Dans moins de 2 semaines (le 20 septembre pour être exact), Marvel: les Agents du S.H.I.E.L.D.fera sa 4ème rentrée, et on espère à chaque fois que le show atteindra enfin la maturité qui le rendrait moins inoffensif. Avec leur teasing sur Ghost Riderau Comic Con, les ptits gars de Marvel et ABC ont réussi à relancer un certain intérêt pour le show! Mais bon, on a été assez rapidement calmé, puisqu’il ne s’agit pas de l’itération iconique de Johnny Blaze, mais de la version la plus récente, celle de Robbie Reyes. Quoi qu’il en soit, cela permettrait tout de même de creuser davantage dans la veine démoniaque, tout en laissant une certaine latitude à Netflix quant à une éventuelle version de Johnny Blaze! On découvre aujourd’hui des premières images de Gabriel Luna (True Detectivesaison 2) dans la peau de l’automobiliste pas encore enflammé, et son look s’avère très respectueux du comics. Espérons qu’ils ne vont pas nous l’édulcorer de trop…
Benedict Cumberbatch semble très à l’aise dans le rôle du Sorcier suprême, sur cette nouvelle photo de Doctor Strange où il prend la pose devant la fameuse fenêtre caractéristique de sa demeure. Et sur cette nouvelle affiche aussi tiens! On patientera jusqu’au 26 octobre!
En bref, j’ai vu Green Room de Jeremy Saulnier, film indépendant qui avait fait son petit effet et dont les critiques impressionnantes donnaient bien envie! Bon, il s’agit juste d’un énième pétard mouillé, qui se fend effectivement de quelques scènes de violence bien saignantes, mais qui ne parvient pas du tout à maintenir une ambiance oppressante. En gros, dès que la tension monte, elle retombe dans les 30 secondes. Les dialogues sont à côté de la plaque, les réactions des protagonistes aussi… Pourtant, l’histoire était prometteuse, avec cette confrontation entre skins et punks! Je ne sais pas du tout d’où viennent les remarques élogieuses que j’ai pu lire… Avec le regretté Anton Yelchin, et Patrick Stewartdans le rôle du leader des néo-nazis.
J’ai aussi vu Grimsby – Agent trop spécial de Louis Leterrier, avec Sacha Baron Cohen (Borat). Bon, c’est quand même plutôt lourd dans l’ensemble, mais il vaut le coup d’oeil pour une scène mythique et hilarante, celle de l’éléphant! Voilà, tout est dit!
C’est le 30 septembre que l’on pourra enfin découvrir la nouvelle série Marvel/NetflixLuke Cage, qui baignera dans une ambiance résolument hip-hop, grâce notamment à la participation d’Ali Shaheed, membre d’A Tribe called Quest, ou encore Method Mandu Wu-Tang Clan! Et pour bien assumer ce parti-pris, chacun des 13 épisodes empruntera le titre d’un morceau du groupe Gang Starr!
Le duo composé de DJ Premier et Guru est un des premiers groupes à avoir fait émerger le rap Est Coast au tout début des années 90, et ce morceau Code of the Streets décrit l’ambiance new-yorkaise qui devrait être celle de Luke Cage!
Après un très bon 1er numéro, et un 2ème et 3ème franchement décevants, voici que cet All-new Avengers 4 remonte le niveau! Avec ses changements qualitatifs permanents, je ne sais toujours pas quoi penser de cette revue…
Maintenant que l’équipe se nomme officiellement Avengers, Mark Waidsemble un peu plus détendu avec ses All-new all-different Avengers, et il nous livre un épisode bien sympathique qui retrouve un peu de la fraîcheur du tout premier numéro. L’introduction du célèbre majordome Jarvis (brillamment interprété par James D’Arcydans la très bonne série Agent Carter) est excellente, et le mélange d’humour et de gravité dont fait preuve le scénariste donne un ton particulier à cet épisode. En pimentant le récit avec un peu d’action, due au super-vilain français Cyclone qui attaque Atlantic City, il parvient à créer un récit dynamique qui redonne du sens à la vraie particularité de cette équipe. En effet, ce qui donnait tout son intérêt à cette nouvelle série était l’adaptation entre les méthodes des Avengers d’origine et les petits nouveaux, le travail en équipe demandant des ajustements incessants. C’est dans cette dynamique que réside la force de cette série, et on espère que Waid, bien accompagné par Mahmud Asrar au dessin, poursuivra dans cette veine!
Al Ewingparvient lui aussi à redonner de l’intérêt à ses New Avengers, en entamant son récit dans un univers parallèle futuriste! On y découvre les Avengersde l’an 20xx, qui sont des variations intéressantes de nos Avengers! Ils font face à Démiurge, un super-vilain qui n’est autre que Wiccan, dont la décision de prendre un nouveau nom semble avoir été prise avec un vrai souci de personnalité… On retourne ensuite dans le présent avec les New Avengers qui combattent les hommes de main du Créateur, le Reed Richardsde l’Univers Ultimate. Pendant ce temps, les hommes de Roberto Da Costa ont créé un portail temporel qui va faire venir une certaine équipe du futur… Beaucoup d’action dans cet épisode, mis en image de très belle manière par Gerardo Sandoval, et des enjeux très intéressants qui se mettent en place, tant d’un point de vue personnel (Wiccan qui commence à devenir inquiétant dans le présent) que d’un point de vue global (les Avengers 20xx donc). Ca donne envie de lire la suite, ce qui est plutôt bon signe!
On poursuit avec l’Annual des Uncanny Avengers, dans lequel le scénariste James Robinsonnous offre une vision très intéressante du passé et du présent! En effet, on va revenir en 1947, avec la mise en place du Département de l’Etrange, composé de quelques personnalités aux talents mystiques, afin de contrecarrer les plans des Nazis restant en activité. On retrouve un personnage du Golden Age, le magicien Alan Dakor, mais aussi Agatha Harkness, Ghost Dancer ou encore Declan Dane alias le Sorcier d’Emeraude. On retrouve un autre personnage du Golden Age, Jeff Mace, qui à cette période opérait sous le costume de Captain America! Il y a une certaine valeur historique à cet épisode, qui nous replonge dans cette période d’après-guerre méconnue.
Après cette introduction très intéressante, on revient ensuite au présent et aux conséquences de ce combat situé dans le passé. Les personnages d’antan sont de retour pour contrer une menace qui semble avoir survécu, et le mélange d’action et de magie fonctionne très bien. Ca tombe bien, Doctor Strange sort le 27 octobre sur les écrans, il faut que le public se réhabitue un peu! ^^ Mais cet épisode s’avère très bon, menant sa galerie de personnages à travers les époques de manière expérimentée, et le récit bénéficie même d’une certaine émotion. Du très bon travail de la part de James Robinson.
On termine par le 4ème épisode des Uncanny Avengers, dans lequel l’équipe combat l’Homme broyé, qui est en fait le grand-père de Synapse! Malgré les liens du sang, elle n’hésite pas à s’opposer à lui, et Gerry Duggan semble avoir retrouvé une certaine motivation pour cette équipe. L’utilisation conjointe des différents pouvoirs s’avère intéressante, et il y a quelques aspects inattendus, comme la méthode de Cable pour achever le combat! Le récit est un peu plus dense qu’à l’accoutumée, et Deadpoolest moins transparent… Espérons que Duggan ait trouvé le rythme!
Entre leurs courts métrages et leurs longs, Henry Joostet Ariel Schulman sont relativement prolifiques, réalisant en moyenne 2 fictions par année! Du coup, alors que leur très bon Nerve vient à peine de sortir sur les écrans, je découvre leur Viral tourné juste après, et sorti le mois dernier!
Une chose est certaine, la paire de metteurs en scène est à l’aise dans le domaine du suspense et de l’horreur, et ils nous offrent avec Viral un récit d’infectés certes classique, mais mené avec intelligence et écrit avec beaucoup de soin. En travaillant avec les scénaristes Barbara Marshall et Christopher Landon (ce dernier à rédigé les scripts du très bon thriller teenage Paranoïak, de Paranormal Activity 2, et aussi de Paranormal Activity 3 et Paranormal Activity 4 des mêmes réalisateurs), Joost et Schulman vont donner vie à des personnages très intéressants, qui vont se retrouver dans une configuration classique de mise en quarantaine suite à une épidémie. Tout comme pour Nerve, c’est dans les détails et dans la construction des personnages que l’on va trouver l’intérêt de suivre cette histoire.
Emma (Jouée par Sofia Black-D’Elia, vue dans Projet Almanac ou le prochain Ben-Hur) est une lycéenne réservée, contrairement à sa soeur Stacey, campée par Analeigh Tipton(Warm Bodies, Lucy). Les 2 frangines vont toutefois devoir s’unir lorsqu’elle vont faire face à une mystérieuse infection se propageant à travers les Etats-Unis, et qui commence à toucher leur petite ville tranquille. On se prend rapidement d’affection pour elles, ainsi que pour les personnages gravitant autour d’elles, comme leur père, ou l’ami d’en face sur lequel craque Emma. Henry Joost et Ariel Schulman prouvent encore une fois leur aisance dans le domaine du teenage movie, avec leur capacité à donner vie à des personnages intéressants et qui ont le mérite de ne pas être lisses. Il y a un aspect touchant dans les tâtonnements adolescents d’Emma et Evan (Travis Tope, vu dans Independence Day: Resurgence), entre émotion et gêne, avec un soupçon d’humour.
Cette période de premiers émois amoureux va coïncider pour Emma avec une ère de stress et de violence très importante, ce virus très dangereux investissant la ville de Shadow Canyons de manière fulgurante. Il y a une belle réflexion en filigrane sur ce mélange diffus d’amour et de mort planant sur la ville… Emma va devoir prendre les choses en main, et va trouver en elle une volonté insoupçonnée pour tenter de rester en vie. Joost et Schulman, encore une fois, apprécient les héroïnes discrètes et pleines de ressources. On pourrait faire le rapprochement des 2 soeurs de Viral avec Vee, l’héroïne de Nerve, et son amie beaucoup plus expansive Sydney! A chaque fois, le personnage principal semble plus fragile, mais s’avère capable de trouver la force nécessaire pour s’en sortir!
Joost et Schulman nous livrent une histoire d’infectés qui fonctionne efficacement, grâce à une progression intéressante et une mise en scène créant un très bon suspense. Avec peu de moyens, ils rendent très crédible cette mise en quarantaine et la tension qui en découle, les habitants se retrouvant pris au piège dans leur propre quartier. Emma doit-elle faire confiance aux autorités, ou doit-elle essayer de s’enfuir? La menace du virus est elle aussi flippante, avec ces sortes de vers parasites prenant possession des gens! On pense forcément à Body Snatchers, l’Invasion continue, avec la même propension au côté bien crade du parasite. D’ailleurs, on sent une réelle inspiration provenant du film d’Abel Ferrara. Viral ne cède pas au spectaculaire, mais construit une ambiance stressante, et parvient à la maintenir jusqu’au bout.
Les metteurs en scène créent au gré de certaine scènes des plans assez iconiques, comme celui où Emma cherche du réseau sur le toit, avec cette belle journée lumineuse qui vient en contrepoint du drame qui se joue en bas… Joost et Schulman savent filmer l’environnement de leurs personnages, et comme New York qui était très belle dans Nerve, ils donnent à Shadow Canyons une très belle identité, dans laquelle les personnages vont évoluer, souffrir et survivre avec leurs moyens. Viral est une très belle proposition de thriller horrifique, et il va falloir surveiller ces 2 réalisateurs très inspirés!
Il est loin le temps où un film de Terrence Malickétait attendu comme un joyau rare… Il a fallu patienter 5 ans entre La Balade sauvage (1973) et Les Moissons du Ciel (1978), puis 20 ans jusqu’à La Ligne rouge (1998)!!! Encore 7 ans jusqu’au Nouveau Monde (2005), 6 ans pour The Tree of Life – l’Arbre de Vie (2011)… Et le rythme s’est accéléré, avec 1 an plus tard A la Merveille (2012), 3 ans après Knight of Cups (2015), et encore un an après avec Voyage of Time, dont la bande-annonce a été révélée cette semaine.
Pour la 1ère fois, il s’aventure dans le domaine du documentaire, et ces 1ères images rappellent avec une très belle force le sublime Koyaanisqatside l’immense Godfrey Reggio! Une comparaison extrêmement flatteuse, mais s’il y a un metteur en scène capable d’atteindre ce degré de perfection, c’est bien Malick! Il n’y a plus qu’à espérer que cette vision sublimée sur l’univers et l’existence soit aussi réussie que ce chef-d’oeuvre méconnu datant de 1982!
Oliver Stone aussi est un metteur en scène qui n’a plus la même aura que par le passé, et ils sont loin les Platoon, Wall Street, Tueurs-nés… Mais son Snowden pourrait bien marquer un renouveau salvateur pour le réalisateur, qui peut compter sur l’excellent Joseph Gordon-Levitt pour entrer dans la peau de l’informaticien américain qui a révélé le système de surveillance des agences de sécurité américaines bafouant les principes de liberté individuelles. Un scandale sans précédent qui a éclaboussé la CIA et la NSA, et qui démontre si besoin était le prix de la sécurité estimé par le guvernement… La BA est très prometteuse, il n’y a plus qu’à attendre le 1er novembre pour découvrir ce film!
C’est un fait établi, le film Deadpool est une pure bombe. Il faut dire que les conditions de pré-production et de tournage ont bien aidé, avec l’esprit totalement décontracté qui semblait régner sur le plateau. Et une autre information est tombée cette semaine, qui va encore dans ce sens-là, et qui souligne s’il était besoin à quel point l’implication de Ryan Reynoldsaura été déterminante pour la réussite de ce film. Les scénaristes Rhett Reese et Paul Wernickont déclaré: « Nous étions sur le plateau tous les jours, Ryan voulait que nous soyons présents, nous étions sur le projet depuis six ans. Le coeur de l’équipe créative était constitué de nous, de Ryan et du réalisateur Tim Miller. La Fox, curieusement, ne voulait pas payer pour que nous soyons sur le plateau. Ryan Reynolds a payé de sa poche« (source Comicsblog).
Quand on sait à quel point les vannes fusent et qu’elles sont millimétrées, on se dit que Ryan Reynolds a été vraiment très inspiré de les embarquer avec lui sur le tournage! Pour la Fox, il semble vraiment que Deadpool ait été un incident de parcours, et pour Reynolds, Reese, Wernick et le réalisateur Tim Miller, le film a été l’occasion rêvée de montrer au monde entier leur vision si particulière et enthousiasmante des films de super-héros! La Fox peut clairement les remercier pour leur avoir fait gagner un max de dollars!!!
On a appris que Giancarlo Esposito, le célèbre Gus Fring de Breaking bad, avait refusé un rôle chez Marvel. En soi, rien de très important, il n’est pas le premier et probablement pas le dernier. En fait, c’est surtout la raison de ce refus qui est alarmante: « J’adore les gars de chez Marvel. Nous essayions de trouver quelque chose sur laquelle collaborer. J’espérais que ça devienne réalité. Ils sont revenus vers moi avec une offre de leur département télévision, et j’ai réalisé que si je faisais ça, je ne pourrais jamais reprendre ce rôle dans un film. Quand vous devenez un personnage de la télévision,vous restez ce personnage là-bas. On ne vous emmène pas vers un film, ils ne peuvent pas faire ça. » (source Comicsblog).
On sait que les branches télévision et cinéma chez DC sont totalement distinctes, avec des acteurs différents pour le même personage. Mais chez Marvel, des ponts avaient été jetés entre les 2 médias, la série Marvel: les Agents du S.H.I.E.L.D.déroulant même directement des films Iron Man et Avengers. La fameuse scission entre Kevin Feige et Ike Perlmutter, respectivement big boss de la branche ciné et patron de Marvel Television, se creuse de plus en plus, freinant de manière très nette le développement du Marvel Cinematic Universe. Quand on voit qu’ils passent à côté d’un acteur de la trempe d’Esposito, il devient urgent de régler le litige!
Les annonces de séries télé Marvel s’enchaîne en ce moment, et on apprend cette semaine qu’un show consacré aux New Warriorsest en développement! L’équipe tristement célèbre pour avoir été à l’origine des événements de l’excellente saga Civil War pourrait donc bien apparaître sur les écrans, sous le format d’une sitcom! Le but est de développer un show comique, dans lequel Ecureuillette ferait office de personnage principal! Avec une telle héroïne, il faudra évidemment que l’humour soit très développé!
En bref, j’ai vu Chasse à l’Homme 2 de Roel Reiné, cinéaste néerlandais spécialiste des direct-to-video, à qui l’on doit The Marine 2, Death Race 2, Le Roi Scorpion 3: l’Oeil des Dieux, et plein d’autres films avec des 2 derrière! Il ne fait clairement pas partie de la Nouvelle Vague, mais nous offre des actioners qui ne se prennent pas la tête, parfois sympathiques, parfois poussifs… Chasse à l’Homme 2, qui se veut une suite au Chasse à l’Homme de John Woo avec Jean-Claude Van Damme datant de 1993, table sur la présence de Scott Adkins, qui est devenu au fil des ans un descendant de JCVD plutôt efficace. Les 2 artistes martiaux se sont d’ailleurs donné la réplique à plusieurs reprises, dans L’Empreinte de la Vengeance, Assassination Games, Expendables 2: Unité spéciale et Universal Soldier: le Jour du Jugement. Bref, tout ça pour dire que ce Chasse à l’Homme 2 n’est pas le nouveau Citizen Kane, mais qu’il remplit son office de manière tranquille et efficace. Avec en plus Robert Knepper (le pédophile de Prison Break) et Rhona Mitra (l’héroïne de l’excellent Doomsday!).