Uncharted : Drake’s Fortune (2007)

Après m’être aventuré dans les contrées hostiles et bien glauques de Hellblade : Senua’s Sacrifice, Resident Evil, The Last of Us et The Last of Us Part II, j’avais curieusement envie de voir des paysages un peu plus ensoleillés! Je me suis donc tourné vers la saga Uncharted, forte de 4 jeux principaux et 2 annexes, en commençant bien sûr par le premier opus, Uncharted: Drake’s Fortune. A 10 balles sur le PS Store, ça vaut le coup de tester! Avec tout le bien que j’ai entendu sur cette série de jeux vidéo, et avec un film en préparation, je me suis dit que c’était le moment de tenter l’aventure!

Bon, la séquence d’ouverture sur le bateau m’a un peu fait flipper, avec une maniabilité étrange et des mouvements de personnage bien moins fluides que dans les derniers jeux que j’avais pu tester (excepté Resident Evil ^^). Ca manquait de réalisme et ça donnait un côté cheap à l’ensemble… Mais au final, c’était juste un moment à passer pour s’habituer à une technique de jeu plus old school, et une fois en main, ça commençait à devenir intéressant.

La visite d’un premier temple en Amazonie m’a rappelé quelques sensations familières issues d’un long héritage de gaming à base de Tomb Raider! ^^ C’était plutôt plaisant de retrouver ce gameplay en mode plate-forme, où l’on saute d’un point à un autre et où on se suspend sur les murs, tout en déjouant les pièges mortels créés par une ancienne civilisation. Ca commençait donc tranquillement, avec toujours ce point de comparaison avec la sublime Lara, qui m’a fait passer de nombreuses heures bien casse-tête et bien immersives! Mais c’est à partir du départ vers une île perdue dans le Pacifique que le souffle épique de ce jeu va commencer à se faire sentir, avec une séquence de crash aérien en cinématique plutôt bien rythmée! On sent que les développeurs en ont bouffé du Tomb Raider et du Indiana Jones, parce que ça commence à bien nous happer tout ça!

Si la partie exploration va devenir de plus en plus intrigante et intéressante, sans toutefois être très difficile, un second élément va être le bienvenu, avec l’apparition de gunfights bien jouissifs, qui vont permettre de se friter avec tout un tas de mercenaires en changeant régulièrement d’armes et de tactiques! On a droit à quelques grenades bien destructrices, et on va alterner entre un flingue basique, un fusil-mitrailleur, une sorte de fusil à pompe, jusqu’à un fusil de sniper hyper efficace! Ces échanges d’armes se font lorsque un ennemi est tué et que l’on s’approche du corps, et on peut donc régulièrement ramasser des munitions et des armes, histoire d’alterner les plaisirs de shoot!

Ce qui est franchement bien aussi dans ce jeu, c’est la faculté du héros à se régénérer automatiquement au bout de quelques secondes, ça permet d’éviter les quêtes de trousses de secours et de repartir au combat assez rapidement. Bon, je l’ai fait en mode facile, c’est peut-être pour ça aussi ^^ Mais du coup, l’alternance entre les phases d’exploration et de combats sont là encore bien rythmées, surtout que les gunfights prennent place dans des environnements idylliques : en pleine jungle, dans des temples anciens, dans des villes ressemblant à Venise, dans un immense bastion en bord de mer… On a quasiment toujours un très beau soleil baignant ces moments bien violents, ça fait plaisir! ^^

Je n’ai pas présenté le personnage! Nathan Drake est un aventurier aguerri qui après avoir retrouvé le tombeau de son ancêtre Francis Drake, se lance sur les traces de l’Eldorado! Les scénaristes proposent une belle plongée dans cette quête mythique, tout en offrant quelques variations originales et bienvenues à la légende! Il est accompagné de Victor Sullivan, un bourlingueur plus âgé, et d’Elena Fisher (la soeur de Sam Fisher?), une jeune journaliste qui n’a pas froid aux yeux. Tout ce beau petit monde va se retrouvé dans une sacrée panade en recherchant ce trésor, puisqu’ils ne sont pas les seuls à vouloir mettre la main dessus… Et quel plaisir de partir faire du jet-ski en remontant la rivière ou de flinguer des ennemis tout en roulant! Et ces sensations vertigineuses lorsque vous escaladez des murs immenses, ou que vous sautez d’une plateforme à une autre mais à des hauteurs énormes!

Uncharted : Drake’s Fortune est une excellente découverte, au gameplay un peu daté, mais qui fait sacrément plaisir quand même! Et quand on me dit que les épisodes suivants sont encore meilleurs, évidemment que j’ai envie de continuer! ^^ Et pour la petite histoire, le film Uncharted est actuellement en tournage sous la direction de Ruben Fleischer, avec Tom Holland dans le rôle de Nathan Drake, Mark Whalberg dans celui de Sullivan, et Antonio Banderas dans un rôle non encore dévoilé!

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Les news de la semaine : Matrix Revolutions

La révolution est bel et bien en marche du côté des salles obscures… Après un Mulan ou un Soul directement distribués sur Disney+, sans passage sur grand écran; après le semi-échec de Tenet sorti uniquement en salles; voici que Warner opte pour une solution hybride en ce qui concerne Wonder Woman 1984, fait relaté ici. Mais si la sortie simultanée du blockbuster de Patty Jenkins en salle et sur HBO Max était destinée à tester une nouvelle manière de distribuer une oeuvre, la Warner compte bien l’adopter pour l’entièreté de son catalogue… On aura donc le même schéma pour Matrix 4, Dune, The Suicide Squad, Godzilla vs. Kong, Conjuring 3 : sous l’Emprise du Diable, Mortal Kombat, et tous leurs autres films prévus en 2021. Voici les déclarations d’Ann Sarnoff, à la tête de Warner :

« Nous vivons une époque sans précédent qui demande des solutions créatives, dont fait partie cette nouvelle initiative de la Warner. Personne ne veut plus que nous que les films sortent dans les salles de cinéma. Nous savons que les nouvelles productions sont la pierre angulaire des exploitants de salles, mais nous devons équilibrer cela avec le fait que la plupart des salles de cinéma aux Etats-Unis ne tourneront probablement qu’à une capacité réduite tout au long de 2021.

Avec ce plan d’un an uniquement, nous pouvons soutenir nos partenaires avec une production régulière de film internationaux, tout en donnant l’opportunité aux cinéphiles, qui n’ont peut-être pas accès aux salles de cinéma ou qui ne sont pas tout à fait prêts à y retourner, de découvrir nos incroyables productions de 2021. Nous voyons cela comme une offre gagnant-gagnant pour les fans et les distributeurs, et nous sommes extrêmement reconnaissant pour nos partenaires cinéastes de travailler avec nous sur cette réponse innovante en ces circonstances. » (Source : Ecran Large)

Politiquement, cette décision est donc prise uniquement pour l’année à venir, mais lorsqu’ils auront analysé les résultats (pour rappel, la part sur un ticket de ciné est divisé en plusieurs, tandis que 100% du prix de l’abonnement au streaming est reversé au détenteur, donc Warner pour HBO Max, plus d’explications ici), cela aura très probablement des répercussions à long terme sur les modèles de distribution. Il est encore trop tôt pour prédire la fin des salles de cinéma, mais est-ce qu’à l’époque, on s’attendait à voir disparaître les vidéo-clubs? Je pense que cet état de fait va réellement créer une scission, entre ceux que ça ne dérange pas du tout de regarder un film sur « petit » écran et ceux qui ne jurent que par les salles obscures. Va falloir encore bien se battre du côté des exploitants, et la pilule (bleue ou rouge) risque bien de rester en travers de la gorge…

 

On reparle de The Toxic Avenger! Vous vous rappelez du film complètement frappé de Michael Herz et Lloyd Kaufman? Le remake signé Macon Blair a annoncé un ajout casting de poids, avec la participation de Peter Dinklage, alias Tyrion Lannister lui-même! Quand on se rappelle que le Toxic Avenger est un souffre-douleur transformé suite à une chute de produits toxiques, on se dit qu’il y aurait du monde pour se moquer d’un nain, et qu’il se ferait un plaisir de se venger après s’être transformé en créature monstrueuse! Son rôle n’est pas encore officiellement dévoilé, mais sa participation est reprise par de nombreux médias. Wait & see!

 

Ca devient sérieux du côté de la série Hawkeye! Outre Jeremy Renner qui reprendra son rôle d’archer, et la participation d’Hailee Steinfeld (toujours pas officialisée en tant que Kate Bishop), on a un ajout très intéressant, qui nous vient d’un film pas encore sorti! Ca peut spoiler un peu sur le fait que ce personnage survivra dans le film donc, alors à vous de voir si vous voulez en savoir davantage en lisant la suite ^^ Mais on apprend donc que Florence Pugh, alias Yelena Belova dans le futur (on espère…) Black Widow apparaîtra dans la série, ce qui pourrait fortement confirmer sa reprise du statut de Black Widow dans le MCU! On a également Vera Farmiga, connue pour ses chasses surnaturelles dans la saga Conjuring (au hasard, Conjuring 2 : le Cas Enfield ou La Nonne) et pour incarner la vilaine maman de Bates Motel. Elle jouera ici la mère de Kate Bishop, espérons en plus sympa…

 

Mais ce n’est pas tout, puisqu’on a 3 personnages supplémentaires, avec l’assassin appelé Clown, Swordsman (le mentor de Clint Barton), et Echo, qui a la particularité d’être sourde. Mais tout comme Le Maître de Corvée (que l’on verra dans Black Widow), elle a des réflexes photographiques, ce qui signifie qu’il lui suffit d’observer un mouvement pour pouvoir le reproduire. Pratique pour apprendre à combattre…

 

Je suis tombé sur une vidéo très intéressante (en 2 parties), qui parlera aux fans de l’Undertaker, je n’ai pas pu m’empêcher de vous la partager ^^ Je ne regarde pas les Broken Sessions de Steve Austin, mais un internaute, WFF – 100% Catch, a fait un condensé tout en traduisant en Français, et l’interview du Taker est franchement riche, avec notamment des éléments assez incroyables sur les coulisses de la WWE, de Shawn Michaels à la fameuse streak de Wrestlemania! C’est très court, émouvant et le Taker se dévoile avec pas mal d’humanité!

 

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The Last of Us Part II (2020)

Je m’étais pris une claque monumentale cet été en découvrant enfin The Last of Us, et après cette expérience éprouvante et immersive à souhait, je ne pouvais évidemment pas passer à côté de The Last of Us Part II ! J’ai donc replongé dans cet univers post-apocalyptique aux côtés d’Ellie et Joel, ayant été encore une fois très attentif aux critiques élogieuses sur cette séquelle !

On retrouve les héros du premier opus dans la ville de Jackson, où ils mènent une existence plus ou moins paisible, entre soirées dans le bar du centre et patrouilles à la périphérie de la ville pour surveiller les mouvements des zombies. Quelques années ont passé, et on sent une certaine tension entre Ellie et Joel. Ellie se rapproche également de Dina qu’elle a rencontré à Jackson. Ca commence donc tranquillement, avec la découverte d’une certaine routine quotidienne et d’une vie sociale presque normale. Mais on va curieusement bifurquer en incarnant une autre femme, Abby. Et c’est certainement là le point le plus problématique de ce titre selon moi…

The Last of Us nous permettait d’entrer dans la peau de Joel et Ellie avec une authenticité et une palette d’émotions parfaites, et on avait surtout envie de poursuivre l’exploration de leurs aventures. Ce qui sera fait, mais qui sera malheureusement entrecoupé de chapitres consacrés à cette nouvelle Abby… Un personnage qui a son importance d’une certaine manière, mais que je trouve nettement moins captivant que nos 2 héros… Cette volonté d’offrir un contrepoint à la vision du 1er jeu n’était pas à mon sens nécessaire, et j’aurais préféré poursuivre une linéarité consacrée à Ellie et Joel. C’est selon moi le gros point faible de The Last of Us Part II, qui lui fait perdre beaucoup d’implication…

Le jeu reste néanmoins correct, et va proposer des phases intéressantes, bien que pas mal d’entre elles soient des redites de ce qui avait été fait précédemment. On se balade à nouveau en pleine ville délabrée, en pleine nature, dans des environnements où le danger peut surgir à chaque instant… On enchaîne les chapitres sans s’ennuyer, grâce à une jouabilité exemplaire et un apport au niveau de l’atmosphère toujours aussi efficace. Mais on repense beaucoup au premier jeu, et on sent une déception par rapport à la perfection du premier… Naughty Dog nous livre un bon produit, mais qui est loin d’avoir un impact émotionnel aussi puissant, même s’ils tentent encore de jouer avec les paradoxes humains. Il y a toujours une justesse dans les relations, avec des situations compliquées à gérer et qui vont encore une fois questionner les notions de Bien et de Mal. Mais le personnage d’Abby me paraît trop froid et trop inintéressant pour pouvoir rivaliser avec Ellie et Joel, ne parvenant donc pas à m’impliquer à fond dans le jeu.

Il y a des séquences choquantes et originales comme dans le premier opus, mais elles semblent plus artificielles, étant là pour servir le récit mais ne bénéficiant pas d’un impact émotionnel maximal. On a l’impression de se retrouver dans une extension du premier titre mais avec des éléments manquants… Certaines parties vont vous faire vous arracher les cheveux, notamment avec quelques boss de fin de niveau bien hard! L’ensemble véhicule pas mal de stress et on soulignera encore une fois l’excellente tenue du travail graphique, qui permet de rendre tellement réel ce scénario de SF… Quoique aujourd’hui avec le Covid… ^^ Naughty Dog nous livre un titre qui embraye sur un premier opus magistral, et qui selon moi n’atteint pas les attentes suscitées par son aîné. The Last of Us Part II reste une belle aventure, aux environnements soignés et à l’atmosphère bien sombre, mais il aurait gagné à être plus recentré sur les personnages que l’on adore!

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Le clip de la semaine : L’Histoire racontée par des Chaussettes 4

L’Histoire racontée par des Chaussettes, ça va pas nous rajeunir puisque j’en parlais déjà il y a 6 ans! Ici, lààà, et làààààà. D’excellents petits sketches fait main qui revisitent l’histoire donc, avec un humour bien absurde et et de magnifiques chaussettes. Je vous laisse revenir sur l’invention des toilettes par 2 compères préhistoriques!

 

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N’écoute pas (Ángel Gómez Hernández, 2020)

Le catalogue Netflix propose régulièrement des nouveautés horrifiques, et parmi les innombrables titres inondant la plateforme au N rouge, nombreux sont ceux à ne pas mériter le détour. Mais on y décèle régulièrement quelques oeuvres au-dessus du lot, comme c’était le cas avec Wounds ou La Plateforme. Netflix a également la particularité de s’intéresser à des cinémas provenant de différentes nationalités, et met une fois encore en avant un film espagnol, qui est la première oeuvre du jeune Ángel Gómez Hernández. N’écoute pas (dont le titre français lorgne clairement du côté du British Ne te retourne pas) permet de retrouver une sensibilité ibérique à un niveau très intéressant, le metteur en scène maniant un certain classicisme tout en le mêlant à une modernité salvatrice.

Daniel, sa femme Sara et leur fils Eric emménagent dans une vaste demeure située en-dehors de la ville, et qu’ils souhaitent retaper avant de la revendre. Dès leur arrivée, le petit garçon de 9 ans va avoir un comportement étrange, prétendant entendre des voix à travers son talkie-walkie (le film se nomme Voces en version originale). Il va rapidement être de plus en plus effrayé par ce qu’il ressent dans cette maison, et ses parents se retrouvent démunis face à son attitude. Tout commence de manière relativement classique, avec une ghost story où l’enfant se révèle le catalyseur le plus aisé pour les mystérieuses présences. Sauf qu’Ángel Gómez Hernández va se servir de ce schéma typique pour nous emmener vers des bifurcations bienvenues, qui permettent de redonner un coup de fouet au genre. Ángel Gómez Hernández va donc osciller entre un savoir-faire hérité de tout un pan historique du cinéma d’horreur, et quelques évolutions permettant de moderniser l’ensemble.

On pense tomber dans des pièges vus et revus au gré des décennies, mais le réalisateur joue avec nos connaissances et nos sensations pour effectuer de légers décalages, permettant la création d’un stress bien réel et d’une vraie bonne tension. On va avoir droit à des séquences que ne renierait pas le James Watkins de La Dame en Noir, avec toute la finesse d’une mise en scène immersive. On a évidemment droit à quelques jump scares, mais qui là encore, s’avèrent plutôt bien dosés. Hernández va ainsi rythmer son oeuvre en immisçant une peur bien réelle et pourtant intangible, dans une veine Conjuring plus flippante que chez James Wan. Le choix de faire intervenir de nouveaux protagonistes est là encore intéressant, car elle va redonner une dynamique différente du début, tout en maintenant le cap du récit. On va assister à une chasse aux fantômes où les technologies permettent de véhiculer de bonnes doses de stress!

Ca fait bien plaisir de retrouver le cinéma espagnol à ce niveau, avec cette oeuvre qui ne cherche pas forcément à révolutionner le genre, mais qui parvient à y apporter un niveau sensitif des plus intéressants. En jouant sur l’angoisse provoqué par des sons indistincts, mais également par un travail sur les jeux d’ombre et sur la clarté des lieux, Hernández nous balade dans cette vieille demeure avec une réelle maîtrise de son sujet, et va encore le développer en jouant avec l’Histoire de manière plus générale. On retrouve des thématiques inhérentes à l’Espagne, qui permettent de donner davantage de crédit au récit. Il est souvent difficile de clôturer un film d’horreur, mais sur ce point encore, Hernández s’en tire vraiment bien, offrant une belle continuité à cette histoire flippante. Le jeune Lucas Blas est très doué, Rodolpho Sancho qui joue le père également, et les autres acteurs sont tout aussi investis! C’est assez marrant, mais l’actrice jouant la mère est une sorte de Rene Russo, tandis que celle jouant Ruth est un clone de Noomi Rapace ^^

Ángel Gómez Hernández va jouer avec la temporalité de ses séquences, afin d’optimiser leur impact et leur puissance émotionnelle. Personne n’est à l’abri de la mystérieuse présence rôdant dans cette maison, et les diverses manifestations permettent de belles expérimentations sensitives! Le travail sur la profondeur de champ, sur les focales, sur les ajustements sonores… Rien n’est laissé au hasard, et la précision du travail d’Hernández fait plaisir à découvrir! Ca fait du bien de trouver un film d’horreur capable de filer des frissons, et pas juste le temps d’une porte qui claque. Ici, on a un maintien de la tension effectué avec soin, et la chair de poule s’installe durablement!

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