Les news de la semaine : Kaitlyn Dever

Grosse annonce aujourd’hui sur la saison 2 de The Last of Us ! On sait que dans les jeux vidéo, l’apparition du personnage d’Abby avait créé une scission dans la communauté des gamers, les uns trouvant le personnage excellent, les autres la détestant. Personnellement, j’appartiens à la 2ème catégorie! Je trouvais la dynamique du premier jeu tellement magnifique, que j’avais du mal à accepter certaines situations du 2ème opus, notamment dans le fait d’alterner entre les personnages-clé du premier et cette nouvelle venue dans la mythologie. Ca m’avait pas mal freiné dans la progression du jeu, même si je peux comprendre pourquoi les créateurs ont voulu introduire ce personnage. Mais pour moi, il a vraiment gâché l’alchimie entre Joel et Ellie, c’est le moins qu’on puisse dire.

Bref, j’ai détesté le personnage dans le jeu, mais maintenant que je sais qu’il existe, je suis très impatient de découvrir ce qu’ils vont en faire à l’écran. J’avais prêté une oreille attentive aux rumeurs qui déambulaient dans les couloirs, et qui annonçaient une certaine actrice dans le rôle. Et aujourd’hui, on sait que c’est bien avéré, ce sera Kaitlyn Dever qui incarnera Abby ! Une excellente nouvelle car Dever est promise à une belle carrière, elle qui était carrément impressionnante dans le sublime Traquée sorti fin d’année dernière! Elle avait auparavant joué dans Justified ou Booksmart, et elle est actuellement à l’affiche dans Une Equipe de Rêve. Alors que la saison 1 m’avait énormément plu sur certains aspects, mais laissé sur ma faim sur d’autres, ce personnage d’Abby sera sans aucun doute celui qui va faire monter la hype pour cette seconde saison! La transformation de Kaitlyn Dever va devoir se faire à plusieurs niveaux, car passer de la petite chose fragile de Traquée à la guerrière Abby, ça demande des modifications en terme de jeu, mais aussi en terme de masse musculaire! On devra patienter jusqu’en 2025 pour voir le résultat, mais ça devrait valoir le coup d’attendre!

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Les news de la semaine : The Marvels

La messe est dite. The Marvels termine son exploitation en salles, avec des résultats désastreux puisque le film atteint un score de 205 millions de dollars, en cumulant les 84 millions sur le sol US et les 121 millions glanés à l’international. La douche est glaciale pour Kevin Feige et sa team, et ils n’auront pas d’autre choix que de repenser entièrement leurs (médiocres) plans pour le futur! Pour bien vous montrer l’étendue des dégâts, le record du pire résultat chez Marvel était détenu depuis 2008 par L’Incroyable Hulk, qui peut fièrement exhiber aujourd’hui ses 264,8 millions de dollars…

On attend maintenant de voir si le salut viendra d’abord de la télévision, avec la série Echo dispo dans 3 petits jours !

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Les news de la semaine : la Timeline Sacrée!

Marvel Studios gère de manière bien judicieuse sa communication depuis ses récentes catastrophes cinématographiques et sérielles, en jouant habilement avec le mystère entourant la série Echo, et par extension, la future série Daredevil : Born Again. Les questionnements sur l’aspect canon des séries de l’époque Netflix sont au centre des débats depuis de très nombreuses années, et le ras-le-bol généralisé face aux innombrables daubes produites ces 2 dernières années par Marvel pourraient bien avoir eu comme heureuse conséquence un véritable revirement de point de vue chez K.E.V.I.N. et ses sbires. Pour ceux qui ont la ref, je suis sincèrement désolé et en même temps très admiratif que vous soyez allé aussi loin dans She-Hulk : Avocate, bravo à vous!

Lors de sa sortie, Daredevil version Netflix a immédiatement et irrémédiablement fait oublier le film avec Ben Affleck, en démontrant qu’il était possible de rendre un vibrant hommage au maître Frank Miller tout en modernisant l’intrigue, et on s’était alors pris un sévère coup de lasso-canne dans la tronchetta, et on en redemandait bien évidemment encore. Le MCU traverse actuellement sa pire phase possible, et des petits malins ont dû suggérer de radicalement changer de vision afin de coller avec ce que veut réellement le public. Echo débarquant dans 5 petits jours, il y avait encore le temps d’oeuvrer dans le bons sens et de lancer des éléments de comm permettant de relier 2 époques, dont l’aspect commun n’avait jamais été clairement mentionné. Rappelez-vous, K.E.V.I.N. gérait uniquement la branche cinéma, tandis qu’Ike Perlmutter était chargé de tout ce qui touchait à la télévision. La guerre entre les 2 hommes et les 2 entités était consommée et est entrée dans la légende, avec pour conséquence de garder une séparation certaine et un manque de porosité évident entre les 2 médias.

Mais aujourd’hui, de l’eau a coulé sous les ponts, et avec le recul, ces 2 ensembles parviennent toujours à s’expliquer de manière cohérente si on veut les faire fusionner. Et la meilleure méthode afin de ramener les nostalgiques de l’ère Netflix, c’est d’aller dans leur sens et de leur proposer une vision canonique avec le MCU. A l’heure où Marvel Studios patauge dans la fange avec ses séries (exceptées Loki et Hawkeye), raccrocher les wagons avec les 3 premières saisons de Daredevil s’avérerait bien judicieux… Ce qui n’était pourtant pas dans les plans initiaux, Kevin Feige parlant de reboot à l’heure de la production du show… Mais aujourd’hui, la venue d’Echo (après l’introduction très satisfaisante du personnage dans Hawkeye) nous confirme un lien réel entre le MCU et l’époque Defenders! Lors d’une récente promo vidéo pour Echo, des images de la série Daredevil made in Netflix ont été utilisées pour traiter les origines du Caïd, confirmant donc une véritable filiation entre les productions, et confirmant donc par extension que Matt Murdock et Wilson Fisk sont bien les mêmes personnages et pas de nouvelles incarnations avec les mêmes acteurs! Mine de rien, ça fait un bien fou d’avoir enfin officialisé cela, et c’est plutôt de bon augure, puisque si les personnages sont les mêmes, il y a de grandes chances pour que l’atmosphère Netflix soit de la partie! Etant donnée qu’Echo est la toute première série réservée aux plus de 16 ans sur Disney +, ça sent très bon pour que cette filiation ne soit pas qu’un énième coup marketing foireux!

Les 5 épisodes d’Echo seront disponibles le 10 janvier.

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Captain America 1941

L’univers Marvel a une date de début très précise : il s’agit du 8 août 1961, date de sortie du tout premier numéro de Fantastic Four, la première de très nombreuses histoires super-héroïques signées Stan Lee et Jack Kirby. Les histoires contemporaines paraissant chaque mois chez Marvel Comics sont les descendantes directes de ce tout premier récit, l’éditeur nous présentant une continuité principale qui n’a cessé d’exister depuis 1961 ! Mais si cette date est historique, de nombreux éléments dans les comics des années 60 laissent entrapercevoir un univers encore plus ancien : en effet, on a un certain Namor qui apparaît rapidement dans les pages des Quatre Fantastiques, ou un certain Captain America repêché par les Avengers dans le 4ème épisode de la série consacrée aux Plus Grands Héros de la Terre, en novembre 1963. Stan Lee a donc rapidement décidé de remettre au goût du jour des personnages tombés dans l’oubli mais qui existaient durant la Seconde Guerre Mondiale!

Panini Comics a eu la très belle initiative de nous proposer les vrais premiers épisodes de Captain America, parus dans sa revue Captain America Comics dès décembre 1940. L’Amérique ne s’est pas encore engagée contre les Allemands, mais perçoit très clairement la menace représentée par les Nazis. Histoire de frapper fort d’entrée de jeu, l’éditeur Martin Goodman a donné son accord pour cette couverture mythique voyant Captain America frapper Adolf Hitler, dans un geste on ne peut plus symbolique, d’autant plus que Goodman était Juif. La création des super-héros doit pour beaucoup au travail d’auteurs juifs, comme c’est le cas de Superman, créé en mars 1933 par Jerry Siegel et Joe Shuster. Les comics apparaissaient comme un terrain d’expression privilégié pour véhiculer des idées patriotiques, et soutenir moralement les troupes et la population. Elles permettaient de transmettre l’idée que le Mal pouvait être vaincu par les représentants du Bien, et si tout cela apparaît comme bien désuet et naïf à notre époque, cette propagande visant à rassembler le peuple possède un certain côté noble. Il en fallait du courage pour se dresser contre le rouleau compresseur nazi, et les auteurs n’étaient pas encore au courant des pires exactions perpétrées par Hitler et son armée…

Lors de la parution de cette couverture et du premier numéro, l’horreur des camps et des chambres à gaz n’étaient pas encore connus du grand public, et ce qui apparaît comme une scène absurde et comique prend un tout autre aspect lorsqu’on se remémore la tragique histoire de ce conflit. On aurait aimé que Cap frappe bien plus fort et soit bien plus sanglant… La lecture de ces 4 premiers épisodes est très intéressante d’un point de vue historique, car ils possèdent une certaine légèreté que l’on ne peut plus mettre en parallèle de nos jours avec la Seconde Guerre, et ils représentent des instantanés d’une époque pas encore totalement plongée dans la tourmente du côté de l’Amérique. A un moment, on traverse brièvement une France occupée, et cela dégage un sentiment étrange de se dire que ce comics a été écrit lors de ces heures très sombres pour le pays… Mais si la couverture de Captain America Comics 1 représente Cap frapper Hitler, le dictateur n’apparaît pourtant pas dans ce premier numéro! Il s’agissait surtout d’un coup de comm afin que les lecteurs se ruent sur ce premier numéro, et faire ça aujourd’hui serait considéré comme de la publicité mensongère! Mais heureusement, Cap et son acolyte Bucky se rendront en Europe dès le second épisode, et rendront cette fois visite à Hitler et Göring dans leur bunker! Là encore, le traitement est relativement naïf et comique, ce qui n’aurait pas pu être possible si les auteurs avaient été informés de toutes les exactions commises par les Nazis… C’est à partir de 1941 que Rudolf Höss, officier allemand ayant été nommé au commandement du camp d’Auschwitz, a entamé ses essais pour tuer un maximum de personnes le plus rapidement possible… Je vous invite à lire le superbe roman La Mort est mon Métier de Robert Merle pour vous plonger davantage dans l’évocation de cette partie de l’Histoire, c’est tout simplement bouleversant. Tout comme les témoignages incroyables et terriblement poignants réunis dans l’ouvrage Des Voix sous la Cendre

Pour revenir à davantage de légèreté, on va évoquer le comparse de Captain America, un certain Bucky Barnes. A cette époque, les super-héros avaient tous des acolytes enfantins, comme Batman avait son Robin ou Human Torch avait son Toro. De nos jours, ça pourrait paraître suspicieux, mais cette époque plus naïve ne voyait pas forcément le mal partout ^^ C’était un très bon moyen pour que les lecteurs s’identifient et entrent pleinement dans ces histoires, car Bucky était une sorte d’extension des lecteurs eux-mêmes, tel un point de passage leur permettant d’accéder aux récits de l’intérieur! Le procédé est simple et efficace, et le succès des comics de l’époque tenait en partie à cette méthode. Si on évoque Bucky, c’est pour voir un gamin dans un costume chamarré et toujours souriant, prêt à combattre le Mal où qu’il soit de manière insouciante! On est loin du Soldat de l’Hiver qu’il deviendra après avoir passé des décennies dans les geôles russes! C’est toujours drôle de voir le parcours de ce personnage qui a perdu toute sa naïveté et qui s’est sacrément endurci au fil de ses lavages de cerveau!

Le trait de Kirby est reconnaissable entre tous, lui qui a oeuvré pour nous livrer quantité de personnages Marvel, et la paire qu’il formait avec l’auteur Joe Simon a fait les belles heures de l’entreprises Timely Publication renommée ensuite Timely Comics, dirigée par Martin Goodman, qui deviendra Marvel Comics en 1961. Pour ceux qui ont vu Loki saison 2, vous connaissez donc la raison du nom de Victor Timely 😉 Steve Rogers de son vrai nom n’est pas le seul héros de cette publication, puisque chacun des 4 épisodes présente également une brève aventure de Tuk, l’enfant des cavernes, et d’Ouragan, le fils de Thor! Là encore, on peut sourire à l’évocation du Dieu du Tonnerre qui n’est pas encore un super-héros de la Maison des Idées, alors que son fils est sur le devant de la scène avant lui ^^ Bon, cette création d’Ouragan est assez déconcertante, avec un Dieu qui aime à se balader dans le plus simple appareil pour rendre la justice. Je vais essayer de vous trouver une illustration parlante, vous verrez que là aussi, on est dans une autre époque ^^ Des bottes, un slip et parfois des gants, ça suffisait pour s’habiller!

Nous avons aussi une certaine Betty Ross au casting! Elle est enquêtrice et se retrouve toujours à devoir être sauvée par Cap et Bucky, et n’a rien à voir avec la Betty Ross de Bruce Banner alias Hulk! Mais l’utilisation du même nom est plutôt drôle. Et nous avons un certain Crâne Rouge qui fait son apparition dès le 1er numéro! Mais il ne s’agit pas du Crâne Rouge le plus connu, alias Johann Schmidt, mais de l’obscur John Maxon, qui mourra dès ce premier épisode. Mais en fait non, puisqu’il sera de retour dans l’épisode 3 ^^ La recette de la mort non définitive est déjà en marche à l’époque! Ce Maxon sera oublié dans l’Histoire, avec un Johann Schmidt intervenant dès Captain America 7 en octobre 1941!

Un dernier point de détail, et non le moindre : le bouclier de Cap. Dès sa sortie fracassante, Captain America a posé certains problèmes de droits, puisque son bouclier ressemblait fortement au costume arboré par un certain Shield, personnage de l’éditeur MLJ (qui deviendrait plus tard Archie Comics). En effet, ce super-héros revêtait un costume prenant l’apparence d’un bouclier, lequel possédait effectivement pas mal de similitudes avec le bouclier originel de Cap… Du coup, Kirby et Simon ont dû réinventer le bouclier afin d’éviter un procès, et c’est là qu’ils ont opté pour sa forme sphérique, qui est quand même bien plus pratique! Je voyais mal Cap lancer son premier bouclier, qui ne lui serait jamais revenu entre les mains…

Voilà, j’avais envie de faire un petit résumé de ma lecture historique, c’était un plaisir de plonger dans cette période riche en événements et dans cette autre époque! Les comics sont une belle manière également de se replonger dans l’Histoire, même s’ils le font de manière détournée.

 

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Night Swim (Bryce McGuire, 2024)

On commence l’année en douceur, avec un film de genre s’inscrivant dans une veine relativement classique, avec une construction là encore très classique. En effet, Bryce McGuire part du court métrage Night Swim qu’il a mis en scène avec son compère Rod Blackhurst, pour étirer ce récit de 3 min 30 en un long métrage d’1h 38. Ce concept est souvent aperçu dans le cinéma horrifique, comme par exemple avec David F. Sandberg qui utilise son court Lights Out pour en faire le long Dans le Noir. Le résultat était sympathique sans pour autant être dingue, mais cette transition du court au long en se basant sur un récit déjà traité est souvent utilisé par les cinéastes, surtout dans le domaine horrifique.

J’ai regardé Night Swim version courte hier soir, histoire de voir si ça me motiverait à aller en salle découvrir le long. Il ne s’agissait que d’une scène très courte donc, mais filmée avec un certain sens de l’esthétique, et une certaine manière de doser le stress qui faisait que ce petit moment fonctionnait. Rien de dingue, mais c’était propre, un peu tendu, et ça faisait office de bande-annonce pour le long. Du coup ce matin, direction la salle pour me faire mon premier film de 2024! Il faut dire que Wyatt Russell a également fait pencher la balance favorablement, car je trouve cet acteur très bon depuis Black Mirror ou Overlord. Et il était bien détestable dans le rôle de John Walker dans Falcon et le Soldat de l’Hiver ^^ Il joue Ray Waller, un joueur de baseball atteint d’une sclérose en plaques, qui déménage dans une nouvelle maison avec sa famille, et qui va tenter de se remettre sur pied. Le bonus dans cette maison, c’est la jolie piscine qui va lui permettre de parfaire sa rééducation de manière quotidienne. Mais quelque chose de malsain semble rôder au fond de l’eau…

On connaissait les films de maison hantée, on a aujourd’hui une variation sur le thème, avec une piscine hantée! Ca m’a bien évidemment fait penser au court métrage Pool Shark, où un requin s’invite donc dans une piscine. Ce qui est bien dans le principe d’une maison hantée, c’est qu’on peut se balader à travers différentes pièces et faire monter la tension grâce aux passages à travers les portes, etc… Quand l’action se résume simplement autour d’une piscine, c’est un peu plus compliqué de faire monter le stress… Mais Bryce McGuire parvient à sauver son épingle du jeu pendant un moment, en racontant l’histoire de cette famille et en posant des questionnements intéressants sur l’irruption de la maladie au sein de cette famille. L’aspect relationnel et social est bien présenté, même si là encore, on sent qu’il a fallu trouver comment étirer le court métrage d’1 min 30… Si le film fait illusion pendant un temps, c’est parce que les acteurs sont solides et que le script a été rédigé de manière conventionnelle, on se retrouve donc en terrain connu sans perdre ses repères. C’est très souvent le cas avec les films d’horreur, et c’est souvent pour cela aussi qu’on apprécie d’y revenir.

Mais au-delà du talent des acteurs, on sent un certain automatisme sous-jacent, et on a la vision d’un Jason Blum et d’un James Wan produisant des films à tour de bras juste pour occuper constamment la scène. Ce sentiment m’est revenu à plusieurs reprises durant le film, et je pense sincèrement qu’il s’agit de ça. Night Swim est fait de telle manière qu’on le regarde sans déplaisir, comme on va consommer un plat vite fait parce qu’on a juste besoin de se nourrir. Mais il manque quand même une vraie saveur pour en apprécier l’ensemble et pour que le film marque et reste en mémoire. Très souvent, c’est la conclusion de ce genre de film qui va permettre de faire la bascule entre petit film sans prétention ou oeuvre oubliable, et la fin un peu grotesque de celui-ci fait que lorsque le générique arrive, on se dit : « tout ça pour ça… » OK on a des séquences aquatiques plutôt bien filmées, mais on s’attend à tout ce qui va se passer et on va avoir les poncifs habituels, avec les jump scares, les hommages à Ca (de Stephen King hein, pas le film naze), les gens qu’on ne croit pas, etc…

Tous ces moyens mis en oeuvre pour mettre sur pied une fiction manquant d’ambition, et dont le sujet de départ est déjà une belle épine dans le pied, avec ce lieu trop recentré et trop petit pour permettre que la tension se répande efficacement… On a toujours la vieille histoire qu’un personnage va nous raconter, et forcément il s’agit d’un personnage que l’on avait pas encore vu, et chez qui il va falloir se rendre (ce qui est pratique car cela implique un changement de décor, ça fait respirer après toutes ces apnées). Ah oui, ça aussi, quand vous avez un film se déroulant dans l’eau, on a toujours des champions d’apnée qui pourraient battre des records mondiaux! Tout est normal, surtout en période de stress, un gamin va tenir 10 minutes sous l’eau, la mère de famille aussi, etc… C’est beau la crédibilité.

Bref, tout ça pour vous dire que je vous recommande fortement de ne pas aller dans la salle qui projette Night Swim, mais de lui préférer celles de Vermines ^^

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