NXT 2.0 : le bilan

J’évoquais le déclin potentiel de NXT depuis plusieurs mois, avec des actes délibérés de Vince McMahon, des décisions potentiellement dramatiques toujours de la part du même, ainsi qu’un changement visuel pour le moins radical… L’ensemble de ces tendances avait de quoi faire craindre la fin de tout ce qu’avait accompli Triple H et son équipe. Et si l’ère 2.0 a débuté le 14 septembre 2021, j’ai patiemment attendu avant d’en parler. Histoire d’être certain de savoir si les craintes étaient fondées, ou s’il restait malgré tout un quelconque espoir…

Après presque 4 mois, 3 shows spéciaux et un roster sacrément modifié, il est temps de faire un point sur cette nouvelle version du meilleur show de la WWE. Parce qu’il est toujours bon de rappeler que Raw et Smackdown sont clairement en-dessous… Mais le plus important, c’est de savoir si cette version dénature totalement l’ancienne, à savoir la brand noire et or, où si elle s’affirme pleine de potentiels. Tout a donc démarré ce mardi 14 septembre 2021, avec beaucoup de couleurs. Beaucoup trop de couleurs? Probablement oui, et cet étalage faisait craindre une direction plus « lumineuse », et donc moins sombre que ce à quoi on était habitué avec des lutteurs comme Tommaso Ciampa, Johnny Gargano ou Adam Cole. Il suffisait de voir débarquer le nouveau venu Bron Breakker pour se dire qu’effectivement, c’était extrêmement coloré. Mais si ça piquait les yeux, on sentait toutefois un certain impact dès la présentation de ce nouveau personnage. Pour la petite histoire, Bron Breakker, de son vrai nom Bronson Rechsteiner, est le fils de Rick Steiner, et le neveu de Scott Steiner, les fameux Steiner Brothers. Le bonhomme va proprement éliminer LA Knight pour son tout premier match, ce qui le place d’emblée comme un redoutable adversaire! Si on lui enlève sa tenue trop colorée, on tient là un catcheur puissant et qui pourrait légitimement concourir pour le titre de champion NXT. On reparlera très certainement de lui dans les semaines à venir… 😉

On a tout un roster modifié, avec plein de petits nouveaux, dont les Creed Brothers qui ont fait une forte impression dès leur premier match, mais ce 14 septembre, on a surtout un match de championnat pour le titre NXT, puisque le champion Samoa Joe le laisse vacant à cause d’une blessure. Tommaso Ciampa VS LA Knight VS Pete Dunne VS Von Wagner, et on se dit qu’un tout nouveau venu directement propulsé dans un match de championnat, ça sent la fin de l’ère noire et or… Mais quelle surprise de voir Ciampa repartir vainqueur, alors qu’il s’agit de la première soirée de ce tout nouveau NXT!!! Y aurait-il donc encore de l’espoir finalement??? En tout cas, ça fait très plaisir de le voir retrouver Goldie, lui qui avait dû s’en séparer à cause d’une blessure…

Durant 1 mois, on va avoir chaque semaine un show sympathique mais qui cherche ses marques. On sent des approximations, des ajustements, des hésitations… Mais l’ensemble se maintient à un niveau acceptable, même si on ne sent pas la fougue de l’époque précédente. Il est possible que cela prenne du temps, l’équipe en charge doit prendre en compte l’absence de Triple H, hospitalisé pour un problème cardiaque peu avant ce 14 septembre, et qui n’est donc pas présent pour assurer le suivi de cette nouvelle version. Heureusement, il peut compter sur Shawn Michaels et son équipe, qui tentent de maintenir le bébé à flot. Les semaines passent, on s’accroche, il commence à y avoir quelques timides fulgurances par-ci par-là, des matches qui commencent à s’étoffer, et des personnalités qui se détachent… La team de Michaels a dû composer avec un nombre impressionnant de départs, voulus ou non, et il a fallu brasser tout ce roster pour tenter d’en faire un ensemble cohérent. La tâche a été bien évidemment ardue, mais ça a commencé à porter ses fruits, et derrière le bulldozer Bron Breakker, ont commencé à apparaître Tony D’Angelo, Grayson Waller, Carmelo Hayes, Joe Gacy, Odyssey Jones, Xyon Quinn, Cora Jade… Du beau monde qui au fil des semaines laisse peu à peu leur empreinte, et qu’on prend plaisir à suivre. Qu’il s’agisse des promos ou des matches, leur potentiel grandit tranquillement, et on commence à se dire que malgré les changements, NXT pourrait bien conserver son identité propre dans cette transition.

On en oublie pas pour autant ceux qui manquent réellement, à savoir Adam Cole, Bronson Reed, mais aussi Ricochet, Shinsuke Nakamura, Finn Balor et tellement d’autres, qui ont soit été simplement renvoyés, soit « upgradé » en main roster… On sait bien ce que cela signifie pour Vince… Avec l’absence également de Johnny Gargano pour plusieurs mois (au minimum), on sent qu’une page se tourne, et il faut accepter de faire avec les potentiels qui restent. Et il y en a assez pour que l’équipe de Shawn Michaels puisse oeuvrer avec élégance et efficacité pour faire de ce NXT 2.0 un produit plus que valable! On a senti durant le faible WarGames qu’il y avait encore besoin d’ajustements pour relier les 2 versions du show, à savoir les anciens catcheurs et les nouveaux, mais le potentiel est pourtant là, et on a pu le voir ce mardi avec New Year’s Evil, et notamment dans un match de championnat franchement bien monté, qui voyait la revanche de Bron Breakker face à Tommaso Ciampa. On sent davantage de conviction depuis plusieurs mois, et même si on se demande toujours ce qu’il va advenir de certains anciens lutteurs, il y a bel et bien une relève, et surtout, la coexistence entre les 2 générations est possible!

Après 4 mois, on peut donc affirmer qu’NXT 2.0 gagne peu à peu en profondeur, et quand on voit l’aisance d’un Grayson Waller dans son rôle si détestable, d’un Joe Gacy en mode woke, ou du cabotinage de Tony D’Angelo, on sent qu’il y a de la belle matière pour les futurs shows. On va simplement espérer que tout cela continue sur cette lancée, même si ce serait un immense plaisir également de voir certains anciens revenir de Raw et de Smackdown! Par contre, Vince poursuit son travail de sape en virant sans le moindre respect quelques figures d’autorité, comme William Regal, Gabe Sapolsky ou encore hier Samoa Joe!!! L’ancien catcheur William Regal était general manager de NXT depuis 2014, et a largement contribué au succès de nombreuses superstars, à l’écran ou en coulisses. D’auilleurs, les mots de Gargano a ce sujet sont limpides : << Sans William Regal, beaucoup de vos gars préférés ne seraient pas à la télévision. Il a donné une chance à beaucoup d’entre nous, aux « gars de l’indy ». Il ne s’en vantera jamais, mais il mérite les commentaires élogieux qu’il reçoit pour avoir aidé et façonné cette génération de catcheurs. #MerciRegal >> (source : Catch-Newz) Et Samoa Joe avait fait un retour très intéressant, alors qu’il avait été viré quelques mois auparavant! Triple H avait activement participé à son repêchage, ce qui avait permis de mettre en place une excellente rivalité avec Karrion Kross!

Ce NXT 2.0 provoque un mélange d’émotions contradictoires, avec une réelle excitation face à des nouveaux venus méritant clairement le respect, et d’importantes désillusions avec le manque de respect envers ceux qui ont permis à NXT de devenir le show majeur et indispensable qu’il a été, et qu’il tente malgré toutes ces contradictions de rester… Et on pense bien évidemment à Cody Rhodes, qui doit se frotter les mains depuis plusieurs mois, puisqu’il n’a aucun effort à faire pour tenter de débaucher des talents, puisque Vince effectue le travail lui-même pour la concurrence… Après Adam Cole, Daniel Bryan, Kyle O’Reilly et de très nombreux autres, l’hémorragie de la WWE se poursuit, et la transfusion à la AEW fonctionne parfaitement, merci…

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Focus : Juste Milieu

Je vous avais déjà parlé de l’excellente chaîne Juste Milieu, c’était ici et ici. Si je vous en reparle aujourd’hui, c’est parce que le Rémy a été bien énervé par les propos tenus par Emmanuel Macron à propos des non vaccinés, qui il est vrai sont allé très loin et stigmatisent une partie de la population. Son analyse s’avère très pertinente, et il démontre une fois encore à quel point il apporte un regard à la fois bienveillant et lucide sur l’actualité. Bienveillant car il appelle surtout à ne pas tendre vers la désunion, et lucide car les motivations du gouvernement ne sont même plus masquées…

Et comme il était bien énervé, il a mis en ligne une pétition dont l’objectif est ni plus ni moins que la destitution du président! Quand je vous le dis qu’il a des cojones grosses comme ça!!! Donc je vous pose ça là, vous pouvez regarder la vidéo expliquant tout ça de manière relativement limpide, et le lien vers la pétition est juste en-dessous, comme ça on est bien! ^^

[PÉTITION] Pour la destitution d’Emmanuel Macron

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TOP 10 cinéma 2021

2ème TOP 10 version pandémique, ce qui une fois encore va donner la part belle aux petits films dénichés sur le net! Parce que franchement la plupart des blockbusters ont été assez poussifs cette année, n’est-ce pas American Nightmare 5 : sans Limites, Dune, Candyman, Mourir peut attendre, Venom : let there be Carnage, Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City… De bons gros remakes/reboots/soft reboots/suites qui ont vendu leur âme à Mephisto

Du coup, on va aller à la découverte de pas mal de pépites indépendantes qui méritent largement le coup de rétine, donc je vous laisse découvrir ça! 🙂

 

10. AFTERMATH

Aftermath est typique de ce genre de films qui parviennent à tenir en haleine durant la quasi-intégralité de sa durée, et qui se ramasse juste sur son final… L’atmosphère créée par Peter Winther, le jeu des acteurs Ashley Greene et Shawn Ashmore, l’étude sociale très intéressante sur la relation du couple… Tout est mis en place pour créer un très bon thriller à tendance horrifique, et on est pris dans l’histoire classique d’un couple qui emménage dans une nouvelle maison, mais cette dernière réservant quelques surprises à ses nouveaux occupants… Il y a un vrai soin à chaque niveau, sauf avec cette fin franchement bâclée… Mais ça n’enlève pas la qualité de tout ce qui précède! (critique)

 

9. SPELL

Le Britannique Mark Tonderai nous livre un thriller bien étrange avec Spell, qui va relater les difficultés d’un homme parti avec sa famille dans ses Appalaches natales, et qui va se retrouver dans une situation très délicate… Je ne peux vraiment pas en dévoiler davantage, mais Tonderai parvient à créer une atmosphère bien tendue, et Omari Hardwick s’avère très convaincant! La mise en scène soignée permet d’apprécier encore davantage ce récit bien particulier… (critique)

 

8. NOBODY

Ilya Naishuller nous avait balancé Hardcore Henry en 2015, et le metteur en scène russe revient en grande forme avec ce thriller porté par Bob Odenkirk, l’inoubliable Saul Goodman. On est dans une sorte de démarcation de John Wick possédant ses propres atouts, avec cet homme blasé qui va faire preuves de capacités combatives impressionnantes. La tension orchestrée par Naishuller est d’une très belle maîtrise, et il va saupoudrer le tout de quelques notes humoristiques qui fonctionnent également! (critique)

 

7. BLOOD RED SKY

Cette fois-ci, on va s’intéresser au travail d’un réalisateur allemand, Peter Thorwarth, qui nous livre un Turbulences à 30 000 Pieds en mode horrifique, mené avec efficacité par une Peri Baumeister très impliquée dans son rôle! Quand un avion est pris en otage, cette mère de famille va révéler des capacités insoupçonnées afin de sauver son fils… Le traitement du huis-clos est franchement bon, et ce DTV est un petit plaisir qui fonctionne! (critique)

 

6. KANDISHA

Les Français Alexandre Bustillo et Julien Maury s’attaquent à une célèbre légende marocaine, qu’ils vont intégrer dans une banlieue française. Le principe est franchement sympa, et le traitement de ces spécialistes du genre en fait une très belle surprise, avec un trio d’actrices motivées! L’ambiance est soignée, les effets gores très réussis, et ça aurait probablement mérité une sortie en salles! (critique)

 

5. FEAR STREET – PARTIE 1 : 1994

Aaaaah l’époque bénie des slashers 90’s est de retour, grâce à Leigh Janiak qui nous recrée très efficacement cette ambiance spécifique des films d’horreur ados de l’époque! Adaptation de R.L. Stine, ce Fear Street – Partie 1 : 1994 est une vraie réussite, puisant dans l’aspect nostalgique et se permettant quelques belles trouvailles scénaristiques! Une très belle relecture et un trip old school qui fait plaisir! (critique)

 

4. BECKETT

C’est l’Italien Ferdinando Cito Filomarino qui signe ce très bon Beckett, thriller à l’atmosphère résolument étrange mené par un John David Washington qui va salement morfler! On est loin du polar calibré, et on va être mis exactement dans la même situation que Beckett, qui ne comprend rien à tout ce qui est en train de lui arriver. Un film qui ne déroule pas les grosses ficelles habituelles, et qui laisse vraiment ménager le suspense, et qui opte pour un rythme à contre-courant de ce qu’on a l’habitude de voir! (critique)

 

3. LES ETERNELS

La réalisatrice chinoise Chloé Zhao réussit un très beau pari avec Les Eternels, celui d’offrir un film Marvel très sensitif! La délicatesse de sa mise en scène va apporter une très belle aura à ce film qui nous fait découvrir une dizaine de nouveaux personnages, et qui parvient à lier l’ensemble de ces héros de manière bien subtile. Et en plus, les enjeux cosmiques sont réellement impressionnants!!! (critique)

 

2. ALONE

Le thriller stressant à mort de l’année, mis en scène par l’excellent John Hyams (oui, celui-là même de Universal Soldier : Régénération et Universal Soldier : le Jour du Jugement!), et mené par une Jules Willcox viscérale!!! Le film vous prendra aux tripes, et dans son genre spécifique, il est sans conteste l’un des meilleurs représentants!!! Evidemment, je ne vais vous spoiler 😉 (critique)

 

1.THE EMPTY MAN

David Prior signe tranquillement son premier long métrage, et nous balance une oeuvre horrifique parfaite! Cette adaptation de Cullen Bunn est une véritable pépite, tant dans sa mise en scène que dans son atmosphère bien dark, et James Badge Dale endosse le rôle principal avec une belle complexité! Ca faisait longtemps que je ne m’étais pas pris une telle claque avec un film à tendance fantastique!!! (critique)

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Les news de la semaine : Spider money

Il n’aura fallu que 11 petits jours à Spidey pour franchir une barre des plus symboliques, celle du milliard de billets verts! En effet, Spider-Man : No Way Home a réussi à talonner Avengers : Endgame, et le record est d’autant plus impressionnant qu’il n’est (pour l’instant) pas sorti sur le territoire chinois!!! L’attente suscitée par le 3ème long métrage arachnéen signé Jon Watts était très palpable, et le jeu épuisant des spoils a participé à cet engouement… Il est dommage que les multiples rumeurs aient gâché pas mal d’éléments du film, mais quand une partie des gens se fait plaisir en tentant d’avoir les 3/4 des infos avant la sortie de l’oeuvre, ça devient compliqué d’être totalement surpris par le résultat final.

Quoi qu’il en soit, l’alliance Marvel StudiosSony a encore de beaux jours devant elle, puisque Kevin Feige a confirmé que la suite des aventures de Peter était en développement actif. Ce serait une hérésie de ne pas le faire, vu les chiffres astronomiques générés par le bébé de Stan Lee et Steve Ditko!

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Hawkeye saison 1 (2021)

Après WandaVision, Falcon et le Soldat de l’Hiver, puis Loki, Hawkeye est la 4ème série Marvel Studios à débarquer, pile poil pour les fêtes de Noël. Sur le même format court (6 épisodes pour cette série), elle est une extension du MCU se focalisant sur un personnage très secondaire, mais qui possède son importance dans les films. Une importance qui va être primordiale pour une certaine Kate Bishop, comme on peut le voir dans l’introduction du premier épisode, qui rejoue avec une belle intelligence l’invasion Chitauri de 2012. Les fameux événements de New York ont laissé des traces au fil des ans, et ont notamment inspiré la petite fille devenue archère émérite. Revivre cette séquence du point de vue de civils s’avère très intéressant, et permet de mesurer les répercussions de cet événement majeur dans le MCU.

Hawkeye va s’inspirer majoritairement du run de Matt Fraction et David Aja, tout en poursuivant les intrigues menées auparavant dans l’univers Marvel. Le mélange action et humour fonctionne bien, même si personnellement je ne connais pas les épisodes de Fraction et Aja. On est toutefois en terrain connu avec ce mélange des genres, qui est un code incontournable du MCU. La nouveauté de cette série réside donc dans l’ajout d’un nouveau personnage, aux côtés d’un Avenger reconnu. Kate Bishop va en effet être embarquée dans une sombre affaire après avoir enfilé le costume de Ronin, qui était en vente à des enchères secrètes. On se rappelle qu’Hawkeye avait adopté cette nouvelle identité suite au sacrifice de Black Widow, et on va souvent sentir planer l’ombre de Natasha sur cette série. En tant que Ronin, Hawkeye a éliminé un nombre important de membres de la pègre, décimant les rangs des gangs new-yorkais. Il avait laissé cette part sombre derrière lui, mais la réapparition du costume l’oblige à traquer le nouveau porteur, et quelle ne va pas être sa surprise quand il va découvrir une jeune femme très habile!

La rencontre ne va pas être évidente entre Clint Barton et Kate Bishop, mais ils vont peu à peu s’apprivoiser et se faire mutuellement confiance. Le côté ingénu et gaffeur de Kate est sympathique, et Hailee Steinfeld (Bumblebee) lui confère une personnalité intéressante. A ses côtés, on a un Clint vieillissant et fatigué, qui essaie de faire coïncider son devoir avec sa vie de famille, et ce avec beaucoup de difficultés. Jeremy Renner apporte des touches d’émotion inattendues à son personnage, avec encore une fois une belle subtilité dans le traitement du héros. Après les multiples batailles qu’il a mené, il a notamment perdu beaucoup d’audition, et cet aspect va être traité avec une belle humanité et sans être caricatural. On a notamment un passage très émouvant où Kate se fait son relais alors qu’il n’entend rien… C’est une scène qui prend peu de temps dans la série, mais qui possède un bel impact et démontre une volonté de ne pas simplement rester à la surface des personnages.

La qualité variera pourtant d’épisode en épisode, avec parfois des éclairs d’ingéniosité, et parfois une impression d’être davantage dans un produit calibré. L’ensemble est d’assez bonne tenue pour que l’on ne s’ennuie pas, et apporte un éclairage intéressant sur la vie de l’Avenger et sur sa protégée. On mettra particulièrement en avant le 3ème épisode, signé Bert & Bertie, qui est clairement le meilleur de la saison. La mise en scène nous offre quelques fulgurances, les gun/bow (pour arc ^^) fights sont inventives, et l’alchimie entre Clint et Kate est bien réelle. Et que dire du Gang des Survêts, excellente trouvaille entre petites frappes et beaufs, qui ont droit à quelques dialogues franchement drôles? Ca permet de mettre en lumière le menu fretin qui est habituellement relégué en arrière-plan, et on a droit à des moments bien fun avec ces gus!

Mais celle qui ressort réellement de cet épisode 3, c’est Maya Lopez, incarnée par Alaqua Cox. De son enfance à l’âge adulte, on découvre une femme déterminée et marquée par son passé, une battante qui a su faire de ses handicaps une force, ce qui en fait un personnage très intéressant. Le lien avec l’époque du Ronin est là encore bien amené, et la confrontation entre les 2 va être musclée et émotionnellement intense. Je ne vous parlerai pas de l’histoire familiale de Maya, mais on va dire que Marvel Studios a frappé un grand coup avec ça, même si on peut être déçu du traitement fait à un certain personnage, qui était bien plus impressionnant auparavant. Mais franchement, la surprise est de taille!

J’évoquais Natasha il y a quelques paragraphes, et il faut bien évidemment renvoyer à la scène post-générique de Black Widow, qui voyait Yelena Belova être engagée pour tuer Hawkeye. Florence Pugh reprend son rôle pour la série, et elle est sans conteste l’élément indispensable du show, celle qui va donner toute la mesure de son talent dans des séquences de dialogues à la fois tendus et absurdes! La rencontre avec Kate Bishop est géniale, et leur affrontement dans un épisode ultérieur l’est tout autant! La confiance implacable de la Veuve impressionne, face à une Kate bien désemparée! C’est réellement savoureux, et la série vaut le coup d’oeil juste pour elle!

C’est dommage qu’Hawkeye ne parvienne pas à maintenir le niveau mis en place avec l’épisode 3, Maya et Yelena, mais l’ensemble reste satisfaisant et surtout, bien plus digeste que WandaVision et Falcon et le Soldat de l’Hiver! Mais si vous ne devez en voir qu’une, laissez-vous tenter par la folie Loki! ^^

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