Resident Evil (1996)

Instant nostalgie, avec une replongée dans le tout premier Resident Evil, que j’avais adoré à l’époque de la première Playstation en 1996!!! Le survival horror avait le vent en poupe à l’époque, grâce à Alone in the Dark (1992), considéré comme le jeu fondateur du genre, bien que ce terme ait encore été apposé rétro-activement à des titres comme Haunted House (1982) ou Sweet Home en 1989. Et pour être tout à fait exact, le terme même de survival horror est utilisé pour la première fois pour décrire le jeu Resident Evil.

Quand je me suis replongé dans l’ambiance bien dark de ce bon vieux manoir perdu (en version remasterisé hein, parce que sinon les pixels font mal aux yeux!!!) dans lequel se déroulaient les expériences d’Umbrella Corporation, ça a été un vrai plaisir de retrouver ce gameplay et ces personnages. Bon, on va passer rapidement sur les éternels cinématiques des portes à chaque fois qu’on en franchit une, ou les changements de points de vue intempestifs qui sont parfois perturbants! Quand on appuie sur la flèche vers le haut pour avancer et que ça change de point de vue, et qu’on relâche pour rappuyer sur le haut et que ça nous fait revenir en arrière… Il y a des moments où c’est casse-c…, mais ça fait partie du trip nostalgique ^^

Raccoon City, 1998. Les Français n’avaient pas encore battu le Brésil, mais des événements étranges se déroulaient à proximité de la petite ville du Midwest. Plus précisément dans les montagnes alentour, où l’on signale des disparitions inquiétantes et des attaques de créatures. Une escouade militaire, le S.T.A.R.S., est envoyée sur place en mission de reconnaissance, mais disparaît sans laisser de traces. Une seconde équipe est dépêchée sur les lieux afin de retrouver leurs collègues, et va rapidement être attaquée par des chiens à l’allure misérable… Poursuivis en pleine forêt, ils vont devoir se retrancher dans un immense manoir. La bâtisse semble abandonnée, mais est pourtant en bon état… L’exploration va commencer pour les membres du groupe, qui va se retrouver dans des situations très difficiles…

Les cinématiques de début de jeu sont bien cool, et nous ramènent à une époque d’actioner décomplexés, dans lesquels les héros portent même des lunettes de soleil la nuit pour avoir l’air cool, et où les dialogues simplistes apportent souvent un aspect décalé ^^ On a le choix entre incarner Chris Redfield ou Jill Valentine, j’ai choisi la warrior du groupe. Pour la petite histoire, Redfield sera incarné au cinéma par Wentworth Miller, le beau gosse de Prison Break! Tout débute dans le hall d’entrée de ce manoir, qui donne sur plusieurs portes latérales ainsi qu’un escalier menant à l’étage supérieur. On commence par explorer le coin, avant de progressivement ouvrir des portes qui vont nous amener dans des couloirs et des pièces plus lointaines. Certaines portes sont fermées à clé, et il va falloir se creuser les méninges pour résoudre des énigmes afin de récupérer des clés permettant d’accéder à ces pièces pour l’instant closes. Le système de jeu fonctionne surtout avec ce type d’énigmes, tout en offrant quelques apparitions zombiesques qui nous surprendront et nous obligeront à jouer du gun. Mais le principe de base du gameplay est l’exploration et l’enchaînement d’énigmes, ce qui confère au jeu des allures d’escape game!

C’est ce qui vient rapidement en tête, et la progression est très bien menée, avec une évolution inattendue tant dans le récit que dans la géographie des lieux. Je ne vais pas spoiler, puisque le jeu a plus de 20 ans, mais le manoir n’est qu’une partie de l’iceberg. La difficulté grandissante va être de s’y retrouver dans ces lieux, en se rappelant quel objet pourrait être utilisé des heures après, et à quel moment il faut revenir dans telle pièce débloquée il y a longtemps! Il y a des moments bien casse-tête, et je me suis quand même aidé de quelques soluces, le temps de capter comment on pouvait également débloquer des objets dans son inventaire!

Mais l’attrait de ce titre est intact 24 ans après, et ça a été un régal de replonger dans l’atmosphère pesante et stressante de ce vieux manoir et des lieux alentour. Capcom a frappé fort en 1996, et on doit ce tout premier Resident Evil au créateur Shinji Mikami, qui nous donnera par la suite la série des Devil may Cry. En 1996, c’est un succès immédiat dès sa sortie. Il restera producteur sur plusieurs suites de la saga Resident Evil, qui se compose de 12 titres principaux + 16 jeux annexes! Autant dire qu’il y a de quoi passer quelques heures à shooter du zomblard et à explorer des lieux inquiétants!

Ce qui a fait le succès de ce premier opus, c’est le mélange à base de vieux manoir labyrinthique et d’expériences scientifiques, d’ailleurs la bâtisse renvoie directement au Manoir de l’Enfer, le célèbre bouquin de la série Défis Fantastiques des Livres dont Vous êtes le Héros! Ce lieu immense regorge de pièges et de trésors, et son exploration s’avère passionnante! Il faut trouver des recharges pour ses armes, obtenir le bon symbole pour débloquer telle énigme, déchiffrer des codes, etc… La partie la plus attractive n’est donc pas dans le shoot de zombies et autre créatures, mais il faut bien se creuser les neurones pour avancer pas à pas, et j’aimerais bien savoir combien de kilomètres Jill Valentine a passé à se balader ^^ J’ai mis 17h à arriver au bout ^^ Bon, je pense que je vais pas tarder à me lancer dans Resident Evil 2 😉

 

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