Les news de la semaine : Spider-Man : Ω sweet Ω

Le jeu sur les possibles titres du prochain opus de Spider-Man n’aura pas duré très longtemps, puisque le titre officiel a été dévoilé dans la foulée des blagounettes du trio de potes de la saga, à savoir Peter Parker, son pote Ned Leeds et MJ. On a donc eu du Phone Home (référence évidente à E.T.!), du Home Slice et du Home-Wrecker, avant de finalement se décider pour un vrai Spider-Man : No Way Home. On conservera l’idée de la casa tout au long de la trilogie, avec une signification bien plus dramatique dans ce prochain volet, puisque après que son identité secrète ait été révélée, ce bon vieux Spidey devrait avoir du monde à ses trousses, tant du côté des bad guys que de la loi… Un chemin semé d’embûches pour Peter, et on est bien curieux de voir comment il va se sortir de ce très mauvais pas! On en saura plus le 15 décembre 2021! (ou en 2022, ou 2023, faut pas être trop rigide sur la date hein!) Et allez, une petite photo sympa de ce prochain Marvel awes’Home!

 

Si sa parenthèse du Bon Apôtre ne m’avait pas franchement emballée, je considère toujours Gareth Evans comme l’un des plus grands metteurs en scène, lui qui est parvenu à sublimer le film d’action avec The Raid et The Raid 2, et qui a même réussi à balancer un sacré uppercut en mode sériel avec Gangs of London! Et comme il aime décidément vraiment bien les infiltrations et les gangs, il va poursuivre dans cette veine qu’il maîtrise parfaitement avec Havoc, qui mettra en scène Tom Hardy dans un rôle qu’on imagine sacrément musclé et burné. Hardy devra infiltrer un réseau d’individus peu recommandables afin de sauver la vie du fils d’un homme politique. Un point de départ tout ce qu’il y a de plus simple, mais tout le talent d’Evans va être de faire de ce postulat une apothéose de violence, et on lui fait évidemment totalement confiance pour ça! Havoc sera une production Netflix, et n’a évidemment pas encore de date de sortie, mais je vous en reparle dès qu’il y a du neuf!

 

Maintenant que WandaVision arrive (enfin!!!) à  son terme, Le Faucon et le Soldat de l’Hiver débarquera rapidement (dès le 19 mars) pour lui succéder, et il faudra patienter un tout petit peu pour que Loki prenne ensuite le relais. On a en effet appris que la série dédiée au Dieu de la Malice débutera le 11 juin, et les mésaventures de cette version du personnage devraient s’avérer bien savoureuses, puisque Tom Hiddleston est toujours de la partie!

 

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Opération Condor (Jackie Chan, 1991)

6 ans après le très bon Mister Dynamite, Jackie Chan persiste et signe dans la veine Indiana Jones avec Opération Condor, séquelle centrée sur l’aventurier surnommé le Condor, toujours à la recherche d’artefacts précieux à travers le monde. Cette fois-ci, l’artiste martial ne se blessera pas aussi brutalement que lors du premier film (même s’il s’est cassé le sternum lors du scène), et Opération Condor n’aura pas eu besoin d’être mis en pause durant 6 mois. Chan retrouve le scénariste Edward Tang, qui officiait déjà sur le premier volet avec 4 autres personnes. Cette fois-ci, Tang et Chan gèrent à eux seuls le script de ce nouveau film d’aventures, qui va mêler humour et action dans la pure tradition hong-kongaise, mais avec des véléités internationales encore plus affirmées que pour Mister Dynamite. Il faut dire que Big Brother, sa précédente réalisation, a été un échec cuisant, et Chan était dans l’obligation de retrouver rapidement le succès. Le choix d’une suite à Mister Dynamite s’imposait donc logiquement, et Opération Condor sera un petit succès, qui engrangera 24 millions de dollars dans le monde pour un budget de 15 millions.

Jackie Chan (car son personnage dans le film s’appelle aussi Jackie Chan, c’est pratique!) est mandaté par les Nations Unies pour trouver une base secrète militaire allemande de la Seconde Guerre Mondiale, afin de mettre la main sur de l’or dérobé par les Nazis. La filiation avec Indiana Jones est encore plus directe que le premier opus avec ce pan de l’histoire allemande lui aussi traité par Spielberg 2 ans auparavant dans Indiana Jones et la dernière Croisade. Jackie est quant à lui accompagné par 2, puis 3 charmantes jeunes femmes dans son périple, ce qui donnera évidemment quelques situations cocasses dans une veine vaudevillesque, le tout agrémenté de pointes d’action vraiment bien dosées! Si l’humour est souvent lourdingue dans ses films, Mister Dynamite et Opération Condor évitent la trop grande surenchère et parviennent à être finalement très drôles! On évite un rôle secondaire masculin inutile comme c’était le cas dans le premier film, et Opération Condor fonctionne sur une trame plus épurée et finalement plus fluide que Mister Dynamite.

L’écriture des personnages annexes done lieu à quelques trouvailles bien sympathiques, comme le duo de bras cassés qui suit Jackie tout le long du film et qui offre un contrepoint comique bienvenu. Jonathan Isgar et Daniel Mintz sont des sorte de Dupond et Dupont encore plus gaffeurs que leurs homologues, et la VF avec leurs accents du Maghreb surjoué s’avère bien fun ^^ Jonathan Isgar est un adepte des films d’arts martiaux, puisqu’il a joué dans de nombreuses oeuvres aux doux noms de Ninja and the Warriors of Fire, Ninja : American Warrior, Ninja Phantom Heroes, Ninja Death Squad (ses 4 premiers films, tous chez ce bon vieux Godfrey Ho ^^), mais on le verra également dans Une Balle dans la Tête de John Woo ou Il était une Fois en Chine, à chaque fois dans des rôles assez furtifs. Mintz a quant à lui disparu de la circulation, n’étant ensuite apparu plus que dans un film après ce Opération Condor.

Les actrices principales, Carol « Do Do » Cheng, Eva Kobo et Shôko Ikeda n’ont pas eu une carrière fulgurante non plus, mais permettaient de créer des situations comiques réussies avec Jackie. Une des scènes les plus drôles se permet même des allusions sexuelles plus qu’évidentes, ce qui est assez surprenant dans un film aussi grand public que celui-ci, et surtout pour du Jackie Chan! ^^ Mais l’effet est franchement fun^^ Mais ce qui ressort bien évidemment avant tout de ce film, c’est la folie des combats et des cascades, Chan ayant une fois encore donné de sa personne pour créer des séquences vraiment impressionnantes! L’intro sur une île du Pacifique, où Jackie va chercher quelques émeraudes (qui lui sont offertes par les autochtones!), avec des combats bien rythmés et surtout une chute vertigineuse en ballule (vous savez, ces grosses balles en forme de bulles, appelées aussi zorb ^^) du haut d’une colline. La ballule du film a été spécialement conçue par l’architecte français Gilles Ebersolt, et Jackie Chan semble s’être vraiment beaucoup amusé avec! La poursuite à moto et voitures est excellente, avec tiens, Rémy Julienne comme coordinateur des cascades sur route, et avec ses fils Dominique Julienne et Michel Julienne notamment en tant que pilotes 😉 Michel Julienne était auparavant responsable des cascades automobiles sur la partie tournée en France dans Mister Dynamite, et ça fait plaisir de voir que le savoir-faire de cette famille leur a permis de briller à l’international!

On sent un souffle épique encore plus prononcé que dans l’opus précédent, et la visite de sites exotiques s’avère très dépaysante. Le tournage s’est principalement déroulé en Espagne et au Maroc, et Jackie n’a rien à envier aux ballades de ce bon vieux James Bond! Les décors orientaux donnent un vrai cachet au film, avec notamment toute la partie dans le désert du Sahara! La fin dans le repaire secret allemand, avec cette scène mémorable dans la soufflerie, est un must qui va même rendre hommage à Buster Keaton! Jackie et ses ennemis se retrouvent dans une immense salle où des manettes actionnent des souffleries opposées, et le combat dans cet environnement est d’une très belle originalité! Et on sera bien entendu encore une fois bluffé par l’aisance de mouvements de Jackie Chan, qui défie les lois de la gravité avec une aisance confondante! Rien que la courte scène où il enjambe un portail en 2 coups de pieds opposés, ça force le respect!!! Chan est unique, et il a développé un sous-genre de film d’arts martiaux à lui tout seul, et son influence sur le 7ème art est indéniable! On passera sur Chinese Zodiac, ultime volet de cette trilogie réalisé en 2012, et qui ne rend clairement pas hommage aux excellents Mister Dynamite et Opération Condor!

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Le clip de la semaine : Serge le Mytho

Vous connaissez sans doute Serge le Mytho, ce personnage génial créé par Jonathan Cohen? Il a eu sa propre shortcom, mais est tout d’abord apparu dans Bloqués aux côtés d’Orelsan et Gringe. Invité sur cette série, il avait préalablement passé une sorte de discussion-casting, durant laquelle il s’est lancé dans un monologue improvisé d’une cinquantaine de minutes, ce qui donnera lieu à pas moins de 5 épisodes! Le principe restera donc essentiellement le même pour la série Serge le Mytho, puisque Jonathan Cohen nous raconteras des bobards énormes à chaque fois en mode improvisation quasi totale, et c’est un pur régal !!!

Je vous ai mis un épisode de Bloqués dans lequel il raconte les premières années de sa vie, qui ont été trèèèèès particulières!!!

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Marvel Zombies 7 : Opération Antidote

Fred Van Lente est clairement devenu le scénariste attitré des Marvel Zombies, puisque il a pris le relais après les 2 premières mini-séries signées Robert Kirkman, et qu’on attaque ici le 4ème album consacré à ses écrits sur les plus mordants des super-héros! Machine Man était déjà apparu dans la mini-série Marvel Zombies 3 (publiée sous le titre Marvel Zombies 4 chez Panini), et on va le retrouver aujourd’hui alors qu’il fait équipe avec un individu hors du commun, afin de mettre la main sur divers échantillons du virus zombie pour tenter de sauver l’univers (ou le Multivers plutôt).

Après un Marvel Zombies 6 franchement décevant, qui revenait sur l’histoire des premiers héros infectés, on revient donc à la protection de la Terre-616, avec le C.C.R.A.N. (Centre de Contrôle des Réalités Alternatives et de Neutralisation) qui envoie 2 héros dans une multitude d’univers parallèles bien barrés! Avec ce choix de faire voyager Machine Man et son pote au gré de chacun des chapitres, on va se balader dans des environnements très diversifiés que Fred Van Lente va sublimer afin de nous offrir un spectacle franchement drôle et toujours gore!

Ce Marvel Zombies 7  (qui comprend en toute logique la mini-série Marvel Zombies 5 ^^) est sans conteste l’une des plus brillantes itérations dues à cette peste zombie, car le scénariste lâche totalement sa bride et nous convie à un maelstrom d’action et d’humour qui fonctionne vraiment bien! Tout démarre sur la Terre-483, baptisée le Territoire, qui est un univers western dans lequel on découvre un Arno Stark en mode Far-West, ainsi que toute une ribambelle de héros typiques de cette époque, mais en mode zombies! On a Kid Colt, Two-Gun, Rhawide, Phantom (le 1er Ghost Rider), etc… Ca fait bien plaisir de voir à quel point Van Lente utilise la mythologie Marvel pour créer un terreau très fertile à son récit, et découvrir Howard the Duck en tant qu’acolyte de Machine Man, avec accoutrement de cow-boy sur mesure, ça claque!!! L’artiste espagnol Kano (de son vrai nom (Jose Ángel Cano López) nous offre des dessins bien intenses et crée un univers western captivant!

Direction la Terre-691 ensuite, dans un futur dystopique (nous sommes en novembre 2020 ^^) où les Martiens de la Guerre des Mondes sont réels et ont envahi la Terre! Le passage du Far-West à l’invasion extraterrestre est un sacré grand écart, mais Machine Man et Howard the Duck ne s’en formalisent pas! Ils ont ramené avec eux une femme à moitié indienne possédant des super-pouvoirs, qui s’adapte carrément bien elle aussi au vu des différences énormes entre sa civilisation et celle qu’elle découvre! Van Lente va assez loin dans le gore, avec notamment des femmes enceintes zombies! Qui quand elles meurent, laissent libre cours à la violence de leurs progénitures… Il fallait y penser, Van Lente l’a fait! ^^ C’est salement gore, et ce récit de Martiens parquant les humains pour en faire du bétail, c’est bien dark! On retrouve une version d’un autre héros classique, Killraven, et Kano continue à nous en mettre plein les mirettes avec sa visualisation de cette dystopie! Mon Dieu, les bébés zombies ont de quoi donner des cauchemars!!!

Et si on se rendait sans transition au Moyen-Age? Direction la Terre-555, sur l’Ile de Wight, avec un Chevalier Noir qui va se faire contaminer par un livre maléfique, lançant une vague de mutations zombies! Machine Man et Howard vont chasser le Raimi! Ah oui je ne vous ai pas dit, mais dans chaque chapitre, c’est un type de zombie différent : on a eu le Romero, le Boyle, maintenant c’est le Raimi ^^ La manière dont les infectés assiègent le château est franchement fun, et on assiste encore une fois à un bon gros délire bien méta, avec toujours Kano aux planches! Et il faut préciser que le travail de Val Staples sur les couleurs rend l’ensemble sacrément dynamique aussi!

Terre 8410, on se croirait dans une version alternative de Fatalis 2099, avec un Amadeus Cho surfant dans le web afin de pirater les entreprises Stark! L’aspect futuriste est franchement cool, et ce concept de faire de la maladie zombie un virus informatique est excellent! C’est après ce hack que Cho va donc malencontreusement  lancer l’infection… Howard tente de cacher à Machine Man qu’il y a une Jocaste sur ce monde (l’ex de Machine Man), et Nuage Léger (c’est le nom de code de l’Indienne super-rapide!) ne va pas hésiter à se faire des implants high-tech pour réussir sa mission! Mais avec l’infection passant par le biais informatique, pas certain que ce soit une bonne idée… C’est Fernando Blanco et Felix Ruiz qui prennent la relève au niveau design, et c’est très réussi, avec en plus un excellent travail sur l’encrage, qu’ils gèrent également à 2.

Fin de cette excellente épopée sur la Terre-0000! C’est l’épisode le plus léger, même s’il reste intéressant, mais le fait qu’il ne soit centré que sur un personnage amoindrit l’impact. Par contre il y a énormément de références méta, et pour les fans c’est plutôt sympa! C’est en effet un vrai geek qui se fait infecter par un vieux numéro de comics (un Team-Up entre Machine Man et Howard the Duck ^^), et sa piaule est remplie de références, avec en plus un perroquet qui connaît Star Wars! ^^ L’histoire de ce gars est plutôt tragique, car il sait qu’il doit tout faire pour ne pas lancer une épidémie, et il va tenter de manière très solitaire de devenir un héros. Machine Man, Howard et Nuage Léger n’auront pas grand-chose à faire dans cet épisode, qui vient conclure l’excellent travail de Van Lente sur ses créatures (avec Blanco et Frank Brunner au dessin) ! Les personnalités de Machine Man et Howard permettent de balancer beaucoup d’humour, avec une vision très distanciée des « humains » ^^ On connaissait le potentiel comique de Machine Man grâce à la cultissime série Nextwave, et il n’a rien perdu de sa superbe!

 

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Mister Dynamite (Jackie Chan, Eric Tsang, 1986)

Un an après le succès de Police Story, Jackie Chan entame une autre saga qui deviendra emblématique dans sa carrière avec ce Mister Dynamite, dont il reprend la réalisation après le départ d’Eric Tsang. Il faut dire que les circonstances ont été très compliquées, puisque Jackie Chan a failli mourir lors d’une scène. Il devait sauter d’un mur et attraper une branche d’arbre, mais cette dernière a craqué et il a fait une chute de 10 mètres en atterrissant directement sur la tête! Il sera hospitalisé pendant plus de 6 mois, cette blessure étant la plus grave de sa carrière. Le tournage ayant été reporté sur une période importante, Eric Tsang ne pourra plus assurer la mise en scène, et quand il sera rétabli, ce sera Jackie Chan lui-même qui prendra la relève en tant que réalisateur!

Cette « anecdote » démontre sans conteste l’investissement total de l’artiste martial dans ses productions, et il n’a pas usurpé son statut légendaire acquis grâce à ses cascades et son sens du mouvement incroyables! Jackie Chan est clairement un pratiquant de Parkour alors que le terme n’avait pas encore été inventé! Dans ce film, il joue Jackie Chan (tiens?) aussi surnommé le Condor, un aventurier jovial parcourant le monde à la recherche de reliques précieuses. Après avoir dérobé une épée sacrée à une tribu africaine, il va devoir partir à la recherche du reste de l’Armure de Dieu, composée de cette épée et de 4 autres éléments disséminés à travers le monde. L’intro en Afrique caractérise parfaitement ce qui fait l’essence des films de l’acteur-réalisateur, avec ce mélange d’action et d’humour permanent. Un humour qui dans pas mal de films est assez lourdingue, mais qui fonctionne très bien ici, si on excepte 2-3 passages. Le rythme qu’il insuffle à l’intro est impressionnant, et il y a surtout de quoi être étonné par ses performances physiques! La manière dont Jackie va échapper à ses assaillants est traitée avec un dynamisme étonnant et des saillies humoristiques très bien amenées, et l’acteur est sans conteste l’un des meilleurs chorégraphes de film d’action! La fluidité de ses mouvements est un pur régal, et on ne peut pas se lasser de ses prouesses!

Et quand en plus il place des notes humoristiques qui ont dû prendre un temps fou à être tournées, on voit à quel point il porte de l’attention aux détails. Je parle bien évidemment des multiples scènes du chewing-gum! Vous savez, quand vous mettez votre chewing-gum sur la main et que vous tapez avec l’autre main pour qu’il saute dans votre bouche? Jackie Chan est le maître incontesté de cet art, qu’il a sublimé avec une aisance hallucinante! ^^ Il va être accompagné dans ce road-trip européen par son ami Alan et May, la fille du riche homme d’affaires ayant envoyé Jackie sur la trace de l’armure. Le personnage joué par Alan Tam est un comic relief sans trop de relief justement, et on aurait bien pu se passer de cet élément qui est une résurgence du rôle de l’acolyte dans les premières comédies d’action hong-kongaises avec Jackie Chan. Il s’agit d’une sorte de coutume en quelque sorte, et on sent que le personnage n’a pas d’autre intérêt, car même l’histoire de sa copine kidnappée n’offre aucun contrepoint dramatique. Lola Forner, qui incarne May, offre quelques moments comiques alors que Jackie tente de jouer les séducteurs, mais le plus intéressant dans ce film, c’est sans conteste l’action incroyable qu’il offre!

Le film a été tourné en Europe, et en partie à Paris, ce qui a permis à Jackie Chan de travailler avec l’équipe de cascadeurs automobiles de Rémy julienne. En effet, c’est le fils ainé de l’immense Rémy, Michel Julienne, qui est en charge des cascades lors du tournage en France, et il tient bien de son père puisque la séquence est sacrément ébouriffante!!! Michel Julienne a commencé sa carrière de cascadeur en 1977 avec Le Passé simple de Michel Drach, et il a travaillé sur Dangereusement vôtre, Tuer n’est pas jouer, Taxi, Banlieue 13, Iron Man 2, Taken 2, Mission : Impossible – Fallout… La liste est très longue et très internationale, ce qui montre le savoir-faire d’un fils tout aussi passionné que son père! La séquence de poursuite situé en France est réellement dingue, offrant une sensation de vitesse et de folie démultipliées, et elle constitue l’un des nombreux points forts de Mister Dynamite.

On pense aussi à cette scène de combats de Jackie contre 4 guerrières en chaussures à talons! Les 4 femmes sont des athlètes impressionnantes, et le jeu du combat féministe face à la figure masculine est franchement drôle et très percutant! Encore une fois, Jackie Chan fait preuve d’un sens de la chorégraphie juste parfait dans l’élaboration de ce combat, dont l’enchaînement se fait à un rythme infernal! La flexibilité et l’ingéniosité de Chan contre la brutalité féminine, ça n’est pas un discours très contemporain mais ça envoie sacrément bien!!! Et que dire de cette scène finale lors de laquelle il saute d’une falaise pour atterrir sur une montgolfière??? Jackie Chan devait quand même avoir quelques pulsions suicidaires pour oser réaliser un tel exploit!!! La séquence est juste complètement dingue…

Mister Dynamite est une très bonne réappropriation des aventures d’Indiana Jones, et malgré quelques baisses de rythme, le film s’avère assez fou pour emporter l’adhésion!!!

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