C’est qui le Boss?? Ben Pasha! 😉
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L’histoire est en marche du côté de chez Marvel, et cet Avengers 30 est le dernier numéro avant l’achèvement de tout. Depuis le tout premier crossover sorti en 1983, la Maison des Idées promettait à chaque fois un bouleversement dans son univers. Depuis Les Guerres secrètes et la rencontre avec le Beyonder, les super-héros et super-vilains se sont affrontés, se sont alliés, les héros se sont même déchirés entre eux (le sublime Civil War), et à chaque fois, l’univers a repris son cours, parfois avec quelques modifications, souvent sans trop faire de vagues au final. Mais cette fois-ci, l’annonce n’a plus rien de mensonger, et quand Jonathan Hickman dit: « Tout meurt », ce n’est pas un univers qui s’effondre sur lui-même, ce sont des milliers et des milliers d’univers qui disparaissent en un battement de cils. Et il ne reste que Secret Wars…
Cet Avengers 30 est le dernier pas vers l’événement cataclysmique qui modifiera à jamais l’univers Marvel, et ce dernier sursaut avant la chute s’avère encore une fois très efficace. On commence par Avengers World 21 signé Frank Barbiere, qui nous conte la lutte de Namor contre ses anciens équipiers de la Cabale. Après avoir détruit des centaines de mondes pour sauver le notre, Namor souhaite mettre un terme aux agissements de Thanos et sa confrérie. On sent tout le poids qui pèse sur les épaules du Prince des Mers, et on ressent surtout l’approche de la fin globale. Parallèlement à ce récit, on suit Roberto Da Costa qui compte toujours sauver le monde avec la technologie de l’AIM. Deux points de vue radicalement différents, pour une même volonté de survie. Barbiere propose un récit annexe à ceux d’Hickman en baignant dans une atmosphère de fin du monde similaire, et le talent de l’artiste Marco Checchetto nous fait apprécier avec émotion ces derniers instants. Comme la fin de cette terre inconnue dans laquelle Reed Richards est un simple fermier, et qu’il doit prendre une décision radicale pour l’ensemble de la population…
Avec New Avengers 33, on en apprend bien davantage sur l’alliance entre Fatalis et L’Homme-Molécule, et on appréciera encore une fois tout le talent de ce conteur d’histoire exceptionnel qu’est Jonathan Hickman. La portée philosophique de son histoire est impressionnante, et le lien très particulier entre Fatalis et son « allié » montre à quelles extrémités ils sont rendus pour sauver le monde. En traitant de mondes parallèles et de différentes temporalités, Hickman nous place face à notre propre mortalité et notre propre inertie, dans un univers qui continuera à avancer sans nous. En mettant l’homme, ici sous la forme du super-héros, face à la fin de tout, il nous place en tant qu’individu face à l’inéluctabilité de notre propre mort, malgré tous nos efforts pour la nier ou la combattre. Si même des êtres doués de pouvoirs incommensurables ne peuvent lutter contre la destruction et la mort, comment le pourrions-nous?
Hickman va nous montrer comment les Swan se sont développées autour de Fatalis, et l’aspect culte entourant Rabum Alal (le nom sous lequel Fatalis agissait) est construit avec beaucoup de soin. Hickman utilise ce personnage qui a toujours voulu conquérir le monde comme un des derniers remparts pour le sauver, et la fin de cet épisode est tout simplement démentielle. La fin est en marche, et le vide s’empare de tout…
Avengers 44 nous livre une lutte entre deux meneurs d’hommes, qui n’est pas sans rappeler leur affrontement sous la plume de Mark Millar aux heures sombres de Civil War. Captain America et Iron Man s’affrontent à nouveau, Steve Rogers découvrant que Tony Stark sait depuis le début que l’univers périra. C’est une lutte à la fois désespérée et dérisoire face aux événements cosmiques en train de se dérouler, mais l’homme d’honneur qu’est Rogers ne peut accepter le fait que Stark n’ait prévenu personne de ce qui allait arriver. Hickman développe son récit sur plusieurs périodes, revenant évidemment à l’invasion Sh’iar en cours, et montrant la riposte terrienne. Il va encore diversifier son propos en montrant Black Panther à la Maison-Blanche, le Reed Richards de l’Univers Ultimate qui tente lui aussi de sauver les mondes, ou encore Nick Fury Jr se préparer pour une ultime contre-attaque. L’étau se resserre irrémédiablement autour des héros, et la mort est en marche dans tous les univers… Et le mois prochain, il ne restera donc que Secret Wars!!!
Un peu de douceur avant de refermer ce magazine, sinon on sombrerait dans la déprime! Ales Kot nous livre les ultimes épisodes de sa série sacrément décalée Secret Avengers, et on va assister à quelques retournements de situations surprenants, et à un dénouement à l’image de ce que le scénariste nous a proposé jusqu’ici: une histoire dingue donc. La multitude de personnages qu’il a convoqué le long de cette saga sur l’invasion de Tlön achève donc sa mission de sauvetage du monde, avec une Spider-Woman se servant de son don pour entrer dans l’esprit de Snapper, un M.O.D.O.K. toujours amoureux de Maria Hill, une bombe vivante qui aimerait tellement manger de la glace, une scène de méditation à poil entre mecs avec un Deadpool qui se boit à lui tout seul un bol d’élixir… Bref, du grand n’importe quoi qui sait rester fun, Ales Kot étant allé jusqu’au bout de son délire.
Bon, Secret Wars en janvier alors? 😉
20 ans après Independance Day, les extraterrestres reviennent pour une deuxième invasion! La bande-annonce laisse augurer d’un spectacle plutôt rythmé, et malgré le fait que ce soit toujours Roland Emmerich aux commandes, on espère que le film tiendra la route! Rappelons qu’il a quand même réalisé des daubes comme Godzilla et 2012… Mais on croise les doigts, et au vu de l’excellent casting (Liam Hemsworth, Jeff Goldblum, Maika Monroe, William Fichtner, Bill Pullman ou encore Charlotte Gainsbourg) on peut espérer un actioner SF de haute volée! Independance Day: Resurgence, c’est prévu pour le 27 juillet 2016!
A 2 petits mois de sa sortie, Deadpool se rappelle à nous régulièrement, et cette semaine il nous offre une photo pour le magazine Empire et 2 nouvelles affiches! Le long métrage totalement barge de Tim Miller avec un Ryan Reynolds qui semble avoir complètement disjoncté sortira le 10 février 2016!!!
Toujours du côté de la Fox, on a droit à une nouvelle affiche pour X-Men: Apocalypse, et tous les doutes concernant le bad guy incarné par Oscar Isaac semblent définitivement levés! Sortie le 18 mai 2016!
Alors que Star Wars: le Réveil de la Force dévore tout sur son passage, les Trekkies préparent leur riposte! Justin Lin, à qui l’on doit l’immense Fast & furious 6, a embarqué avec Kirk et Spock pour nous concocter un Star Trek beyond qui semble bien plus fun et décomplexé que ses prédécesseurs! On sent l’apport des Gardiens de la Galaxie dans le domaine du space opera, et Lin s’inspire allègrement du travail de James Gunn! Le résultat est une bande-annonce plutôt enthousiasmante, et avec Chris Pine, Zachary Qinto, Simon Pegg, Zoe Saldana (Gamora dans Les Gardiens de la Galaxie!), Idris Elba, Sofia Boutella, Karl Urban et Joe Taslim tout droit sorti de The Raid, ça peut s’avérer très efficace! Sortie le 24 août 2016.
Depuis le temps, les scientifiques n’ont pas encore compris que chercher à voyager dans le temps finit toujours par foutre un bordel incroyable, nom de Zeus! Du coup, Jacob Gentry, l’un des 3 co-réalisateurs de The Signal, va nous plonger dans un univers qui se réclame de Blade Runner et Dark City, et la bande-annonce intrigante de ce Synchronicity révèle un potentiel très intéressant! Sortie directement en vidéo le 22 janvier 2016!
Connaissez-vous la théorie Tommy Westphall? Si votre réponse est non, je vous invite à consulter cet excellent article paru chez Première, qui nous révèle tous les secrets de ce jeune autiste nommé Tommy Westphall, sachant que la plupart des séries télévisées se dérouleraient dans son imagination! X-Files: aux Frontières du Réel, Friends, Breaking bad, The walking Dead, tout est connecté, et ce depuis 1988 et la toute dernière scène de l’obscure série Hôpital St. Elsewhere! Une théorie juste dingue mais qui a été analysée scrupuleusement par des passionnés et même un professeur de philosophie! Je vous laisse découvrir tout ça, c’est assez puissant et ça fait vraiment tourner la tête! ^^
Cela faisait 10 ans que l’on n’avait plus de nouvelles de la galaxie, et après une seconde trilogie qui aura été relativement décevante, c’est J. J. Abrams qui a été appelé à la rescousse pour redresser la barre et redonner une nouvelle impulsion aux aventures des chevaliers Jedi. Après avoir bossé pour la télévision sur Alias et Lost – les Disparus, il a commencé à oeuvrer dans le blockbuster avec Mission: Impossible III, et l’espace ne lui est pas inconnu puisqu’il a déjà dépoussiéré une ancienne saga avec Star Trek et Star Trek: into Darkness! Dans un monde où les fans des 2 franchises s’affrontent régulièrement, le voir passer de l’une à l’autre en toute impunité est plutôt étonnant!
Disney a donc cherché à rentabiliser au maximum son investissement, et à offrir au public un spectacle de qualité à la fois moderne et prenant. On conçoit bien évidemment la logique commerciale qui sous-tend le projet, mais le but est surtout de donner au public ce qu’il recherche. J. J. Abrams assure donc le boulot et mène efficacement cette barque à 200 millions de dollars, et le film déroule une nouvelle aventure qui s’inscrit bien dans la continuité des 2 trilogies. Les techniques d’effets visuels modernes permettent évidemment de donner une consistance encore plus affinée aux combats spatiaux, et la 3D s’avère efficace et agréable.
La production a joué sur la fibre nostalgique, en convoquant tout d’abord le scénariste Lawrence Kasdan, lui qui avait bossé sur L’Empire contre-attaque et Le Retour du Jedi, et qui est à l’origine du fameux « Je suis ton père »! Le fait de ramener des personnages de la première trilogie est évidemment un très bon choix, et ça fait quelque chose de revoir Han Solo et Chewie! Harrison Ford reprend son rôle avec beaucoup de plaisir, et il tient bien sa place parmi ce casting rajeuni! D’ailleurs, ce mélange des générations s’avère intéressant, et on sent la volonté d’Abrams et Kasdan de se servir de ce qui a été fait pour continuer la saga en maintenant une certaine cohésion. Dans le rôle principal, Daisy Ridley est vraiment à l’aise, elle qui est passé de l’anonymat le plus complet à une surmédiatisation avec sa participation à ce film! Elle campe une jeune femme qui n’a pas froid aux yeux, et qui s’embarque malgré elle dans une aventure aux proportions intersidérales. A ses côtés, John Boyega, que l’on a pu croiser dans l’excellent 24: live another Day, joue un personnage étonnant et s’avère efficace.
Mais il y a au niveau scénaristique des facilités que les auteurs n’ont pas pu s’empêcher de prendre, avec une volonté d’offrir au public un univers qu’il connaît bien, et des enjeux et schémas narratifs auxquels il est habitué. Ce parti-pris bloque malheureusement toute vélléité d’originalité, et on se retrouve certes dans une histoire intéressante, mais qui aurait pu être bien plus captivante. La qualité des acteurs et la solidité d’Abrams font de ce Star Wars: le Réveil de la Force un film qui fonctionne et dans lequel on ne s’ennuie pas. Mais on reste dans du schéma très classique et qui ne s’aventure pas en territoire inconnu. Il y a pourtant bien… Hmm nan nan je ne spoilerai pas! ^^
Sinon on a le duo Oscar Isaac et Adam Driver qui partageait l’affiche d’Inside Llewyn Davis et qui se retrouve dans des camps opposés. D’ailleurs la caractérisation de Kylo Ren, le grand méchant de l’histoire, est plutôt bien faite et on sent la filiation spirituelle avec un certain Dark Vador. Dans le reste du casting, on a même un Simon Pegg méconnaissable, lui aussi transfuge de Star Trek, et connu pour le cultissime Shaun of the Dead! On croise furtivement Iko Uwais et Yayan Ruhian, les stars de The Raid et The Raid 2: Berandal! Et on retrouve avec un plaisir évident Carrie Fisher et Mark Hamill, bien évidemment! Il y a vraiment quelque chose de fort qui se dégage lors de certaines scènes faisant appel à la nostalgie, et les liens avec la première trilogie sont traités avec beaucoup de respect.
Après La Guerre des Etoiles, L’Empire contre-attaque, Le Retour du Jedi, Star Wars: Episode I – la Menace fantôme, Star Wars: Episode II – L’Attaque des Clones, et Star Wars: Episode III – la Revanche des Sith, ce Star Wars: le Réveil de la Force assure la continuité en minimisant tous les risques, et reste dans le rang en offrant un produit calibré qui fonctionne. Quelques soupçons d’audace et de fantaisie auraient été bienvenus!
Aujourd’hui, le raz-de-marée Star Wars débute! Et voici un court qui rend hommage à la saga de manière bien délirante! Enjoy! 😉