Le clip de la semaine : Science étonnante

J’ai découvert il y a un peu plus de 10 jours la chaîne YouTube ScienceEtonnante, dans laquelle le docteur en physique David Louapre pratique une vulgarisation scientifique des plus abouties! C’est simple, l’aisance avec laquelle il s’exprime va vous permettre de vous passionner pour la physique quantique, l’astronomie, la biologie, les mathématiques… Autant de domaines recelant de véritables mystères et qu’il se fait un malin plaisir de décortiquer. Cela fait maintenant 5 ans que sa chaîne existe, et elle compte 97 vidéos oscillant en moyenne entre 10 et 40 minutes. Il a même eu l’opportunité d’interviewer Alain Aspect, l’un des plus grands physiciens français, et quand on voit avec quelle décontraction les 2 discutent comme s’ils prenaient le café, ça fait vraiment plaisir à voir! Et surtout, ça démontre à quel point sa démarche est réellement celle d’un passionné qui souhaite partager au maximum ses connaissances avec son public.

Je vous ai partagé une vidéo plus courte aujourd’hui, afin que vous puissiez vous familiarisez avec ce chercheur hors norme, et que cela vous donne envie de découvrir toutes ses autres vidéos! On va donc parler de physique quantique, et même si c’est un domaine très pointu, vous allez voir qu’il donne vraiment envie d’en apprendre davantage!!!

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Uncharted 3 : L’Illusion de Drake (2011)

Je suis toujours en mode geek en ce moment, et après Uncharted : Drake’s Fortune et Uncharted 2 : Among Thieves, j’ai donc immédiatement enchaîné avec ce 3ème opus, qui assume cette fois pleinement son statut de saga en offrant des explications bienvenues sur les personnages principaux, solidifiant de ce fait la mythologique de cet excellent titre! Là où un début en pleine action ouvrait le second volet, les auteurs de chez Naughty Dog optent pour une approche presque banale, avec cette tournée des bars pour tenter de fourguer un objet à des truands. On retrouve Nathan Drake et Victor Sullivan dans un environnement de ville classique, plus précisément dans un pub londonien! On est très loin des cimes enneigées ou de l’immensité marine! Mais ce choix va nous permettre de nous re-familiariser rapidement avec les mouvements de base du gameplay, avant de nous surprendre en nous balançant dans un flash-back inattendu! On se retrouve une vingtaine d’année auparavant en Colombie, alors que Nathan n’est encore qu’un ado et un apprenti voleur. Et on va assister à sa rencontre avec Sully, et franchement ça fait un p’tit quelque chose de découvrir ça! 🙂

Les concepteurs ont donc encore réussi à innover en jouant cette fois sur la corde émotionnelle, et mine de rien, cet épisode permet de creuser davantage la relation entre les 2 hommes. Le rapport père-fils esquissé depuis 2 titres prend davantage de sens, et au gré des aventures du tandem (rejoint par Elena), on s’y attache finalement à ce duo (trio!) qui fonctionne vraiment bien! On sait que Naughty Dog n’a pas son pareil pour donner de la consistance et de la complexité à ses personnages, et c’est intéressant de voir que ce sont ces étapes qui ont mené à The Last of Us et The Last of Us Part II. « La grandeur des petits débuts », comme dirait l’autre, et la richesse dans les détails, qui permettent à cet Uncharted 3 : L’Illusion de Drake d’être un nouveau sans faute dans la saga vidéoludique!

Après avoir exploré les milieux principalement marins dans le 1, et les environnements neigeux dans le 2, voici que l’on va avoir un peu de sable dans les godasses, puisque Nathan va se mettre à la recherche de la mystérieuse cité d’Iram, appelée l’Atlandide des Sables. Mais la route va être longue et semée d’embûches avant de sillonner le désert et de peut-être découvrir cette métropole légendaire… En effet, après s’être baladé à Londres, on va se retrouver… Dans l’Est de la France! Nathan et Sully vont en effet explorer un château abandonné afin de trouver des indices, et la partie ne va pas être de tout repos, car bien évidemment, ils ne sont pas les seuls sur la piste de la cité! Et franchement, encore une fois, Naughty Dog assure avec des environnements somptueux et des aspects scénaristiques bien prenants. L’attaque des araignées est digne d’Arachnophobie, et ce qui fait clairement la marque de fabrique de cette saga, c’est bien la fameuse (mal)chance de Drake! A chaque fois qu’il est sur le point de se sortir d’une situation, il y a un événement qui vient envenimer le bordel, et ces enchaînements sont traités avec une cinématographie exemplaire et un sens dramatique qui claque!

On va assister à des instants que ne renierait pas Tom Cruise, et il y a véritablement un côté Mission : Impossible par moments, comme lors de cette fameuse séquence du saut d’un avion, mais sans parachute bien évidemment! J’ai été bluffé par la perfection de la dramaturgie et l’aspect viscéral de cet instant, dans lequel on ressent franchement toute la folie et le vertige qui happent Nate!!! Je le disais déjà lors de la récap de l’opus précédent, mais la franchise Uncharted est faite de blockbusters qui n’ont rien à envier aux oeuvres de cinéma! On ressent littéralement la magnificence des lieux traversés, la tête nous tourne quand on voit les hauteurs auxquelles on a affaire, et c’est un véritable plaisir de se balader dans des décors si foisonnants et si différents! Et comme à chaque titre, il y a des innovations bienvenues, comme ces quelques moments où Nate se retrouve (malgré lui!) sous substance, et que son environnement s’en retrouve très perturbé… Ou tout du moins sa vision de son environnement! ^^

Une fois encore, c’est le mélange d’énigmes et de gunfights qui va être le fondement même du jeu, et on va cette fois encore apprécier chaque étape traversée. Il y a des moments qui vont demander de s’y prendre à plusieurs reprises, et on va s’arracher quelques cheveux (mais pas trop) avec certains ennemis! Mais là encore, les combats prennent place dans des décors grandioses, à l’image de cet immense navire qui a chaviré, ou dans cette magnifique cité (mince, j’ai spoilé, il la trouve)! C’est un vrai plaisir de vivre ses aventures à la croisée de Tomb Raider, Indiana Jones et Mission: Impossible, qui dégagent de vraies émotions (la relation père-fils, l’attraction Nate-Elena), et qui mine de rien balancent quelques belles vérités sur l’existence, et ça, ça donne également une belle image du jeu! Bref, ce 3ème épisode est tout aussi captivant que les précédents, et le fait de les enchaîner dans la foulée est un vrai plaisir !!!

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Les news de la semaine : Il faut sauver le Soldat de l’Hiver

Le Faucon et le Soldat de l’Hiver… Oui, à priori la traduction se fera pour les 2 noms des super-héros Marvel, alors que le premier était nommé Falcon, les rares fois où il était cité. Ce qui nous intéresse aujourd’hui, c’est la toute première photo officielle de la série, qui nous présente le duo en mode très sérieux, avec un accoutrement moins militaire que d’habitude pour Bucky Barnes. Et on notera la touche très wakandaise de son bras bionique…

Ce show sera scindé en 6 épisodes d’une heure environ, et sortira le 19 mars 2021, constituant ainsi la 2ème série estampillée Marvel Studios. En effet, WandaVision débutera très bientôt, puisqu’elle est calée au 15 janvier! C’est la réalisatrice Kari Skogland qui mettra en scène l’intégralité des épisodes du Faucon et du Soldat de l’Hiver, et elle est une solide artisane du petit écran, ayant oeuvré sur de nombreuses séries depuis 1994. Elle a notamment participé à The Crow (avec Mark Dacascos dans le rôle d’Eric Draven!), Vikings, House of Cards, The Punisher, The Handmaid’s Tale : la Servante Ecarlate… Et sinon, elle a travaillé sur des séries nommées Condor, Les Vies rêvées d’Erica Strange et Endgame! ^^

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Marvels (1994)

A l’aube de sa création, qui aurait parié que l’univers Marvel atteindrait une telle renommée et se trouverait à la jonction d’autant de domaines : comics, films, séries, jouets, jeux vidéo, produits dérivés…? L’engouement pour les super-héros de la Maison des Idées a bien connu des hauts et des bas, mais n’a jamais été aussi fort qu’actuellement. Durant les années 90, les temps étaient bien plus difficiles pour la firme Marvel, et cet album Marvels sort 2 ans avant que la société se déclare en faillite. Est-ce la raison de cette soudaine envie de replonger dans un passé glorieux, et de se remémorer avec nostalgie les premiers combats?

Kurt Busiek est tombé amoureux des comics après avoir découvert Daredevil, et il a commencé à travailler chez Marvel mais sans parvenir à sortir de l’anonymat. Lui qui a été fasciné par la continuité de cet univers apparaît comme un véritable historien, et il va proposer un concept étonnant, avec une relecture des périodes marquantes de l’Univers-616, du point de vue d’un New-Yorkais sans pouvoirs. Busiek va travailler avec Alex Ross, qui est sans conteste l’un des plus talentueux dessinateurs de comics, dont les planches s’apparentent davantage à des peintures!

Si Busiek et Ross sont de parfaits inconnus avant la publication de ce graphic novel, ils deviennent des stars du monde des comics dès sa publication! La portée de ce titre est sans équivoque, tant pour le novice qui a un point d’accès étonnant sur cet univers, que pour le fan averti qui va se pâmer devant la richesse des détails de ce titre! En racontant des décennies de lutte super-héroïque du point de vue d’un photographe (non, pas Peter Parker ^^), Marvels va nous plonger dans le quotidien fait de merveilles et de terreur de ces New-Yorkais constamment en proie à des dangers et à des instants de grâce incroyables! La plupart des événements se déroulent directement à Manhattan, et on se demande pourquoi à force de voir les buildings se faire raser par des créatures colossales, les habitants persistent à y rester! On pourra se poser la même question dans le monde réel le 11 septembre 2001…

 

Si l’univers Marvel a officiellement démarré le 1er novembre 1961 avec Fantastic Four 1, il a pourtant des antécédents… Car de nombreux héros sont nés à la fin des années 30-début des années 40, et le tout premier est la Torche Humaine! C’est en octobre 1939 que l’androïde Jim Hammond prend feu, et prend vie par la même occasion! Alex Ross va nous dépeindre ce souffle de vie avec une beauté inégalée, dans des planches somptueuses qui ne dépareilleraient pas dans un musée! La richesse de ses compositions crée des instantanés des années 30 et 40, et on se croirait plongé dans des tableaux de Norman Rockwell, avec un sens aigu du réalisme jusque dans les moindres détails! Lorsqu’il dessine des scènes de foule, il crée de véritables personnages et non pas des figures interchangeables, mettant l’accent sur l’importance des New-Yorkais et de l’impact que les super-héros ont dans leur existence.

On va découvrir un tout jeune J. Jonah Jameson, ambitieux dès le départ, et on va suivre des moments fondateurs : le combat de la Torche Humaine contre Namor, qui veut envahir la Terre; le retour de Captain America et sa lutte aux côtés des Vengeurs; l’arrivée de Galactus et du Silver Surfer, et leur bataille contre les Fantastiques; l’apparition des Mutants, et le climat de peur et de paranoïa qui s’installe. Et tellement d’autres moments… L’un des plus touchants est sans conteste l’évocation de Gwen Stacy, la première fiancée de Peter Parker, qui connaîtra un destin funeste… Alex Ross lui donne des traits qui rappellent fortement Laura Palmer, la tragique adolescente de Twin Peaks. Les 2 jeunes femmes partagent une existence terriblement courte, mais Busiek donne une telle luminosité à Gwen… La voir s’émerveiller devant les machines incroyables de Namor fait d’elle une éternelle rêveuse, peut-être trop anachronique dans un monde si impitoyable… Et bien avant le snap de Thanos, c’est un autre snap qui va être évoqué, avec une immense tristesse… Busiek et Ross sont parvenus à véritablement créer de l’émotion à travers leur récit, et je suis resté bloqué sur cette page marquant un tournant dans l’univers Marvel…

Marvels est une oeuvre éminemment ambitieuse, qui rebutera certainement ceux qui souhaitent avant tout de l’action, car sa narration procède par touches pour apporter des instants volés, des pans d’existence montrés tels des souvenirs, avec toute la force nostalgique qu’ils possèdent. En suivant Phil Sheldon au long de sa carrière de photographe, on va ressentir la pulsation de cette ville en constante effervescence, dominée par des individus aux pouvoirs supérieurs, et hésitant constamment entre peur et admiration. Sheldon le dit lui-même, à quoi bon vivre dans un monde où on ne pourrait pas protéger sa famille? Les super-héros nous renvoient à nos désirs les plus profonds, mais aussi à notre incomplétude si humaine, que l’on peut tenter d’esquiver par la jalousie, ou tenter de sublimer en conservant une certaine part d’innocence. Kurt Busiek et Alex Ross nous convient à un voyage étonnant, dans lequel les âmes de personnages lambdas vont être explorées avec une belle complexité, et à travers ce prisme du réel, ils vont donner une dimension étonnante à tous les héros les plus connus. Ici cantonnés à être des personnages secondaires, ils apparaissent comme des révélateurs du moi profond des êtres « normaux », et nous renvoient magnifiquement des questionnements très personnels.

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Les clips de la semaine : Le Test PCR

Il y a 2 YouTubeurs que je suis régulièrement sur FB depuis quelques mois, ce sont Jeremy Nadeau et Franjo, qui chacun dans son style bien particulier, décrypte l’actualité avec acuité justement, et détourne les problèmes du moment pour en faire des instants bien tordants! Ils sont tous les 2 évidemment bien inspirés par la p’tite gripette du moment, et ont chacun un point de vue sur le fameux test PCR, que je vous laisse découvrir!

 

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