Pavel Petkuns, alias Pasha, est certainement l’un des traceurs et freerunners les plus inventifs et originaux! Il nous vient de Lettonie, et nous balance une vidéo intitulée Pasha the Boss qui pourrait paraître prétentieuse, mais quand vous verrez les mouvements hallucinants qu’il réalise, vous comprendrez pourquoi on peut aisément l’appeler the Boss! Et en plus, la mise en scène est sublime et la musique est excellente! Enjoy! 😉
6 actrices étaient en lice pour le premier rôle féminin du film Deadpool, et c’est finalement la Brésilienne Morena Baccarin qui accompagnera Ryan Reynolds dans les folles aventures du mercenaire déjanté! Baccarin est une habituée du petit écran, ayant tourné dans pas moins d’une vingtaine de séries, de Firefly à Gotham, en passant par Stargate SG-1, V, The good Wife, Homeland… Si la nature de son rôle n’est pas encore dévoilée, deux options sérieuses existent: la première se baserait sur les révélations du Hollywood Reporter qui parle d’un love interest pour Deadpool, ce qui pourrait signifier qu’elle jouerait Copycat, la mutante capable de changer d’apparence, qui dans les comics avait une relation haine-amour très particulière avec Wade; la seconde hypothèse s’inscrirait davantage dans une préparation à un futur film X-Force, avec la présence de la mutante Domino, qui a le pouvoir d’influer sur le facteur chance, ce qui lui permet de se tirer de très nombreuses situations compliquées! Physiquement en tout cas, la ressemblance avec Domino est pas mal!
Bon, on va continuer chez Deadpool puisque on y est! On apprenait la semaine dernière que le personnage de Colossus ferait son retour dans le film de Tim Miller, et on se demandait évidemment si l’acteur Daniel Cudmore rempilerait. Lui qui avait interprété le mutant d’acier dans X-Men 2, X-Men – l’Affrontement final, ainsi que dans X-Men: Days of future Past où il jouait une version alternative du super-héros, a déclaré qu’il ne participera pas au film. Ce sera donc à une nouvelle version de Piotr Rasputin que l’on aura droit!
Deadpool? Allez, encore un peu! Ryan Reynolds, qui est toujours très actif sur les réseaux sociaux, a confirmé les rumeurs insistantes concernant les acteurs T. J. Miller et Ed Skrein, qui participeront eux aussi à l’aventure! Miller a notamment joué dans Cloverfield et Transformers: l’Age de l’Extinction, tandis que Skrein a joué Daario Naharis dans Game of Thrones, et il est le remplaçant de Jason Statham dans Le Transporteur: Héritage! Pas encore d’infos précises sur leurs rôles… Sortie de Deadpool le 16 février 2016!
On lâche un peu Deadpool, mais on ne va pas trop loin, puisqu’on va évoquer X-Men: Apocalypse! Comme on a droit à des versions rajeunies des super-héros, on apprend cette semaine que l’acteur Kodi Smith-McPhee (La Route, La Planète des Singes: l’Affrontement) jouera une version jeune du mutant téléporteur Diablo! Sortie le 18 mai 2016.
Si la carrière d’acteur d’Adam MacDonald reste très confidentielle et principalement axée sur les séries, son premier film en tant que metteur en scène semble bien avoir les atouts nécessaires pour le lancer dans une toute autre direction. Avec son atmosphère bien tendue et une mise en scène plutôt bien inspirée, son Backcountry va nous plonger de manière radicale dans les profondeurs de la nature canadienne. Quand un couple va se perdre dans l’immensité de la forêt, et qu’il va se retrouver sur le territoire d’un dangereux ours brun, on va passer direct en mode survie! Ce trailer révèle un savoir-faire indéniable et une volonté de créer un film flippant à l’ancienne, ce qui donne sacrément envie de découvrir la chose! Sortie le 20 mars aux USA, et chez nous, ben c’est pas demain la veille!
L’annonce est juste exceptionnelle, et fait suite à de nombreuses années de tractations: Marvel Studios et Sony Entertainment Pictures sont parvenus à un accord afin de partager le personnage de Spider-Man!!! Jusqu’à présent, on avait Marvel Studios qui s’occupait des Avengers, Sony qu avait la licence de l’univers du Tisseur, et la Fox qui gérait les X-Men. Les 3 majors ont tenté à plusieurs reprises de s’entendre afin de partager leurs univers respectifs, et on a enfin un aboutissement cette semaine avec ce partage du personnage de Spidey!!! Le super-héros arachnéen sera encore une fois rebooté, dans un film co-produit par Kevin Feige (Marvel) et Amy Pascal (Sony). L’aspect financier et la distribution du film seront toujours contrôlés par Sony, qui conservera également ses droits créatifs sur le personnage. Andrew Garfield, la dernière incarnation de Peter Parker dans l’excellent The amazing Spider-Man: le Destin d’un Héros, sera purement et simplement mis sur la touche, et un autre acteur enfilera le costume. D’ailleurs, on ne sait pas à ce jour si on retrouvera Peter, ou si les studios vont opter pour la version Ultimate, à savoir Miles Morales…
L’événement est de taille, et va totalement bouleverser le planning préétabli par Marvel (pour plus de détails, voir mon dossier Les adaptations Marvel de 1944 à 2019); mais surtout, des personnages Marvel pourront enfin coexister avec Spidey, et pourront également apparaître dans les films de Sony! Le Spidey nouveau devrait faire sa première apparition dans le prochain Captain America: civil War, où il aurait alors l’occasion de reprendre le schéma de l’excellent run de Mark Millar! Wait & see, mais putain de bonne nouvelle en tout cas!!!
Le réalisateur Adam Wingard et le scénariste Simon Barrett sont devenus incontournables en l’espace d’une poignée de films juste géniaux (You’re next en 2011, V/H/S en 2012, The Guest en 2014), il est donc normal de suivre avec beaucoup d’attention l’évolution de leurs carrières. Les deux inséparables se lancent dans leur nouveau film qui s’appellera The Woods, et qui va suivre une bande de jeunes qui vont aller se perdre dans les bois donc, et qui vont rapidement se rendre compte qu’ils ne sont pas seuls… Un pitch ultra-classique que Wingard et Barrett vont forcément faire voler en éclat en y ajoutant leur touche de suspense infernal et de séquences chocs! Je suis assez confiant, surtout que ça a vraiment l’air d’être des mecs sérieux (ici avec Paul Giamatti pris en sandwich)!
Ryan Reynolds a tweeté une photo très intéressante, où il nous présente un premier aperçu du costume qu’il portera dans Deadpool! Avec une légende sympathique: « Sepia tone disguises the fact the mask is ballerina pink. It’s early. 365 sleeps early. »
Traduction: « L’effet sépia dissimule le fait que le masque est rose ballerine. C’est tôt. Encore 365 dodos trop tôt. »
Deadpool toujours, avec 2 annonces de taille: Gina Carano (Piégée, Fast & furious 6) va jouer Angel Dust, une mutante membre des Morlocks, capable de produire une super-force durant un laps de temps limité; et le retour de Colossus, même si aucune annonce concernant la participation de l’acteur Daniel Cudmore dans le rôle n’ait été spécifiée!
En bref:
J’ai vu The Signal de William Eubank, et je me dis vraiment que je suis dans une période où je vois pas mal de films visuellement forts mais au scénario qui manque de consistance… Eubank est clairement un très bon metteur en scène, mais son récit traîne trop pour emporter l’adhésion, et c’est bien dommage car le potentiel était vraiment là… Une sorte de SF qui tente d’être différente, l’effort est louable… Mais dommage que le film n’aille pas au bout de ses ambitions. Par contre j’ai vu son premier film juste après, Space Time: l’ultime Odyssée, et c’est beaucoup plus abouti!
Sinon, Better call Saul a commencé, et il n’y a pas vraiment de quoi s’enthousiasmer sur cette série… Bob Odenkirk fait toujours du bon boulot dans la peau de Saul, mais le personnage, qui était excellent en tant que second rôle, n’a pas les épaules pour tenir une série selon moi… Et les meilleurs moments du show de Vince Gilligan et Peter Gould sont les références à Breaking bad, ce qui est d’autant plus frustrant… Je vais tenter le 3ème épisode, mais je ne suis pas sûr de le regarder jusqu’au bout…
Par contre, une série qui elle ne faiblit jamais, c’est bien Banshee!!! L’épisode 5 était juste une autre tuerie!!! Après le magnifique épisode 3, on a quand même eu droit à une petite pause histoire de se remettre de ses émotions, mais là on explose tout!!! Et le pire, c’est que ça risque d’être encore plus explosif dans la suite!!! Je suis résolument fan du show de David Schickler et Jonathan Tropper!!! D’ailleurs la série est officiellement renouvellée pour une saison 4, qui sera composée de 8 épisodes au lieu des 10 habituels. Si tout se déroule bien, les créateurs pourront aller au bout de cette aventure, puisqu’ils avaient prévus 5 saisons dès le départ!
Après avoir vu son second film The Signal, que j’ai trouvé moyen malgré une très belle mise en scène, j’ai voulu découvrir la première oeuvre de William Eubank. Avec un titre comme Space Time: l’ultime Odyssée, il semblait vraiment promettre un spectacle ambitieux. Il faut savoir que le titre original n’a rien à voir, puisque dans la langue de Shakespeare, le film se nomme… Love! Un titre finalement tout aussi vaste d’une certaine manière…
Avec ce récit d’un astronaute vivant seul dans la Station Spatiale Internationale, William Eubank va nous emmener dans une sorte de réalité où vont se téléscoper les dimensions, et nous plonger dans un univers où le réel et l’onirique vont s’entremêler dans une sorte de danse cosmique finalement captivante! Space Time: l’ultime Odyssée, au-delà de son titre un poil trop prétentieux, va nous embarquer dans un voyage véritablement atypique. On va passer de la Guerre de Sécession à l’espace, en effectuant des apartés sur différents personnages qui vont nous donner leur vision du sens de la vie. William Eubank nous livre un film qui va finalement explorer l’âme humaine afin d’y dévoiler ce qui motive l’Homme à poursuivre des buts, ce qui le fait avancer dans la poussière de la guerre ou dans la poussière des étoiles.
Space Time: l’ultime Odyssée est véritablement ambitieux, et Eubank réussit à nous captiver par le rythme lancinant et la beauté graphique avec laquelle il nous conte cette sorte d’immense métaphore. Lorsque l’astronaute Lee Miller perd le contact avec la Terre, il va se retrouver totalement isolé, à des milliers de kilomètres de sa planète, et sans aucune personne avec qui dialoguer. Il va se retrouver totalement seul, et va devoir lutter contre ce sentiment d’abandon qui va commencer à lui peser. William Eubank va étudier à travers ce personnage les rouages de la solitude, et Lee Miller va finalement représenter une sorte d’expérimentation non voulue sur la vie loin de tous. Comment va-t-il réagir, quels vont être les moyens mis en oeuvre pour pallier à cette situation? On se retrouve dans une situation similaire au Moon de Duncan Jones, mais j’avoue avoir une préférence pour ce Space Time: l’ultime Odyssée, qui est peut-être plus déstructuré, mais qui offre davantage d’émotions.
Avec cette très belle ouverture sur la Guerre de Sécession, William Eubank cherche à démontrer que la nature intrinsèque de l’Homme réagit de la même manière dans le passé, dans le présent ou dans le futur, que l’on soit sur Terre ou dans l’espace. Il y a des constantes qui ne changeront jamais, et des situations qui provoqueront les mêmes sentiments d’inéluctabilité, d’émerveillement pour le temps et pour la nature. Space Time: l’ultime Odyssée pourrait presque apparaître comme un film New Age à tendance hippie régressive, mais il est surtout un très beau film traitant d’universalité et de sentiments forts, avec une vision artistique vraiment originale. Eubank filme l’astronaute coincé dans sa capsule, mais il filme aussi le temps, avec ses lents travellings qui font se promener la caméra dans l’habitacle. Les mouvements circulaires, le travail sur la profondeur de champ, Eubank est véritablement à l’aise dans l’élaboration de son récit, et il lui donne une texture qui combine finalement à la fois l’espace et le temps pour y intégrer son astronaute qui va aller dans une direction qu’il n’aurait jamais pensé emprunter.
A la fois onirique et exigeant, Space Time: l’ultime Odyssée est un voyage ambitieux auquel certains seront probablement réfractaires, mais si vous vous laissez juste bercer par la mise en scène très intelligente et la musique envoûtante, vous ne devriez pas regretter ce space trip qui vous surprendra forcément! Le récit (signé Eubank lui-même) est assez habile pour mener le spectateur en terrain totalement inconnu, et on va se retrouver avec des séquences psychédéliques où l’on va avoir l’impression de toucher les étoiles du bout des doigts!
Ce rêve éveillé va mener Miller vers autre chose, quelque chose qui va faire ressortir sa véritable nature, et qui va encore une fois mêler différentes strates temporelles pour démontrer le caractère unique et tellement fragile de la vie humaine, et surtout des émotions humaines. On pense parfois à l’immense Koyaanisqatsi de Godfrey Reggio, et on sent une certaine volonté de s’en inspirer. Sans toutefois arriver au niveau du chef-d’oeuvre de Reggio, Space Time: l’ultime Odyssée est suffisamment novateur et abouti pour que l’on plonge dans cette incroyable aventure avec plaisir!
Alors que sort leur dernier album Fire Music qui est très loin de la qualité des opus précédents, il est recommandé de réécouter quelques classiques de Danko Jones comme cet excellent First Date issu de l’album Sleep is the Ennemy de 2006! Enjoy!
