Avengers & X-Men: Axis 4

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Tout ça pour ça… C’est le constat après avoir refermé le dernier numéro d’Avengers & X-Men: Axis, l’event qui encore une fois a redéfini (temporairement) l’univers Marvel. Comme presque toujours, les changements majeurs apportés aux super-héros et super-vilains sont de courte durée, et le monde va reprendre son cours presque normal. Cela ne signifie pas que la saga initiée par Rick Remender soit mauvaise, loin de là, mais elle fait partie finalement de ces histoires mainstream qui détendent mais qui n’auront pas un impact significatif sur l’Univers-616, ni sur le lecteur malheureusement…

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Après un début catastrophique, le scénariste Rick Remender avait remonté la pente, et parvient finalement à faire de son Axis un événement correct. Mais au vu du potentiel impressionnant du bonhomme, qui nous a quand même donné un run juste dingue sur X-Force, on est forcément déçu par la teneur bien trop légère de cet event. On peut déjà avancer une hypothèse plausible, découlant de la nature même d’un event, à savoir le trop grand nombre de protagonistes. A force de devoir jongler entre tous ces super-héros et super-vilains afin de créer une dynamique, on se retrouve paradoxalement dans un comics devenant impersonnel, et qui va privilégier l’événement en lui-même aux personnages. C’est totalement ce qui arrive sur Axis, dont on ressort en ayant une sensation d’avoir vécu un événement important mais sans parvenir à se rattacher à des détails précis… Ce n’est pas sans rappeler un certain Secret Invasion finalement… Même si Remender s’en sort quand même un peu mieux que Brian Michael Bendis!

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Avengers & X-Men: Axis se lit comme un comics old school qui mise beaucoup sur l’action, en insistant peu sur les répercussions psychologiques que vont subir les héros et vilains. Le problème ne vient pas de l’absence de telles répercussions, mais de leur aspect volatile, Remender passant d’un personnage à l’autre pour montrer l’étendue des conséquences, ce principe empêchant finalement de cristalliser l’importance des événements. On a pourtant des séquences intéressantes, comme le combat entre Thor et Loki, que Remender traite avec une certaine originalité; Hulk qui est devenu Kluh, et qui s’avère encore plus impitoyable que sous sa forme verte; le jeune Evan qui s’est finalement transformé en Apocalypse, malgré les tentatives de Deadpool pour lui faire entendre raison; Carnage passé du côté des gentils, qui va s’avérer très héroïque. Mais chacun de ces événements, aussi intéressant soit-il pris indépendamment, se retrouve noyé dans la masse car traité succintement et rapidement. Remender parvient donc à maintenir un intérêt poli pour sa saga en apportant quelques innovations bienvenues, mais le tout manque de liant, et cet état de fait n’est probablement pas à mettre sur son compte. Le rédacteur en chef Axel Alonso et le créatif en chef Joe Quesada ont certainement tiré les ficelles pour que l’event brasse le plus de personnages possibles, et c’est cette vision globale qui pénalise finalement Axis.

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On reste donc sur notre faim avec cet event, surtout avec Rick Remender à la plume, mais le résultat reste correct. On ne s’ennuie pas durant la lecture (mis à part les 2 premiers chapitres), et on assiste à des modifications certes temporaires, mais intéressantes au niveau des personnages. Par contre, même s’il a un rôle important scénaristiquement, Deadpool fait finalement presque office de figurant dans cet event, et c’est bien dommage… La toute fin par contre est très belle, et constitue un moment où surgit une véritable émotion.

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Les 4 Fantastiques (Josh Trank, 2015)

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Les 4 Fantastiques représentent un pan très important de l’histoire de Marvel Comics, puisque cette équipe familiale est tout simplement le premier comics édité par la firme (qui s’appelait auparavant Timely Comics, puis Atlas Comics, mais qui a relancé sa ligne éditoriale au début des années 60). Le tout premier numéro de la série, Fantastic Four 1 donc, sort le 8 août 1961, et va poser les bases de tout l’univers qui sera développé par la suite, et dans lequel on croisera Spider-Man, les Avengers, les X-Men, Daredevil etc. Les 4 Fantastiques ont été la série la plus longue de l’éditeur, puisque depuis ce 8 août 1961 devenu historique, elle ne s’est jamais arrêtée, jusqu’à ce numéro 645 sorti le 29 avril dernier, qui a mis un terme à la longue saga! Cet affront fait aux 4 Fantastiques est un nouvel épisode dans la guerre ouverte que Marvel mène contre la Fox, afin de faire le moins de pub pour des personnages de la concurrence… Bref, une belle connerie (à voir ici). Presque 54 ans plus tard (à quelques jours près) sort cette nouvelle version cinématographique de la première famille Marvel, due au talentueux Josh Trank, auteur d’un Chronicle de très belle facture voici 3 ans.

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Le producteur et scénariste Simon Kingberg, qui a notamment travaillé à l’écriture d’X-Men: l’Affrontement final, X-Men: Days of future Past ou le prochain X-Men: Apocalypse, s’est entouré de Jeremy Slater, scénariste de The Lazarus Effect, et Josh Trank donc, pour refonder une nouvelle fois la famille créée en 1961 par les légendaires Stan Lee et Jack Kirby. Un coup de jeune a été donné au casting, qui n’est pas sans rappeler celui de Chronicle, avec d’ailleurs Michael B. Jordan qui jouait dans le premier film de Trank. La volonté du studio est évidemment de voir loin dans le futur, et de tabler sur des acteurs qui pourraient interpréter les personnages durant de nombreuses années. Du coup, cette vision des 4 Fantastiques pourra en désarçonner certains, tout l’aspect familial existant dans les comics ayant été transformé. La famille représente toujours un élément important, mais elle est traitée de manière bien différente.

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Cette relecture prend des risques en imposant un casting s’éloignant radicalement des comics, mais elle fonctionne pendant un bon moment. Il y a une sorte de défi à réinventer des personnages ultra-connus en tentant de garder juste ce qu’il faut pour les identifier, et en allant dans d’autres directions pour le reste. Miles Teller campe le génie scientifique Red Richards (sans les tempes grisonnantes évidement), Kate Mara (la soeur de Rooney « Lisbeth Salander » Mara) joue Sue Storm, Michael B. Jordan est Johnny Storm, et Jamie « Billy Elliot » Bell joue Ben Grimm. Et on a Toby Kebbell qui joue un Victor Von Doom très différent de celui des comics. Il y a une liberté de ton apportant une certaine fraîcheur, et qui permet de prendre le temps de raconter les origines des héros et du vilain de manière intéressante. Josh Trank s’intéresse beaucoup à la genèse des pouvoirs, comme il le montrait déjà dans Chronicle, et il va utiliser une approche quelque peu similaire, tout en l’adaptant pour les besoins d’un blockbuster.

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On va donc assister à une histoire d’origines, avec les rencontres des différents protagonistes, les personnalités variant d’un média à l’autre (entre le comics et le cinéma), et cette phase de découverte est intéressante. Mais il y a un moment où le film va basculer inexplicablement, en tentant de prendre un raccourci scénaristique qui dessert totalement le film. Alors que la réinterprétation de l’obtention des pouvoirs fonctionne bien (le voyage transdimensionnel a remplacé celui dans l’espace), on a véritablement l’impression que les auteurs ne savent plus quoi faire de leurs personnages une fois que ceux-ci ont compris et maîtrisé leurs nouveaux dons. D’un coup, le film s’affaisse littéralement, et va nous précipiter vers un dénouement trop rapide et surtout très mal fait. Si la phase d’acclimatation aux pouvoirs est zappée, c’est pour nous emmener vers un combat final très mal monté et qui tombe littéralement à plat. C’est probablement là une des limites de Josh Trank, qui parvenait en usant du found footage à nous convaincre du réalisme de son Chronicle, mais qui n’arrive pas à créer la tension nécessaire pour que l’enjeu du combat soit intéressant.

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C’est bien dommage au vu de l’excellente caractérisation initiale de Victor Von Doom lorsqu’on découvre ses pouvoirs sans limites, et qui ne retrouvera pas la même aura par la suite… Même la réinterprétation de son personnage « civil » est intéressante, en nous éloignant largement des prémisses du despote latvérien. Mais la fin le caractérise comme un bad guy tout ce qu’il y a de plus terne, paradoxalement à l’exposition précédente démontrant des pouvoirs sans limites. On se rend compte finalement que Les 4 Fantastiques n’est pas un film d’action, puisqu’il n’y a au final qu’un seul et unique combat, et qu’il est en plus expédié sans ménagement…

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Il y avait un potentiel au niveau des personnages, qui s’est dilué au fur et à mesure de l’avancement du métrage. Après la prise de risque initiale, le film se perd dans un déroulement tout ce qu’il y a de plus conventionnel et bâclé, comme pour coller finalement à un genre dont il avait passé la majeure partie du film à s’éloigner. On ressent nettement ce caractère artificiel dans lequel se termine le film, et qui va à l’encontre de tout ce qui a été mis en place au préalable. Du coup, Les 4 Fantastiques s’avère très décevant, et cette tentative de créer une nouvelle équipe de super-héros du côté de la Fox n’est pas aboutie…

Du coup, j’ai mis à jour mon dossier des adaptations Marvel de 1944 à 2019!

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Le clip de la semaine: CMONTOUR épisode 1 « l’annonce »


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Partir faire un tour du monde, c’est déjà pas banal, mais quand on voit comment Didier Frauenlob se prépare pour sa grande aventure, ça donne vraiment envie de le suivre! Pour ça, vous pourrez allez sur le site qu’il a spécialement créé pour relater tout son périple, CMONTOUR! Vous pouvez aussi le trouvez sur Facebook, et en attendant, n’hésitez pas à jetez un oeil à sa vidéo où il annonce son projet à ses proches avec une bonne dose d’humour bien communicative! Good luck Didier! 😉

 

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Les news de la semaine: Benoît tout-puissant

Le tout nouveau testament

Jaco Van Dormael, le metteur en scène de Toto le Héros, Le huitième Jour ou Mr. Nobody, frappe un grand coup avec Le tout nouveau Testament, qui pourrait bien être la nouvelle référence de la comédie belge! Avec son concept bien absurde expliquant que Dieu existe, qu’il vit en Belgique, et qu’il adore emmerder les gens, et des acteurs bien dans leur registre comme Benoît Poelvoorde, François Damiens, Yolande Moreau, et même Catherine Deneuve tiens, la bande-annonce semble promettre un spectacle vraiment rafraîchissant, et elle est surtout vraiment drôle! Sortie le 2 septembre!


 

Melvin Potter était présent dans la première saison de Daredevil (sous les traits de l’acteur Matt Gerald), où il tenait tête à Matt Murdock de manière très efficace le temps d’une scène bien violente. Ce personnage au QI limité, dont le rôle consistait à créer des vêtements pour le Caïd, et qui est à l’origine du costume plus élaboré de Daredevil, va lui aussi prendre les armes, d’après la photo ci-dessous montrant l’une de ses fameuses lame de scie circulaire, avec la mention suivante: “Je dois être bon. Donc je fabrique des choses. Je suis bon pour fabriquer des choses.”

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Potter va donc revêtir son armure de Gladiateur, et va ainsi renforcer le nombre de combattants présents pour cette saison 2. Avec Matt, Melvin, le Punisher et Elektra, ça va être sportif!!! D’ailleurs, pour la petite info, Matt Gerald n’en est pas à sa première incursion dans l’univers Marvel, puisqu’il jouait un prisonnier dans l’excellent court métrage All hail the King! Et encore une good new, Marvel a annoncé une nouvelle série tous les 6 mois!!! On a pas fini d’en bouffer du super-slip!!!

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Impossible d’oublier Deadpool, qui nous lâche régulièrement quelques photos! Cette semaine, ce sont 3 clichés du Merc qui nous viennent du magazine Empire. Sortie prévue pour le 10 février 2016!

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Toujours du côté de la Fox, des photos aussi d’X-Men: Apocalypse: Rose Byrne (Moira MacTaggert), Nicholas Hoult (le Fauve), Lucas Till (Havok), et Jennifer Lawrence (Mystique),

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Michael Fassbender (Magnéto),

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Sophie « Game of Thrones » Turner (Jean Grey) et Tye Sheridan (Cyclope),

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et j’en remets une couche avec Apo, mais il est vraiment ridicule… C’est Oscar Isaac dans le rôle, aux côtés d’Alexandra Shipp (Tornade) et d’Olivia Munn (Psylocke). Sortie le 18 mai 2016!

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Ce n’était qu’une rumeur pour l’instant, mais elle était persistante… Spider-Man apparaîtra bien dans Captain America: Civil War, et en costume! La version rebootée du héros arachnéen, qui prendra les traits du jeune Tom Holland, fera donc ses premiers pas dans le Marvelverse le 4 mai 2016!

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Ca sent le sapin pour Banshee!!! Initialement prévue pour durer 5 saisons, la série se terminera plus tôt que prévue, puisque la prochaine saison (la 4ème) sera la dernière!!! Restrictions budgétaires obligent… On nous promet cependant un final épique, et il n’en faudra pas moins pour achever les aventures musclées et dingues du shérif Lucas Hood! L’ultime saison débutera en janvier 2016! Si vous n’avez jamais vu cette série, arrêter de lire et allez tout de suite regarder!!!

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En bref, j’ai vu Kingsman: Services secrets de Matthew Vaughn. Un film dans l’air du temps, virevoltant et qui va à cent à l’heure. Pas exceptionnel, mais on passe un bon moment. Un mix entre super-héros et espionnage qui fonctionne. Sam Jackson étonne encore une fois!

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Alejandro Amenabar se lance dans le thriller policier avec Régression, dont la bande-annonce laisse augurer d’une ambiance très travaillée et prenante. Quand un père est accusé d’un crime qu’il ne se souvient pas avoir commis, il se pourrait bien que la vérité ait été légèrement manipulée… Avec Emma Watson et Ethan Hawke, le film est prévu pour le 28 octobre.

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Divergente 2: l’Insurrection (Robert Schwentke, 2015)

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Produit très rapidement après le succès de l’excellent Divergente (sorti moins d’un an auparavant), Divergente 2: l’Insurrection s’avère beaucoup moins surprenant que son aîné. Il manque évidemment l’effet de surprise, qui permettait de placer le film comme un renouveau salutaire dans le monde de la SF tendance ado, et Neil Burger avait vraiment réussi à élaborer un univers à la fois très codifié et captivant! Le scénario était particulièrement bien travaillé, et permettait d’immerger totalement le spectateur dans les aventures de Tris et ses amis!

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Il y a une certaine distanciation dans cette suite, qui reprend quelques jours après les événements de Divergente, mais qui ne bénéficie pas de la même aura. Le staff de scénaristes prend de l’importance, puisque après Evan Daugherty et Vanessa Taylor sur le 1er, les producteurs ont embauché Brian Duffield, Akiva Goldsman et Mark Bomback. Si le premier est inconnu, Goldsman est plus réputé, lui qui a oeuvré sur I, Robot, Je suis une Légende, et qui écrira les prochains The dark Tower ou Rings; et Bomback est connu pour ses travaux sur Wolverine: le Combat de l’Immortel ou La Planète des Singes: l’Affrontement. Je n’ai pas lu les romans de Veronica Roth qui sont à la base des films, mais l’histoire de cette suite est moins prenante.

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On retrouve donc Tris, Quatre, Peter et Caleb qui se sont réfugiés chez les Altruistes, et qui attendent une opportunité pour tenter de renverser la dictature menée par la terrible Jeanine, qui cherche à éradiquer tous les Divergents. Mais cette dernière s’est lancée à la recherche du groupe de renégats, et les fugitifs vont être traqué sans pitié. Si le film commence plutôt efficacement avec la mise en place de cette traque, menée par un Jai Courtney qui se fait plaisir dans le rôle du bad guy Eric, le rythme va rapidement  ralentir, et le film va proposer une alternance de scènes d’action et de scènes plus calmes sans parvenir à retrouver le dosage du premier. Divergente 2: l’Insurrection est moins pêchu que son prédécesseur, plus convenu dans sa vision du blockbuster, et moins immersif. Il reste néanmoins un film intéressant et offrant quelques bonnes idées, mais il perd en puissance par rapport au premier volet.

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Alors qu’on se passionnait pour les caractères présentés dans Divergente, on se sent moins concernés par les mêmes personnages dans cette suite. Shailene Woodley joue toujours aussi bien, Miles Teller aussi dans son rôle bien ambivalent, et l’ajout de Naomi Watts au casting est surprenant, mais c’est au niveau de l’écriture que le film peine à retrouver l’urgence et la profondeur du premier. Au final, tout tourne autour de cette mystérieuse boîte qui renfermerait un message transmis par les humains ayant bâti cette ville il y a 200 ans, et que seule un Divergent a les capacités d’ouvrir. Evidemment, Jeanine, qui est toujours aussi cruelle sous les traits de la très efficace Kate Winslet, est prête à sacrifier chaque Divergent pour atteindre son but. La finalité est un peu light par rapport aux enjeux du premier film, qui parvenait à faire coïncider l’évolution intime du personnage de Tris avec la lutte de tout un peuple. Le sujet de cette boîte est un peu réducteur dans le scénario, bien qu’elle offre des perspectives intéressantes. Parce qu’après tout, Jeanine veut obliger Tris à ouvrir cette boîte, mais Tris veut évidemment connaître elle aussi le message contenu, donc on a une sorte de rapport de force légèrement faussé.

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Mais au-delà de cette lutte un peu artificielle, le film de l’Allemand Robert Schwentke (Red, R.I.P.D. Brigade fantôme) offre de belles séquences, notamment celles se passant sous simulation. Les images de ces sauts vertigineux ou de ces immeubles qui s’effondrent sont très réussies, et ces moments permettent à Tris de prouver sa valeur. Ce qui est dommage, c’est que les scènes d’action sous simulation sont plus importantes que celles ayant lieu dans la réalité, et laissent donc moins d’impact. Le monde dystopique de la saga Divergente est moins exploré, et on reste davantage en surface concernant les différentes factions. Mais la fin surprend par le changement apporté, et une vraie résolution dans le problème de Tris et ses amis! Et surtout, elle ouvre vers un 3ème volet qui devrait relancer l’intérêt de la franchise, en apportant à nouveau de l’originalité! En somme, Divergente 2: l’Insurrection (Insurgent en VO) est un film de transition, avant Allegiant: Part 1 en 2016 (encore dirigé par Schwentke, et qui aura droit à 4 scénaristes!), et Allegiant: Part 2 en 2017 (eh oui, encore un 3ème tome de bouquin adapté en 2 films…)!

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