Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City (Johannes Roberts, 2021)

5 ans après l’ultime volet de la saga consacrée à Alice, l’univers Resident Evil est de retour, sous la direction d’un metteur en scène anglais spécialisé dans la série B horrifique. On doit notamment à Johannes Roberts les sympathiques Storage 24 et 47 Meters down, qui parvenaient à placer une belle atmosphère dans ses films de monstres. Son 47 Meters down : Uncaged commençait à tirer sur la corde et à perdre de son inspiration, et on ne savait pas dans quelle catégorie allait se ranger cette nouvelle incarnation du jeu de zombies par excellence!

J’avais entendu dire que Roberts était plutôt fan de la franchise de Capcom, et qu’il avait cherché à respecter l’aspect visuel du jeu originel et de sa première suite. Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City adapte en effet le génial Resident Evil se déroulant dans le Manoir Spencer, et le génial Resident Evil 2 se passant dans le commissariat de la petite ville pas si tranquille. Mais avant de se rendre dans ces endroits, Johannes Roberts nous convie à une introduction à la tonalité étrange, qui semble bien éloignée de l’essence même des jeux tout en étant proche de nombreux films horrifiques. Une manière de dire poliment qu’on a déjà vu ça des centaines de fois? Probablement… On sent un esprit très old school dans l’élaboration de cette séquence, et on ne sait pas trop si Roberts veut se la jouer hommage ou s’il s’agit de sa limite cinématographique…

On revient ensuite au présent, enfin pas vraiment, puisque le film se déroule en 1998. Mais bizarrement, pas une seule évocation de la victoire de la France face au Brésil… Bref, il y a plus important, puisqu’un problème sanitaire va déboucher sur une crise majeure à Raccoon City. En fait, il fallait juste attendre le retour d’un personnage important dans sa ville natale, pour que les événements se précipitent pile poil ce soir-là. Déjà la vraisemblance en prend un coup, mais pourquoi pas… On a donc l’expatriée Claire Redfield qui revient au pays pour retrouver son frangin Chris, et ils vont se retrouver coincés dans cette ville avec quelques zombies affamés à leur poursuite. Si l’actrice Kaya Scodelario n’avait pas donné le nom de son personnage, on aurait certainement jamais fait le lien avec la Claire du jeu vidéo, et c’est pareil pour Chris… C’est là que ça va donc devenir intéressant en terme de fan-service.

En effet, on disait Johannes Roberts fan de la saga de jeux vidéo, et il est capable de filmer une rare poignée de beaux plans qui plairont aux gamers, en mettant en avant l’architecture du Manoir Spencer ou celle du commissariat. On a même une séquence qui rend vraiment hommage au tout premier jeu, avec la première apparition du zombie dans le manoir. Là, les gamers s’en rappellent certainement, et cette scène est absolument fidèle tant dans son aspect visuel que dans son atmosphère macabre. Mais le premier problème, c’est que mis à part ces rares plans, le reste ne rendra plus jamais justice aux lieux et à l’ambiance qui s’en dégageait dans les jeux. Il y a tellement de passages mythiques dans Resident Evil et dans Resident Evil 2, qui ne sont même pas esquissés ici. Le manoir et le commissariat vont rapidement perdre de leur éclat pour au final ne constituer que des lieux ternes et interchangeables.

Déjà, ça fait mal à l’âme du gamer. Mais le second problème est encore plus… Problématique dirais-je. Dans un jeu vidéo, on a des lieux et une atmosphère, mais on a également des personnages qui se baladent là-dedans. Et quand on voit à quel point Johannes Roberts, qui est également scénariste sur ce film, n’a rien respecté au niveau des personnalités des protagonistes, on peut aisément douter de son statut de fan de la franchise! Je vous disais que Claire et Chris étaient interchangeables, mais c’est également le cas de Wesker, de Jill Valentine, et surtout, ô mon Dieu surtout, de Leon S. Kennedy! Qu’est-ce que ce personnage a fait pour mériter un tel traitement??? Le héros badass et taciturne est ici remplacé par un pauvre benêt totalement dépassé par les événements, qui se fait marcher dessus par sa hiérarchie et par ses collègues. Ils auraient pris Pierre Richard version François Perrin, c’était sensiblement la même chose. J’avais déjà trouvé Avan Jogia light dans Now Apocalypse, mais il faut dire qu’il n’était clairement pas aidé par son personnage. Et bien là c’est le même problème, il ne parvient à donner aucun relief à Leon, qui est aux antipodes du personnage des jeux…

Et je ne vous ai pas encore parlé de l’humour et des dialogues il me semble… Quand on a un flic qui demande à Leon S. Kennedy si le S veut dire stupide, voilà le genre de traitement que Leon subit sans broncher… Au niveau des dialogues, on se retrouve là aussi projeté dans les années 90, et on a réellement l’impression de regarder un film issu des 90’s… De ce côté-là, c’est plutôt bien fait, le problème c’est qu’on ne sent aucun second degré dans ce traitement, et que ça semble finalement se prendre au sérieux… Vous vous rappelez d’Horribilis de James Gunn, qui jouait sur l’aspect rétro? Ici on a aussi droit à un monstre hideux bien rétro, mais ça semble aussi sérieux qu’un film d’Albert Pyun, et ça pose un sérieux problème quand même… Et pour en revenir aux dialogues, c’est quoi ces répliques du commissaire sans déconner??? Ca ne veut tellement rien dire et ça tombe tellement à plat qu’on en est même gêné par moment… Et ça ne s’arrête pas aux dialogues du commissaire, ça se ressent dans tout le film au final… La scène de la cellule de prison est à ce titre un cas d’école impressionnant, et encore plus en terme de crédibilité…

Paul W.S. Anderson et Milla Jovovich se sont fait savater durant toute une décennie à cause de leurs films qui ne respectaient pas la mythologie des jeux. Je suis assez d’accord avec ce constat, mais si elle n’est clairement pas inoubliable, la saga avait au moins le mérite de proposer un divertissement au final sympathique (mis à part un épisode totalement pourri, mais je ne me rappelle plus lequel ^^). Ici, Johannes Roberts nous livre une version tellement expurgée de tout ce qui fait le sel de la saga, tout en ne respectant tellement pas l’essence des personnages originels, qu’on se dit que regarder un Resident Evil avec une Alice qui n’a rien à voir avec les jeux, ce n’était au final pas une si mauvaise idée. Ce Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City est une véritable purge, et ne mérite certainement que l’on retourne du côté de chez Umbrella… Et j’en profite donc pour vous conseiller de regarder l’excellent film d’animation Resident Evil : Vendetta, qui permet de retrouver le vrai Leon S. Kennedy et qui s’avère bien plus impressionnant en terme d’action, de dramaturgie, et de tout quoi!!!

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Les news de la semaine : Alarme fatale

23 ans après le dernier volet, et 34 ans après le premier, on aura finalement bien droit à un Lethal Weapon 5 !!! Mel Gibson a officialisé le film lors d’un événement à Londres, et a donné une information supplémentaire qui est également bienvenue. En effet, c’était à Richard Donner que revenait la charge de réaliser cet ultime volet, lui qui avait mis en scène l’ensemble de la saga. Mais il est malheureusement décédé le 5 juillet 2021, et n’a donc pas pu concrétiser cette suite…

« Il [ndlr : Richard Donner] développait le scénario et il était assez avancé. Un jour, il m’a dit : « Écoute petit, si je casse ma pipe, c’est toi qui le feras. Et j’ai dit : ‘Tais-toi’. Il est effectivement décédé, mais il m’a demandé de le faire, et, à l’époque, je n’ai rien dit. Il l’a dit à sa femme, au studio et au producteur. C’est donc moi qui réaliserai le cinquième. » (Source : Ecran Large)

Et donc, non content de retrouver le rôle de Martin Riggs, Mel Gibson endossera également la casquette de réalisateur, ce qui devrait s’avérer très intéressant sur cette saga qui, avec celle de Mad Max, a permis de le révéler en tant qu’acteur! On attend maintenant plus que la confirmation de Danny Glover sur le projet, qui on espère permettra un retour en force de 2 figures mythiques du buddy movie!

 

Ca fait un moment que je vous parle régulièrement de la série Hawkeye, et elle est enfin en ligne de mire, puisqu’elle démarrera le mercredi 24 novembre, soit la semaine prochaine! L’occasion de vous livrer une dernière salve de photos histoire de sentir un peu l’atmosphère du show, et de découvrir sur la dernière un certain Jack Duquesne, aussi connu sous le nom de Swordsman… Et sur des précédentes, on a également un aperçu d’Echo, dont je vous parlais la semaine dernière.

 

Ah ben on aussi eu des affiches-personnages ^^

 

Et on termine par une affiche très (trop) classique pour le prochain Spider-Man : No Way Home., ainsi que 2 affiches pour Matrix Resurrections!

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Les news de la semaine : Disney + Day

Il y a 2 jours s’est tenu le Disney + Day, l’occasion pour la firme aux grandes oreilles de faire le point sur ses futurs projets et de dévoiler quelques visuels et infos, et ce qui va bien sûr nous intéresser, ce sont les séries Marvel à venir!

On commence par Ironheart, centrée sur Riri Williams, qui a droit à un nouveau logo. On s’éloigne du précédent aux tonalités rouges, ce qui permet un démarquage avec Iron Man, dont l’ombre planera certainement sur ce show, qui n’a pas encore de date de sortie.

 

On poursuit avec Secret Invasion, qui a aussi droit à un nouveau logo, mais qui bénéficie également d’une toute première photo, nous dévoilant un Nick Fury barbu et au regard noir, prêt à se lancer dans cette guerre contre les Skrulls!

On découvrira le personnage lors de la diffusion d’Hawkeye, qui débutera fin novembre, mais son spin-off est déjà validé! Il s’agit d’Echo, alias Maya Lopez, super-héroïne amérindienne dont la particularité est d’être sourde, et de posséder des réflexes photographiques à la Taskmaster. Tout un programme, même si on n’a pas encore de date de diffusion pour le moment!

 

Probablement la série que j’attends le moins, le spin-off de spin-off sur Agatha Harkness a trouvé son titre : Agatha : House of Harkness. Simple, efficace. Après être apparue dans l’atroce WandaVision, Kathryn Hahn nous permettra de faire plus ample connaissance avec le personnage. Est-ce que c’est vraiment une bonne chose, on ne sait pas…

 

Et on a également un nouveau logo pour She-Hulk, et un autre pour Moon Knight!

 

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Les news de la semaine : Midnight Son

On savait qu’un The Guardians of the Galaxy : Holiday Special était dans les tuyaux pour 2022, mais il ne sera pourtant pas le premier à adopter ce format spécifique! En effet, on a appris cette semaine qu’un épisode spécial Halloween allait être mis en boîte pour l’année prochaine, et qu’il avait déjà casté son acteur principal! C’est l’excellent Gael Garcia Bernal qui a été choisi pour incarner un personnage sombre de l’univers Marvel, le Loup-Garou! L’avatar le plus connu de ce personnage est Jack Russell, victime d’une malédiction familiale le transformant en lycanthrope le jour de ses 18 ans. L’arrivée de Bernal dans le MCU est une excellente nouvelle, lui qui est un acteur réellement impressionnant (ArdorDesierto), bien qu’on se doute qu’un épisode spécial Halloween sur Disney + devrait rester relativement sage…

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Les Eternels (Chloé Zaho, 2021)

C’est en juillet 1976 qu’apparaissent pour la première les personnages des Eternels, nés sous la plume et le crayon du légendaire Jack Kirby, pionnier de l’univers Marvel aux côtés de Stan Lee. Si ces personnages sont nettement moins connus que les Avengers ou Spider-Man, leur histoire s’avère très importante dans la mythologique de l’Univers-616, et aujourd’hui, Kevin Feige a choisi de les dévoiler au monde, eux qui ont vécu caché bien trop longtemps… Le film Les Eternels est précédé de critiques pourtant pas très élogieuses, et il s’avère que le film divise beaucoup…

Et pourtant, quel plaisir d’enfin replonger dans un film du MCU plus captivant que la moyenne! La Phase IV avait commencé de manière relativement soft avec les sympathiques Black Widow et Shang-Chi et la Légende des Dix Anneaux, qui ne bousculaient pas les codes et qui constituaient simplement des films plaisants sans prétention. Ici, l’ambition est tout autre, et on part sur un récit s’étendant sur une durée de 7 millénaires! Un projet très ambitieux qui avait de quoi s’avérer casse-gueule, et pourtant, on est emporté par cette longue épopée mêlant tragédie, émotions et humour, maîtrisé d’un bout à l’autre et bénéficiant d’une mise en scène habile et sensitive! Les Eternels constitue le véritable démarrage de cette Phase IV, en plaçant des enjeux monumentaux et en approfondissant avec intelligence les connaissances de l’univers cinématographique Marvel!

Les Eternels viennent d’une lointaine planète, chargés par leur dieu Arishem de protéger les Humains des Déviants, créatures sanguinaires pour qui la Terre constitue un terrain de chasse privilégié. Le groupe mené par Ajak (Salma Hayek) bénéficie de pouvoirs impressionnants pour mener à bien sa mission, et le récit va naviguer entre passé et présent pour nous présenter les membres du groupe ainsi que l’évolution de leur mission. On va ainsi voyager de continent en continent et d’une ère à l’autre, en passant notamment par une sublime Babylone… Ce qui frappe d’emblée, c’est évidemment la beauté picturale avec des décors somptueux, pour un film Marvel qui utilise principalement des environnements naturels et moins de fonds verts qu’habituellement. A ce titre, les décors des Iles Canaries permettent d’apporter un réalisme important à plusieurs séquences. On sent toute la sensibilité de Chloé Zaho, qui nous livre des séquences s’attardant souvent sur les éléments, ce qui est très intéressant et novateur pour un film Marvel. Les Eternels représente le combat d’une super-équipe pour sauver l’humanité, et on sent la connexion de ces êtres avec la Terre elle-même à travers des détails fugaces, comme cette héroïne serrant du sable dans son poing… La nature apparaît comme très importante et fait partie intégrante de ce combat contre la menace surpuissante visant à annihiler la Terre…

On a également un changement de paradigme très intéressant avec la notion des Célestes, ces êtres mythiques ayant assez de pouvoirs pour détruire des planètes et apporter la vie sur d’autres. Il y a un aspect vertigineux à voir Arishem discuter avec Ajak ou Sersi, et le gigantisme d’un Céleste proportionnellement à la taille de la Terre à de quoi donner le tournis également. Le caractère ambitieux des Eternels vient donc de l’étalement de sa fresque sur 7000 ans, mais également de l’apparition de ces Dieux gigantesques capables de régir l’univers! Si cela est aisé à visualiser en comics, c’est forcément moins évident au cinéma, et Chloé Zaho s’en tire vraiment bien! Il faut dire qu’elle mêle ce gigantisme avec une vision très sensible de la nature, et ce mélange harmonieux fonctionne de manière très fluide!

Ce qui me faisait peur avant d’aller voir ce film, c’est qu’il semble réellement baigner dans cette culture woke très à la mode en ce moment, et en voyant l’affiche avec la représentation d’ethnies multiples, j’avais peur que cela soit forcé. Mais chaque personnage va finalement s’avérer très intéressant en allant au-delà de la simple considération de sa couleur de peau, et ça fait bien plaisir de ce côté-là! D’ailleurs, on a là encore une très belle fluidité dans le mode d’écriture, avec la découverte progressive des personnages, et de belles surprises au fur et à mesure de l’avancée du film. Je prends pour exemple le personnage de Kingo, incarné par le pakistano-américain Kumail Nanjiani, qui s’avère relativement neutre au départ, et que l’on va découvrir d’un coup de manière bien sympathique! Ou Druig, joué par Barry Keoghan, qui s’avère très effacé et qui va révéler des émotions bien intenses à un moment donné. Il y a une belle gestion de tous ces personnages, tant dans leurs interactions que dans leurs évolutions personnelles sur 7 millénaires, et ça fait vraiment plaisir de se retrouver face à un spectacle d’une telle ampleur qui s’avère lisible et compréhensible! Le film va poser des questionnements très intéressants sur la notion de croyance, avec des Eternels dévoués aux Célestes, et cela renvoie directement aux différentes croyances que l’on peut avoir en Dieu. Le film traitera par extension les notions de choix et de libre arbitre, et il s’avère au final bien plus complexe que ce que l’on pouvait attendre!

On va bien évidemment parler des séquences d’action, qui là encore sont gérées avec une certaine grâce, mettant en évidence les pouvoirs impressionnants des héros, Ikaris en tête, et on sent là encore une très belle fluidité dans la gestion de ces scènes. On a une dizaine de personnages dotés de pouvoirs différents, et les séquences sont habilement travaillées pour mettre en lumière les capacités de chacun de manière harmonieuse. On avait plus vu cela depuis Avengers : Endgame, et on apprécie ici le traitement à la fois global et intimiste de l’ensemble! On a souvent des personnages à peine esquissés lorsqu’il y a trop de monde (on pense à Falcon ou War Machine dans les films Avengers), mais ici, chaque Eternel a son importance et s’inscrit dans une cohésion de groupe qui fait plaisir à voir. Chloé Zaho gère son film avec une harmonie imprégnant chaque phase de sa construction.

Les Eternels est une très belle surprise, d’autant plus que les critiques annonçaient une catastrophe… L’aspect tragédie antique de certains personnages renvoie aux mythologies qu’ils ont eux-mêmes créé (Théna qui a donné naissance à la déesse Athéna, Ikaris à Icare…), et on est pris par les tourments, les liens et les doutes qui les tiraillent… Une partie de la promo avait été faite sur le côté progressiste, et la séquence concernée s’avère traitée de manière intimiste sans l’aspect revendicatif craint… Du coup le personnage et le récit sont respectés, et je trouve juste dommage que la promo en fasse trop alors que le traitement lui est bien plus subtil que cela. Les Eternels intègre diverses minorités mais le fait de manière humble et sans grand matraquage, au contraire de la promotion du film par moment… J’ai toujours du mal avec le fait de mettre en avant la couleur de la peau avant la personnalité du personnage, pour moi la profondeur du personnage prime, et fait que l’on s’intéresse à sa complexité et à ses différences. Il n’y a qu’à voir comment Joe R. Lansdale traite ses persos pour se dire que finalement, c’est ça la meilleure manière d’intégrer les différences!

Niveau casting, on est dans du haut de gamme avec une Gemma Chan capable de porter une partie du film sur ses épaules, en développant une très belle sensibilité; un Richard Madden très charismatique et capable d’une grande violence avec ses pouvoirs; quel plaisir de retrouver Don Lee (de son vrai nom Ma-Dong seok) dans le rôle de Gilgamesh, lui qui était déjà très bon dans le thriller Le Gangster, le Flic et l’Assassin; Angelina Jolie et Salma Hayek apportent à la fois une caution hollywoodienne et leur propre sensibilité, avec des personnages très intéressants également; Bryan Tyree Henry, Lauren Ridloff, Lia McHugh apportent également de belles variations à leurs personnages, et le traitement de Dane Whitman est là encore subtil et bien amené, avec un Kit Harrington tranquille qui laisse le temps à son personnage…

Et en parlant de personnages, je vous invite à rester jusqu’au bout, puisqu’il y a 2 scènes post-génériques! Et on oubliera pas non plus l’excellente partition signée par l’Allemand Ramin Djawadi, connu pour son travail sur Game of Thrones!

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