Le clip de la semaine : Saïmiri Parkour – East Jam 2018

Il y a 4 ans, les traceurs de Saïmiri Parkour organisaient le 3ème Parkour Day Filles conjointement avec la FPK (Fédération Française de Parkour), et en 2018, ils ont accueilli plus de 70 traceurs dans le cadre du tout premier Saïmiri Parkour East Jam les 25 et 26 août!!! L’occasion pour les pratiquants de se retrouver en Alsace et de découvrir les spots d’Altkirch et de Mulhouse, avec même une extension le lendemain à Rixheim et Riedisheim 😉

Rémy et ses troupes ont encore une fois géré la mise en place et le bon déroulement de cet événement, et c’est dans une excellente ambiance que les traceurs ont pu bouger sur tous les beaux spots que l’on a dans le coin! Une très belle réussite que vous pouvez découvrir ou revivre grâce à une vidéo signée, une fois n’est pas coutume, par Mister R lui-même! 😉

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22 Miles (Peter Berg, 2018)

J’arrive à un point où je n’ai plus envie d’être tolérant face à la médiocrité d’oeuvres qui se contentent juste du minimum syndical alors qu’elles ont tous les atouts pour être bien plus captivantes. Dernièrement, j’étais plutôt cool avec BlacKkKlansman – j’ai infiltré le Ku Klux Klan, qui était pourtant décevant par rapport à sa bande-annonce ultra-prometteuse en mode cynique et rentre-dedans. Le résultat était bavard à mort et très loin de l’atmosphère funky et enragée que l’on pouvait espérer. Avec ce 22 Miles signé Peter Berg (on lui doit quand même les atroces Le Royaume et Hancock), on s’attend à un produit survitaminé en mode action bad-ass avec une unité d’élite chargée d’escorter un prisonnier jusqu’à l’aéroport afin de l’exfiltrer.

Mark Wahlberg se plaît dans les films d’action, et il s’offre un rôle plutôt atypique avec ce « héros » violent et franchement détestable avec ses troupes. Une proposition étonnante car on n’a pas trop envie d’accrocher avec ce perso, mais c’est ce qui peut donner un peu d’intérêt à un scénario relativement classique. Là où le bât blesse probablement, c’est que Wahlberg participe également à la production du film, et qu’il n’a certainement pas envie d’être à la traîne niveau corps-à-corps. Alors quand on a des pointures comme Iko Uwais et Ronda Rousey, 2 gages de très belle qualité dans le genre, comment garder la face? En les empêchant tout simplement de démontrer ce dont ils sont capables…

La raison pour laquelle je suis allé voir ce film est justement Iko Uwais, artiste martial hyper-impressionnant découvert dans Merantau, mais surtout dans The Raid et The Raid 2, les 3 films étant signé par le gallois Gareth Evans. Il a également joué dans l’excellent Man of Tai Chi de Keanu Reeves, a fait de la figuration inutile dans Star Wars : Episode VII – le Réveil de la Force, et a enchaîné avec les atroces Headshot et Beyond Skyline. Seuls Gareth Evans et Keanu Reeves sont parvenus à rendre hommage aux capacités athlétiques de l’Indonésien, et ce sont clairement les mythiques The Raid et The Raid 2 qui resteront comme des perles brutes dans sa filmographie. Le voir à l’affiche d’un film d’action se déroulant en Indonésie laisse forcément un bon espoir, mais qui s’envolera très rapidement… Iko Uwais a droit à une scène de fight bien violente, mais qui est tellement surdécoupée qu’on ne voit strictement rien des chorégraphies et que cela dénature tout le travail de l’acteur. Je ne comprends toujours pas actuellement pourquoi les cinéastes s’entêtent à cuter à mort quand ils ont sous la main des artistes martiaux capables de telles prouesses… On surdécoupe quand on a Steven Seagal devant la caméra, mais certainement pas avec Iko Uwais…

Et durant le reste du film, la production (Wahlberg?) va essayer de l’empêcher au maximum de démontrer ce qu’il sait faire. Le constat est encore plus affligeant avec Ronda Rousey! L’ancienne championne de MMA, et qui a fait une entrée fracassante à la WWE, où elle est actuellement championne, n’a même pas droit à un vrai combat! C’est une aberration quand on connaît la rage de cette combattante et ses prédispositions impressionnantes! Non non, Iko Uwais et Ronda Rousey? Mettez-les juste sur l’affiche, ça fera venir les gens qui les connaissent, mais il ne faut surtout pas qu’ils volent la vedette à Mark Wahlberg ! Un bel exemple de publicité mensongère hollywoodienne, encore une fois…

Et si pendant un temps Peter Berg nous la joue Tony Scott en mode Ennemi d’Etat avec un petit succès, parvenant à maintenir une certaine tension dans cette modern warfare, le foutage de gueule intégral que représente l’impossibilité de voir Uwais et Rousey à leur vrai niveau flingue en très grande partie ce film, qui bénéficiait pourtant d’une approche dans laquelle ils auraient pu s’en donner à coeur joie ! Des combats en plein couloirs comme dans The Raid? Mais laissez Iko Uwais vous montrer ce qu’il sait faire dans cet environnement !!! Ca me fatigue vraiment ces films trop calibrés pour être honnêtes, et du coup même la fin pas si dégueu ne rattrape en rien l’ensemble largement appauvri par les interdictions fixées par la prod.

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Les news de la semaine : Chair de Goule

Et si la prochaine sensation horrifique télévisuelle venait d’Inde? Produite par Blumhouse, Ghoul se situe dans un avenir proche où la communauté musulmane sera mise à mal, et face à cela, une entité maléfique va surgir. La goule est une créature cauchemardesque issue du folklore arabe, et est un esprit capable de revêtir une apparence humaine. Dans une sorte de huis-clos étouffant et sanglant, la jeune militaire Nida et ses coéquipiers vont devoir survivre à cette attaque d’un autre genre, face à un prisonnier qui n’est pas ce qu’il paraît être! La série est dispo sur Netflix depuis le 24 août, et elle compte uniquement 3 épisodes de 45 minutes! La BA laisse augurer d’une très belle ambiance glauque et sombre, et on va aller jeter rapidement un oeil à tout ça!


 

La saison 3 de True Detective se dévoile enfin, à travers une bande-annonce envoûtante et prometteuse! Après une saison 1 mythique grâce au duo Matthew McConaugheyWoody Harrelson, sans oublier l’excellent metteur en scène Cary Fukunaga, la seconde saison était moins captivante tout en parvenant à rester intéressante. On espère que cette nouvelle salve sera aussi percutante que la 1ère, et c’est à Mahershala Ali (Cottonmouth dans la saison 1 de Luke Cage) de relever ce défi ! Le projet est à nouveau ambitieux, avec une enquête s’étalant sur 30 ans et se déroulant dans l’atmosphère très particulière des Ozarks! On croise les doigts très fort et on va attendre 2019 pour découvrir cela !


 

Très belle annonce de cette saison 2 d’Iron Fist, l’intégration du personnage de Typhoid Mary! Cette ennemie jurée de Daredevil dans les comics (et qui a également frayé avec Deadpool) aura donc droit à son adaptation, et elle prendra les traits de l’actrice Alice Eve! C’est suite à l’intervention de Daredevil qui traque un ennemi dans une maison close, que Mary Walker est accidentellement projetée par la fenêtre, ce qui va déclencher une dissociation de la personnalité, et l’apparition de super-pouvoirs. C’est donc DD qui a accidentellement donné naissance à la violente Typhoid Mary! La gentille Mary Walker a encore une 3ème identité, Bloody Mary, qui a une haine viscérale des hommes, et une 4ème, celle d’une petite fille fragile. On ne sait pas si l’ensemble des personnalités de Mary seront traitées dans Iron Fist, mais on a déjà 2 premiers aperçus distincts d’Alice Eve dans la peau de Mary Walker de Typhoid Mary !

 

 

Overlord, c’est le prochain zombie flick qui devrait bien charcler, et on le doit à Julius Avery. Un temps pressenti pour faire partie du Cloverfield-verse, il n’en sera finalement rien, et ce récit prenant place durant la Seconde Guerre Mondiale verra une unité de militaires franchir les lignes ennemies, et se retrouver face à une horde de zombies nazis! Une thématique pas forcément innovante avec Dead Snow et consorts, mais le film semble avoir une vision assez rentre-dedans, et cette belle affiche bien glauque va également en ce sens. On attendra sagement le 21 novembre pour juger sur pièce.

 

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Shining, l’Enfant Lumière (Stephen King, 1977)

Après Carrie en 1974 et Salem en 1975, Stephen King se lance dans la rédaction de l’un de ses romans les plus célèbres, Shining, l’Enfant Lumière. Cette histoire centrée sur un hôtel maléfique a une genèse particulière, puisque la famille de King a passé une semaine de vacances dans le Colorado en 1974. Ils résidèrent au Stanley Hotel, qui allait fermer pour la saison hivernale, et les King étaient donc les seuls résidents en cette période creuse. Le vieil hôtel bâti en 1909 était-il empli de présences menaçantes? En tous cas, lors de son séjour (dans la chambre 217 bien évidemment !), King a fait un cauchemar dans lequel son fils terrifié courait en hurlant dans le dédale des couloirs de l’hôtel, poursuivi par une lance à incendie qui tentait de l’étrangler. A son réveil, il avait trouvé le sujet de son prochain roman !

Shining, l’Enfant Lumière voit en effet la famille Torrance s’installer à l’hôtel Overlook, situé au-dessus de la ville de Sidewinter dans le Colorado. Jack Torrance, un enseignant d’université qui a été renvoyé, a du mal à joindre les deux bouts, et il a accepté un travail de gardien dans cet hôtel. Sa mission consistera à gérer tout le bâtiment durant la période hivernale, alors qu’il sera fermé au public. Jack, Wendy et leur fils Danny seront donc les uniques résidents de cette immense et ancienne bâtisse durant de nombreux mois… Mais Danny a une particularité intéressante, un don qui le rend presque unique : il est capable de lire les pensées des autres, et de ressentir ce que les autres ressentent. Il est aussi capable de ressentir et de visualiser des événements passés ou qui pourraient survenir dans le futur… Un don qui va agir comme un amplificateur dans cet hôtel, et qui va réveiller une terrible menace, bien décidée à s’emparer de ce pouvoir…

Shining, l’Enfant Lumière est certainement l’une des oeuvres les plus connues du King, et l’adaptation de Stanley Kubrick n’y est certainement pas pour rien. A tel point que comme pour Carrie, j’ai été parasité tout le long par des images du film, Jack Nicholson en premier évidemment. Cette lecture à double niveau n’a pas été forcément évidente, et empêchait d’être totalement immergé dans le bouquin. Ce qui ne lui enlève en rien ses qualités, mais comme King le dira lui-même dans la préface de la version intégrale du Fléau en 1989, à propos d’une éventuelle adaptation de ce roman : « Mais finalement, je crois qu’il est peut-être préférable pour Stu, Larry, Glen, Frannie, Ralph, Tom Cullen, Lloyd et l’homme noir d’appartenir au lecteur qui les visualisera au travers de la lentille de son imagination, d’une manière vivante et perpétuellement mouvante qu’aucune caméra ne pourra reproduire. » « Les films, même les meilleurs, fixent l’oeuvre d’imagination – quiconque voit Vol au-dessus d’un Nid de Coucou et lit ensuite le roman de Ken Kesey aura bien du mal à ne pas mettre le visage de Jack Nicholson sur celui de Randle Patrick McMurphy. » C’est exactement ce que j’ai ressenti à la lecture du roman de King, également adapté avec Nicholson !

L’intérêt du livre se situe à plusieurs niveaux. Il y a tout d’abord la désagrégation de la cellule familiale, les problèmes financiers de la famille étant dus au renvoi de Jack de l’université. Il y a une exploration de la violence physique et psychologique, Jack ayant déjà eu des accès de colère dramatiques, et qu’il regrettait toujours par la suite. Cette personnalité difficile est en plus doublée d’une addiction à l’alcool, même si cela fait longtemps qu’il n’a plus replongé. Face à un tel homme, Wendy ressent constamment un mélange d’amour, de tristesse et de crainte, et par extension, Danny, avec son hyper-sensibilité, ressent la même chose. L’aspect émotionnel et intime de cette famille s’avère riche et complexe, permettant de brosser des portraits qui n’ont rien de manichéen, et qui vont ensuite être placés dans des circonstances extrêmes. C’est toujours grâce à cette acuité dans le regard et à ce sens du réalisme que Stephen King parvient à nous intéresser à ses histoires.

Et celle de l’Overlook est sacrément diabolique, avec tout ce qui se cache dans les recoins. Danny est le premier à s’apercevoir du Mal qui habite ici, mais il le ressent par petites touches, certes horribles, mais jamais continues. Il voit un mur de sang lors de la visite faite par le gérant, vision que seul lui est capable de voir. Il verra ensuite d’autres choses au fur et à mesure de son séjour, mais le cuisiner de l’hôtel, qu’il a rencontré le jour du départ, l’a prévenu que ses visions ne pouvaient en aucun cas lui faire de mal. Ce cuisinier, Dick Halloran, a lui aussi le Don, et il est capable de communiquer avec Danny sans parler, simplement par télépathie. Il lui explique que lui aussi a déjà eu des visions, mais qu’il suffit de détourner le regard pour qu’elles se désagrègent. Le problème, c’est que le niveau du Don de Danny, le fameux Shining, est hyper-développé, et que cela attise au plus haut point la convoitise du Mal rôdant dans cette demeure. Le Don agit comme un prisme, mettant en relief le Mal, et si l’entité maléfique parvenait à capturer Danny, elle obtiendrait un pouvoir incommensurable et pourrait enfin s’étendre!

Danny va donc entamer une lutte à laquelle il n’était pas préparé du haut de ses 5 ans, et elle sera d’autant plus difficile que l’hôtel cherche à l’atteindre en manipulant son père. Jack est un homme brisé, qui tente de se reconstruire avec ce nouveau travail et la pièce de théâtre qu’il rédige, mais toutes ses failles sont autant de points d’entrée pour le Mal qui va s’y insinuer de plus en plus. C’est dans la lente progression de cette contamination que le roman est une réussite, car on va suivre un homme qui essaie de reprendre le contrôle de sa vie, et qui va se laisser gagner par des accès de colère, avant de basculer dans une sorte de folie. Tout va se faire de manière insidieuse, en prenant le temps d’installer le Mal, et Le duo Danny – Wendy va peu à peu se retrouver opposé à Jack. Au-delà de l’argument fantastique, Shining, l’Enfant Lumière est une très belle exploration des faiblesses et de la culpabilité d’un homme, qui va le mener dans une direction qu’il ne voulait certainement pas.

C’est en jouant sur ces deux tableaux, l’un très réaliste et pragmatique, l’autre fantasmagorique et irréel, que King parvient à immerger le lecteur dans ce roman. On va donc suivre les pérégrinations de Danny dans tout l’hôtel, avec ses lieux clés, dont la fameuse chambre 217 dans laquelle il ne doit sous aucun prétexte rentrer ! Et d’après vous, il va y aller ? ^^ King nous livre un roman horrifique rédigé avec une très belle plume, ponctué de phrases exprimant toute la triste poésie à laquelle il nous a habitué (« Les larmes qui brûlent sont aussi celles qui consolent »).

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Le clip de la semaine : Ricochet vs. Chris Dijak

Je vous parlais des talents de la NXT ce lundi, et en particulier de l’incroyable Ricochet ! Voici un très bel exemple de ce qu’il est capable d’offrir aux spectateurs de la WWE !

 

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