Till Nowak est un réalisateur de courts métrages allemand très réputé, qui a glané une quarantaine de prix avec uniquement 3 films! Delivery est le court qui l’a propulsé sur le devant de la scène en 2005, et cette très belle histoire de SF écolo est à ranger aux côtés de perles comme Sumer par exemple. Je vous laisse découvrir ce très beau moment d’animation!
Second film de la saga mis en scène par Robert Schwentke après Divergente 2: l’Insurrection, ce Divergente 3: au-delà du Mur rehausse d’un cran l’intérêt pour cette saga, initiée de fort belle manière en 2014 avec le Divergente de Neil Burger. Les aspects oniriques jusqu’alors présents via l’utilisation d’une drogue permettant d’explorer la psyché des individus sont laissés de côté, et on va plonger dans une aventure davantage en phase avec le réel. A la manière d’un sympathique Le Labyrinthe: la Terre brûlée, le film va explorer le vaste monde en menant ses protagonistes au-delà des limites de leur habitat initial. Un concept qui était salvateur pour la série du Labyrinthe, est qui l’est également pour Divergente!
Les scénaristes Noah Oppenheim (déjà à l’écriture sur Le Labyrinthe) et la paire Adam Cooper/Bill Collage (Le Transporteur: Héritage et le prochain Assassin’s Creed) nous ont concocté une extension plutôt réussie après les aventures un peu trop classiques de Triss dans le second volet. Chicago n’est désormais plus sous le joug de la tyrannique Jeanine, mais on n’est pas encore dans le meilleur des mondes, Evelyn agissant d’une manière pas si éloignée de la gouvernante précédente… Dans ce contexte difficile, Triss et Quatre envisagent de fuir la ville afin de découvrir ce qu’il y a au-delà du mur d’enceinte. Schwentke ne va pas perdre de temps, et va très rapidement placer ses héros dans le feu de l’action, accompagnés par Christina (Zoe Kravitz, la fille de Lenny), Peter, toujours aussi versatile (Miles Teller, qui se plaît dans ce rôle d’opportuniste), ou encore Caleb (Ansel Elgort, La Face cachée de Margo), le frère de Triss.
On va donc rapidement quitter les lieux que l’on connaît depuis maintenant 2 films, pour embrasser un monde bien plus étendu et offrant d’autres possibilités. Je ne vous dévoilerai pas grand-chose de ce qui va se passer, afin de préserver un peu de suspense! Mais ce qui frappe rapidement, ce sont les emprunts à une certaine imagerie SF moderne, avec des allusions à peine voilées à Tron: l’Héritage et à Oblivion! A ce titre, la musique de Joseph Trapanese flirte pas mal avec le score sublime des Daft Punk, et tiens, il a écrit la musique de la série Tron – la Révolte, ainsi que celle d’Oblivion! Visuellement, le design de certains véhicules et les structures des habitations renvoient eux aussi à l’imagerie forte des 2 films précités. Et comme Tron: l’Héritage et Oblivion ont tous 2 été mis en scène par le génial Joseph Kosinski, on sent à quel point son apport dans le domaine de la SF est crucial! Et on sent également fortement des références à la sublime saga de jeux vidéo Portal, avec notamment les bulles de protection ou le gaz coloré. A quand un film Portal? Ce serait magnifique…
Avec des références qui pourraient largement être pire, on va voir Triss et ses amis évoluer dans un monde d’autant plus intéressant, même si on n’échappera pas aux quelques raccourcis et facilités de rigueur dans ce type de blockbuster. On a droit aux sacrifices habituels et que l’on devine aisément, aux catégorisations parfois faciles, mais on sent que le film a été fait avec une belle volonté, et on passera d’autant plus facilement sur ces approximations. Le travail sur les combinaisons de combat est très intéressant, avec ces modulations de couleur et ces mini-drones très utiles, qui renvoient là encore à l’imagerie du jeu vidéo. La cible des jeunes gamers en sera d’autant plus ravie que le traitement est fait avec soin. On a droit à des combats plus secs et bruts que dans les films précédents, et Robert Schwentke va adopter un rythme plus soutenu que dans le second film.
Shailene Woodley s’avère toujours aussi efficace dans son rôle de sauveuse de l’humanité, avec son mélange très crédible de force et de sensibilité. Elle est une actrice qui mérite d’en être arrivée là où elle est, à l’instar d’une Jennifer Lawrence. Theo James gagne en crédibilité au fur et à mesure des films, et c’est sympa de retrouver Jeff Daniels, dans un rôle si différent de celui de Dumb and Dumber (Oui, le pote de Jim Carrey, c’était lui)!!! Naomi Watts offre à Evelyn une certaine complexité que le personnage n’avait pas forcément au départ, et on a quelques personnages secondaires intéressants, là où d’autres remplissent simplement leur fonction.
Après les événements des 2 premiers films qui étaient liés (le combat contre Jeanine), cette fois-ci on a droit à une nouvelle menace. La fin de l’épisode 2 mettait un terme à l’intrigue principale, et ce 3ème film démarre donc une nouvelle problématique, qui sera d’ailleurs elle aussi traitée en 2 films. Eh oui, après avoir eu un Divergente en 2014, 2015 et 2016, vous en reprendrez bien une tranche en 2017? The Divergent Series: Ascendant sera réalisé par Lee Toland Krieger, connu pour son Adaline. Et cette fois-ci, ce sera bien le dernier de la saga! Sûr? 😉
Considérée comme une récréation inoffensive afin de faire patienter les spectateurs lors de la trêve hivernale de Marvel: les Agents du S.H.I.E.L.D., Agent Carter a révélé dès le début des dispositions bien plus enthousiasmantes que sa grande soeur! Là où le show dérivé d’Avengers reste trop stéréotypé à force d’avoir peur de prendre son autonomie, le show de Christopher Markus et Stephen McFeely (les co-scénaristes de Captain America: first Avenger, Thor: le Monde des Ténèbres, Captain America: le Soldat de l’Hiver, et en toute logique le prochain Captain America: Civil War, ainsi qu’Avengers: Infinity War – Part I et Avengers: Infinity War – Part II!) prend ses aises et appose sa propre identité dans le Marvel Cinematic Universe! Après une très bonne saison 1, cette suite est encore mieux rythmée et poursuit les aventures de Miss Peggy Carter avec élégance et efficacité!
Haylee Atwell donne tout son caractère à l’agent du S.S.R., qui après avoir passé la saison 1 à New York, se retrouve délocalisée à Los Angeles pour une enquête très spéciale. Un moyen de montrer une nouvelle facette des années 40, en l’explorant du côté hollywoodien! On sent que les auteurs se sont amusé avec les références au polar et aux stars de cinéma de l’époque! Peggy Carter va donc arriver sur place pour trouver la cause du décès mystérieux d’une jeune femme, dont le corps a été retrouvé dans un lac gelé en plein été! Un point de départ très étrange, qui va la mener vers des découvertes encore plus étranges!
Autour de la figure volontaire de Peggy, on retrouve avec beaucoup de plaisir Edwin Jarvis, le majordome d’Howard Stark, toujours prêt à aider sa partenaire. James D’Arcy est vraiment parfait dans le rôle de cet homme distingué et pas forcément téméraire, mais toujours présent avec son aspect so British des plus classes! Le duo Peggy-Jarvis est bien rodé depuis la première saison, et fonctionne ici à plein régime! On a même la chance de découvrir cette fois-ci la femme de Jarvis, jouée avec beaucoup d’humour et de sensibilité par l’actrice néerlandaise Lotte Verbeek (Nos Etoiles contraires, Le dernier Chasseur de Sorcières). On retrouve la tueuse russe agissant sous le nom de Dottie Underwood, que Bridget Regan (John Wick) joue avec un plaisir évident! Howard Stark, Daniel Sousa et Jack Thompson sont à nouveau de la partie, et on retrouve aussi l’acteur Ray Wise (Twin Peaks)! Mais c’est la bad girl de cette saison qui attire tous les regards! Wynn Everett joue Whitney Frost, celle qui dans les comics deviendra Madame Masque! Ses origines ont été remodelées pour les besoins du show, mais la personnalité de cette actrice cache une soif de pouvoir intarissable, et Wynn Everett va en faire un personnage à la fois terrible et tragique.
Dans un monde où les super-héros masculins ont un succès retentissant, l’affrontement entre Carter et Frost offre une diversification rafraîchissante, d’autant plus que l’écriture de cette série est savoureuse! En étant située dans le passé, Agent Carter peut sans problème s’écarter des impératifs des films Marvel, et offre des aventures dans lesquelles on plonge avec beaucoup de plaisir! Avec un certain second degré, avec des dialogues toujours intéressants entre tous ces personnages, Agent Carter est très nettement supérieure à la trop convenue Marvel: les Agents du S.H.I.E.L.D.! Malheureusement, les audiences ne suivent pas, et on ne sait pas si une 3ème saison verra le jour, tandis que sa grande soeur est renouvelée pour une 4ème saison…
Second film de la réalisatrice française Alice Winocour après Augustine en 2012, Maryland est une très belle proposition à mi-chemin entre le film d’auteur et le film de genre. Matthias Schoenaerts (De Rouille et d’Os) joue Vincent, un militaire qui accepte un boulot de vigile lors d’une réception pour un riche homme d’affaires. Dès le départ, La réalisatrice va instiller une ambiance tendue qui ne se démentira pas tout au long du film, avec des variations très intéressantes. Vincent est un homme peu loquace, qui va s’acquitter de sa mission avec sérieux, tout en essayant de contenir ses problèmes. Il souffre en effet d’un syndrome de stress post-traumatique (SSPT), et est sujet à des hallucinations auditives et à un sentiment de paranoïa. Un état pas forcément compatible avec une mission dans le domaine civil…
Mais il a l’opportunité après cette soirée de travailler une seconde fois pour le même homme d’affaires, en gardant sa maison en son absence, et en assurant la protection de sa femme et de son fils. Vincent accepte, et va assumer son rôle avec le même sérieux. Mais sa nature solitaire, ses hallucinations et sa méfiance vont bientôt l’amener à penser que quelque chose se trame, et que le danger rôde autour de la maison. Sa méfiance est-elle fondée, ou n’est-ce qu’un effet de son SSPT? Alice Winocour joue sur cette frêle frontière avec une belle maîtrise, et on embarque dans ce film avec un doute permanent quant à la véracité du danger.
On va suivre Vincent dans ses déambulations nocturnes et diurnes, en collant au personnage et en suivant sa logique interne héritée d’un passé militaire. Il est là pour assurer la protection des personnes présentes, et il va le faire de manière méthodique, tandis qu’Alice Winocour le filme en laissant monter toute la tension sous-jacente inhérente à la situation. A la vue de ce film, j’ai beaucoup pensé à La Vie domestique d’Isabelle Czajka, qui dans un registre totalement différent, joue également sur la menace latente indéfinissable. C’est dans cette incapacité à savoir si le danger est réel ou non que le film va gagner en tension, puisque Vincent essaie de se préparer à quelque chose qui n’est pas certain d’arriver. Matthias Schoenarts est excellent dans le rôle de cet homme fragilisé, mais qui s’avère toujours efficace. Il apporte une belle complexité à son personnage, et en fait un être brut et secret.
A ses côtés, la toujours excellente Diane Kruger incarne une femme mondaine à la vie pas aussi heureuse qu’elle l’aurait souhaitée, et qui veut avant tout le bien-être de son jeune fils. La rencontre entre ces 3 personnages va être celle de 2 mondes, et va offrir des moments de frictions et de complicité. Mais autour de ce trio, l’atmosphère va se faire de plus en plus pesante… Le travail sur le son est fait avec beaucoup d’intelligence, Winocour créant des situations où ce qui est perçu par Vincent se confond parfois avec ce qui est réel, mais de manière très subtile. Le basculement va se faire de manière très progressive, et la tension va se nourrir des divers éléments qui vont être rencontrés. La centrale de surveillance avec la vision de toutes les caméras balayant la maison est une belle source de tension, offrant un regard désincarné sur les lieux, que l’on va scruter dans l’attente d’un mouvement imperceptible.
Le lieu même, baptisé Maryland, est assez vaste pour que le danger puisse survenir de nombreux endroits, et ces diverses possibilités vont alimenter la tension. Alice Winocour use d’un traitement qui tient du documentaire dans la construction de son récit, mais elle démontre un sens aigu de la mise en scène dans sa gestion de l’atmosphère. Maryland est un film au rythme oscillant mais à la tension palpable, porté par 2 excellents acteurs. Une très belle surprise dans le paysage cinématographique français!
C’est donc enfin arrivé!!! Leonardo DiCaprio a enfin reçu la statuette tant convoitée, et qui lui échappait depuis si longtemps!!! Son Oscar pour le sublime The Revenant est totalement mérité, tant sa prestation est intense et son talent immense! Après 4 nominations (en 1994 pour le second rôle dans Gilbert Grape, en 2005 pour Aviator, en 2007 dans Blood Diamond, et en 2014 pour Le Loup de Wall Street, la 5ème a donc été la bonne! Et voir Alejandro Gonzalez Inarritu récompensé lui aussi (pour la 2ème année consécutive d’ailleurs, après le surrévalué Birdman l’an passé), ça fait vraiment plaisir, et là encore c’est entièrement mérité, au vu du travail titanesque (sans jeux de mots hein) qu’il a accompli avec ce film épique et captivant, à la mise en scène démentielle et à l’atmosphère incroyable! Un pur chef-d’oeuvre qui méritait tous ces honneurs!!! Et concernant Leo, le voir recevoir son prix de manière aussi humble tout en en profitant pour parler d’un combat qu’il mène depuis des années, celui contre le réchauffement climatique, ça démontre vraiment qu’au-delà de l’incroyable acteur, il est un citoyen concerné et exemplaire!
Je ne suis pas un fan de S.O.S. Fantômes et S.O.S. Fantômes II, mais je les trouve sympathiques et emplis d’une belle nostalgie. Alors évidemment, voir cette bande-annonce sans âme du Ghostbusters de Paul Feig, ça pique les yeux… Même si le travail de réinterpétation du mythique thème musical est pas mal! Mais franchement, ça a l’air d’être un ratage complet! Sortie le 10 août…
Plus que 13 jours avant l’affrontement entre Daredevil et le Punisher!!! En attendant, voici un poster où Matt affronte des ninjas de la Main. On peut dire des hommes de main de la Main…
Après un Wolf Creek trop gratuit, un Solitaire décevant et un Wolf Creek 2 sympathique, Greg McLean s’attaque enfin frontalement au film d’épouvante. Et on peut dire que le bonhomme semble très capable dans ce domaine, puisque le trailer de The Darkness promet d’être sacrément flippant, sur un thème pourtant ultra-classique! On dirait bien que McLean a été très inspiré pour ce film qui convie le toujours excellent Kevin Bacon et Radha Mitchell, qui s’y connait en atmosphères horrifiques après Silent Hill et Silent Hill: Revelation 3D (et qui jouait déjà dans le Solitaire de McLean). Sortie le 13 mais en Angleterre et aux USA! En prime, une affiche juste sublime!
Et pour terminer, je vous demande votre aide!!! Je vous rassure, rien de grave! 😉 J’ai besoin de vous afin de partager un maximum ma page Facebook consacrée à Talking Wade, ce qui me permettrait notamment de mettre en jeu davantage de places pour les concours ciné! Je vous invite donc à en parler à un maximum de gens, à les faire liker bien évidemment, et je vous remercie par avance!!! 🙂 🙂 🙂
