Le clip de la semaine : Google Timelapse


On parle souvent de déforestation, de fonte des glaces et de perte des espaces naturels, et on sait que ces phénomènes vont en s’aggravant constamment. Mais il n’est pas toujours évident d’effectuer des comparatifs afin de réellement voir l’évolution dramatique qui a eu lieu depuis des décennies. Mais la semaine dernière, Google a diffusé plusieurs vidéos en mode timelapse afin de visualiser concrètement l’étendue des dégâts. En partant de 1984 jusqu’à 2020, ces 3 vidéos s’avèrent sans appel…

 

Publié dans Le clip de la semaine | Laisser un commentaire

Marvel 2099 (1992)

En ce moment, j’évoque pas mal les univers alternatifs chez Marvel, avec notamment les Marvel Zombies, Miles Morales, Gwenpool… Une envie de changer de monde peut-être, vu le contexte actuel du nôtre? ^^ En tout cas, si l’Univers-616 est déjà bien foisonnant, la multitude de dimensions alternatives élaborées par les scénaristes possède une très belle richesse également, et on va revenir aujourd’hui sur une ligne qui a eu son importance dans les années 90, avec l’Univers 2099. Comme son nom l’indique, il prend place dans un des nombreux futurs possibles, et débute dans l’année 2099 (Il s’agit plus précisément de la Terre-928). On y découvre une société dirigée par les conglomérats, dans laquelle le fossé entre les différents niveaux de population s’est accru, et où la pollution est une menace perpétuelle. On est en 2021 me direz-vous! Non non, ils avaient prévu plus large en fait chez Marvel…

Un univers bien dystopique donc, avec un état policier sacrifiant quotidiennement le bas-peuple pour conserver son pouvoir, et des luttes d’égos dans les hautes sphères entre les différents conglomérats régissant le monde : Alchemax, ECO, Synthia, Stark/Fujikawa, Pixel… Ce sont les GAFAM du futur, et ils ont à leur tête des individus peu recommandables, dont la sérénité va commencer à être mise à mal avec l’apparition de personnes aux potentiels hors normes. L’Age des Héros remonte au siècle dernier, mais se pourrait-il qu’une nouvelle ère super-héroïque soit sur le point de démarrer? Ce sont Stan Lee et John Byrne eux-mêmes qui ont eu l’idée de créer ce nouvel univers, qu’ils pensaient à l’origine comme une série unique, et qui sera finalement déclinée sur une multitude de titres inter-connectés.

En France, les séries présentées dans cet univers ont été réunies dans le mensuel 2099, qui démarra en 1993, avec Spider-Man 2099, Ravage 2099 et Fatalis 2099. Sur les 3 premiers héros, un seul n’était pas inspiré d’un personnage préexistant, Ravage, et au final, un seul aura un succès tel qu’il intégrera l’Univers 616, Spider-Man! Comme quoi, à toutes les époques et dans tous les univers, c’est toujours Spidey qui s’en sort le mieux! Enfin, sauf si on excepte le Peter Parker de l’univers Ultimate, mais ça, c’est une autre histoire! ^^ On commence donc par Spider-Man 2099, qui est incarné malgré lui par Miguel O’Hara, un généticien d’origine mexico-irlandaise, qui suite à une expérience qui tourne mal, va développer les pouvoirs d’une araignée! Ici, pas de piqûre de bébête radioactive, mais une tentative de modifier son ADN, et comme il travaillait sur les pouvoirs du Spider-Man d’origine (qui appartient donc à son propre passé), un de ses collègues tente de le tuer en mêlant l’ADN de Miguel et celui de Spider-Man. Avec un module inspiré du film La Mouche pour effectuer l’expérience, on craint évidemment pour le résultat… Mais celui-ci ne sera finalement pas monstrueux, même si Miguel va devoir faire face à des modifications très importantes de son ADN et de ses capacités physiques!

Ce sont Peter David et Rick Leonardi qui vont gérer les aventures de ce nouveau Spider-Man, et la paire va effectuer un travail remarquable! David est réputé pour son run sur The Incredible Hulk (avec un Eisner à la clé en 1992!), et il avait commencé à travailler chez Marvel sur la série The Spectacular Spider-Man! Rick Leonardi quand à lui a travaillé sur les séries Cloak & Dagger ou New Mutants, et possède un style très accrocheur! Son design de ce Spider-Man 2099 est excellent, et son travail sur le mouvement est d’une très grande fluidité! Ce sont certainement ses planches qui ont permis à la branche 2099 d’avoir un certain succès, et si le personnage avait un temps disparu, il est réapparu en 2013 en rejoignant la ligne temporelle principale, et en bénéficiant d’une nouvelle série par la suite! Peter David apporte une vision très sombre de cet univers 2099, et le travail élaboré avec Rick Leonardi permet de mettre sur pied des intrigues mêlant action et vie personnelle dans la droite lignée de ce que fait Marvel depuis 1961.

Il y a une vraie richesse dans le mélange des thématiques, et je pense notamment au traitement de l’assistante holographique Lyla, qui fait fortement penser au personnage féminin de Blade Runner 2049. On sent que ce personnage immatériel commence à ressentir des émotions, et on se demande bien si elle va développer une certaine humanité… Il s’agit ici d’une sous-intrigue peu à peu esquissée, mais qui enrichit le combat principal de Miguel face à Alchemax. On va croiser des bad guys comme Venture, le Spécialiste, mais aussi un Vautour version 2099 qui s’avère bien plus impitoyable que son prédécesseur! Peter David va placer quelques private jokes bien senties (comme lorsque Lyla prend l’apparence de Tante May!), et l’ensemble est d’une très belle solidité. On est dans du comics 90, donc avec encore une vision assez manichéenne, mais ça fonctionne vraiment bien et c’est un bon plaisir de lecture.

On passe à Ravage 2099, qui est écrit par… Nul autre que Stan Lee lui-même! Le maître s’occupe du scénario le temps de 8 épisodes, et Pat Mills et Tony Skinner assureront la transition. Ravage est donc le seul héros original, c’est-à-dire non inspiré de super-héros déjà existant. On retrouve une patte très 60’s dans l’élaboration du personnage, avec un changement d’existence radical pour Paul-Phillip Ravage, qui passe en un clin d’oeil de directeur d’ECO (une filiale d’Alchemax) à paria recherché par les autorités. Cette naïveté dans l’écriture fait toutefois partie du côté nostalgique qui se dégage de ce titre, avec également des méchants bien méchants et des gentils forcément très gentils. Et pourtant, au fur et à mesure de sa métamorphose, Ravage va devenir de plus en plus violent, et ne va pas hésiter à tuer ses adversaires. Si le visuel du personnage semble pas mal s’inspirer des héros de cinéma bad boys à la Kurt Russell (Snake Plissken notamment), Ravage possède un côté monolithique qui le rend pourtant attachant. Stan Lee et le dessinateur Paul Ryan vont mettre en place un pan de cet univers 2099 avec l’île maudite Hellrock et ses monstres, les Mutroïdes, et ils vont s’aventurer à New Atlantis dont les habitants veulent conquérir la surface. Le thème de la pollution revient très souvent dans cette série, ce qui dénote une fois encore à quel point Stan Lee s’intéressait aux problématiques réelles en les intégrant dans ses fictions!

On termine par Fatalis 2099, qui pose une question très intéressante: est-ce que ce personnage soudainement apparu est bien le monarque de Latvérie ayant régné au 20ème siècle? Ce Fatalis n’a que des bribes de mémoire, mais il est persuadé d’être le Victor Von Fatalis du siècle passé. Comment aurait-il survécu jusque-là? Comment va-t-il pouvoir s’adapter à ce nouveau monde? Des questions pertinentes auxquelles va répondre John Francis Moore, secondé aux dessins par Pat Broderick. Il y a une grande richesse dans ce titre également, avec notamment une immersion très prenante dans le cyber-espace! En effet, on est début des années 90, et l’informatique est un territoire offrant des possibilités insoupçonnées, avec notamment la réalité virtuelle (Le Tueur du Futur, ouaiiiiiis!). Le personnage de Wire est un spécialiste des voyages virtuels, et il se balade dans ce qui n’est pas encore décrit comme le web. Pour rappel, c’est le 30 avril 1993 que le web arrive officiellement dans le domaine public. On a donc dans cette série Fatalis 2099 une approche innovante de ce nouveau monde, et voir Wire surfer avec sa planche de surf dans ces royaumes quantiques est très intéressant! On va notamment y découvrir un bad guy au design bien classe, Fever, qui est en fait l’archétype d’un humain branché H24 dans le cyber-monde.

Outre cette plongée passionnante dans cette dimension impalpable, cette série va également développer de véritables enjeux géopolitiques, puisque Fatalis souhaite reconquérir son trône. Il va s’opposer à Tyger Wylde, tyran sans pitié ayant pris possession de la Latvérie, et va se retrouver face à d’autres conglomérats, dans une lutte de pouvoirs qui s’avère très bien écrite. On se pose évidemment la question de savoir si ce Fatalis est bien le vrai, et on va suivre ses aventures avec la tribu des gitans Zefiro à ses côtés. Le dessin de Pat Broderick laisse parfois à désirer sur les visages, avec des choix anguleux pas forcément appropriés, mais il donne toutefois une certaine stature à Fatalis et à sa nouvelle armure.

Bref, ce Marvel 2099 possède une belle aura nostalgique, avec ce futur très sombre dans lequel émergent de nouveaux héros. Car d’autres suivront, augmentant ainsi le bestiaire ce det univers : Punisher 2099, X-Men 2099, Ghost Rider 2099, Hulk 2099, et bien d’autres! Cette ligne éditoriale prendra fin en 1996, après plusieurs numéros spéciaux destinés à clore les aventures de ces héros. Mais pour ceux qui ont vu Spider-Man : New Generation, si vous êtes restés jusqu’au bout, vous avez pu avoir un aperçu de Miguel O’Hara 😉

Publié dans Marvel comics | Laisser un commentaire

Focus : Le Grand JD

Cela fait maintenant plusieurs semaines que je m’intéresse de manière assidue aux vidéos du Grand JD, un YouTubeur très présent sur… YouTube donc, et dont le contenu très riche et très diversifié est traité avec une approche cartésienne qui me plaît énormément. En gros, on est sur un réel travail d’investigation, effectué non pas par un spécialiste des domaines concernés, mais par un authentique passionné cherchant à être le plus rigoureux possible. Et ça, ça fait réellement plaisir à l’ère du putaclic.

Sous le pseudo du Grand JD se cache Julien Donzé, qui à une lointaine époque était humoriste, mais ça, on y reviendra! C’est un metteur en scène suisse travaillant de manière indépendante, basé à Genève, et qui vit dans un bunker. Enfin, d’après ses vidéos, il y passe quand même la majorité de son temps… D’ailleurs, saviez-vous que chaque ressortissant suisse est obligé d’avoir un bunker en cas d’attaque? C’est grâce au Grand JD que j’ai découvert cette spécificité de la loi helvétique! Quand on se fout de la gueule de tous ces Ricains qu’on traite de paranos parce qu’ils se construisent un abri anti-atomique, alors que les Suisses rendent cette condition obligatoire… C’est un peu comme prendre les chasseurs d’OVNI pour des fous, alors qu’à Toulouse, un organisme nommé le GEIPAN est chargé de traiter les cas de phénomènes aérospatiaux non identifiés. Je n’ai pas non plus pris ce second exemple au hasard, car selon moi, le Grand JD représente avec beaucoup de passion et d’humour le croisement qu’on pensait improbable entre celui qui veut absolument croire en tout et le cartésien le plus intransigeant possible. Si si, c’est possible, et ça donne un résultat très intéressant!

On va revenir aux origines? Il faut toujours revenir aux origines afin de mieux comprendre l’évolution d’un être humain. Mais bon, parfois… Parfois on ne comprend pas le lien et on se dit qu’il y a 1 chaînon manquant. Ou plusieurs, et on se dit que ça aussi, ça fait partie de la dualité du personnage! C’est assez marrant, car j’ai commencé à regarder ses vidéos en partant des plus récentes, et un jour, j’ai décidé de regarder les plus anciennes. Et là, j’ai vraiment pensé que Julien avait un jumeau maléfique! Il y a 10-11 ans, il tournait un clip où il déclamait tout son amour à son chien, où il se faisait épiler à la cire à l’aide d’une bagnole, où il parodiait Man VS Wild et Facebook, et où les blagues à base de sécrétions humaines étaient parfois bien gores ^^ Je pense évidemment à sa technique de survie dans Man VS Ville, qui m’a laissé un goût amer, où à son clip L’Homme-Vomi dans lequel on sent la prédominance d’une influence stupéflipienne! Et il faut également rendre hommage à son ami de toujours, l’aventurier Joachim Sanders, avec qui il a partagé de nombreuses aventures! En fait je trouve ça super intéressant de mater ses premières vidéos en connaissant ses plus récentes, parce qu’on y trouve déjà des prémices de ce qu’il fera des années après, avec certains choix de narration déjà présents, des situations qui préfigurent ce qu’il vivra plus tard, et un esprit bien barré qui sera amené à être plus cadré au fil des années. Et surtout, il possède déjà un sens du cadrage et du montage qui fonctionne vraiment bien, et il y a pas mal de plaisirs coupables à découvrir au fil de ses 1ères vidéos! ^^ Tiens, je vous mets les escargots… Naaan je vais vous laisser la chercher celle-là! ^^ A la place, je vais vous mettre l’épilation à l’aide de 2 tanks!


 

S’il s’est fait connaître avec ses parodies, ses clips et ses Etranges Expériences, c’est son travail en mode plus sérieux qui va l’installer durablement dans la sphère des YouTubeurs. Pendant 5 ans, il va multiplier les joyeuses conneries et s’amuser avec ses potes, et il y a 6 ans, il a tranquillement commencé à faire évoluer sa chaîne vers des thématiques plus sombres. Attiré par les lieux abandonnés et le paranormal, il va tourner une de ses Etranges Expériences dans un manoir hanté, et la vidéo va avoir un grand succès auprès de ses abonnés. Ces derniers vont lui réclamer davantage d’expériences de ce genre, et même si cette vidéo Provoquer un fantôme présente encore un caractère hybride, avec pas mal d’humour bien barge, Julien prend en compte les retours de ses followers. Il va lancer un crowfunding afin de pouvoir se rendre dans un des lieux les plus hantés du monde, le sanatorium de Waverly Hills aux Etats-Unis. Malheureusement, les propriétaires du lieu se sont rétractés alors que le projet était en préparation, et Julien a donc décidé de changer le lieu de cette expérience paranormale, se rendant sur l’île de Poveglia en Italie.


 

Pendant un temps, la chaîne va adopter une forme hybride, entre enquêtes paranormales et conneries fun, et c’est il y a 4 ans qu’il a décidé de laisser de côté les vidéos à tendance humoristique afin de se consacrer intégralement aux sujets pour lesquels il est aujourd’hui reconnu, à savoir l’urbex et la visite de lieux réputés pour être hantés. Et le contenu de sa chaîne est assez impressionnant, avec toujours cette approche très cartésienne qui s’avère sacrément immersive! Julien, c’est le genre de gars, si tu lui demande de chercher une aiguille dans une botte de foin, il va vraiment le faire!

J’avais partagé son reportage sur la guerre en Ukraine, qui selon moi s’avère d’une grande importance, et qui montre également un réel engagement vis-à-vis de ses followers. Durant ce reportage, on ressent son envie de mettre en lumière ce conflit oublié sur le territoire européen, mais qui est toujours d’actualité, et on est très loin de la vidéo faite à l’arrache juste pour avoir un maximum de vues. Il y a une sincérité que je trouve exemplaire chez lui, et c’est ce qui me donne envie de le suivre chaque semaine. J’en ai bouffé des vidéos pour le coup, et j’ai été bluffé par la variété de ses expériences : on le suit dans un immense château au Pays de Galles dans lequel il va vivre une nuit assez étrange pour avoir envie d’y revenir ensuite; on le voit dans un reportage où il accompagne Mike Horn en Arctique; il ira également interviewer un paléontologue dans le sud de la France, ou se rendre à Fukushima, il se baladera également aux abords de la Zone 51, il visitera le cosmodrome de Baïkonour… Son agenda est juste sacrément dingue, et il partage avec nous des expériences dépaysantes et incroyables!

Je parlais de la rigueur de ses investigations, et je reviens là-dessus car c’est un élément primordial de la qualité de ses vidéos. Je prends l’exemple de ses visites au château de Margam, au Pays de Galles, lors desquelles il va analyser la moindre possibilité d’une apparition en recherchant en premier lieu les explications les plus logiques. Si on sent une réelle envie de faire des expériences paranormales, on est face à un gars qui a la tête sur les épaules et qui souhaite avant tout que s’il se passe quelque chose, ce soit bien réel. Sa manière d’analyser les événements est d’une très grande précision, et il va utiliser des systèmes sophistiqués pour tenter de déterminer s’il y a effectivement eu un phénomène paranormal ou non. Je vous place la première vidéo sur Margam juste en-dessous, elle est selon moi un exemple parfait de sa sincérité et de sa rigueur.


 

Alors il y a bien évidemment des vidéos où il ne se passera rien de probant, tandis que certaines suscitent de vraies interrogations. Mais l’intérêt au final réside avant tout dans la démarche exemplaire de ce YouTubeur, qui partage ses aventures avec ses abonnés et qui nous fait visiter des lieux sublimes! Son matos a bien évolué au fil des ans, et quand on voit par exemple le reportage avec Mike Horn, on est soufflé par la qualité des images capturées! Allez, je vous le place ici. En général, ses vidéos durent entre 10 et 15 minutes, mais certaines vont jusqu’à 40 minutes quand le sujet le mérite. En tout cas, je vous invite à aller vous balader sur sa chaîne, qui va vous faire voyager aux 4 coins du monde lors d’expériences aux sensations très différentes! De l’angoisse, de l’émerveillement, la noirceur des lieux hantés, la beauté de la nature sauvage… Le Grand JD est un adepte des croisements, une sorte de vidéaste paradoxal et d’une grande complétude, que l’on a envie de suivre dans chacun de ses périples!!!

Publié dans Dossier | Laisser un commentaire

Les news de la semaine: Ma Famille d’abord

Il y a 2 mois, on apprenait que Pedro Pascal et Bella Ramsey avaient été choisis afin d’incarner Joel et Ellie, les personnages cultes du sublime jeu vidéo The Last of Us. On avait appris auparavant que Neil Druckmann (créateur et co-réalisateur de la saga The Last of Us) et Craig Mazin (co-créateur de la mini-série Chernobyl) officieraient en tant que showrunners… Le projet a vraiment de quoi sentir très très bon pour le moment, et un nouvel acteur talentueux vient d’entrer dans la famille! Il s’agit de Gabriel Luna, qui incarnera Tommy Miller, le frère de Joel. Gabriel Luna est connu pour avoir incarné Ghost Rider dans la série Marvel : les Agents du S.H.I.E.L.D. (le Rider avec une bagnole qui claque!), et il a malheureusement également participé à cette daube monumentale qu’est Terminator : Dark Fate. Mais sa prestation dans la série Marvel est certainement l’un des éléments les plus intéressants du show, car il parvenait à apporter une réelle complexité au personnage de Robbie Reyes. On attend donc patiemment les prochaines news concernant cette adaptation, et on croise les doigts pour qu’ils prennent vraiment le temps de nous concocter un petit chef-d’oeuvre!

 

On va rester dans les parages du jeu vidéo, avec la série d’animation Resident Evil : Infinite Darkness qui vient se rappeler à nous, en dévoilant une fenêtre de sortie calée au mois de juillet 2021! On n’a pas encore la date exacte, mais ça se précise tranquillement, et on a hâte de retourner à Raccoon City, avant le film Resident Evil : Welcome to Raccoon City qui lui, n’a toujours pas retrouvé de date de sortie… Et en attendant, si vous ne l’avez toujours pas vu, je vous conseille l’impressionnant Resident Evil : Vendetta mis en scène par Takanori Tsujimoto. Quand on sait que c’est le même studio, Quebico, qui avait été en charge de ce film d’animation, et qui s’occupera de la série animée, il y a de quoi être très confiant!

 

Et on a une vue plus précise d’un des nombreux prochains films du MCU, Shang-Chi and the Legend of the Ten Rings, avec des infos provenant des résumés des boîtes de jouets dérivés, oui! Ca donne ceci : « Entraîné depuis son enfance par la mystérieuse organisation des Dix Anneaux, Shang-Chi doit affronter son passé lorsqu’il retombe entre les griffes de son père. ». « Wenwu est le père de Shang-Chi et le chef redouté de l’organisation des Dix Anneaux, une société agissant dans l’ombre depuis les débuts de l’Univers Cinématographique Marvel. » « Lorsque son frère Shang-Chi refait surface après des années d’absence, Xialing doit choisir entre continuer sa vie en solitaire ou se joindre à son frère dans son combat contre les Dix Anneaux. » « Death Dealer est un des adversaires les plus redoutables que Shang-Chi ait jamais affronté. » (Source : Les Toiles HéroïquesMarvel a donc choisi de pas mal modifier les origines du personnage, puisque dans les comics, Shang-Chi est le fils de Fu Manchu, et non du Mandarin comme ce sera le cas dans le film. Perso j’espère surtout que ce bon vieux Ben Kingsley sera de la partie!

 

 

Publié dans Les news de la semaine | Laisser un commentaire

All-New Deadpool Hors Série 2 : C’est l’Histoire d’une Poole et d’un Canard

Aujourd’hui, on va revenir sur un personnage très récent de l’histoire Marvel, dont je vous avais déjà parlé précédemment mais dont je n’avais jamais lu les premiers épisodes. Il s’agit de Gwenpool, dont la création remonte à 2015 seulement! Son histoire éditoriale est très particulière, et comme je l’avais déjà racontée ici, je vous invite à aller lire cet article! C’est fait? Bon, on peut continuer. Si l’origine du personnage est un mix entre Gwen Stacy et Deadpool, elle n’a en fait rien à voir avec la célèbre fiancée défunte de Peter Parker, puisqu’elle s’appelle en réalité Gwen Poole. Elle provient d’un univers alternatif qu’elle appelle The Real World, mais chaque personnage de chaque univers peut s’estimer vivre dans le vrai monde, non…? Cet univers est catalogué en Terre-TRN565, contrairement à l’univers Marvel standard qui est la Terre-616 (aussi appelée Première Terre suite aux événements de Secret Wars, mais en gros, on est quand même dans une continuation de la Terre-616). Gwen appelle son univers The Real World, puisque dans son monde, tous les super-héros Marvel sont des êtres de fiction que l’on peut croiser dans les comics, les jeux vidéos ou les films. Et pour une jeune fille qui n’a pas de super-pouvoirs, elle possède une force assez incroyable : c’est une super-geek qui connaît la plupart des personnages qu’elle va croiser!

Dit comme ça, ça ne paraît pas trop ouf, mais quand elle va croiser le fer avec la nouvelle Thor, et qu’elle va mettre un terme au combat en hurlant « Jane! », on se dit qu’il y a effectivement de quoi surprendre l’adversaire! Car sa connaissance très érudite des personnages de fiction lui permet de connaître tous les secrets de tous les super-héros!!! Identités secrètes, repaires, liens familiaux, ennemis, elle a en tête tout un catalogue qu’elle peut consulter à l’envie et possède un avantage hors norme sur ses adversaires. Gwenpool est consciente d’être dans un monde de comics, et elle va en profiter à fond pour s’amuser dans cet univers de papier! J’avais adoré le Deadpool Hors Série 2 mentionné plus haut, ainsi que la suite de la série Unbelievable Gwenpool publiée dans les pages de Deadpool à partir du numéro 8, mais je n’avais jamais lu les 8 premiers épisodes de cette série. J’ai donc commencé par ce numéro, qui relate la toute première apparition de Gwen chez un certain Howard le Canard, ainsi que les 3 premiers épisodes de Unbelievable Gwenpool.

C’est l’excellent Christopher Hastings qui donne vie au personnage, après que Chris Bachalo ait donc créé la fameuse couverture variant qui allait avoir un succès fou! Hastings est en charge de la nouvelle série Howard the Duck, et va immiscer Gwenpool dans les 3 premiers épisodes, qui voit le duo tenter de doubler la Chatte Noire. Il s’agit de 3 épisodes back-up, assez courts donc, mais qui permettent de dégager tout le potentiel du personnage, avec son côté irréfléchi et drôle. Les dessins de Danilo Beyruth ne rivalisent pas avec ceux du studio Gurihiru qui prendra la relève à partir de Unbelievable Gwenpool 2, mais le récit est bien rythmé et donne envie de connaître davantage cette énergumène! On découvre d’où lui vient son costume, mais le meilleur est à venir!

L’arrivée de Gurihiru se fait en fait à partir du Gwenpool’s Holiday Adventure, qui est publié avant Unbelievable Gwenpool 1 qui sera pour la dernière fois dessiné par Beyruth. Le trait s’avère beaucoup plus fluide et dynamique, avec une esthétique tirant vers le manga qui n’est pas désagréable! Là où les traits de Gwen étaient parfois franchement moches chez Beyruth, on a maintenant une pseudo-super-héroïne toute mimi bien décidée à faire parler d’elle! Son premier contrat pour tuer un homme-serpent est résolu de manière assez atypique, mais cela lui permet de prendre confiance dans son nouveau job! Elle va ensuite devenir une mercenaire très demandée suite à la réussite d’une mission dont les trois quarts du taf n’ont pas été faits par elle! Mais elle s’en fout, elle s’éclate dans cet univers de fiction, où elle sait qu’elle échappera constamment à la mort! Par contre, lorsqu’elle est approchée par M.O.D.O.K. afin de travailler pour lui, elle va soudain comprendre qu’elle ne pourra pas tout le temps se foutre de tout, au risque de perdre des gens… Car de grands pouvoirs impliquent…

Il y a une belle aisance dans l’écriture de Christopher Hastings, et son style vif et percutant colle vraiment au personnage. Gurihiru apporte ce qui manquait au début à Gwen, avec un design plus en adéquation avec ce que souhaite Hastings, et un côté résolument pop totalement assumé. On n’est pas encore dans les expérimentations métaphysiques totalement dingues que l’auteur expérimentera par la suite (voir le sublime épisode de Deadpool 9!!!), mais on en a un bon aperçu avec l’apparition de Docteur Strange. Lorsuq’il se fait un trip avec Gwen dans l' »espace entre les atomes de la réalité », il a un visuel sur le monde d’où provient Gwen, ce fameux Real Word. Et il y voit une devanture de cinéma avec une affiche de Doctor Strange, et il se dit « Benedict Cumberbatch, hein? Oui, ce n’est pas mal. » Si ça c’est pas du méta de qualité, je ne sais pas!!! ^^

Bref, des débuts prometteurs pour une aventurière bien déjantée!

 

Publié dans Marvel comics | Laisser un commentaire