Les news de la semaine : Amazone Prime

Si la Warner aura sans conteste été un des studios ayant pris le plus de risques lors de cette période très covidée (on ne va pas reparler du match TenetMulan), la firme doit composer avec des disparités internationales complexifiant encore fortement l’exploitation de son catalogue, et le premier visé est évidemment Wonder Woman 1984. Après la sortie combinée en salles et sur HBO le 25 décembre 2020, il est de plus en plus difficile de maintenir une sortie sur grand écran dans les pays dont les cinémas sont encore fermés… En même temps, le film étant téléchargeable depuis environ 2 mois, son potentiel commercial s’en retrouve forcément réduit…

Warner Bros. France dévoile donc une nouvelle date de sortie pour le blockbuster consacrée à l’Amazone, mais qui se fera directement en Blu-Ray et DVD, l’option salles étant définitivement abandonnée. Ce sera le 7 avril 2021, et cette stratégie est-elle un premier pas vers la diffusion d’autres oeuvres de Warner excluant la sortie salles? Avec l’accumulation de films sans date de sortie, cette solution pourrait malheureusement devenir standard durant une période…

 

Si on avait presque définitivement abandonné tout espoir après The Predator, l’arrivée de Dan Trachtenberg sur la saga avait permis d’attiser une certaine curiosité, et on attendait les prochains éléments pour peut-être tenter d’y croire à nouveau. Et le pitch annoncé pour ce prochain Predator semble vouloir revenir à un concept très viscéral tout en explorant un pan de la mythologie de manière originale.

“L’histoire suivra Kee, une femme comanche qui va faire face aux normes genrées et aux traditions pour devenir une guerrière. Il a y a bien longtemps – avant que les Européens ne soient venus envahir leurs terres – le peuple comanche a eu une société bien définie et des normes de genres.

Kee est très proche de son petit frère, Taabe, qui est formé pour devenir chef. Aussi capable que n’importe quel homme de la tribu, Kee a toujours été une professeure et une source d’inspiration pour Taabe. Dans les traditions comanches, elle est Patsi, la grande sœur qui l’a aidé à se constituer. Kee détient la vérité et des connaissances que d’autres n’ont pas.

C’est un garçon manqué, qui veut faire ses preuves dans le monde masculin des Comanches. Lorsqu’un danger les menace tous – Kee part pour prouver qu’elle est toute aussi compétente qu’un jeune guerrier”. (Source : Ecran Large)

Un concept qui semble mêler le premier Predator et Apocalypto, le tout situé dans une Amérique qui n’avait pas encore été ravagée par les colons, ça a quand même l’air sacrément excitant sur le papier! Et l’aspect féministe de l’ensemble pourrait bien avoir un peu de force brute à la Ripley ou Sarah Connor, et dépasser le simple effet de mode que l’on pourrait craindre. Si le film choisit réellement de se démarquer de ces homologues récents et de revenir à une forme de bestialité pure qui caractérisait la mythique oeuvre de John McTiernan, on pourrait donc enfin s’attendre à une résurrection pour la franchise!

 

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Le clip de la semaine : Une Séance presque parfaite

Je vous ai déjà parlé de Et tout le Monde s’en fout?, la web-série créée par Fabrice de Boni, Axel Lattuada et Marc de Boni? Ah ben oui, juste ici. Et aujourd’hui, je vais vous parler d’un projet parallèle que le trio a créé il y a 2 ans en collaboration avec le site internet du magazine Première. Le but est de traiter de l’envers du décor du 7ème art dans des capsules très rapides, puisque la durée de chacune se situe entre 3 et 5 minutes. Axel Lattuada se met dans la peau d’un employé de cinéma chargé de vendre des confiseries, et qui va nous balancer une pelletée d’anecdotes méconnues et très enrichissantes sur les coulisses du cinéma!

Il va notamment aborder les films maudits, le cinéma transgressif, la rentabilité des oeuvres, les projets avortés… Pour l’instant, 10 épisodes sont dispos sur Première, et ils bénéficient tous d’une bonne dose d’humour que les amateurs de Et tout le Monde s’en fout? apprécieront, avec ce mélange d’absurde et de comique de situation! Ces séances presque parfaites valent vraiment le détour et donnent envie de repartir à la recherche de certaines oeuvres! On sent une véritable passion derrière ce travail, et en ces temps où il y a de quoi être nostalgique des salles, ça permet de rêver un petit peu…

 

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Marvel Zombies 6 : Le Retour

La saga Marvel Zombies est un joyeux défouloir pour scénaristes et dessinateurs adeptes du gore, qui peuvent enfin se permettre de ravager l’univers Marvel en créant un climat apocalyptique suite à la transformation des justiciers en zombies affamés. Voir Spider-Man bouffer sa tante et l’envoyer (enfin !) ad patres est l’un des fantasmes qui devait couver depuis longtemps dans la Maison des Idées (ou chez certains lecteurs!), et l’orgie de tripaille et de chair décomposée auxquels nous convient les auteurs permet de renouveler un univers qui tend parfois à tourner en rond.

La publication des séries zombies est elle aussi un joyeux bordel : le premier tome nous fait découvrir un monde ravagé par la peste zombie, et des super-héros pourchassant les humains afin de se nourrir. Le Marvel Zombie 2 est en fait un crossover avec la série Army of Darkness, et les super-zombies sont confrontés à Ash et sa célèbre tronçonneuse. Le volume 3 contient la série Marvel Zombies 2, qui nous montre enfin comment tout a commencé. Le tome 4 dépeint l’arrivée des zombies sur la Terre-616, c’est-à-dire l’univers standard dans lequel évoluent tous les héros Marvel. Et le volume 5 contient Marvel Zombies 4, qui poursuivait la lutte sur la Terre-616 après que des zombies étaient parvenus à y rester. Aujourd’hui, ce volume 6 est la suite directe du 3ème tome, qui voyait les zombies téléportés dans une autre dimension. Et qu’est-ce qui a bien pu se passer là-bas ? Fred Van Lente, qui officiait déjà sur les deux derniers numéros, raconte ce périple morbide et sanglant !

Nous sommes cette fois-ci sur la Terre-Z, qui s’apparente à ce qu’était la Terre-616 dans les années 70. On retrouve un Spider-Man zombifié qui décide de trouver un antidote à la faim, et qui en profite pour tourner ses pulsions vers les super-vilains. Le premier épisode tend à aller vers un spectacle assez bordélique, et ce ne sont pas les dessins signés Nick Dragotta qui vont nous enthousiasmer… Après les excellentes prestations de Sean Phillips et Kev Walker, on a en effet droit à des graphismes qui ont perdu de leur superbe… Et le scénariste Fred Van Lente semble avoir perdu toute inspiration, pour uniquement se concentrer sur du gore basique…

Les récits centrés chaque fois sur un autre personnage s’avèrent répétitifs, dans une sorte d’hommage raté à des moments importants de la vie de chaque protagoniste. On retrouve un Tony Stark période alcoolique qui ne parvient pas à assumer son rôle d’Iron Man face aux zombies, on refait la saga du retour de Hulk sur Terre après son bannissement par les Illuminatis, etc… Le scénariste se base sur des matériaux préexistants auquel il applique la recette de la propagation du virus, mais la sauce ne prend pas, l’action basique prenant le pas sur l’humour et les trouvailles scénaristiques. On assiste à un simple spectacle de démembrements et d’équarissages finalement très vain, dans lequel seule la version de Spidey s’avère un minimum intéressante.

Et surtout, on retrouve très peu de cette empathie qui caractérisait les volumes précédents, et même ce qui arrive à ce bon vieux Spider-Man motivé à racheter sa conduite zombiesque, ben on s’en fout royalement… Ca brasse de nombreux personnages dans une cacophonie se voulant rythmée, mais c’est simplement creux et sans aucun relief! Un numéro terne qui j’espère n’est pas synonyme de déclin pour cette série qui ravivait de manière très originale le mythe des super-héros !

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L’Illusion (Maxime Chattam, 2020)

J’ai lu une poignée de romans de Maxime Chattam, et je trouve qu’il a sacrément affiné sa plume ces dernières années! Le Signal a été un superbe coup de coeur selon moi, avec ce récit hyper addicitif sur une petite ville secouée par des événements étranges, hommage ultime à Stephen King! Un(e)secte était bien prenant aussi, même si ce n’est pas évident de passer après Le Signal! Et L’Illusion, que l’auteur nous a livré il y a 3 mois, est un excellent thriller en altitude!

On connaît Chattam pour ses immersions dans la psyché de tueurs, avec notamment la Trilogie du Mal, Que Ta Volonté soit faite, Le Requiem des Abysses… Certaines oeuvres vont être très dérangeantes en posant des questions à la fois intimes et universelles sur la fascination que peut exercer le Mal, et d’autres vont s’avérer plus ludiques dans leur élaboration… J’avais adoré la Trilogie du Mal à l’époque, et j’apprécie franchement beaucoup les salves plus « légères » que Chattam propose depuis Le Signal, où on sent tout le travail de création tout en étant pris par des personnages attractifs. L’Illusion appartient clairement à cette seconde veine, le point de départ étant le changement de vie d’Hugo, un homme ayant subi une rupture douloureuse et qui va répondre à une annonce pour un emploi de saisonnier en haute montagne. Hugo va se rendre à Val Quarios, une station de sports d’hiver perdue dans les Alpes, à 3 heures de route de toute civilisation, et il va se retrouver avec une douzaine de collègues pour maintenir la station en état et préparer la prochaine saison. Quand une femme disparaît mystérieusement, il va commencer une enquête qui risque bien de le faire basculer psychologiquement…

Un endroit reculé, un changement d’existence, une poignée de personnes réunies… Les similitudes avec Le Signal sont évidentes, et pourtant Maxime Chattam va nous livrer un roman qui possède sa propre force et sa propre méthodologie, et la façon dont il va orchestrer l’ensemble est impressionnante! Il y a quelques éléments que l’on peut peut-être deviner, mais Chattam parvient à régulièrement nous surprendre, et on va vivre pleinement les angoisses d’Hugo qui pense que quelque chose de dangereux rôde dans les parages de la station… Il va heureusement pouvoir faire confiance à certains saisonniers pour mener son enquête, et on va osciller entre des moments psychologiquement très prenants et des instants plus ludiques, dans le sens de l’avancée de l’enquête. Il y a parfois une ou deux ficelles un peu plus grosses, mais le tout est tellement prenant que ça n’enlève rien à la qualité de cette Illusion, qui risque bien de berner pas mal de lecteurs!

Chattam nous convie à une aventure en pleine nature, dans laquelle on va viscéralement ressentir la force des grands espaces, et dans laquelle la vie d’un individu seul peut paraître bien dérisoire… Hugo se retrouve un peu paumé dans cet environnement massif et majestueux, et va devoir prendre ses marques afin de ne pas s’y perdre, géographiquement ou psychologiquement! L’hôtel de Val Quarios est d’aillleurs bien labyrinthique, et va receler des parties pouvant paraître flippantes… Même Chattam le dit, on pense forcément à Shining! On va y croiser certains individus très sympathiques, d’autres très distants… Le mélange entre anciens du cru et nouveaux arrivants va également dresser quelques barrières, et on va côtoyer tout ce beau petit monde dans une atmosphère de plus en plus inquiétante, avec cette montée paranoïaque vis-à-vis de possibles éléments qui ne sont pas ce qu’ils prétendent être…

Tout va commencer par la disparition d’une jeune femme, car plusieurs éléments paraissent étranges aux yeux d’Hugo. Ecrivain sans succès, Hugo a une imagination fertile qui risque bien de lui faire défaut dans les dédales obscurs de cet immense hôtel… Mais qui pourrait bien également lui permettre de résoudre le mystère planant sur Val Quarios… Chattam va jouer avec nos sens et nos nerfs au gré des chapitres, et on va plonger de plus en plus profondément (irrémédiablement?) dans cette enquête en pleine montagne. Le travail sur l’atmosphère est parfait, et on y plonge avec grand plaisir, comme dans un bon film bien flippant! L’auteur sait exactement sur quels points appuyer pour faire surgir la tension, et il va maintenir un niveau de stress bien intense!

L’illusion fait partie de ces bouquins qu’il faut se forcer à laisser un peu de côté, sous peine de les dévorer trop vite! Et une fois encore, l’auteur français nous livre un roman dense, habité par une plume virevoltant de manière ultra précise, et qui est sacrément addictif!!!

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Legacy, notre Héritage (Yann Arthus-Bertrand, 2021)

Je ne m’étais jamais vraiment intéressé aux travaux de l’explorateur Yann Arthus-Bertrand, et je me suis réellement pris ce documentaire en pleine face, tant pour sa beauté graphique que pour son message d’une importance capitale. Yann Arthus-Bertrand est parvenu à effectuer un condensé de l’existence humaine d’une limpidité totale, et nous met face à un constat des plus alarmants sur la survie de la planète, et par conséquence de notre espèce. L’Homme est parvenu en un temps record à maîtriser toutes les ressources énergétiques de la Terre, mais sa faim insatiable de pouvoir est l’élément qui le mène droit à sa perte.

La façon dont Arthus-Bertrand entame son Legacy, notre Héritage est touchante, car il revient sur son arrivée au Kenya il y a 40 ans, et la découverte de ces immensités synonymes de liberté, où il a pu suivre le cycle de la vie sauvage sans aucune barrière. Aujourd’hui, il voit les différences significatives après 4 décennies, avec la réduction drastique des portions naturelles, qu’il s’agisse des surfaces exploitables par les autochtones, ou des zones de chasse et de vie des espèces animales. Pour expliquer comment on en est arrivé là, il va nous raconter l’Histoire de l’Homme, depuis ses tout débuts, et il va même remonter plus loin afin de revenir aux origines de notre planète Terre. En parlant de chimie ou de biologie, il va nous raconter les débuts du monde et sa lente évolution, et ce de manière très compréhensible. On suit la logique des métamorphoses du vivant avec attention, et on saisit rapidement les enjeux présentés. Il va utiliser des points de référence très clairs et très marquants pour nous expliquer cette évolution, et comment tout s’est emballé trop rapidement à un certain moment.

L’exemple le plus frappant est celui représentant l’apparition de l’espèce humaine en comparant l’évolution du monde à une échelle plus simple : si on prenait une horloge et que le présent était situé à minuit, cela ferait 24 heures que le monde aurait été créé. Et l’être humain quant à lui, serait à peine apparu à 23h58 min!!! Et l’impact de l’Homme se sera fait ressentir sur une durée terriblement courte, puisque les 150 ans de Révolution Industrielle démarreraient 5 millisecondes avant minuit!!! En un laps de temps incroyablement court, l’Homme est parvenu à marquer la Terre de son impact, et pas de manière positive… Yann Arthus-Bertrand va nous expliquer l’histoire de l’humanité avec un mélange de naïveté et de pessimisme qui va rapidement faire froid dans le dos, et on se demande comment tant de beauté à pu engendrer un tel instinct de mort. Quand il nous montre l’art pariétal de la grotte de Chauvet, c’est pour nous faire ressentir les émotions des premiers hommes, qui avaient déjà ce besoin de retranscrire le monde… Arthus-Bertrand ressent une véritable connexion avec les premiers représentants de notre espèce, et cette connexion va se retrouver dans la nature de manière générale. Quand il parle de cette énergie nourricière, il y voit un terreau commun primordial à toutes les espèces, et c’est cette énergie même qui est aujourd’hui totalement trahie.

Chaque image de ce documentaire est véritablement sublime, Arthus-Bertrand parvenant à capter la beauté indicible en chaque être et en chaque lieu. Les techniques modernes de prises de vue sont réellement impressionnantes, mais il faut toujours un regard vif et aiguisé derrière l’objectif pour capter l’essentiel de l’existence. Legacy, notre Héritage va représenter un condensé de ce qu’est le monde, et en cela, il est très proche du sublime Koyaanisqatsi de Godfrey Reggio. Ce sont 2 visions terriblement conscientes du monde et de l’humain, qui se passait de paroles chez Reggio, mais qui était habitée par la grâce de la musique de Philip Glass. Yann Arthus-Bertrand quant à lui, tient à habiller ces images somptueuses avec un constat réel et terrible de l’état actuel du monde. Entendre parler de la fonte des glaces est une chose, mais voir des images très précises de ce qui est en train de se passer en Arctique et en Antarctique, c’est bien plus impressionnant… Et le pire dans tout ça, c’est peut-être encore la beauté qui se dégage de ces images pourtant terribles… Tout comme pour les immenses incendies qui ont ravagé les continents en 2020…

Legacy, notre Héritage s’avère vraiment poignant, car il va nous raconter comment l’Homme court à sa perte depuis 150 ans, et comment 1% est prêt à sacrifier 99 autres sans aucun problème éthique. Arthus-Bertrand nous parle de l’hypocrisie des COP censées réduire la température globale mais qui jusqu’ici n’a strictement rien fait de concret à ce sujet. Encore un exemple très fort concernant cette augmentation de 2 degrés, qui paraît de prime abord négligeable : si notre température corporelle augmente de 2 degrés, on se retrouve dans un état fiévreux. Et si elle augmente de 4 degrés, on en meurt. Les modifications à l’échelle planétaire sont certes plus souples, mais n’en sont pas moins dangereuses. La fonte des glaces a beau avoir lieu très loin de notre regard, le jour où l’élévation des eaux sera de 6 mètres, on en ressentira violemment l’impact…

Yann Arthus-Bertrand filme des ensembles immenses créés par l’homme, qu’il s’agisse de zones de stockage, de zones pétrolifères ou de champs immenses, et il y a toujours une beauté picturale forte qui ressort de cette folle démesure. Ces images donnent véritablement le tournis, et soulignent à quel point l’homme est parvenu à des désirs de grandeur décadents. Il y a une certaine fascination dans cette vision d’une toute-puissance, mais elle est réellement malsaine et conduit l’humanité à sa perte. Pour asseoir sa suprématie, l’homme a détruit 70% du vivant, et semble vouloir rester seul sur sa petite planète… Les ravages causés par l’exploitation des énergies fossiles sont impressionnants, tant à une grande échelle qu’à une plus petite, comme ces photos horribles d’oiseaux ayant ingérés des objets en plastique… Et en parlant d’animaux, on a aussi la vision de ces immeubles destinés à l’élevage des cochons, dans lesquels ils ne verront pas une seule fois de toute leur vie le soleil… On en est arrivé à un point où la démesure a pris toute la place, et où l’espoir est véritablement ténu…

Ce documentaire est à la fois très beau et réellement dramatique, nous touchant au plus profond de notre identité et de notre appartenance à cette espèce suicidaire. Y a-t-il encore une possibilité de s’en sortir? La fenêtre de tir est extrêmement réduite, et passe par la décarbonation : il faut sortir du pétrole et des énergies fossiles, c’est l’unique moyen d’enrayer le réchauffement climatique. Les gouvernements vont-ils enfin modifier le système économique? Rien n’est moins sûr… Legacy, notre Héritage est terriblement touchant et impactant, et ce documentaire est d’une nécessité absolue. Il devrait être vu par le plus grand nombre, afin de comprendre à quel point critique on en est arrivé…

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