Les news de la semaine: Mon Curé chez les Sudistes

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Le comics Preacher signé Garth Ennis et Steve Dillon a constitué un bel électrochoc dès sa parution en 1995, avec ce récit d’un révérend soudainement habité par une entité nommée Genesis, qui lui confère le pouvoir de contraindre les gens à lui obéir. Accompagné par une ex devenue entre-temps tueuse à gages, et par un vampire irlandais bien dégénéré, il va entamer un road trip à travers l’Amérique en laissant derrière lui un sillage de mort et de sang, dans une ambiance résolument trash et barge! Je n’ai lu que le premier volume sorti en France, mais cette série éditée chez Vertigo mérite le détour!

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La première bande-annonce de son adaptation télévisée vient de tomber, et la série initiée par Evan Goldberg, Seth Rogen et Sam Catlin devrait faire les beaux jours d’AMC, la chaîne qui nous avait déjà offert Breaking bad! Avec Dominic Cooper (Howard Stark dans Agent Carter) dans le rôle du révérend Jesse Custer, Ruth Negga (Raina dans Marvel: les Agents du S.H.I.E.L.D.), et surtout l’excellent Joseph Gilgun (Rudy dans Misfits!) dans le rôle du vampire Cassidy, Preacher promet d’aller très loin dans la violence et le trash, et on espère que la série respectera le comics originel, notamment avec ses personnages secondaires bien rednecks! Comme un certain Tronchedecul

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Mauvaise nouvelle pour Twin Peaks, qui devait débarquer l’an prochain, et qui se voit repoussée en 2017. Du retard dans la pré-production qui décale donc le tournage, dommage pour le retour du show très attendu de David Lynch et Mark Frost!

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3ème film pour Andy Palmer, The Funhouse Massacre promet un beau petit délire dans le genre horrifique! Lorsque 6 psychopathes sont lâchés dans un parc d’attraction, ça promet des sensations extrêmes pour les visiteurs venus faire un ride d’enfer! Avec la caution Robert Englund dans le rôle du psy, lui qui sera à jamais l’un des pires psychos du 7ème art avec son rôle de Freddy Krueger, The Funhouse Massacre s’annonce très engageant!


 

Quand Ryan Reynolds fête Halloween avec des mômes, ça donne ça! Evidemment, il ne quitte plus son costume de Deadpool!

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Le Retour du Jedi (Richard Marquand, 1983)

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Après La Guerre des Etoiles et L’Empire contre-attaque, la première trilogie Star Wars s’achève en 1983 avec Le Retour du Jedi signé Richard Marquand. Il s’agit du film le plus connu du metteur en scène gallois, qui a également réalisé un biopic inconnu avec Birth of the Beatles en 1979, ou des thrillers comme L’Arme à l’Œil (1981) ou A double Tranchant (1985). Les personnages de cette saga intergalactique sont désormais connus dans le monde entier, et ce 3ème volet met davantage l’accent sur l’iconisation des personnages, notamment Dark Vador qui a bien gagné en aura depuis sa première apparition.

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Lawrence Kasdan, déjà scénariste sur le second épisode, rempile pour cette suite et nous livre avec George Lucas un script mêlant aventure et émotion de manière très efficace. On passe de l’antre de Jabba the Hutt à la planète Dagobah, en infiltrant la nouvelle Etoile de la Mort et en s’enfonçant dans les forêts d’Endor. Il y a une plus grande diversité de décors et d’atmosphères que dans les précédents films, et on assiste à des moments-clés de la saga. L’ouverture dans le repère de Jabba est très marquante, avec la fameuse image de la princesse Leia enchaînée devant le monstre. Il y a une ambiance tendue et étrange, avec ces personnages semblant tout droit sortis d’une version extraterrestre du Muppet Show! Il y a un délire freaks très prononcé, dans lequel vont se mêler absurde et horreur enfantine, accentués encore par l’énorme monstre qui se terre au sous-sol. Il y a une vraie nostalgie intacte à la vision de cette séquence, qui certes ne bénéficie pas d’effets visuels modernes, mais qui fonctionne toujours très efficacement!

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On passe ensuite dans l’espace, où une seconde Etoile de la Mort est en construction, sous l’impulsion de l’Empereur et sous le commandement de Dark Vador. Là encore, la personnification du Mal est accentuée avec le personnage de l’Empereur, joué par un Ian McDiarmid qui se fait réellement plaisir dans ce rôle de bad guy absolu. Le lien de subordination de Dark Vador est lui aussi accentué, et on sent à travers son masque sombre toute l’ambivalence du personnage, qui va devoir livrer son fils à l’Empereur afin de le faire basculer du Côté Obscur. La révélation du lien entre Vador et Luke Skywalker du second épisode va évidemment avoir des conséquences dans ce film, et Luke espère pouvoir ramener son père du bon côté de la Force. Pour la petite anecdote, lorsqu’on voit enfin le visage de Vador, il ne s’agit pas de celui de son interprète David Prowse, qui l’incarne depuis La Guerre des Etoiles, mais de celui de Sebastian Shaw! Prowse, qui déjà ne prête pas sa voix à Vador (c’est James Earl Jones qui parle sous le masque), ne pourra même pas montrer son vrai visage! Il y a donc eu 4 interprètes en tout pour Vador, puisque le cascadeur Bob Anderson a lui aussi revêtu l’armure lorsqu’il doublait Prowse! Ca fait beaucoup de pères pour Luke…

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La scène sur les dunes de Tatooine est elle aussi captivante, avec la capture des Rebelles qui vont être jetés dans la gueule d’un immense monstre vivant dans les sables. On a là encore un bel exemple de la capacité de Richard Marquand à créer une atmosphère complexe, cette scène d’aventure se parant d’une aura horrifique bienvenue. On sent que la saga s’est développée et a adopté une tonalité plus adulte, tout en maintenant un certain esprit enfantin. Le mélange de naïveté et de radicalité confère une aura particulière à ce film, qui poursuit de manière plus approfondie ce qui a été entamé dans le second volet.

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Le Retour du Jedi aura également marqué les esprits par la fameuse bataille d’Endor, et la découverte des Ewoks! Ces petits êtres habitant dans les hauteurs de l’immense forêt d’Endor ressemblent peut-être à des peluches, mais ils sont capables de tenir tête aux soldats de l’Empire (bon, j’avoue que c’est pas très crédible…)! Il y a là encore une volonté d’apporter de la nouveauté dans la saga, en quittant les étoiles le temps d’une infiltration et d’une bataille pour détruire le générateur permettant de produire le champ protecteur de la nouvelle Etoile de la Mort. La bataille qui a lieu au sol se déroule en parallèle de celle qui a lieu dans les étoiles, et Han Solo et ses troupes vont devoir réussir leur mission afin de permettre à Lando Calrissian et ses hommes de poursuivre leur mission et de détruire la nouvelle arme de l’Empereur! Le scénario de Kasdan et Lucas tient vraiment la route, et procure son lot d’émotions et d’adrénaline, faisant de ce volet un très beau moment, et mon préféré de cette trilogie!

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Sinon, comme dans toute saga, on rêve de retrouver des inédits, et si vous êtes fans des peluches, les Ewoks ayant également été créés dans une optique très merchandising, il y a eu 2 téléfilms: L’Aventure des Ewoks et La Bataille d’Endor, ainsi qu’une série d’animation! Mais surtout, un obscur téléfilm datant de 1978, Au Temps de la Guerre des Etoiles (The Star Wars Holiday Special en VO), existe bel et bien, et voit les héros et acteurs du tout premier film rempiler pour ce qui paraît-il est un pur nanar! George Lucas chercherait à détruire toutes les copies existantes… 😉

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Le clip de la semaine: Stream of Doubts

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Joseph Catté est un jeune graphiste de 24 ans ayant déjà travaillé sur Les Profs, Libre et assoupi ou encore Nous trois ou rien, et qui a démontré à plusieurs reprises son envie d’aller encore plus loin dans le milieu du cinéma. Il a en effet réalisé une poignée de courts métrages allant du beach movie (Get Wild) à l’humour déjanté (Wasted Night, qui a été sélectionné dans une vingtaine de festivals), en passant par un mix de comédies musicales (My motherfunky Musical Mashup) ou encore l’horreur pure (Comme une Poupée).

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Aujourd’hui, il nous livre avec Stream of Doubts un court intriguant et prenant, qui commence de manière relativement classique, mais qui va rapidement bifurquer vers une ambiance étrange et très travaillée, pour révéler un récit très intelligent sur l’identité. Il va placer son actrice fétiche Pauline Helly ainsi que Nouritza Emmanuelian dans un environnement étrange mais pourtant familier, et va créer une sorte de malaise diffus avec une très belle maîtrise! Je ne vous en dévoilerai pas plus, mais je vous invite à jeter un oeil à ce très beau court qui mérite d’être découvert!

Stream of Doubts from Joseph Catté on Vimeo.

 

Et pour prolonger la découverte de cet auteur, voici une demo reel présentant ses divers courts!

Joseph Catté – Director Demo Reel from Joseph Catté on Vimeo.

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Trick’r treat (Michael Dougherty, 2007)

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Maintes fois repoussée à l’époque, la sortie de Trick’r treat directement en vidéo ne laissait rien augurer de bon quant à la qualité du film, et l’on pouvait s’attendre à un énième produit sans saveur calibré pour Halloween. Mais Michael Dougherty, qui assure le scénario et la réalisation, a décidé de mettre sur pied un film étonnant et rafraîchissant, prenant à contre-pied les histoires classiques d’horreur et les détournant avec un respect assumé du genre.

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Trick’r treat se veut un hommage aux bandes horrifiques d’antan, qu’elles soient dessinées comme les fameux EC Comics et ses récits macabres et à l’humour noir, ou cinématographiques comme le célèbre Creepshow de Romero (qui prenait pour point de départ un roman de Stephen King, qui rendait lui-même hommage aux EC Comics). Construit comme un film à sketches dans la plus pure tradition (l’horreur transalpine des années 60 chère à Fulci), Trick’r treat multiplie les références en les maniant avec beaucoup d’intelligence, ne se contentant pas de les aligner pour masquer une pauvreté scénaristique. Michael Dougherty rédige un script empreint de nostalgie et d’humour noir qui entremêle quatre histoires horrifiques se déroulant la même nuit dans une petite bourgade de l’Ohio. Cette anthologie n’est pas scindée en quatre chapitres distincts, mais voit les récits se croiser les uns les autres dans un exercice d’écriture amusant et vraiment bon.

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On pense invariablement à La Nuit des Masques de Carpenterlorsqu’on évoque le soir d’Halloween, et Dougherty reconnaît d’emblée les qualités du film de Big John. L’ouverture de son film est un hommage sincère à la première aventure de Michael Myers, et le choix du prénom de Laurie pour le personnage incarné par Anna Paquin n’est certainement pas anodin… Il faut également signaler le travail remarquable sur la photographie effectué par Glen McPherson, donnant une tonalité onirique et inquiétante à ces récits. Là encore, on sent l’hommage aux œuvres classiques du genre, tout en offrant une vision bien originale au film.

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Trick’r treat semble donc au départ être simplement une tentative de revisiter des histoires classiques, mais prend peu à peu de l’ampleur au fur et à mesure que l’on découvre les diverses imbrications de ces quatre récits. Sous la surface se cachent en effet des secrets bien gardés qui vont nous être révélés de manière ludique et surprenante, et le film de Dougherty se balade entre l’aspect nostalgique d’une enfance lointaine et l’âpreté de la soif du sang. Le tout est très cohérent grâce à une mise en scène inspirée donnant libre cours à la matérialisation d’un univers où l’irréel prend place avec grâce dans cette petite bourgade si paisible… Encore un stéréotype que Dougherty parvient à rendre attrayant… Et le choix du boogeyman est vraiment excellent! Le petit personnage d’Halloween est à la fois mignon et inquiétant, et concentre à la fois l’innocence et la cruauté de l’enfance.

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Niveau casting, on peut donc signaler la présence d’Anna Paquin, la célèbre Malicia de la trilogie X-Men, dans un récit qui n’est pas sans évoquer sa série True Blood… Et nous avons également Brian Cox, le Stryker de X-Men 2. Coïncidence ? Probablement pas, puisque c’est Bryan Singer qui officie en tant que producteur… Nous avons donc avec Trick’r treat une excellente surprise d’Halloween, et il faudra suivre la carrière de Michael Dougherty dont il s’agit du premier film, et dont le Krampus ne devrait plus tarder !

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Les news de la semaine: Vanishing Point

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La bande-anonce finale de Point Break vient de tomber, et on peut dire que ce remake signé Ericson Core promet d’être vertigineux et bourré d’adrénaline! On s’éloigne de l’univers uniquement centré sur le surf et le parachutisme du film de Kathryn Bigelow datant de 1991, pour offrir une vision d’ensemble des sports extrêmes existant aujourd’hui! La mise en scène semble prendre un malin plaisir à précipiter le spectateur dans le vide, et ce Point Break 2.0 pourrait s’avérer intense!


 

Le Joker s’affiche en couverture d’Empire! Prévu pour le 17 août 2016, le Suicide Squad de David Ayer semble promettre une sacrée dose de folie dans l’univers DC Comics, et Jared Leto se fait un plaisir d’endosser et de personnaliser le bad guy!

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The Raid, la bombe thaïlandaise réalisée par Gareth Evans, devait faire l’objet d’un remake, et ce projet semble désormais bel et bien enterré! Une très bonne nouvelle donc pour les fans de l’original, puisque Patrick Hugues, le metteur en scène d’Expendables 3, quitte le navire, et la société Screen Gems, qui devait distribuer le film, quitte également le projet! Excellente nouvelle donc, et on attend plutôt un The Raid 3 pour achever la trilogie avec brio!

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En bref, j’ai vu Knock Knock d’Eli Roth, où Lorenza Izzo s’amusait avec une copine à charmer et torturer Keanu Reeves, bon père de famille ayant craqué quand 2 jeunes filles lui ont fait des propositions indécentes. Un film sympathique, qui aurait pu aller plus loin, mais qu’Eli Roth nappe d’un certain second degré qui empêche d’être trop extrême.

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J’ai également vu The green Inferno du même Eli Roth, où la même Lorenza Izzo se fait torturer par une tribu cannibale en pleine forêt amazonienne. Comme le film date de 2013, on comprend qu’en 2015 elle ait eu envie de se venger sur Keanu Reeves. Eli Roth nous donne sa version de Cannibal Holocaust, qui s’avère bien foutue, même si là encore on aurait pu aller plus loin dans l’impact psychologique des personnages. Entre Knock Knock et The green Inferno, j’ai une petite préférence pour ce dernier tout de même.

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