Mindhunter saison 1 (2017)

Si Joe Penhall n’est pas spécialement connu (il a notamment rédigé le script de La Route), cela devrait logiquement évoluer suite à la diffusion de sa série Mindhunter, qui est à la fois un succès critique et public. Prenant place à la fin des années 70, elle raconte le quotidien de 2 agents du FBI travaillant au sein du département des sciences comportementales, et qui vont être à l’origine d’une étude innovante sur le comportement des auteurs de crimes violents. Basé sur le livre Mindhunter: dans la Tête d’un Profileur de Mark Olshaker et John E. Douglas, ce show en 10 épisodes va raconter la naissance du profilage et de la classification des tueurs, avec notamment l’apparition du terme de tueur en série.

Mindhunter nous présente Holden Ford et Bill Tench, le premier étant inspiré de l’agent John E. Douglas (qui a rédigé le bouquin cité plus haut), le second étant une transposition de l’agent Robert Ressler. Bill Tench gère les sciences comportementales, et va demander à Holden Ford de l’aider avec ses formations à travers le pays. C’est en travaillant ensemble que l’idée d’une sorte de cartographie des meurtriers commence à poindre… Si la série parle de tueurs psychopathes, elle reste relativement sobre visuellement, et on n’assistera pas aux crimes commis. L’intérêt de Mindhunter réside dans le fait de capturer ce qui se passe dans la tête de ces tueurs, en cherchant un sens, des raisons à leurs actes barbares. C’est pour cela que Ford et Tench vont entamer des interviews avec ces auteurs de crimes violents.

Un des personnages qui ressort vraiment de la série, c’est sans conteste Ed Kemper. Ce géant (2,06 m et 160 kilos) semble paradoxalement très doux, et l’acteur qui l’incarne possède à la fois le physique et le talent qui en font un double parfait. Cameron Britton (Stitchers) est à la fois flippant et intéressant, et on a envie de continuer à écouter ce personnage raconter sa vie. La vie d’Ed Kemper a été difficile, et entendre la version d’un tueur en série est très particulier. Cela n’excuse en rien les actes commis, mais donne une vision plus précise des raisons qui l’ont poussé à agir de cette manière. La performance de Cameron Britton est franchement impressionnante, surtout quand on la compare avec des extraits des vraies interviews de Kemper!

Jonathan Groff (Glee) campe l’agent Holden Ford avec un mélange de détermination et de fascination pour ces figures du mal, qui en fait un personnage complexe. Holt McCallany (Fight ClubDu Plomb dans la Tête, Jack Reacher: never go back) joue un Bill Tench plus âgé et plus posé, qui ne comprend pas toujours l’entrain de Ford. Il garde une certaine distance avec les sujets qu’il étudie, tandis que Ford semble vouloir s’immiscer dans leur cerveau afin de mieux les comprendre. Les deux personnages offrent deux points de vue différents, ce qui va forcément générer des conflits entre eux. Une 3ème personne va arriver pour coordonner leurs recherches, il s’agit de Wendy Carr, une consultante externe. L’Australienne Anna Torv (The secret Life of us, Fringe) va elle aussi la jouer de manière bien complexe, et va être un élément très important dans le développement de ces recherches comportementales.

Mindhunter bénéficie d’une exposition importante grâce à l’implication de David Fincher, qui est producteur exécutif, et qui met en scène les 2 premiers et les 2 derniers épisodes. L’auteur de Seven est à l’aise dans le monde des tueurs en série, et ce show possède des similarités avec son Zodiac. On sent le très grand travail de recherche qui a permis de le créer, et à chaque épisode, on ressent le poids de tous ces dossiers qui ont été consultés. Si Mindhunter ne fait pas dans le glauque en visualisant les crimes, son atmosphère n’en est pas moins forte, car entendre des tueurs raconter leurs exploits met finalement aussi mal à l’aise. C’est dans cette confrontation constante entre deux figures de la justice et ces criminels que réside une grande partie de l’intérêt de cette série, car ce sont des passages obligés pour pouvoir constituer une ébauche d’étude sur la criminalité. Là encore, on voit un Holden Ford bien plus enthousiaste que son partenaire Bill Tench, toujours soucieux de conserver une distance de sécurité mentale avec ces tueurs.

Mindhunter apparaît déjà comme un classique du genre, ses 10 épisodes bénéficiant d’un solide traitement visuel (Fincher n’y est pas pour rien évidemment!), et offrant des axes de développement très intéressants pour sa seconde saison. La reconstitution des années 70 est excellente, et précise jusque dans les moindres détails! Cette plongée dans les prémices de la psychologie criminelle est intense et d’une très grande intelligence, et Joe Penhall joue avec cette fascination pour le mal, qu’il tente de capturer grâce à Holden et Ford.

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Le(s) clip(s) de la semaine: Bite Size Horror

Vous pensez qu’on ne peut pas vous faire flipper en 2 petites minutes? Fox TV s’est associé au groupe Mars pour produire de très courts métrages horrifiques, qui s’avèrent très réussis! En voici 4 parmi les 12 qui sont diffusés jusqu’à Halloween dans le cadre de ce Bite Size Horror!

 

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Thor: Ragnarok (Taika Waititi, 2017)

Marvel Studios a décidément le sens de la formule. A presque 10 ans de bons (et parfois moins bons) et loyaux services, la branche de Kevin Feige peut s’enorgueillir de faire partie des incontournables à Hollywood, avec un mélange d’action et d’humour qui est devenu instantanément sa marque de fabrique dès leur 1er film, Iron Man en 2008. Les Gardiens de la Galaxie ont poussé le concept bien plus loin encore, grâce au génie de James Gunn, et l’aspect absurde est lui aussi devenu partie intégrante de ce concept. Du coup, pour cette 3ème aventure du Dieu du Tonnerre, Marvel est allé chercher le Néo-Zélandais Taika Waititi, réalisateur de Vampires en toute Intimité. Son approche délirante a déjà été aperçue dans le Marvel Cinematic Universe avec 2 one-shot, les excellents Team Thor et Team Thor: Part 2. Du coup, on savait où on allait!

La franchise Thor n’est pas la plus solide du MCU, le 1er Thor étant un divertissement shaekspearien sympathique, Thor: le Monde des Ténèbres une séquelle se voulant plus dark mais ratant sa cible. Il fallait donc harmoniser tout ça et proposer un produit plus calibré, à savoir davantage à la sauce Gardiens de la Galaxie! C’est ce que le public apprécie, et ça marche même quand la recette sent le réchauffé (Les Gardiens de la Galaxie 2 par exemple). Du coup, l’humour est omniprésent dans ce Thor: Ragnarok, ce qui est sacrément paradoxal au vu du sujet, le Ragnarok donc, qui est la prophétie de la destruction d’Asgard! Qu’à cela ne tienne, les scénaristes Eric Pearson (scénariste sur 4 Marvel One-Shot et sur la mésestimée Agent Carter), Craig Kyle (scénariste sur de nombreux dessins animés Marvel)  et Christopher Yost (des dessins animés Marvel et Thor: le Monde des Ténèbres) vont parvenir à mélanger tout ça pour que ça soit digeste!

Le début m’a quand même fait flipper un peu, avec un trop-plein d’humour qui risquait d’atteindre rapidement le seuil critique. Il fallait un temps d’adaptation avant d’accepter ce ton railleur constant, et d’accepter également de revoir à la baisse l’installation d’une certaine dramaturgie. On est très loin du ton shakespearien de Kenneth Branagh, et on lorgne sans conteste du côté de James Gunn. Du coup, si l’on passe ce cap, on va commencer à apprécier le film pour ce qu’il est, une pochade rythmée, colorée et fun, qui s’avérera au final plus réussi que Les Gardiens de la Galaxie 2 dans le même genre. En fait, tout va aller de mieux en mieux à partir du moment où Thor se retrouve sur Sakaar, la planète du Grand Maître, et qu’il va se retrouver en mode Planète Hulk!

J’avais lu à plusieurs reprises que Waititi avait laissé beaucoup de champ libre à l’improvisation, et on sent que les acteurs se sont réellement pris au jeu. Chris Hemsworth est à la limite de la parodie avec son personnage, et nous gratifie de séquences franchement drôles. Tom Hiddleston est toujours aussi génial dans le rôle de ce fourbe de Loki, et ça fait bien plaisir de le revoir, depuis tout ce temps! Cate Blanchett campe une Hela convaincante, et le personnage s’avère très proche de celui des comics, en conservant en plus sa légendaire coiffe! Mark Ruffalo semble lui aussi en roue libre, et s’avère vraiment bon dans le rôle de Bruce Banner, et les interactions de son alter-ego avec Thor sont bien fun! Et que dire de Jeff Golblum, qui fait du très grand Jeff Golblum, en caractérisant le Grand Maître avec un mélange de classe et de fourberie savamment dosé! Il faut dire qu’il est le frère du Collectionneur, joué de manière bien perchée également par Benicio Del Toro dans Les Gardiens de la Galaxie!

On a un sacré casting, avec Tessa Thompson qui joue une Valkyrie étonnante, Karl Urban (la loi, c’est lui!) en Skurge, Anthony Hopkins en Odin, Idriss Elba en Heimdall, et d’autres encore. Ca n’était pas forcément évident de relier tout ce beau petit monde, mais les 3 scénaristes ont réussi à créer un récit qui se tient, et qui s’articule de manière fluide autour de ces personnages. On a évidemment un bémol concernant l’élan dramatique du film, puisqu’il est clairement orienté sur l’humour. Les Gardiens de la Galaxie parvenait lui à lier les 2 de manière bien plus subtile, mais en l’état, Thor: Ragnarok est une très bonne comédie cosmique! Son aspect 80’s assumé (c’est aussi un classique depuis Les Gardiens de la Galaxie), avec son univers coloré et sa musique électronique old school (merci Mark Mothersbaugh pour cette BO!), accentue encore la tonalité parodique et déjantée de l’ensemble, qui est un trip spatial lorgnant parfois également du côté de Star Wars. Il faut dire que la caractérisation des différents extraterrestres croisés sur Sakaar est elle aussi plutôt colorée!

On pourra toutefois reprocher à Taika Waititi un certain manque d’emphase lors de certaines scènes, notamment lors du combat d’Hela sur Asgard, qui est franchement pauvre visuellement. Mais comme la suite se veut bien plus fun, Waititi semble plus à l’aise, et il nous gratifie même d’un combat avec Thor qui dépote plutôt pas mal! Certaines idées sont mêmes étonnantes, et pour un film inoffensif, il y a quelques éléments de surprise bienvenus! Tout ça pour dire que Thor: Ragnarok n’est pas un film de guerriers sanguinaires, mais une oeuvre dans la lignée de ce que Marvel nous balance depuis ces dernières années, et on prend finalement pas mal de plaisir avec ces aventures de Thor et Hulk!

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La Baby-Sitter (McG, 2017)

McG fait partie de cette vague de cinéastes issus du milieu du clip 90’s, ayant travaillé avec Korn, The Offspring, Sugar Ray ou encore Cypress Hill au début des années 2000. Il a entamé sa carrière cinématographique avec Charlie et ses Drôles de Dames en 2000, suivi de Charlie’s Angels: les Anges se déchaînent en 2003. Il a ensuite mis en scène We are Marshall en 2006, Terminator Renaissance en 2009, Target en 2012, 3 Days to kill en 2014… Fait beaucoup plus intéressant, il a mis en scène 2 épisodes de la géniale série L’Arme fatale, dont le pilote. Et aujourd’hui, il nous gratifie d’une comédie teen horrifique dont la BA annonçait un concept bien délirant, La Baby-Sitter!

Avec son faux air 80’s, McG nous balance un film bien rythmé et qui d’entrée de jeu joue sur le concept parodique de son récit. Le jeune Cole est un ado qui se fait régulièrement harceler par ses camarades de classe, et on ne peut pas dire qu’il ait la côte dans son bahut… Mais il a une chance inouïe, puisque ses parents le font encore garder par une baby-sitter qui est juste une bombe atomique! Bee est la blonde parfaite, sexy et pleine d’énergie, et Cole ne peut qu’apprécier les moments qu’il passe avec elle! En plus, elle a un vrai côté geek, et McG se fait plaisir avec les références culturelles, qu’il amène de manière bien fun! Mais un soir, Cole va découvrir que la sublime Bee pratique des rituels sataniques, et qu’elle a besoin de sacrifices pour cela… Il va devoir lutter pour sa survie, et ça va être le début d’un beau bordel dans la maison et aux alentours!

La Baby-Sitter offre vraiment une approche décontractée et fun, et on va assister à une succession de séquences bien délirantes. Après, la notion même de parodie atténue forcément l’impact de l’ensemble, mais le résultat est un long métrage qui ne se prend pas la tête, et dans lequel chacun des acteurs se fait vraiment plaisir dans son rôle. Samara Weaving joue de sa plastique avantageuse tout en pouvant être bien flippante le moment d’après! L’actrice australienne avait d’ailleurs joué dans l’excellent Mystery Road, aux côtés de son oncle Hugo Weaving. On a pu voir le jeune Judah Lewis dans Demolition ou Point Break, et il y a encore une belle brochette d’acteurs qui les accompagne. Bella Thorne (Amityville: the Awakening) joue la pom-pom girl déjantée, Robie Amell (c’est le cousin de Stephen Amell alias Arrow, et en plus il apparaît dans Flash) joue le beau gosse baraqué bien frappé, Leslie Bibb (Iron Man) joue la mère de Cole…

Il y a une vraie part de vérité dans la manière dont McG nous présente les affres de l’adolescence, et avec ce mélange de dérision, il obtient une tonalité intéressante. Cole est un ado typique, avec son manque de confiance en lui, l’éveil à la sensualité, et la relation bien fun qu’il a avec Bee s’avère très touchante et réaliste. Evidemment, la suite verra leur amitié voler en éclat, mais là encore, les situations absurdes qui vont s’enchaîner vont à chaque fois remettre en question les relations entre les personnages. La scène où Cole se fait poursuivre par Max, qui va d’un coup le prendre sous son aile en lui disant de se défendre face à un de ses camarades de classe, c’est plutôt inattendu et fun! Il y a un esprit déjanté totalement assumé, et tout cela n’est donc pas à prendre au sérieux, mais le rythme insufflé par McG permet de passer un bon moment avec toute cette bande de tarés!

Sa mise en scène bien énergique recèle quelques belles trouvailles, comme la présentation des personnages, ou les détails importants comme le canif! On a l’impression de se retrouver dans une production Amblin sous acide, et même si ça aurait pu être encore plus délirant, ça fait du bien de suivre cette histoire satanique bien fun, qui est une sorte de Maman, j’ai raté l’Avion! bien déjanté!

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Les news de la semaine: Last Action Hero

Hier matin, je suis tombé sur le genre de bande-annonce qui vous donne envie de dire: wouah, ils l’ont fait quoi. Le style de projet what the fuck qui pourrait être tellement casse-gueule, mais qui peut s’avérer tellement jouissif si c’est fait correctement! Jean-Claude Van Johnson fait partie de ses productions sorties de nulle part (enfin Ridley Scott fait quand même partie de la prod!) et qui pourraient bien changer la face des séries à prendre au 48ème degré!

Jean-Claude Van Damme est un acteur connu, que vous l’aimiez ou pas. Mais si en fait, son statut n’était qu’une couverture pour son vrai boulot, celui d’agent secret? C’est le postulat de départ de ce show signé Dave Callaham, qui en connait un rayon niveau action puisqu’il a écrit Expendables – Unité spéciale, Expendable 2 – Unité spéciale, Godzilla, Expendables 3 et qu’il bosse actuellement sur Zombieland 2, Mortal Kombat, Expendables 4 et Wonder Woman 2, rien que ça! Et franchement, la bande-annonce est tout simplement géniale, avec un JCVD qui se parodie à mort, et des séquences déjà cultes! Bon, il faudra patienter jusqu’au 15 décembre pour découvrir les nouveaux méfaits du karatéka belge!


 

Clap de fin pour Deadpool 2, dont le tournage s’est étalé du 26 juin au 14 octobre. Le film entre donc dans sa phase de post-production, et sortira par chez nous le 30 mai 2018. Ryan Reynolds pose ici aux côtés du metteur en scène David Leitch. Ce qui est intéressant maintenant, c’est qu’on commence à parler de la suite des événements du côté de la Fox, et c’est Josh Brolin lui-même qui donne des informations capitales. Il a en effet annoncé que le tournage d’X-Force débuterait fin 2018-début 2019. Mais il a également apporté une précision non négligeable quant à son contrat, qui stipule la participation à 4 longs métrages! Deadpool 2 sera donc le début des aventures de Nathan Summers alias Cable, et se poursuivra donc en toute logique dans X-Force, puis très probablement dans Deadpool 3, avant un 4ème film qui n’a pas encore été annoncé.

 

Une nouvelle affiche pour Black Panther de Ryan Coogler, qui débarquera le 14 février 2018!

 

Maintenant qu’il nous a livré une première bande-annonce pour The New Mutants, Josh Boone est prêt à faire des confidences! La première n’est pas si surprenante, puisqu’il nous parle d’une trilogie! Il faut dire que le concept est bien rôdé chez la Fox, et voici les propos de Boone lors d’une interview chez IGN:

« Notre idée pour cette trilogie était basée sur la collaboration de Bill Sienkiewicz avec Chris Claremont [The New Mutants vol. 1 « 18-31, 35-88], donc vraiment au moment où les Nouveaux Mutants devient sombre, surréaliste, et empreint d’horreur. (…) On l’a présenté à la FOX comme une trilogie de films, tous basés sur les comics de Sienkiewicz, et à laquelle on a incorporé certaines choses des publications des années 1980 (…) Ce seront tous des films d’horreurs, et chacun sera son propre type de film d’horreur. C’est sans aucun doute des films d’horreurs surnaturels de style ‘rubber-reality’ [lorsque les personnages ne se rendent pas compte que la réalité est différente de leur perception]. Le prochain sera un film d’horreur totalement différent. »

« On s’est également inspirés de films comme Vol Au-dessus D’Un Nid De Coucou, des histoires de Stephen King et même Freddy 3 – Les Griffes Du Cauchemar. [Frank] Darabont l’a écrit à l’époque et ça nous a beaucoup inspiré. Si on s’était contentés de faire seulement le comic Nouveaux Mutants, ça aurait beaucoup ressemblé à un film X-Men dans le manoir du Professeur X. Donc on voulait vraiment faire quelque chose de différent. Donc ce qu’on a apporté à la version de Sienkiewicz et Claremont de Nouveaux Mutants, c’est l’idée qu’ils sont tous dans une sorte d’hôpital psy pour mutants ».

Il n’y a plus qu’à attendre le 13 avril 2018 pour découvrir le tout 1er film d’horreur X-Men!

 

La suite de l’excellent Dredd de Pete Travis refait régulièrement parler d’elle, et aujourd’hui, c’est l’acteur Karl Urban lui-même qui prend la parole sur Screenrant:

« Et bien, Rebellion, qui détient les droits de Judge Dredd, développe actuellement une série nommée Mega-City One et j’ai eu de nombreuses discussions avec eux sur mon implication dans le projet qui m’intéresse clairement et je leur ai dit : « Écoutez, si vous écrivez un personnage qui a une fonction, un but et contribue à l’histoire globale, je serai très intéressé à l’idée de reprendre le rôle. » Je ne veux pas m’investir dans le projet si c’est finalement seulement du fan service dérivé du film. Il existe beaucoup de matériel sur Judge Dredd qui peut garantir une exploitation plus profonde du personnage. Donc la balle est dans leur camp. »

Autant dire qu’il est très motivé tout en restant très prudent, mais il y a clairement possibilité d’apporter une suite qui fasse honneur au 1er long! Par contre, cette Judge Dredd: Mega City One ne sera pas dispo avant un moment!

 

Pendant des années, on parlait d’une éventuelle suite au sublime Tron: l’Héritage de Joseph Kosinski, avant que le projet soit enterré… Et voici que l’on parle d’un projet de reboot du Tron originel! L’indispensable Jared Leto est très motivé à l’idée de faire partie de ce projet, comme il l’a déclaré à Collider:

« C’était un film très important pour moi et je pense que ce monde regorge de potentiel, il y a encore plein de choses à raconter. Je suis partant pour aider à porter cela sur grand écran… Il y a des discussions à ce sujet en ce moment et on a vraiment hâte de les concrétiser. Mais il s’agit vraiment du début du projet. »

Personnellement, je préférerais largement une suite mise en scène par Kosinski…

 

On a une date de sortie pour The Punisher! La série avait été retardée suite aux tragiques événements de Las Vegas, et débarquera finalement le 17 novembre. On a encore un peu de temps avant que Frank Castle n’entame sa vengeance…

 

En bref, j’ai vu Super dark Times de Kevin Phillips, qui narre le quotidien de 2 amis adolescents dans une petite ville tranquille. Mais leur relation va se détériorer suite à un terrible incident, qui va également avoir des répercussions sur d’autres personnes… Kevin Phillips nous livre un long métrage à l’ambiance intéressante, et va développer un récit oppressant, qui se relâche un peu vers la fin. Mais l’ensemble est plutôt bien fait, et bénéficie d’une mise en scène travaillée.

 

En bref également, j’ai vu Amityville: the Awakening de Franck Khalfoun. C’est à lui que l’on doit l’excellent Maniac, mais au vu de cette relecture du mythe d’Amityville, on est plus proche de 2ème Sous-Sol… Il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent, si ce n’est 2-3 jump scares réussies, ou la présence de McKenna Grace, bien avant qu’elle ne tienne la vedette de Mary!

 

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