante synthèse de tout ce bordel hollywoodien dans un article qu’il a publié sur ComicsBlog. Je vous invite vraiment à lire ça, ça permet de tout cerner et c’est écrit avec un très bon regard et un certain recul! Bravo pour cet article franchement!

 

En bref, j’ai vu Downrange de Ryûhei Kitamura, qui m’avait bluffé avec son excellent Midnight Meat Train! Kitamura fait toujours dans la maestria visuelle chère au cinéma asiatique, ce qui permet de dynamiser ce film se déroulant dans un lieu unique. Quand une bande de jeunes se retrouve isolée sur une route perdue avec un tireur embusqué qui va tenter de les éliminer un à un, il va falloir ruser pour survivre! Le concept est bien cool, après ça reste assez balisé, mais Kitamura met assez de tension, de pointes d’humour noir et de plans bien dingues pour que ça fonctionne.

 

J’ai également vu Dans la Brume, une tentative française de film apocalyptique, qui démarrait franchement bien avec une très belle visualisation de cette fameuse brume et de ses conséquences. Le problème, c’est qu’après pendant 1h30, il ne se passe plus grand-chose… Romain Duris tente de sauver les meubles, Olga Kurylenko n’a pas la prestance qu’elle avait dans Oblivion, et c’est bien dommage parce que le concept était attractif!

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