Le clip de la semaine: Scampi – Get an Idea

La semaine dernière, je découvrais l’excellent groupe Ubikar avec leur titre Totem, et les Frenchies s’imposaient clairement comme une belle référence en matière d’électro-rock. Ils étaient accompagnés par la sublime voix de la chanteuse Scampi, de son vrai prénom Morgane. Du coup, j’ai eu envie d’explorer davantage sa discographie, et les sonorités trip-hop auxquelles elle nous convie s’avèrent envoûtantes! Le duo qu’elle forme avec Jules (à la batterie, au sampler et qui fait aussi les choeurs) nous donne par exemple ce très beau Get an Idea issu de l’album Wainting for this Sound sorti en 2015. Je vous laisse plonger dans l’atmosphère éthérée de ce clip qui vous donnera certainement envie d’en écouter davantage!

 

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Deadpool Hors Série 3: Deadpool contre le Punisher

Hasard total du calendrier, ce Deadpool Hors Série 3 est sorti le même jour que la série The Punisher sur Netflix! Une présence sur tous les fronts d’un Frank Castle plus d’actualité que jamais, et qui en a fait du chemin depuis son premier film avec Dolph Lundgren! Mais on est ici pour parler comics, alors on va rentrer dans le vif du sujet avec cet affrontement entre deux des plus grosses têtes brûlées de chez Marvel!

C’est Fred Van Lente qui est en charge des réjouissances, et la bonne nouvelle, c’est que le scénariste avait déjà croisé la route de Wade au détour d’un Deadpool Team-Up 899 bien fun (à lire dans Deadpool 1)! Il est accompagné le long de ces 5 épisodes par l’excellent artiste espagnol Pere Pérez, qui nous gratifie de planches accentuant bien le dynamisme du récit. Bon, il faut tout de même avouer que les 2 premiers épisodes nous font penser à une énième série annexe de Wade, car la mode des VS dure depuis un petit moment. On découvre donc un meilleur ami de Deadpool que l’on n’avait jamais croisé, ce qui est un élément purement scénaristique censé créer un backrgound solide pour cet affrontement. Ca sonne légèrement artificiel pour le coup, mais on se laisse guider gentiment dans cette histoire de vilain banquier qui tient les comptes de nombreux bad guys de l’univers Marvel.

Passée cette exposition, les choses vont pouvoir évoluer de manière bien plus joyeuse et bordélique dans les 3 derniers épisodes, et on retrouve alors le grain de folie qui caractérise si bien ce cher Wade! En prime, l’alliance-affrontement avec Frank Castle s’avère très bien traitée, et on se retrouve dans un comics résolument décomplexé qui va utiliser ses personnages avec respect et humour, et ça fait du bien! Il faut bien avouer que le changement provient avec l’apparition de ce bon vieux Maître de Corvée, adversaire/allié récurrent de Deadpool, et qui donne toujours lieu à de très bons affrontements avec sa mémoire photographique qui lui permet d’enregistrer et de recopier les techniques de combats de ses adversaires!

Pere Pérez nous offre un découpage très libre et rythmé, dynamisant de manière instinctive l’action qui se déroule dans cette mini-série. Il ne s’agit donc pas simplement d’un énième Deadpool VS…, mais d’un très bon moment de comics réunissant deux fortes têtes aux caractères bien trempés, et le pouvoir auto-guérisseur de Wade ne sera pas de trop pour survivre! Van Lente nous gratifie en plus de moments comiques franchement drôles, comme cet énième vanne sur DC Comics et Batman v Superman: l’Aube de la Justice, avec une excellente réappropriation du fameux dialogue de Martha par Wade!!! La colorisation de Ruth Redmond apporte également beaucoup à l’atmosphère bien appuyée de ce comics, et je le répète encore une fois, mais Tony Masters (le Maître de Corvée) est vraiment un excellent second couteau, qui mériterait davantage d’exposition (il a eu droit à une mini-série il y a bieeeen longtemps)!

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Les news de la semaine: Gareth, le dieu de la guerre

Moi quand on me parle de Gareth Evans, j’arrête tout ce que je fais et je prête toute mon attention!!! Le Gallois est quand même à l’origine de The Raid et The Raid 2: Berandal, 2 pépites du cinéma d’action qui ont totalement révolutionné le genre! Alors quand on sait qu’il est en pleine post-production d’Apostle avec le génial Dan Stevens, et qu’on apprend en plus qu’il planche sur une série pour HBO, on peut être très heureux de son hyperactivité! Gangs of London, c’est son nom, suivra la déchéance de la capitale anglaise après la chute d’un baron du crime, qui en laissant sa place vacante, va mettre la ville à feu et à sang dans une violente lutte de pouvoirs entre tous les aspirants caïds. On pense forcément à Wilson Fisk… La série est prévue pour 2019, et Evans occupera les postes de réalisateur et de co-scénariste. La série est co-créée par lui et Matt Flannery, qui rempilera en tant que chef opérateur également, comme il l’était sur tous les longs d’Evans (Footsteps, Merantau, The Raid, The Raid 2: Berandal, et sur le futur Apostle donc)! Un travail de famille en somme, qui devrait nous promettre son lot de combats bien testostéronés!!!

 

Dwayne Johnson est inarrêtable et de plus en plus bankable, donc pas de souci, quand il a envie d’affronter un singe géant, ça marchera forcément! C’est le point de départ de Rampage, l’adaptation du jeu vidéo éponyme culte des années 80! Le film est signé Brad Peyton, qui s’y connait en catastrophes et en destructions puisqu’il a déjà mis en scène San Andreas en 2015. Et du coup, il connaît bien Dwayne Johnson, qui était déjà présent sur ce San Andreas, et qu’il avait auparavant dirigé dans Voyage au Centre la Terre 2: l’Ile mystérieuse en 2012. The Rock pourra compter sur les présences de Jeffrey Dean Morgan, Joe Manganiello, Malin Akerman ou encore Naomie Harris dans ce film qui s’annonce explosif! Sortie le 2 mai 2018.


 

Si John Krasinski est surtout connu pour avoir joué dans la série The Office, il risque bien de frapper un grand coup en tant que metteur en scène avec ce Sans un Bruit à la fois déroutant et attirant. Les règles sont très simples dans la famille: il ne faut surtout jamais faire de bruit dans la maison, sous peine de réveiller quelque chose de très dangereux! Du coup, John Krasinski (le père) et Emily Blunt (la mère) tentent tant bien que mal de poursuivre une vie normale avec leurs enfants… Mais forcément, c’est très difficile d’être totalement silencieux… La BA de ce Pas un Bruit donne en tout cas très envie de découvrir cette oeuvre, prévue pour le 18 avril 2018!


 

Avengers: Infinity War se rapproche doucement (le 28 avril précisément), et on a droit à un visuel qui nous présente les nouveaux looks de Black Widow, Captain America et Falcon. Bon, on espère juste maintenant que la guerre contre Thanos ne sera pas simplement une comédie…

 

Mine de rien, le projet Gambit est enfin sur de bons rails, et Gore Verbinski est bien crédité comme le réalisateur du film! Une excellente nouvelle quand on voit le A Cure for Life juste démentiel qu’il nous a livré en début d’année! Ca donne très envie de voir sous quel angle il va s’attaquer au domaine super-héroïque, et ça fait plaisir de voir à quel point la Fox prend de très beaux risques ces derniers temps!

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Le clip de la semaine: Ubikar – Totem feat. Scampi

Les Lyonnais d’Ubikar nous avaient dévoilé leur album Altitude Zéro au printemps 2016, et il faut bien avouer que leur association entre rock et sonorités électroniques fonctionne sacrément bien! La preuve avec cet excellent Totem qui démontre une très belle puissance, tout en nous replongeant avec émotion dans cette veine trip-hop qu’on adorait dans les 90’s, avec l’ajout de la sublime voix de la chanteuse Scampi!

 

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The Punisher saison 1 (2017)

C’est en février 1974 que Frank Castle, alias le Punisher, fait sa toute première apparition. Il est la création de Gerry Conway, Ross Andru et John Romita, Sr., et a été engagé par le Chacal pour éliminer Spider-Man. Ca se passe dans The Amazing Spider-Man 129, et on découvre alors un anti-héros qui va marquer les lecteurs, et qui reviendra à plusieurs reprises dans la série du Monte-en-l’air, ainsi que dans celle de Daredevil. Il y a 2 sources d’inspiration derrière la création de ce personnage de justicier qui n’a rien à perdre: Mack Bolan, alias l’Exécuteur, héros d’une série de 600 romans (!!!), dont le 1er est paru en 1969, et Paul Kersey, le père de famille qui réclame vengeance dans l’excellent Un Justicier dans la Ville (1974). Frank Castle a vu sa famille décimée par des mafieux alors qu’il passait l’après-midi dans un parc, et depuis ce jour, il n’a de cesse de traquer les responsables et les autres criminels.

Le personnage avait déjà eu droit à plusieurs adaptations cinématographiques: en 1989, c’est un Dolph Lundgren aux cheveux teints en noir qui interprète le justicier, dans un Punisher signé Mark Goldblatt qui s’avère plutôt bon; en 2004, Jonathan Hensleigh foire complètement son The Punisher, et Thomas Jane dans le rôle-titre est sacrément risible… En 2008, c’est la réalisatrice Lexi Alexander qui s’y colle, avec Ray Stevenson dans le rôle, et à part 3 scènes, il n’y a pas grand-chose à tirer de ce The Punisher: Zone de Guerre… Il faut dire que le bad guy Puzzle est sacrément risible aussi… Après son ratage de 2004, Thomas Jane relève franchement le niveau en 2012 avec le surprenant The Punisher: Dirty Laundry, un fan film signé Phil Joanou, et qui s’avérait jusqu’à récemment être la meilleure transposition du personnage.

Mais ça, c’était avant 2016 et la réappropriation hallucinante du personnage par Jon Bernthal, dans la seconde saison de la série Daredevil! Bernthal EST le Punisher, et il maîtrise sa psychologie, sa rage et ses faiblesses avec une empathie et une crédibilité juste incroyables, nous offrant dès lors l’un des héros les plus aboutis de la maison Marvel! C’est simple, il vole la vedette à Matt Murdock et nous convie aux scènes les plus violentes et bad-ass de la série! Les fans ont apprécié, et la côte de popularité du personnage a rapidement fait qu’une série dédiée soit mise en chantier. C’est aujourd’hui chose faite, et les 13 épisodes diffusés sur Netflix nous montrent qu’après les événements de Daredevil, Castle a encore du travail pour remonter la piste des responsables de la mort de sa famille…

C’est Steve Lightfoot qui a été placé en tant que showrunner, lui qui a été scénariste et producteur sur Hannibal et Narcos, entre autres. On sent qu’il apprécie le côté sombre et torturé du personnage, et il le traite avec beaucoup de respect dans cette nouvelle série. On a quelques éléments très intéressants au niveau du scénario, avec la participation de 3 femmes aux scripts de différents épisodes, ce qui est à la fois étonnant et bienvenu dans la retranscription des aventures de cet homme seul et en croisade. Il faut dire aussi que les personnages féminins ont une importance fondamentale dans les séries Marvel/Netflix, comme on peut le voir à chaque transposition des aventures de ces héros de papier. Amber Rose Revah (Marie-Madeleine dans Son of God, Indian Summers) campe une agent de la Sécurité Intérieure farouche et déterminée, qui va devoir déterminer si Castle est une menace ou un allié. Jaime Ray Newman (Veronica Mars, Bates Motel) joue la femme de Micro avec beaucoup de sensibilité, et on a droit à plusieurs apparitions de Karen Page, transfuge de la série Daredevil, incarnée par la touchante Deborah Ann Woll.

Côté messieurs, on a un casting relativement solide aussi, avec Ebon Moss-Bachrach (Damages, The last Ship) qui joue un Micro nerveux et qui tente de garder le contrôle alors que sa vie part en vrille, et la relation tendue entre lui et Castle s’avère très bien traitée. Ben Barnes (le Prince Caspian dans la saga du Monde de Narnia, Westworld) campe Billy Russo avec un mélange de séduction et de force qui lui donne une belle complexité. Paul Schulze (Ryan Chappelle dans 24 Heures Chrono, je me disais bien que sa tête me disait quelque chose!!!) joue un directeur des forces spéciales qui a connu Castle alors qu’il était en Afghanistan. La série de Steve Lightfoot était très attendue, et après avoir illuminé la saison 2 de Daredevil, il fallait voir si le Punisher en avait encore dans le ventre, alors, c’est le cas?

Ces 13 épisodes vont nous plonger dans une enquête sur une opération spéciale menée à l’époque en Afghanistan, et dans laquelle Frank Castle était impliqué. L’agent Dinah Madani va tout faire pour comprendre pourquoi son ancien allié Ahmad Zubair a été torturé et tué par le gouvernement américain, alors qu’il était un policier afghan et non un terroriste. Les 2 premiers épisodes nous présentent un Castle revenu à la clandestinité alors que tout le monde le croit mort, et qui après avoir décimé de nombreux ennemis, tente de mener une vie normale. Mais les vieux démons ne sont jamais loin, et la rage qui bout en lui va de nouveau trouver un moyen de s’exprimer… On retrouve le Punisher violent et implacable de la série Daredevil, avec des affrontements bien sanglants. Puis il faut bien avouer que ça se calme quand même pas mal pendant de nombreux épisodes… Non pas que l’histoire ne soit pas prenante, mais pour une série centrée sur le Punisher, ça se barre un peu trop dans des intrigues secondaires, ce qui atténue la portée du personnage. Là où les scénaristes nous présentaient un Frank Castle de manière très frontale dans Daredevil, il nous apparaît dilué dans sa propre série… On en profite toutefois pour explorer une autre part du personnage, au gré des interactions qu’il a avec les différents protagonistes. Mais on aurait apprécié qu’il soit plus punchy, ce qui redevient le cas dans les 3 dernier épisodes, renouant avec le côté totalement bad-ass du personnage! On a alors droit à une véritable explosion de violence, dans laquelle Castle retrouve toute sa brutalité légendaire!

Paradoxalement, il y a de vrais moments d’émotions au gré des épisodes, avec une sensibilité et une justesse d’écriture qui sont une sorte de marque de fabrique des séries Marvel/Netflix, avec notamment une très belle acuité dans les dialogues. La relation entre les anciens frères d’armes que sont Castle et Billy Russo est à ce titre très intéressante, tout comme les discours de Curtis, l’ancien soldat qui a perdu sa jambe. Le sujet des vétérans est d’ailleurs très intéressant, même si on a l’impression que l’intrigue secondaire sur ce jeune soldat qui se sent perdu depuis son retour du front est parfois répétitive. Malgré tout, il y a un vrai questionnement sur la place de ces hommes dans la société civile, et la manière dont ils sont perçus et traités, ce qui fait écho au magnifique Rambo de Ted Kotcheff, d’une certaine manière…

Mais le plus important dans cette série est sans conteste l’interprétation sans faille de Jon Bernthal, qui nous offre un Castle bien plus profond que l’archétype voulu par les détracteurs du personnage. Toute sa douleur, sa rage et son désespoir sont littéralement retranscrit dans son regard, dans son intonation, dans sa gestuelle, et Bernthal est véritablement devenu le Punisher le temps de ces 13 épisodes! Même si on aurait aimé le voir partir en guerre plus souvent dans la série, il nous gratifie d’un personnage puissant et tragique, et il y a vraiment quelque chose de De Niro et Pacino chez cet acteur, avec sa gueule d’Italo-Américain! On sent toute la force et la rage qui animent le personnage, et il parvient à explorer toute la noirceur et la volonté de ce héros solitaire! Alors après des Iron Fist et The Defenders qui nous laissaient quand même sur notre faim, ça fait du bien d’avoir à nouveau une série plus aboutie, et qui lorsqu’elle nous balance des gunfights et des combats au corps-à-corps, ne fait pas certainement pas dans le tout public!!

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