Les news de la semaine : Viens on s’enferme!!!

Bon, la grosse news de la semaine, c’est certainement l’annonce d’une réouverture des lieux culturels le mercredi 19 mai, et ça, ça va quand faire un bien fou!!! Au total, on dépasse les 240 jours de fermeture, et ça va être très étrange de pouvoir accéder à nouveau aux salles obscures qui nous ont bien manqué! J’ai bien hâte de me faire aussi un resto, mais pour ça, il faudra patienter un peu plus, jusqu’au 9 juin! Les musées, les salles de sport, les bars, les théâtres… Tout va lentement commencer à revivre, et ça va être une bonne bouffée d’air frais! Donc évidemment, ça va permettre de s’aérer de nouveau normalement en extérieur, mais aussi d’aller s’en prendre plein les yeux et les oreilles devant un grand écran! Pour la programmation, Allociné a rédigé un article très complet qui sera mis à jour régulièrement, je vous mets le lien ici, comme ça vous pouvez d’ores et déjà préparer votre planning ciné! 😉

 

Et du coup, on va parler séries en attendant cette réouverture! Pour ceux qui n’ont pas vu Falcon et le Soldat de l’Hiver, fuyez, et puis en même temps, la nouvelle a été rendue publique, donc tant pis pour vous! ^^ Sam Wilson, alias Falcon, a changé d’identité, puisqu’il a enfin accepter de prendre la relève de Steve Rogers sous le costume de Captain America! Marvel a dévoilé une nouvelle affiche de la série qui vient de s’achever, où l’on voit donc Sam avec ce costume patriotique, tout en conservant ses ailes. A défaut de sérum de Super-Soldat, il pourra donc toujours compter sur ce moyen de locomotion très pratique, et sur Aile Rouge très probablement aussi! Mais on verra tout ça dans Captain America 4!

 

On a une photo de tournage bien sympa pour Hawkeye, qui nous dévoile le nouveau costume porté par Jeremy Renner alias Clint Barton, qui pose aux côtés d’Alaqua Cox, qui incarnera Echo! Un costume très fidèle aux comics (pas les anciens hein, les plus récents ^^), et ça fait déjà bien plaisir!

 

Ca fait un moment que le film centré sur Silk n’avait plus donné de nouvelles… Et on apprend cette semaine qu’il s’est transformé en série! Pour rappel, Cindy Moon est une ado ayant été piquée par la même araignée que Peter Parker, et qui va elle aussi développer des super-pouvoirs! Elle est nettement moins connue que son illustre homologue masculin, et pour cause, elle est née en avril 2014 dans les comics, avec le principe de rétro-continuité (on apprend à ce moment-là que Peter n’a pas été le seul à être mordu donc). Pour Sony, l’objectif affiché est clairement de remplir le vide laissé par le contrat arachnéen les obligeant à partager Spider-Man avec Marvel, et à développer de leur côté un nouveau pan de cet univers cher à Spidey avec d’autres personnages, comme c’était le cas avec le succès de Spider-Man : New Generation qui a permis de mettre en avant Miles Morales (en version animée). En ces temps de diversité ethnique, cela tombera très bien, puisque Cindy Moon est une Américano-Coréenne, qui prendra le relais en live action après l’Afro-Latino Miles en animé. Bon, avec tout ça, j’ai remis à jour mon dossier sur les adaptations Marvel de 1944 à 2099! ^^

 

 

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Le clip de la semaine : Body Count -The Hate is real

C’est le 6 mars 2020 que sortait Carnivore, le nouvel album signé Body Count, et l’histoire de ce clip est particulière, puisque Ice-T et sa bande ont mis en place un concours afin que les fans leur envoient leur version vidéo du morceau The Hate is real. C’est un jeune cinéaste new-yorkais de 25 ans qui a remporté l’honneur de voir son clip devenir la version officielle de ce morceau! Seby X Martinez a exacerbé le propos très cru du groupe en créant un certain décalage en mode muppets, et le résultat démontre parfaitement toute l’absurdité d’une Amérique qui n’en a pas encore terminé avec ses démons… Je vous laisse apprécier le travail de Seby X Martinez, le nouveau Master of Puppets! ^^

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Le dernier Samaritain (Tony Scott, 1991)

En 1991, Tony Scott sort juste de Jours de Tonnerre avec Tom Cruise, et il rejoint l’équipe de L’Arme Fatale pour un nouveau buddy movie en mode polar. Joel Silver est l’un des producteurs les plus emblématiques des années 80 et 90, avec des classiques comme 48 Heures, Commando, L’Arme Fatale, Predator, Piège de Cristal, Demolition Man… Un homme de l’ombre incontournable à cette époque, qui retrouve Bruce Willis avec qui il avait auparavant travaillé sur Piège de Cristal et 58 Minutes pour vivre, ainsi que le scénariste Shane Black, qu’il connaît depuis L’Arme Fatale et L’Arme Fatale 2. Tout ce beau petit monde va nous concocter un film policier qui a un peu vieilli, mais qui s’avère toujours efficace!

On retrouve Bruce Willis dans un rôle qu’il affectionne et qui lui colle vraiment à la peau, celui du vieux briscard fatigué. Joe Hallenbeck est un détective privé en froid avec sa femme, et que sa fille de 13 ans ne respecte plus. Lessivé, il dort dans sa voiture plutôt qu’à la maison, et on sent de grandes similitudes avec le personnage culte de John McClane. Willis est excellent dans la peau de ce détective blasé, même si encore une fois, il n’a pas vraiment d’effort à faire, vu qu’il connaît bien ce style de personnage désabusé. On va lui coller un partenaire malgré lui (le principe du buddy movie) en la personne de Jimmy Dix, ex-star du football américain campé par Damon Wayans. Wayans participait au Saturday Night Live au milieu des années 80, et il est connu pour son rôle de Michael Kyle dans la sitcom Ma Famille d’abord, ou le rôle de Roger Murtaugh dans la série L’Arme Fatale, histoire de boucler la boucle!

Shane Black gère le buddy movie comme il a pu le prouver avec les 4 Arme Fatale, et il s’associe avec Greg Hicks pour mettre sur pied le script de ce Dernier Samaritain. On retrouve sa patte caractéristique avec quelques séquences bien barges, comme la bagnole dans la piscine, qui renvoie tiens, à son plus récent The Nice Guys. Mais c’est surtout dans ses dialogues qu’il va apporter cette touche 80’s-90’s caractéristique, avec des punchlines du style « J’ai une mauvaise nouvelle et une mauvaise nouvelle. – Commence par la mauvaise. » « Ca me serait utile un associé, ça te plairait? -J’en sais rien, j’y connais rien au métier de détective. – Oh, t’as rien à connaître. Sinon que dans les années 90, on ne cogne pas d’entrée, faut d’abord dire un truc cool, tu vois ce que je veux dire? – Ouais, du genre : Je reviendrai. » Il y a vraiment un aspect nostalgique qui fonctionne avec ce Dernier Samaritain, et si le rythme est moins enlevé que d’autres productions de l’époque, le duo Willis-Wayans permet de maintenir une belle cohésion à l’ensemble.

On reconnaît bien évidemment la patte du petit frère de Ridley Scott, puisque Tony nous gratifie de sa mise en scène aux allures crépusculaires, avec cette tonalité ocre tirant vers le rouge qu’il affectionne. Il faut dire qu’il a bossé à plusieurs reprises avec le même directeur de la photo, Ward Russell, présent sur Top Gun, Le Flic de Beverly Hills 2, Jours de Tonnerre, Revenge-Vengeance et donc ce Dernier Samaritain. Tony Scott n’est pas encore dans les expérimentations visuelles à la True Romance, Man on Fire ou Domino, mais on sent un certain sens esthétique se dégager de l’ensemble, même si le film possède une structure plus classique. On se retrouve dans un policier typique des années 90, avec un certain machisme qui est savamment mis à mal (le flashback de Joe) et des émotions non exprimées mais présentes. La scène où Joe et sa gamine s’engueulent s’avère très prenante, et on se retrouve dans une sorte de drame social assez juste, avec un Bruce Willis très convaincant en père dépassé. Les dialogues tendus avec sa femme fonctionnent également très bien, et Chelsea Field (Prison) est elle aussi très juste.

Le dernier Samaritain va parler de pouvoir, de corruption et d’intégrité, et Joe Hallenbeck va être le grain de sable qui va gripper la machine bien huilée d’individus haut placés, avec les conséquences violentes que cela va avoir. Hallenbeck n’a pas grand-chose à perdre, et va continuer à enquêter coûte que coûte sur l’assassinat d’une strip-teaseuse. C’est une toute jeune Halle Berry qui incarne la malheureuse, dans son 3ème rôle au cinéma! Il y a un élément qui me dérange vraiment dans ce film, c’est que la réaction de Jimmy Dix à la mort de sa copine est totalement irréaliste : il semble complètement s’en foutre, et s’amuse à faire des vannes avec Joe au commissariat comme si rien d’important ne s’était passé. On a bien une petite scène où il va verser une larmichette à un moment, mais ce détachement très prononcé me pose vraiment problème, je le trouve complètement à côté de la plaque.

Mais l’enquête va se poursuivre avec des fusillades et des courses-poursuites bien écrites, et on retrouve une certaine violence là encore caractéristique des 90’s, avec quelques très bons éléments, comme le flingue planqué dans la peluche, ou le coup du « Touches-moi encore je te tue »! Le montage de cette scène est excellent, et Scott instille une tension bien palpable avec un p’tit côté ludique qui fait plaisir! Joe Hallenbeck ne peut pas s’empêcher de faire des vannes avant de flinguer les bad guys, et c’est aussi pour ça qu’on l’apprécie! ^^ Le dernier Samaritain est un pur polar 90’s comme on en fait plus, et c’est toujours un plaisir de retrouver Bruce Willis dans ce registre!

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Falcon et le Soldat de l’Hiver saison 1 (2021)

Après le ratage WandaVision, il n’aura fallu attendre que 2 semaines pour espérer que Marvel redresse la barre avec Falcon et le Soldat de l’Hiver, dont on espérait qu’elle abandonne les velléités pseudo-auteurisantes de la série précédente, pour offrir un vrai bon gros spectacle digne du grand écran. Avec l’association de Falcon (Sam Wilson) et du Soldat de l’Hiver (Bucky Barnes), on était en droit d’attendre une série plus basique mais aussi plus conforme aux normes du MCU. Et après WandaVision, on avait bien besoin de revenir à un schéma plus terre-à-terre et classique… Sauf que… Falcon et le Soldat de l’Hiver est bien un second ratage pour l’univers télévisuel de la Maison des Idées… Bon vu que le dernier épisode a été diffusé vendredi, et que le week-end est passé, ça va spoiler hein! ^^

Par où commencer, tant l’ensemble est d’une faiblesse impressionnante? On va donc commencer par le début, avec ce qui s’avère probablement être la meilleure séquence d’action de la série : un combat (forcément) aérien entre Falcon et des bad guys en wingsuits, qui vont se friter en plein vol tout en bondissant d’un hélicoptère à l’autre! Une séquence qui décoiffe et qui apporte son lot d’originalité, avec une mise en scène relativement fluide permettant d’entrer directement dans le feu de l’action! Ya pas à dire, ça dépote pour une entrée en matière, et puis… Plus rien durant tout l’épisode! Arrivé au bout des 45-50 minutes réglementaires, on ne retiendra donc que ce seul et unique combat. Et si on pouvait être tolérant en se disant qu’il fallait ensuite exposer les différentes problématiques de la série, la suite des épisodes nous fera pourtant bien comprendre que ce problème de rythme et d’enjeux allait vraiment être le fondement même de cette saison…

Le Soldat de l’Hiver était certainement l’un des personnages les plus intéressants de la Phase I, et Sebastian Stan lui apportait une vraie complexité dans l’excellent Captain America : le Soldat de l’Hiver. Froid, méthodique, puis torturé, Bucky Barnes était un contrepoint parfait aux super-héros destinés à sauver le monde, et son combat contre Steve Rogers s’avérait palpitant. Quelle immense déception de le voir réduit à ce rôle fade et d’une telle niaiserie, et à une écriture aussi insipide. On se rend d’ailleurs bien compte que le problème vient réellement de l’écriture, car le talent de Stan explose tout à coup lors d’une intro très touchante au Wakanda, dans laquelle il donne une tonalité très émotive à son personnage. Ce sera malheureusement le seul véritable moment où il aura l’occasion de briller… Le coup du flingue avec Zemo est d’ailleurs un des nombreux exemples de la pure bêtise dans l’écriture… Le constat est similaire pour Falcon, qui était déjà moins captivant que Barnes dans les films, et qui s’accorde au Loup Blanc pour niveler vers le bas le potentiel de cette buddy série qui à tellement de mal à décoller! Mention spéciale à leur scène de clash devant la psy, où on a tellement l’impression de voir 2 collégiens se disputer devant le CPE!!! Merde, ces mecs ont combattu l’Hydra ou Thanos, et ils sont incapables de discuter en adultes?? Ca démontre déjà bien le niveau assez particulier de cette série, et du sérieux avec lequel sont traités les personnages…

On va évidemment évoquer Zemo, incarné par Daniel Brühl. Avec une promo axée sur la symbolique de son fameux masque, le fait qu’il le porte en tout et pour tout pendant maximum 15 secondes, ça ne gêne personne??? Dans le genre publicité mensongère, ça se pose là, et heureusement que Brühl possède un minimum de charisme pour laisser passer les ficelles énormes du scénario. Prisonnier suite aux événements de Captain America : Civil War, il va s’évader grâce à Barnes, et Falcon va rapidement cautionner le tout sans que cela pose le moindre problème à personne! C’est quand même assez surréaliste, et ça se transforme en buddy série à 3, avec Zemo qui fait de l’humour et qui se lâche sur le dancefloor, oui oui, vous pouvez même trouver la version longue sur YouTube, ça a au moins le mérite d’être marrant tellement c’est absurde… Aaaah on en parle de Madripoor d’ailleurs?! La fameuse île (inspirée de Singapour) intimement liée à Wolverine, et qui évidemment ne fera aucune mention du Griffu… Madripoor se résume à un joli fond vert présentant une cité de loin, une ruelle et un bar de nuit, ainsi que des docks. Pour les combats, les docks c’est bien, et ce sont peut-être les mêmes docks que ceux d’Iron Fist, vous savez, lorsqu’il était en Chine? La Chine se résumait là aussi juste à des docks, c’est vraiment pratique au final. Vous filmez des entrepôts en pleine nuit, et en bas à droite, vous notez le pays que vous souhaitez, bonjour le dépaysement!

Bon, qu’est-ce qu’on a encore comme conneries dans cette série? Ah oui, dans cette Madripoor du pauvre, on a un entretien terriblement tendu entre Sam Wilson (Falcon), Barnes et Zemo d’un côté, et une méchante tellement impressionnante que j’ai oublié son nom. Et là, au plus fort du suspense, le téléphone portable de Sam sonne. Le mec était dans l’U.S. Navy, il était sur le terrain en plein combat, et il ne sait pas qu’en infiltration, le mieux, c’est peut-être quand même de mettre son téléphone sur silencieux? Ou au moins sur vibreur?? Et c’est censé combattre Thanos et les pires menaces galactiques…  Vous l’aurez compris, je ne suis vraiment pas fan de cette série, et pourtant je partais confiant. Mais une telle gestion des événements et des personnages, c’est selon moi du foutage de gueule pur et simple. Vous en voulez encore?

Pour avoir un bon héros, il faut un bon méchant. Eh bien ici, vous aurez simplement droit à une poignée de pseudo-super-soldats, qui n’ont ni le charisme ni l’envergure de bad guys. Ils sont menés par Karli Morgenthau, une jeune idéaliste dont le combat n’est pas si vain, mais le personnage n’a aucune prestance ni aucune profondeur. Du coup, comme pour WandaVision tiens, on attend à chaque épisode de découvrir qui est le véritable bad guy derrière les opérations, et comme pour WandaVision, c’est finalement très naze… On retrouve ce bon vieux Batroc le temps de quelques apparitions, lui qui se faisait rétamer par Steve Rogers dans Captain America: Le Soldat de l’Hiver. Georges St-Pierre a transformé le vilain Frenchie des comics en Québécois, et c’est plutôt marrant ce p’tit accent pour Batroc ^^ Mais voilà, on aura pas plus en terme de bad guys, donc faudra se contenter de peu.

J’évoquais la première séquence d’action du premier épisode, qui est la meilleure de la série. La suite est beaucoup plus difficile à regarder, avec des séquences pour la plupart illisibles et qui dénaturent totalement le peu d’ambitions du scénario. La séquence sur les camions est l’exemple parfait de ce cahier des charges sans âme destiné à alimenter le MCU… Des combats de ce type, il y en aura plusieurs, et on les regardera du coin de l’oeil en hésitant à aller se chercher un autre paquet de chips… Pourtant le dernier épisode permet de redresser la barre à ce niveau-là, avec encore une fois une séquence aérienne qui fonctionne mieux que la moyenne de ce qu’on avait été obligé de voir jusqu’à présent. Ce qui est étonnant, c’est que c’est la même réalisatrice, Kari Skogland, qui officie le temps des 6 épisodes… Et l’un des aspects les plus intéressants reste sans conteste la thématique de l’héritage du bouclier de Cap, qui s’avère bien mieux traitée sur la fin de saison, et on a droit à quelques images bien iconiques et frappantes…

Et il faut bien évidemment parler du nouveau Captain America, choisi par le gouvernement après que Falcon ait refusé de porter le bouclier. On a donc un certain John Walker, tout Blanc et tout blondinet, qui va s’y coller pour devenir le nouveau représentant de la Bannière Etoilée. C’est Wyatt Russell (le fils de Kurt Russell, qui jouait Ego dans Les Gardiens de la Galaxie 2 ^^) qui a la lourde tâche d’incarner le successeur de Steve Rogers, et il est sacrément détestable! Mais comme l’acteur le soulignait en interview, c’était voulu, et le fait que le public le haïsse (alors que dans la série les gens l’adorent) signifie qu’il jouait parfaitement son rôle. Et il est vrai que passés les quelques épisodes où sa tête-à-claques donnait bien envie de lui en mettre, des claques, il y a une évolution intéressante du personnage… Et pour le coup, le symbole du bouclier en prend pour son grade, ce qui s’avère intéressant et constitue enfin un enjeu qui réveille un peu le spectateur.

Falcon et le Soldat de l’Hiver est une série possédant énormément de défauts, et qui tirent définitivement le show vers le bas. Mais pourtant, quelques éléments positifs viennent relever le niveau vers la fin, plus précisément dans les épisodes 5 et 6. On avait déjà pu croiser Isaiah Bradley plus tôt, mais son segment tombait comme un cheveu sur la soupe à ce moment-là. Mais il fallait une nouvelle discussion entre lui et Falcon pour que la série traite tout à coup avec une force réelle le thème du racisme, et c’est certainement via ce personnage de Steve Rogers black (pour résumer rapidement) que l’étincelle émotionnelle s’avère la plus poignante. Carl Lumbly apporte une humanité que l’on n’attendait plus dans cette série, et son dialogue avec Sam est certainement l’un des plus brillants du MCU. Bordel, il fallait vraiment attendre aussi longtemps pour faire quelque chose de bien?? Et du coup, l’évolution de Falcon s’avère là aussi bien plus impressionnante, et on sent enfin une réelle solidité du personnage. Durant toute la série, il était tellement insignifiant que ça en devenait pathétique, et voilà qu’il trouve lors du dernier épisode le charisme qui lui faisait tant défaut.

Au final, on a donc 1 bon 5ème épisode et un encore meilleur 6ème épisode, pour une série dont on aura été obligé de se coltiner 4 épisodes sans relief et sans âme! Le constat est tout de même celui d’un ratage, bien que le fait de terminer sur une note positive est inespéré. J’ai aussi le droit de critiquer le rôle de Julia Louis-Dreyfus? Oui, la copine de Seinfeld! Je pense que son personnage est constamment sous coke, et je ne vois pas l’intérêt de traiter cette Comtesse d’une telle manière… Ah oui, l’évolution de John Walker est cool sinon aussi ^^ Et bordel, jamais on ne m’avait autant saoulé avec un bateau!!! Je pense qu’il aurait fallu le couler dès le premier épisode… Bref, tout ça pour dire que ces aventures de Sam et Bucky s’avèrent bien ternes, et pour ne pas perdre de temps, je vous conseille de regarder uniquement les 2 derniers épisodes! ^^

D’ailleurs, un Captain America 4 a été annoncé le lendemain de la fin de la série, et ce sont le showrunner et un scénariste de Falcon et le Soldat de l’Hiver qui officieront sur le script. Ils exploiteront donc directement les conséquences de la série, ce qui pourrait ouvrir sur des aspects très intéressants, en mode Nick Spencer? Ce serait l’orientation la plus logique et la plus palpitante pour ce nouveau film en tout cas!!!

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Les news de la semaine : This is America

Si les qualités des séries Marvel récentes sont toutes relatives, on ne pourra pas nier leurs réelles interactions avec le cinéma… Dans la foulée du dernier épisode de Falcon et le Soldat de l’Hiver (il y a beaucoup de choses à dire, je vous prépare ça pour lundi), le Hollywood Reporter dévoile qu’un Captain America 4 sera mis en chantier! Cela devrait forcément susciter des questions concernant Steve Rogers, dont on se demande toujours ce qu’il est advenu. Et on reparlera certainement de l’héritage du fameux bouclier… Ce sont Malcolm Spellman et Dalan Musson qui officieront en tant que scénaristes, les 2 ayant rédigé une partie de la série Falcon et le Soldat de l’Hiver, et Spellman en étant le showrunner. On devrait donc logiquement être dans la droite lignée des événements du show TV, ce qui augure du bon et du moins bon. Mais je ne spoilerai pas avant lundi, promis ^^

 

On a une affiche pour Shang-Chi and the Legend of the Ten Rings, avec Simu Liu dans le rôle-titre!

 

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