Marvel Classic 13: La Venue de Captain Marvel

Dans mon exploration de l’univers Marvel, je vais m’intéresser aujourd’hui au personnage de Captain Marvel. Plusieurs super-héros ont partagé cet alias de manière successive, la dernière incarnation en date étant celle de Carol Danvers, qui aura bientôt droit à son propre film avec Brie Larson. Plus précisément, il y a eu 7 personnes en tout qui ont utilisé ce nom, et on va donc approfondir notre connaissance du tout premier Captain Marvel, qui est un capitaine de l’armée Kree, apparu pour la première fois dans Marvel Super-Heroes 12, sous la plume et le crayon de Stan Lee et Gene Colan. C’était en décembre 1967, et après une seconde apparition dans le numéro suivant du même magazine, Mar-Vell aura droit à sa propre série dès mai 1968.

La création de ce personnage n’a rien de très romantique ou de très profond, puisqu’il s’agit au départ de protéger les droits sur le nom de Captain Marvel! Je vous laisse lire cela en détail sur cet article. Mais s’il s’agit avant tout d’une manoeuvre commerciale, le capitaine Kree s’avère être un personnage intéressant. Sa vision de la Terre est distante et curieuse, rappelant une autre créature venue de l’espace, le Silver Surfer. Mar-Vell est un être qui ressemble physiquement aux humains, mais qui grâce à la pesanteur de notre planète, voit ses forces décuplées. Son seul souci est de ne pouvoir respirer l’atmosphère terrestre que durant un temps limité sans son casque.

Il est envoyé par le colonel Yon-Rogg sur Terre afin de comprendre comment leur Sentinelle 459, présente sur Terre depuis des siècles, a pu être détruite. Sa mission est donc d’observer et de réunir des informations, tandis que l’infâme colonel complote par la même occasion pour tenter de tuer Mar-Vell, tandis que la douce Una assiste impuissante à ses tentatives. Una et Mar-Vell sont amoureux, et Yon-Rogg souhaite détruire Mar-Vell afin qu’Una lui appartienne. On a un schéma classique de triangle amoureux, Stan Lee use d’une plume à la naïveté nostalgique, et on va plonger dans ce récit d’action et de romance 60’s avec une certaine connaissance de ce type de situation. Les 6 épisodes composant ce volume vont baigner dans une atmosphère old school sympathique et sans trop de surprises, et on est clairement dans un comics de l’âge d’argent typique.

Ce qui va être intéressant, ce sont les différentes interactions avec d’autres personnages connus de l’univers Marvel, comme Namor le Prince des Mers ou le Super-Skrull, qui vont tous deux être amenés à combattre Captain Marvel. Namor, qui abhorrait les gens de la surface, va se retrouver dans une drôle de situation, quand Mar-Vell va tenter de l’empêcher de sauver New York! Mar-Vell doit en effet obéir aux ordre de son supérieur, même s’il n’est pas d’accord avec lui. Le tiraillement du capitaine entre son devoir et son ressenti est intéressant, et va donner une certaine solidité au récit. Un autre fait étonnant de ces épisodes, c’est de voir que Carol Danvers est déjà présente dès le départ! En effet, elle apparaît pour la première fois dans Marvel Super-Heroes 13 de mars 1968, en tant que chef de la sécurité d’une base militaire! Elle n’obtiendra des pouvoirs qu’à partir de janvier 1977, devenant ainsi Miss Marvel! Elle changera de nom à plusieurs reprises au cours de sa carrière, avant de reprendre celui de Captain Marvel en 2012, nom qu’elle a gardé jusqu’à maintenant.

Ce retour dans les années 60 renoue avec des problématiques très importantes pour l’époque, puisque le comics se déroule quasi-intégralement aux abords ou dans une zone militaire. La peur des armes nucléaires était très contemporaine (après tout, Hulk n’en est-il pas le produit?), et la venue d’un extraterrestre d’une race plus évoluée que les humains va apporter un regard extérieur à tout cela. Mar-Vell devra par la suite faire évoluer sa position à l’instar des humains, et il mourra en 1982 dans le mythique La Mort de Captain Marvel de Jim Starlin, le premier graphic novel de Marvel.

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Les news de la semaine: 25 Bond plus tard

Après Sam Mendes qui a mis en scène Skyfall et 007 Spectre, un nouveau réalisateur est attendu pour prendre la relève avec Bond 25! Et il ne s’agit pas de n’importe qui, puisque c’est Danny Boyle qui devrait bien filmer les prochaines aventures du flegmatique agent britannique!!! Boyle a en effet confirmé ce qui était une rumeur insistante, en expliquant qu’il travaille actuellement sur un autre projet, et que tout dépend de l’avancée de ce film, puisqu’il enchaînerait directement avec la production du James Bond! Une excellente nouvelle qu’il faut donc encore un peu pondérer, mais comme il n’y a rien d’alarmant au niveau du planning, on se dirige bien vers un Bond qui pourrait être encore différent!

 

Le Halloween version 2018 n’en finit plus de susciter d’énormes attentes, et ce ne sont pas les récents propos de Danny McBride qui contrediront cet état de fait! L’acteur-scénariste est en effet très clair sur ses intentions et celles du réalisateur David Gordon Green, à savoir produire un film d’épouvante qui découlera de manière très naturelle de La Nuit des Masques, le film originel de la saga! On savait déjà que ce nouvel Halloween constituerait une suite directe à celui de 1978, et McBride promet une approche très carpenterienne avec cette suite: « L’original ne reposait que sur la tension. Laurie Strode ne sait même pas que Michael Myers existe avant les toutes dernières minutes du film. À tel point que vous êtes dans l’anticipation de ce qui va se passer et l’effroi que Carpenter glisse avec une telle maîtrise dans ce film… Je pense que c’est ce à quoi nous essayons de revenir. »

« Je veux être effrayé par quelque chose qui est véritablement susceptible d’arriver. Je pense que c’est beaucoup plus effrayant d’avoir une silhouette tapie dans l’ombre alors que vous sortez les poubelles, plutôt qu’un type immortel lancé à vos trousses » « Ce film vient après le premier. La franchise Halloween aurait pu devenir notre propre aventure, sachant qu’il y a eu tellement de versions différentes, tellement de chronologies mélangées. C’est pourquoi nous avons pensé qu’il serait plus simple d’en revenir à la source et de reprendre là où Carpenter s’était arrêté. » (source)

On pourrait donc bien avoir un digne héritier de Carpenter le 24 octobre, avec un film d’épouvante qui ferait enfin de nouveau flipper?? C’est tout ce qu’on espère en tout cas!!!

 

Sony est certainement très envieux du Marvel Cinematic Universe développé depuis maintenant 10 ans par Marvel Studios, et ils comptent bien rattraper leur retard en multipliant les projets de spin-off à Spider-Man! La création de leur Spider-Verse, qui pour des raisons de droits se fera sans Spider-Man (!!!), avance plutôt pas mal! On aura dès le 10 octobre le Venom avec Tom Hardy qui se pointera sur nos écrans, Silver & Black est en cours d’écriture, Morbius, the living Vampire en est également au stade du scénario, et Nightwatch devrait être le prochain projet à suivre! La 1ère apparition du personnage de Nightwatch date de février 1993, dans les pages de Web of Spider-Man 97. Alors qu’il était attaqué par plusieurs hommes, le docteur Kevin Trench a été sauvé par un homme costumé dénommé Nightwatch, qui se sacrifia pour lui. Il se rendit compte qu’il s’agissait d’une version de lui-même venue du futur, et il garda son costume… Pour l’instant, il n’y a que quelques rumeurs qui circulent quant aux personnes attachées à cette adaptation, mais je vous tiendrai informé dès que cela se précise! Et non ce n’est pas Spawn! ^^

 

 

Un air de déjà vu pour la saison 2 de Luke Cage? Après Mariah Dillard dans la saison 1, voici qu’une autre femme de pouvoir entend régner sur le quartier d’Harlem avec l’arrivée de Rosalie Carbone. La mafieuse sera incarnée par Annabella Sciorra, que ça va faire bien plaisir de retrouver! Je ne l’ai pas vue depuis très longtemps, à l’époque de Nos Funérailles ou Copland, c’est dire… Elle semble bien être l’antagoniste principale de cette saison 2, et on espère qu’elle aura davantage d’impact que Sigourney Weaver n’en a eu dans The Defenders!

 

Une affiche finale pour Avengers: Infinity War, la consécration de 10 années de Marvel Studios!

 

En bref, j’ai vu 2:22 de Paul Currie, dont la bande-annonce était du plus bel effet. En finalité, ce film s’avère intéressant même si un peu trop naïf dans sa démonstration… Mais c’est toujours un plaisir de retrouver le Néerlandais Michiel Huisman (Daario Naharis dans Game of Thrones) et l’Australienne Teresa Palmer (Message from the King) dans cette histoire de répétition d’événements étranges!

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Le clip de la semaine: High Tone – Until the last Drop

Un p’tit morceau dub par High Tone, on dit pas non! Les Lyonnais nous livrent avec Until the last Drop un morceau bien entraînant agrémenté d’un clip bien fun mis en scène par Nicolas Thiry et Guillaume Caron!

 

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Tomb Raider (Roar Uthaug, 2018)

17 ans déjà depuis Lara Croft: Tomb Raider de Simon West (2001), et 15 depuis Lara Croft Tomb Raider: le Berceau de la Vie de Jan de Bont (2003)! Un reboot vidéoludique plus tard, et voilà que Square Enix nous balance un Tomb Raider nouvelle génération en s’appuyant sur la version moderne des jeux. C’est le Norvégien Roar Uthaug qui est aux manettes, et la Suédoise Alicia Vikander a pour mission de faire oublier l’Américaine Angelina Jolie dans le rôle emblématique de la belle et téméraire aventurière!

Je m’étais arrêté aux 3 Tomb Raider à l’époque sur Playstation, donc je ne connais pas du tout les nouvelles aventures de la demoiselle. Il n’y aura donc dans cette critique aucune comparaison avec les derniers jeux, désolé pour les gamers! Roar Uthaug est connu pour son film horrifique Cold Prey (2006) qui a un peu vieilli depuis, et pour son film catastrophe The Wave en 2015. Alicia Vikander quant à elle est surtout connu pour participer à des films d’auteur tels que Royal Affair, Anna Karenine, le très bon Ex Machina ou Danish Girl, même si elle se permet de temps à autre quelques récréations comme Agents très spéciaux: Code U.N.C.L.E. ou Jason Bourne, ce qui annonçait déjà une certaine propension à des rôles plus physiques. Et d’entrée de jeu, la réussite de ce Tomb Raider 2018 est clairement son incarnation de Lara Croft, tout en réalisme, action et émotion. Alicia Vikander confère au personnage une vraie sensibilité et une belle force, et s’avère bien plus captivante dans le rôle que ne l’était Angelina Jolie aux débuts des années 2000.

Sa souffrance face à la disparition de son père (incarné par Dominic West dans des flashbacks) est sincère, et le scénario va découler naturellement de ce sentiment d’attachement d’une fille pour son père. Lara a du grandir sans la présence protectrice de cet homme, et elle est à la fois forte et écorchée, ce qui donne une belle dimension au personnage. On va faire connaissance avec une jeune femme qui ne lâche jamais le morceau, et qui semble constamment marcher avec à ses côtés l’esprit de son père. Il y a une certaine filiation avec la relation de Ned Stark et ses filles dans Game of Thrones finalement, une sorte de puissance émotive sincère qui ajoute de la crédibilité au récit. La construction des personnages ne va pas s’arrêter là, parce qu’elle va rencontrer un bad guy bien tordu en la personne de Mathias Vogel, incarné par l’excellent Walton Goggins. L’acteur de The Shield, Sons of Anarchy et Justified impose sa présence bien déviante en dirigeant une opération destinée à trouver une relique perdue, n’hésitant pas à tuer des hommes de sang-froid s’il le faut. Et il y a une vraie tension quand il met quelqu’un en joue, Roar Uthaug nous montrant qu’on n’est pas là pour rigoler…

La jeune Lara qui s’enthousiasmait à l’idée de vivre des aventures dans une île perdue va vite déchanter, et c’est dans l’aspect réaliste que Tomb Raider fonctionne. Lara va être blessée à plusieurs reprises, elle se mange des coups bien sévères, et on ressent presque sa douleur. L’accent est mis sur l’humanité du personnage, déréalisant totalement l’aspect mythique et invulnérable des jeux vidéos. Elle va apprendre à la dure à devenir une aventurière, et c’est à un véritable rite initiatique que l’on est convié. Les combats au corps à corps sont traités avec réalisme eux aussi, et ils n’ont rien de glorieux. Il y a au contraire un aspect dramatique important, et on atteint même un certain instinct primal lors d’un combat. Lara lutte pour sa survie, elle ne le fait pas du tout de manière cool et décontractée, et c’est justement cette absence d’héroïsme qui en fait un personnage fort.

Paradoxalement, c’est dans la phase qui ressemble le plus aux jeux vidéos que la tension va baisser. A partir du moment où elle pénètre dans l’immense tombeau où se trouve la relique, on a l’impression de passer en pilotage automatique et de laisser à la surface toute la fluidité et le réalisme précédemment mis en place. La rupture est assez nette, et le film s’abandonne alors au cahier des charges de l’adaptation simple. Quelques énigmes, quelques pièges mortels, une lutte pour la relique, on se retrouve dans un schéma hyper-classique et qui d’un coup nous fait ressortir un peu du film… Non pas que ce soit mauvais, mais c’est tellement convenu et cela manque tellement d’emphase à ce moment-là… Comme si les personnages perdaient leur personnalité à l’intérieur de ces murs, alors qu’ils étaient franchement intéressant auparavant…

Roar Uthaug nous livre des séquences bien prenantes avec l’arrivée sur l’île, des moments bien vertigineux où Lara risque sa vie, mais les séquences dans le tombeau pêchent par leur manque de profondeur… Cela n’empêche pas ce Tomb Raider d’être sympathique, mais il le fait passer de très bon divertissement à un film d’aventures classique, ce qui est bien dommage au vu des efforts déployés au préalable… Mais Alicia Vikander convainc totalement dans le rôle, et on espère que si le film marche au box-office, la suite sera plus percutante! En l’état, c’est un film agréable qui a le mérite de remettre au goût du jour ce personnage cher aux gamers!

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Jessica Jones saison 2 (2018)

Après le succès de la 1ère saison de Daredevil en 2015, c’est Jessica Jones qui avait eu la lourde tâche de lui emboîter le pas la même année. Melissa Rosenberg nous livrait alors une excellente adaptation du comics urbain signé Brian Michael Bendis et Michael Gaydos, qui s’engageait dans une veine street tout comme Daredevil, mais avec sa propre personnalité. Le show possédait sa propre force et développait des thématiques très intéressantes, notamment en mettant le personnage de Jessica Jones, une femme douée de super-force, face à ses vieux démons et à ses faiblesses. Le démon en question s’incarnait avec classe et perversité en Killgrave, l’homme qui l’avait manipulée il y a de nombreuses années et qui n’avait toujours pas accepté qu’elle ait pu lui échapper. La trame de cette première saison était excellente, et la qualité des dialogues et la solidité des personnages secondaires en faisait un show plus que recommendable!

3 ans après, et suite à quelques fournées supplémentaires de super-héros made in Netflix, Jessica Jones revient avec des attentes ayant probablement un peu baissé. Exceptée la série isolée The Punisher, il faut dire que l’impact des séries du catalogue a nettement diminué, avec une Iron Fist et une The Defenders regardables mais loin d’être aussi abouties que la saison 2 de Daredevil ou Luke Cage. Le sens de la formule, que l’on peut reprocher aux film de Marvel Studios, s’applique finalement aussi pour la télévision, qui semble vouloir capitaliser sur ses acquis sans prendre de risque supplémentaire… The Punisher est donc bien une exception à cette règle (même si la série aurait gagné à être plus condensée), et cette seconde saison de Jessica Jones s’avère moins captivante que la première.

Krysten Ritter gère toujours son personnage de fille écorchée avec classe, et ne dépareille pas depuis The Defenders. Simplement, c’est la trame elle-même et les enjeux de cette saison qui sont moins prenants. Il faut dire que c’est difficile de lutter contre un bad guy comme Killgrave, qui avait été personnifié avec une très belle folie par l’excellent David Tennant! Cette nouvelle saison manque cruellement d’un vilain d’envergure, ce qui l’empêche clairement de décoller totalement. On va explorer le passé de Jessica, ses liens familiaux, ses rapports avec ses proches, et finalement, c’est Trish Walker qui s’avère être le personnage secondaire le plus intéressant. L’animatrice de talk show évolue en commençant à être sur le fil du rasoir, et ce développement est salutaire pour le show. Le personnage de Jeri Hogarth, incarné par Carrie-Ann Moss, est quant à lui inutile dans cette saison, et le traitement de son histoire n’est pas passionnant…

Ca fait plaisir de retrouver Malcolm Ducasse (Eka Darville), et on découvre quelques nouveaux personnages intéressants comme Oscar Ramirez ou Pryce Cheng, même si par rapport aux premières années du partenariat Marvel/Netflix, on sent que les relations et les dialogues commencent à être en mode automatique… On ne sent plus la même précision dans les joutes verbales, ni la même sincérité et profondeur dans les rapports entre personnages. C’est vraiment dommage de ressentir cela, et cette comparaison par rapport aux premières années handicape finalement les shows plus récents. Mais malgré cela, cette saison reste tout de même intéressante, et on la suit quand même avec plaisir. Le plaisir d’un fan de Marvel qui voit ses héros de papier prendre vie sur grand écran, en étant tout de même traités avec respect. C’est juste que la barre avait été placée tellement haut en 2015, que l’on attend qu’elle soit atteinte à chaque nouvelle série, ce qui est compréhensible.

Un autre point qui est dommageable, c’est le manque d’exploration du vaste univers Marvel, puisque les interactions entre les différentes séries sont quasi-inexistantes, et que Melissa Rosenberg ne se sert que très succinctement de l’énorme catalogue à sa disposition. Il y a en début de saison une référence bien fun, et le reste va rester concentré sur les personnages en place, pour ne pas aller plus loin. Cet isolement scénaristique est là encore regrettable, car il y a une matière foisonnante à explorer dans les comics… En s’intéressant à la manière dont Jessica a obtenu ses pouvoirs, on va explorer la face sombre d’une clinique, et le combat sera de faire tomber cet organisme appelé IGH (un p’tit coucou à J. G. Ballard au passage).

Et ce que l’on pouvait reprocher à Iron Fist et The Defenders, à savoir un aspect trop soap, se retrouve également dans cette saison. On se concentre davantage sur le relationnel entre tous les personnages, que sur les pouvoirs et les séquences fortes. Jessica n’utilisera ses pouvoirs qu’à de rares occasions, ce qui est finalement cohérent avec le personnage qui n’a aucune envie d’être une super-héroïne, mais cela laisse quand même le spectateur sur sa faim. Quand on s’attaque à une série Marvel, on a envie de s’en prendre plein les yeux tout en appréciant les moments intimistes. Dans l’immeuble de Jessica, on a souvent l’impression que ça devient Friends, avec les visites de tous les appartements du logement…

Il y a une pointe de déception au final face à une portée amoindrie vis-à-vis de la première saison, et une ambiance pas aussi percutante. Mais ce show reste toutefois intéressant, avec une mention particulière pour Trish Walker, campée par une Rachael Taylor bien motivée! La suite, ce sera Luke Cage dès le 22 juin!

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