Vous avez déjà pu découvrir leur univers totalement barré avec le clip de This too shall pass, et la construction de ce morceau de bravoure est tout aussi impressionnante! Plongez dans cette déconstruction des perspectives au doux son pop qu’est The Writing’s on the Wall! Enjoy! 😉
Ce mardi 16 février avait lieu l’avant-première de La Dream Team, comédie familiale qui sortira le 23 mars prochain, et qui s’avère drôle et réussie! En amont de la projection, j’ai pu avec d’autres réaliser une interview de l’équipe du film, qui s’est prêtée au jeu des questions dans un esprit bien détendu et avec un bon sens de l’humour! Pour ma toute 1ère interview, c’était des conditions plutôt idéales! 🙂 Un grand merci à Déborah de Flor FM, avec qui nous avons partagé cette interview! Merci aussi à Robert Muller et Estelle Sulprizio pour les photos! 🙂 Je vous invite d’ailleurs à aller voir l’album que Robert a consacré à l’événement, et que j’ai partagé sur Facebook ^^ Et bien évidemment, un très grand merci aussi à Mathilde et Sonia, les super organisatrices de cette visite!!!
Devant une belle table bien garnie, tranquillement posés sur un canapé bien confortable, nous avons démarré cet entretien avec le metteur en scène Thomas Sorriaux, l’actrice Barbara Cabrita et l’acteur Medi Sadoun. Morceaux choisis, c’est parti!
Medi Sadoun: « Nous sommes au Kinépolis de Mulhouse et nous sommes très heureux d’être là. Donc le film réalisé par Thomas Sorriaux et produit par Sébastien Fechner (présent également, tout comme le distributeur de Paramount Matthieu Bartel) a été une joie, donc voilà nous avons dans le film aussi de très très grands acteurs comme Gérard Depardieu, Chantal Lauby, Barbara Cabrita… Donc c’est l’histoire de Maxime Belloc, un joueur de foot en fin de carrière, qui au vu de ses activités extra-professionnelles et ses frasques (Barbara éclate de rire ^^), se retrouve à partir chez… (il éclate de rire lui aussi) Ses frasques? Vous avez vu le générique? Voilà ce sont des frasques! Il se fait renvoyer par son agent, Chantal Lauby, chez son père qu’il a pas vu depuis 15 ans, et il devra entraîner l’équipe de cadets. Et son père c’est Gérard Depardieu, voilà.
Déborah: Ca c’est ce qu’on retrouve dans la bande-annonce, mais c’est vrai que le casting est quand même assez impressionnant, vous avez cité quelques grands noms, vous en faites partie, comment s’est passé le tournage de ce film, entre vous (Medi) et Chantal Lauby c’était des retrouvailles après Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu?…
Medi: Oui, pour Barbara aussi d’ailleurs!
Déborah: comment ça s’est passé, l’ambiance, alors on a l’impression que c’était assez joyeux, un peu comme l’ambiance d’aujourd’hui?
Medi: C’était… (et là il est coupé par Barbara!)
Barbara: Mais pas du tout! C’était horrible et là on lâche la pression on lâche la pression c’était duuuuur!!! La production était infernale, le réalisateur était dur, on nous a fouetté tous les jours, Medi a une tête mais qui ne haaaa, mais qui ne dépasse pas le…
Medi: On ne se supporte pas! On ne se supporte pas du tout! (Rires). Pourtant je sais pas, ça non je sais pas, ça ne se voit pas à l’image, j’ai l’impression…
Barbara: Nan, nan nan, on a bien joué le coup!
Medi: Hein? C’est ça qui est incroyable quand même hein, parce que si à la rigueur, c’était une famille, et voilà, vous voyez l’image, l’atmosphère d’une famille, y aurait pas eu de mérite. Non on pouvait pas se voir en peinture.
Barbara: Non.
Medi: Non c’était évidemment une très belle famille et une très belle aventure. Beaucoup de chance de jouer au côté du monstre de la comédie et du drame Gérard Depardieu, qui est le seul comédien au monde à être connu dans tous les pays, par tous les présidents, de toutes les républiques d’ailleurs, et puis voilà, rien à dire là-dessus. Une grande joie, une grande fierté, et puis espérons que ça se ressente à l’image. Il a été très sincère sur ce tournage, très généreux, très empathique, et puis très touchant. Voilà.
Moi: J’aimerai revenir justement par rapport aux jeunes footballeurs, comment se sont déroulés les sélections des jeunes acteurs, et est-ce qu’il y a du potentiel pour l’équipe de France Espoirs?
Medi: C’est une question pour Thomas Sorriaux!
Thomas: Les jeunes de l’équipe, on les a constitué en fait en mélangeant à la fois des acteurs qui savaient pas jouer au foot, et des gens qui savaient jouer au foot et qui étaient pas du tout des acteurs, mais avec lesquels j’espérais pouvoir faire quelques trucs. Parce que c’est très compliqué de pouvoir trouver les deux, on les a cherché, mais on a jamais vraiment trouvé, des gens qui sont assez bons en foot et assez bons en comédie pour avoir les deux en même temps. Donc du coup on a mélangé des vrais acteurs qui vraiment étaient mauvais et qu’on a fait travailler, et qu’on a pas trop filmé souvent dans les matches, je ne donnerai pas de noms, et on a pris des jeunes qui sont des très bons espoirs en Ile-de-France, donc des gens qui potentiellement peuvent donner peut-être des footballeurs professionnels donc ouais y a des gens qui sont bons. Et on les a fait répéter parce que évidemment quand tu filmes du foot, faut chorégraphier un petit peu toutes les actions, et pour avoir la possibilité d’avoir deux fois la même chose, faut que les gens jouent un peu correctement au foot. Du coup ça a été pas mal de boulot. mais donc le rapport est de 1/3 2/3 en gros, il y a 2/3 de vrais joueurs et 1/3 de comédiens.
Déborah: Il y a cette alliance avec le monde du football à haut niveau et puis après retour aux valeurs, à l’essentiel, à la famille, on a l’impression que ça colle vraiment à l’air du temps, parce que c’est un peu ce qu’on note dans l’actualité?
Medi: C’est vrai… Mais je crois d’ailleurs que le film parle de ça surtout, en fait le foot c’est plus une toile de fond, le film aurait pu se passer dans un autre milieu, pas forcément sportif, un milieu fermé, un milieu clos dans lequel il y a de la compétition, et là c’est du foot parce que c’est comme ça, mais ça pourrait vraiment être autre chose, je crois que le coeur du film c’est surtout ça, c’est surtout l’histoire de quelqu’un qui s’est perdu, et qui va se retrouver au contact de son passé, au contact de la ruralité, parce qu’il vient de là et que du coup, tout d’un coup ça lui sonne une cloche et il se rend compte qu’il s’est un peu égaré, et donc le coeur du film c’est ça.
Justine, journaliste aux DNA: Et pourquoi le sport alors?
Medi: Parce que c’était dans le scénario quand on me l’a donné! (Rires) Pourquoi? Il faut demander au producteur! Moi on m’a proposé un scénario dans lequel c’était du foot! Moi j’adore le foot, ça m’a plu et j’étais très content! C’est pas moi qui ait eu l’idée du film donc… Après c’est vrai qu’on a du mal à faire des films de foot en France, on a toujours peur de ça, et donc il y avait un challenge assez intéressant, parce que c’est vrai qu’il y a presque une mythologie dans le cinéma français: « Ne faites pas de films sur le foot! », mais là l’idée vient de Sébastien (Fechner), le producteur du film, je sais pas pourquoi, je sais pas, il y a du y avoir beaucoup de films qui ont pas marché…
Sébastien: On espère que le meilleur moyen d’aborder le sport au cinéma c’est à travers les enfants. les films un peu populaires et larges qui peuvent séduire tout le monde, mais par l’entremise des enfants d’aborder le sport nous semblait une bonne idée.
Thomas: Il parle de lui il dit « nous », ça fait bizarre… (rires)
Barbara: Haha il est multiple!
Moi: Comment s’est déroulé le tournage dans le village de 1700 habitants justement? Ca a dû être un sacré choc des cultures aussi, pour eux pour vous?
Thomas: En fait, quand un tournage débarque quelque part, surtout quand c’est un petit endroit où il y a pas beaucoup de gens qui voient pas souvent des tournages, oui c’est toujours un peu un événement. Ce qui nous a fait que notre tournage était un peu plus un événement, c’était qu’il y avait Gérard Depardieu en fait, et on s’est rendu compte notamment à ce moment-là dans les yeux des gens, à quel point Depardieu est une icone et excite les gens, les gens l’adorent, les gens sont curieux, moi j’avais jamais vu ça à ce point c’est-à-dire les gens sont comme des fous. Mais c’est partout d’ailleurs, dans un village de 1700 habitants moi j’ai découvert des cousins que je ne connaissais pas et qui m’ont appelé disant: « paraît que tu fais un film avec Depardieu? » nan mais vraiment les gens sont… (rires) Ouais j’ai un cousin il parle bizarre comme ça! « Salut Thomas, paraît que… Depardieu il est sympa? Depardieu il est sympa?
Medi: Non non mais c’est vrai que c’était une joie de tourner avec lui, avec Gérard, une vraie vraie joie.
Moi: Est-ce que vous vous êtes inspirés de certains joueurs par rapport à la préparation?
Medi: Alors il y a un mélange de plusieurs générations: Maradona, Platini, Zidane évidemment… (rires) L’attitude de Gérad Janvion 1972… La jambe droite de Giresse… Un p’tit mix quoi!
Moi: question pour Barbara: Vous avez passé 6 ans à traquer les criminels au service de la police scientifique (dans R.I.S. Police scientifique donc), vous avez joué dans La French, Disparus… Comment s’est faite la transition entre le polar et la comédie?
Barbara: C’est inné! (rires)
Medi: Voilà! D’autres questions? Elle est capable de tout jouer! Barbara a été une partenaire incroyable parce qu’elle m’a beaucoup soutenue sur ce tournage…
Thomas: Oui Barbara est fatiguée, elle va rentrer à son hôtel! (rires) Isabelle Adjani sors de ce corps! (rires) C’est inné!
Pendant ce temps Medi essaie de continuer tant bien que mal: C’était pas simple, on avait 30 jours de tournage, et puis elle a été très présente, très gentille avec moi et puis elle m’a beaucoup soutenue Barbara. Je souhaite à tous les acteurs de tourner avec Barbara.
Barbara: C’est geeeentiiiiiil dites donc! Nan j’ai plusieurs choses à dire, parce que je pense que ça n’aurait pas été ça si j’avais pas eu justement ces partenaires-là dont Medi, et vraiment je rebondis sur ce que disais Medi, parce que quand on a justement des partenaires qui vous regardent vraiment, qui sont là et qui sont vraiment dans un échange sincère tout le temps et dans le travail et dans le privé aussi, ça crée aussi quelque chose de très fort, et donc on a aussi envie d’aller plus loin dans la comédie, et c’est le cas aussi avec le réalisateur. Donc quand on nous permet ça, cette ouverture de jeu, on peut aller vraiment…
Thomas: Nan on dit que la réponse est un peu longue… Mais après… Essaie de placer le mot autrement! (rires) Nonobstant! Essaie de placer nonobstant!
Barbara: Anticonstitutionnellement! Ben voilà, on passe du côté sérieux à la comédie en fait parce que on m’a laissé cette opportunité-là et peut-être qu’on l’a senti parce que vraiment moi j’adore ça. L’auto-dérision, le burlesque, le truc qui va vraiment dans l’absurde, ça me plait énormément, alors au début, peut-être que c’était pas le bon moment pour moi d’aller jusque-là parce que peut-être que je l’assumais pas, et que ça se sentait, mais sinon là maintenant, ouais c’est quelque chose qui me plaît énormément. On est dans un truc ou d’un seul coup on casse complètement son image. »
Voilà, une petit florilège de notre discussion vraiment très sympa avec cette équipe totalement disponible, ça fait plaisir de rencontrer des stars qui ne se prennent pas pour des stars! 🙂
Hier soir avait lieu l’avant-première de La Dream Team au Kinépolis Mulhouse, en présence d’une partie de l’équipe du film! L’acteur Medi Sadoun (Qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu?), l’actrice Barbara Cabrita (La Cage dorée), le réalisateur Thomas Sorriaux (La Beuze), le producteur Sébastien Fechner et le distributeur Matthieu Bardel se sont prêtés au jeu des interviews, des photos et des rencontres avec le public, dans un très bel esprit et avec beaucoup d’humour! De très belles rencontres, avec une équipe généreuse et visiblement ravie d’être là! Mais ça, ce sera pour un autre jour! ^^
Adepte de la comédie depuis son 1er long, Thomas Sorriaux réalise avec La Dream Team son 4ème film, après La Beuze en 2003, Les 11 Commandements en 2004 et 15 Ans et demi… en 2008. Avec La Dream Team, il va nous offrir une comédie familiale s’inscrivant dans une tradition bien ancrée, celle qui présente une équipe de losers et qui va tout faire pour remonter dans le classement. On pense invariablement aux Petits Champions de Stephen Herek avec Emilio Estevez (1992) sur la thématique du hockey sur glace. Thomas Sorriaux lui, va convoquer Medi Sadoun dans la peau de Maxime Beloc, le joueur phare du PSG, qui après de multiples frasques et une blessure à la jambe, va se retrouver contraint de revenir dans son village natal, et d’entraîner les jeunes de l’équipe locale!
Medi Sadoun s’est bien pris au jeu, et campe un Maxime Belloc imbu de sa personne, qui après des soirées arrosées et des pointes en Audi R8, va devoir sacrément se remettre en question dans un monde rural où il n’y a plus matière à tous ses excès! L’acclimatation à ce nouveau rythme va être difficile et savoureux, notamment avec les clashs entre Maxime et son père, campé par un Gérard Depardieu toujours aussi efficace dans son registre de vieux bougon au grand coeur! Cette chute libre en plein Berry va être l’occasion pour Maxime de redécouvrir des valeurs saines et essentielles, aux côtés des « ploucs » du village auxquels il va finir par s’attacher…
La Dream Team est une comédie dont le déroulement s’avère classique, mais qui convainc grâce à sa belle sincérité et à son humour permanent. On citera le choix des surnoms par Maxime pour ses jeunes joueurs, comme Polnareff pour le plus touffu par exemple; ses méthodes d’entraînement très spécifiques, comme lorsqu’il apprend à simuler une blessure; ou encore les vannes sur les joueurs de foot connus qui font à chaque fois mouche! L’écriture du film laisse régulièrement fuser des petites phrases bien senties, et les situations comiques s’enchaînent à un bon rythme, permettant à La Dream Team de devenir une comédie réussie.
Le casting bien hétéroclite est à lui seul une belle source d’esprit comique, entre une Chantal Lauby en agent sportif intraitable, un Patrick Timsit en entraîneur rival à qui on aurait envie de mettre des claques, et des jeunes acteurs totalement à l’aise dans la composition de cette équipe de bras cassés! On a également droit à quelques guest stars de qualité, je ne vous en dirai pas plus! Et par-dessus ça, vient se greffer l’indispensable histoire d’amour contrariée, qui s’avère finalement touchante grâce à une vraie complicité entre Medi Sadoun et Barbara Cabrita! La Dream Team est une comédie familiale qui fonctionne, et qui grâce à l’alchimie entre cette belle bande d’acteurs et d’auteurs, offre une bouffée d’oxygène comique bien sympathique!
Difficile de se faire un nom quand on a un titre qui n’a rien d’original et qui est partagé par d’autres! Il y a Intruders de Juan Carlos Fresnadillo avec Clive Owen datant de 2011, une série Intruders en 2014, Intruder avec Moby en 2015, The Intruders, toujours de 2015, signé Adam Massey, et cet Intruders donc de 2015 également, premier long mis en scène par Adam Schindler! Qu’est-ce qui permettrait à cet énième home invasion de sortir du lot, surtout qu’on en a entendu parler nulle part? C’est sa mise en scène très immersive, et son scénario bien tordu qui apporte pas mal d’originalité au genre!
Adam Schindler n’a jusqu’ici réalisé qu’un court métrage, Killing Floor: uncovered, mais fait preuve d’une belle créativité avec ce long, qui dégage dès le début une ambiance complexe et travaillée. On sent une réelle maîtrise et surtout une approche très décomplexée du genre, Schindler ne se contentant pas de plans fixes classiques histoire de créer une atmosphère pesante, mais injectant des mouvements de caméra qui donnent un rythme très intéressant. Schindler colle aux basques de ses personnages, et suit leurs mouvements en progressant avec eux, instillant un vrai sentiment d’urgence. On se retrouve enfermé dans cette maison en même temps qu’Anna et on va courir avec elle afin d’échapper à ses assaillants!
Le choix du personnage principal est très judicieux, Anna étant agoraphobe et n’étant tout simplement pas capable de sortir de la maison, même avec ces 3 hommes à l’intérieur! Le concept est très original, et va créer un huis-clos étouffant. Anna n’est pas sortie de chez elle depuis 10 ans, et elle va devoir trouver des solutions pour survivre. L’entrée en matière du film est étrange et touchante, avec sa relation conflictuelle avec son frère malade. Ce dernier est en phase terminale, et on sent toute la détresse retenue d’Anna qui va perdre le dernier membre de sa famille, et se retrouver seule. Beth Riesgraf, actrice inconnue ayant eu pas mal de petits rôles à la télévision, joue Anna avec une belle sensibilité, et on va suivre ce qui va lui arriver avec beaucoup de crainte. On sent tout le poids du passé qu’elle traîne avec elle, et son agoraphobie est mise en scène de très belle manière!
La caractérisation des 3 individus est très intéressante elle aussi, avec le leader brut de décoffrage, le suiveur qui ne sait pas trop s’il faut rester, et le psychopathe de service prêt à tuer Anna sans sourciller. Pourtant, il y a quelque chose qui va faire basculer les événements, et on se dit qu’Anna pourrait bien survivre à tout ça finalement… Je ne m’étendrais pas là-dessus évidemment, mais Adam Schindler va emmener le film dans une direction étonnante, et les interactions entre les 4 personnages vont évoluer de manière originale. Schindler parvient à conserver le spectateur immergé dans son récit, qui offre quelques moments bien forts! Il y a une baisse de rythme vers la fin, avec quelques éléments moins originaux, mais Intruders est une très belle surprise! On n’atteint pas la toute-puissance d’un You’re next, mais il mérite tout de même de se faire un nom!
Hardcore Henry respire le jeu vidéo à plein nez, et propose une immersion totale en mode POV pour un film d’action dont le body count devrait affoler les stats! Ilya Naishuller réalise son 1er long qui ne devrait pas laisser indifférent, et qui s’annonce bien gore et fun! Bon, à déconseiller aux épileptiques toutefois…Tiens, il y a Tim Roth dedans! Sortie le 13 avril!
Bon, ben c’est la tradition au Super Bowl de dévoiler des spots courts mais intenses pour les prochains films à sortir! On ne déroge donc pas à la règle, et on envoie!
On commence par Captain America: Civil War, qui nous promet un affrontement musclé entre 2 factions d’Avengers! Bon, ça fait un peu cheap quand on compare au Civil War de Steve McNiven qui voyait des dizaines de personnages se mettre sur la gueule… Mais on a foi en ce que construisent les Russo Brothers, après tout, c’est eux qui balisent le terrain pour Infinity War!!! Sortie le 27 avril!
Du côté de la Fox, on résiste avec X-Men: Apocalypse! Des images qui promettent un très grand spectacle, avec une Psylocke au top! Vivement le 18 mai!
Jason Bourne quant à lui est prévu pour le 10 août, et promet un retour musclé pour Matt Damon! Bon, c’est toujours Paul Greengrass à la mise en scène, pas certain que ça s’améliore…
Sinon on a droit à une pub bien sympa du côté de Marvel! En même temps, est-ce que Coca a vraiment besoin de pub…
On dirait bien que le personnage le plus barré de l’écurie Marvel soit en train de fédérer tout le monde! Dôté d’un budget de 58 millions de dollars, Deadpool est déjà rentable dès son 3ème jour de programmation! Sorti le 12 aux Etats-Unis, il a déjà glané plus de 47 millions de dollars, et 14 millions dans le reste du monde! Après l’échec retentissant des 4 Fantastiques, la Fox peut souffler et se frotter les mains!!! D’ailleurs j’ai mis à jour la liste des adaptations Marvel de 1944 à 2019, si ça vous intéresse! 😉
Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, on apprend que Deadpool 2 est officiellement validé, avec la paire Rhett Reese/Paul Wernick au scénario, Ryan Reynolds bien évidemment sous le lycra rouge, et on espère que Tim Miller revienne aux fourneaux! Et cette fois, Cable sera de la partie!!!
Et comme 2 bonnes nouvelles ne viennent jamais seules, Ryan Reynolds a déclaré que le film X-Force était sa priorité! L’équipe black ops devrait voir le jour très rapidement après le démarrage fulgurant de Deadpool!!!
En bref, j’ai vu Bone Tomahawk de S. Craig Zahler, qui a également rédigé le scénario de ce western. Zahler était déjà scénariste sur l’excellent The Incident d’Alexandre Courtès, et son premier effort s’avère plutôt intéressant, même si l’obtention du Grand Prix à Gérardmer est exagérée selon moi. Le film bénéficie d’une très belle photographie signée Benji Bakshi (déjà à l’oeuvre sur le très bon Some Kind of Hate), et d’un casting intéressant: Kurt « Snake Plissken » Russell qu’on ne présente plus, Patrick Wilson, Matthew Fox, et quelques échappés de séries: Lili Simmons, la Amish fatale de Banshee; Geno Segers, l’indien énervé de… Banshee, évidemment! Ou encore Zahn McClarnon, le shérif indien de Longmire! Un film d’atmosphère, au rythme assez lent, mais aux accès soudains de violence bien gores! Un western bien mené, aux personnages intéressants, qui aurait gagné à être un peu plus rythmé.
Et j’ai vu The Wave de Roar Uthaug, le metteur en scène du génial Cold Prey (dont la suite Cold Prey 2 est tout aussi excellente d’ailleurs). Ce film catastrophe norvégien met en scène un scientifique sur le point de déménager de sa petite ville nichée au creux d’une montagne, et dont le travail consistait à surveiller les risques d’éboulements. Sachant qu’un lac se trouve en contrebas, si un pan de la montagne se détachait, cela créerait un immense tsunami qui engloutirait la petite ville… Et quand des signes avant-coureur indiquent que le pire est sur le point de se produire, tout va aller très vite… Roar Uthaug soigne vraiment bien sa première partie, qui bénéficie d’une belle tension et de personnages travaillés. Dommage que le mode survie intervenant en 2ème partie soit si classique… Le film perd nettement en profondeur, même s’il reste de facture correcte. Ca ne vaut pas le sublime The Impossible!
Alors que le retour de Mulder et Scully peine à retrouver sa belle fougue des 90’s, ça a au moins le mérite de raviver l’intérêt pour les bandes SF à base d’extraterrestres! The Phoenix Incident joue la carte du docu-fiction pour explorer un cas très mystérieux d’apparitions d’ovnis le 13 mars 1997 dans la région de Phoenix. Keith Arem (qui a réalisé le jeu vidéo Deadpool tiens!) nous livre un found footage qui pourrait s’avérer intéressant!
Et de 3!!! Après son très bon American Nightmare et son excellent American Nightmare 2: Anarchy, James DeMonaco a emballé son The Purge: Election Year qui s’annonce plutôt réjouissant, avec encore une fois Frank Grillo, devenu cette fois agent de sécurité au service d’une sénatrice souhaitant éliminer le concept de la Purge. Evidemment, lors de la nuit fatidique, tout va devenir incontrôlable… Sortie le 29 juin!
