Rogue One: a Star Wars Story (Gareth Edwards, 2016)

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On tient enfin le digne successeur de la saga originelle!!! Après des décennies à tenter de reproduire ce qui a fait le succès de La Guerre des Etoiles, de L’Empire contre-attaque et du Retour du Jedi, Rogue One: a Star Wars Story s’impose clairement comme l’héritier légitime en retrouvant de manière inespérée la folie visuelle et le style narratif de l’époque, à tel point que ce qui aurait pu apparaître comme un simple hommage s’avère s’insérer dans la continuité avec une grâce confondante!

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Voilà, c’est dit, Rogue One: a Star Wars Story est clairement le meilleur épisode depuis la trilogie originelle! On oublie Star Wars: Episode I – la Menace fantôme et Star Wars: Episode II – l’Attaque des Clones, alors qu’il y avait quelques sursauts dans Star Wars: Episode III – la Revanche des Sith; et Rogue One: a Star Wars Story est sans conteste supérieur à son aîné sorti l’an passé, Star Wars: Episode VII – le Réveil de la Force, qui était correct mais ne prenait vraiment pas beaucoup de risques, se contentant de réutiliser les mêmes thèmes et situations sans trop se fatiguer…

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On se retrouve avec Rogue One: a Star Wars Story dans l’époque précédent le début du film originel, La Guerre des Etoiles. Si vous vous rappelez, la princesse Leïa avait en sa possession les plans de la fameuse Etoile de la Mort, qu’elle confiait à R2-D2 pour qu’il les livre aux Rebelles. Le film de 2016 va expliquer tous les événements qui ont conduit à l’obtention de ces plans, en déroulant un récit bourré d’action et captivant! Il n’y a pas un seul temps mort, et on est pris dans la tourmente en même temps que la jeune Jyn Erso et sa bande! Niveau écriture, cette qualité a été obtenue d’une façon bien particulière, puisqu’on a au scénario Chris Weitz (le réal d’American Pie, Twilight: Chapitre 2 – Tentation et scénariste de Fourmiz, La Famille Foldingue ou encore Cendrillon!), accompagné de Tony Gilroy qui assure la partie plus musclée (il a été scénariste sur La Mémoire dans la Peau, et scénariste + réalisateur sur Jason Bourne: l’Héritage), ainsi que Jon Knoll (spécialiste des effets visuels sur la saga originelle et sur la saga des années 2000), et enfin Gary Whitta (qui a écrit Le Livre d’Eli et 2 épisodes de la série TV Star Wars Rebel). Un mélange des genres assez peu conventionnel, qui donne comme par magie une cohésion narrative vraiment étonnante!

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Il faut dire que le film commence de manière très immersive, en retrouvant vraiment l’esprit de la saga, faite de liens familiaux et d’émotions sincères. Il y a une réelle intensité dans la mise en scène et l’écriture de cette entrée en matière, et on va immédiatement compatir et se tenir aux côtés de Jyn! A partir de cet instant, tout est scellé, et on ne va plus pouvoir se désintéresser de tout les événements à venir! Gareth Edwards, qui m’avait laissé un mauvais souvenir avec Monsters, et un encore plus mauvais avec Godzilla, se rachète une conduite de manière magistrale avec son travail sur cette franchise! Felicity Jones (Une merveilleuse du Temps, Inferno) joue son personnage avec une conviction et une détermination qui s’avèrent finalement être celle des grands personnages de la saga. Elle s’intègre donc parfaitement à cette continuité, entremêlant force et émotion dans son regard et dans ses actes.

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A ses côtés, la bande de Rogue One s’avère surprenante et sacrément déterminée elle aussi: Diego Luna (Elysium, Blood Father) joue Cassian Andor, Alan Tudyk (I, Robot, Le Labyrinthe: la Terre brûlée) entre dans le corps du robot K-2SO, Wen Jiang joue le badass Baze Malbus, et Riz Ahmed (Night Call, Jason Bourne) campe le pilote Bodhi Rook. Et l’excellente surprise vient de la présence de Donnie Yen, artiste martial hors pair dont on a pu admirer la maîtrise dans Flashpoint ou dans la saga Ip Man. Son rôle de Chirrut Îmwe s’avère excellent, et il fait preuve de la même décontraction et force qu’habituellement! Son personnage est très intéressant, et finalement toutes les différences entre chacun vont faire la force de l’ensemble!

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Forest Whitaker est aussi de la partie, Dark Vador également et avec une grande classe, Mads Mikkelsen s‘avère excellent lui aussi, et on sent vraiment un amour pour les films originels dans ce travail monumental que constitue ce film! Les séquences de combat aériens sont intenses, on se balade sur les différentes planètes en croisant des autochtones aussi variés qu’à l’époque, on passe de contrées désertiques à une planète luxuriante en un clin d’oeil, bref la balade cosmique s’avère être un vrai régal! Il y a une vraie puissance dans la mise en scène, le réalisateur parvenant à composer des plans de toute beauté, en magnifiant les séquences comme par exemple avec l’utilisation de la pluie, qui donne une dimension dramatique encore plus intense! Mais ce n’est qu’un exemple parmi d’autres, dans ce film qui revient aux sources de la plus belle des manières! Gareth Edwards a su gérer toutes les composantes qui ont fait le succès des premiers films, et les a recréé pour réaliser son propre conte moderne, qui deviendra lui aussi avec le temps un classique indémodable! Rogue One: a Star Wars Story est enfin La Guerre des Etoiles de la nouvelle génération!!!

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2 réponses à Rogue One: a Star Wars Story (Gareth Edwards, 2016)

  1. mika dit :

    Une critique qui résume le ressentis de quasiment tout le monde, j’en suis certain! Bravo l’artiste! 😉

  2. Wade Wilson dit :

    Hey merci! 🙂 Ecoute oui j’entends que du bien de ce film, et c’est largement mérité!!!

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