Deadpool (Tim Miller, 2016)

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A film exceptionnel, séance exceptionnelle! Grâce au partenariat entre Talking Wade et le Kinépolis Mulhouse, et avec la participation de l’association Saïmiri Parkour, on a été 72 personnes à aller découvrir ce film de malade mental mercredi soir!!! Un immense merci encore à tous ceux qui sont venus et au Kiné pour m’avoir permis d’organiser une telle séance! C’était un pur plaisir d’avoir autant de monde à mes côtés pour voir Wade sur grand écran!!! 🙂 🙂 🙂 Après tout, c’est pas pour rien que ça s’appelle Talking Wade! 😉

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On est en février 1991, le scénariste-dessinateur Rob Liefeld et le scénariste Fabian Nicieza nous livrent le 98ème épisode de la série Les nouveaux Mutants, dans lequel Cable va être opposé à un personnage qui fait ses tous premiers pas dans l’univers Marvel. Une entrée fracassante où Deadpool révèle déjà son penchant naturel pour la discussion (ou le monologue, au choix) et un décalage certain avec les super-héros et super-vilains ordinaires. Le personnage va à plusieurs reprises croiser la route de Cable et de son équipe dans X-Force, avant d’avoir droit à 2 mini-séries, en 1993 et en 1994. Après quelques petites apparitions chez d’autres personnages (Secret Defenders, Wolverine), c’est en 1997 qu’il a droit à sa première série régulière, écrite par le génial Joe Kelly. C’est clairement lui qui va définir le personnage, en le positionnant comme un anti-héros complexe et totalement azymuté! Son run en 69 numéros est juste magnifique, et il va nous faire découvrir Wade et toute la clique qui l’entoure de manière savoureuse et totalement décalée! Pour la petite histoire, Wade Wilson est une réponse au Slade Wilson de DC Comics, alias Deathstroke, qui est aussi un mercenaire et un assassin! Mais Wade va rapidement gagner son autonomie gràace à Kelly et devenir bien plus qu’un clone de la concurrence. Je vais vous faire grâce de tout l’historique, il y a Wikipedia pour ça! Mais je vous laisse le lien vers ma checklist qui reprend toutes les apparitions du personnage, c’est juste ici! Et juste en-dessous, la toute première apparition de Wade dans New Mutants 98!

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Ryan Reynolds est un fan de la première heure du personnage, et il a déjà eu l’occasion de jouer Wade en 2009 dans X-Men Origins: Wolverine, où il prouvait qu’il avait tout saisi à l’essence même du mercenaire. Le traitement de Deadpool, baptisé Arme XI, a fait enrager la plupart des fans, mais je trouvais qu’il s’agissait d’une intro pas si inintéressante… Pour la petite histoire toujours, ce n’est pas Ryan Reynolds qui jouait l’Arme XI, mais l’excellent Scott Adkins, acteur spécialiste du fracassage de crâne que l’on a pu apercevoir dans pas mal d’actioners bien bourrins (Expendables 2: Unité spéciale, Universal Soldier: le Jour du Jugement). Un spin-off a tout de suite été envisagé pour Deadpool, mais ce projet est devenu une véritable arlésienne, ne parvenant jamais à se concrétiser, avec des annonces de metteurs en scène régulière (Robert Rodriguez, David S. Goyer…), mais qui n’aboutissaient finalement jamais. Jusqu’à cette fameuse fuite du 28 juillet 2014, où un test filmé a atterri sur la toile sans qu’on en connaisse la provenance, et qui a immédiatement affolé le web! C’est très clairement ce test ayant fuité qui a convaincu les financiers du potentiel d’un éventuel film sur Wade, et c’est le 18 septembre que le projet a été greenlighté (elle est facile, mais j’ai pas pu m’en empêcher!). Dès lors, tout s’est rapidement emballé, avec la confirmation de Ryan Reynolds dans le rôle, et un tournage dès le 4 décembre 2014! Il faut dire que le script de Paul Wernick et Rhett Reese (Bienvenue à Zombieland, G. I. Joe: Conspiration) attendait bien patiemment depuis longtemps…

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Bon, l’historique du perso, c’est fait, le déroulement chaotique de la prod, c’est fait, on va pouvoir passer à la critique du film en lui-même, si ça vous dit. Alors évidemment, vous allez vous poser la question de mon objectivité par rapport à cette adaptation, mais au vu des réactions dans la salle hier soir, je peux affirmer sans conteste que Deadpool a su fédérer à la fois les fans les plus hardcores du personnage (moi par exemple!) et les spectateurs qui encore 2 jours auparavant n’avaient strictement jamais entendu parler de ce personnage à la peau rugueuse et qui adore le lycra rouge! Du début à la fin du film, tout le monde s’est marré pendant presque 2h! Et ça, ça devrait suffire comme critique, non? 😉

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C’est simple, dès le tout premier aperçu du générique, il y avait suffisamment de matière pour rire comme un âne, et ce début magistral a donné le ton de ce qui allait suivre: le film promettait d’être furieusement décalé, sacrément trash et violemment jouissif! Deadpool, AKA Wade Wilson, est bien sorti de ses petites cases de comics pour exploser sur le grand écran, et l’ensemble du staff s’est impliqué de manière très personnelle pour faire de ce film la tuerie qu’on attendait tous et que le personnage de Liefeld et Nicieza méritait! Deadpool est un pur moment de folie intégrale, un ride absolument génial qui se permet d’être sacrément couillu, étonnamment touchant, et hyper généreux!!! C’est un film de passionnés, fait avec un amour véritable du matériau de base, et avec une compréhension quasi instinctive de tout l’univers de Wade! Ce que le metteur en scène Tim Miller (dont c’est le 1er long métrage, rappelons-le!) n’avait pas en billets verts, il l’a compensé par l’audace, l’ingéniosité, la folie créative, l’humour démentiel et une bad-ass attitude démentielle! Avec un budget estimé à 50 millions (« à peu près l’équivalent du budget coke de n’importe quelle superproduction hollywoodienne », dixit Ryan lui-même), là où un X-Men: Days of future Past avoisine les 200 millions, il fallait compenser en terme d’écriture et d’originalité. Et le pari est largement gagné!

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Ryan Reynolds ne joue pas Deadpool, il EST Deadpool. On a eu l’occasion de le découvrir durant la campagne promo totalement déjantée du film, qui mériterait à elle seule un bonus DVD de plusieurs heures! L’investissement de l’acteur canadien (Wade aussi est Canadien au fait) ne pouvait pas être plus poussé, et il s’est amusé pendant des mois à nous livrer des infos, des photos, des vidéos complètement barges, ce qui a permis aux non-initiés de progressivement découvrir et s’habituer au personnage, tout en créant un engouement de plus en plus important. La campagne de comm a été parfaite, parce qu’elle a été faite avec un vrai esprit de fan absolu! Du coup, Reynolds joue Wade et Deadpool avec la même sérénité et facilité, et il apporte au personnage toute sa propre folie, jusqu’à se qu’on confonde la part de l’acteur et la part du personnage! Un mélange total qui confère au film une véritable solidité!

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A ses cotés, on a une galerie de personnages bien savoureux, à commencer par une Vanessa campée par la craquante Morena Baccarin, et qui va faire glisser le film dans une love-story que l’on n’aurait pas cru aussi touchante! La relation entre Wade et Vanessa est à la fois belle, intense et trash, et on est en présence d’un couple qui a des attitudes que l’on ne voit jamais au cinéma! Ed Skrein campe Ajax, le bad guy originel que Joe Kelly a créé dans son run, et son passage sur grand écran est très intéressant. L’acteur de Game of Thrones le modernise, et recrée la rivalité bien gore qui existait dans le comic, avec des vannes énormes que l’on trouvait déjà à l’époque, n’est-ce pas Francis? T. J. Miller joue la Fouine, le pote fournisseur d’armes de Wade, qui est pas mal édulcoré par rapport au comics, où il faisait aussi office de souffre-douleur, mais qui reste déjanté. Et c’est un vrai plaisir de voir Blind Al prendre vie à l’écran, même si là encore, elle est nettement moins développée que dans le comics! Mais on en verra plus dans Deadpool 2, c’est certain! Brianna Hildebrand joue une Teenage Negasonic Warhead discrète mais explosive, et Colossus est un faire-valoir pour Wade, qui donne lieu à quelques moments franchement hilarants.

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Il y a dans ce film une véritable énergie dévastatrice, qui catalyse l’ensemble des talents en présence pour livrer une oeuvre qui a forcément des défauts, mais qui a tellement à offrir qu’on passe clairement au-dessus. Tim Miller nous livre des séquences d’action absolument dingues, dans lesquelles tout le potentiel du personnage explose! La fameuse scène de l’autoroute est géniale, et les autres aussi, je n’en dévoilerai pas plus pas d’inquiétude! Miller a un sens du montage qui colle parfaitement au dynamisme de Wade, et à son esprit tordu! L’habillage sonore à base de Salt’N’Pepa, DMX ou Wham! est excellent (on pense à l’utilisation que James Gunn faisait de la zik dans son sublime Les Gardiens de la Galaxie, le cousin déjanté du côté de Marvel Studios), et Deadpool possède un rythme bien groovy!

 

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On a beaucoup parlé de la capacité de Deadpool à briser le quatrième mur, cette frontière entre la fiction et la réalité, lorsqu’un personnage est conscient d’être dans une oeuvre. Dans les comics, Deadpool s’adresse régulièrement au lecteur, et les scénaristes ne sont pas passé à côté de cet aspect génial, et ont permis à Wade d’être également conscient qu’il est dans un film! Du coup, Deadpool s’adresse régulièrement aux spectateurs à travers la caméra, et ce procédé qui pourrait paraître artificiel est utilisé avec énormément d’intelligence! Cela ouvre bien évidemment des portes à des vannes juste sublimes, et Deadpool va se moquer de nombreux films, en n’omettant pas la saga X-Men, il va railler le budget alloué au tournage, il va se moquer de Ryan Reynolds, etc… Vous voyez le topo? Deadpool est un film sérieusement déjanté qui va pulvériser les codes à la fois super-héroïques, mais aussi cinématographiques! Sa narration si particulière possède une originalité sacrément rafraîchissante, et on va se laisser emporter par une tornade rouge qui n’arrête pas de jacter, et on ne va pas pouvoir s’empêcher de se marrer pendant tout le film!

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La structure en flashbacks va permettre de varier les tonalités de manière très fluides, et on va réellement être surpris par la capacité de Miller, Reynolds et les autres de bifurquer sans crier gare de l’humour à l’émotion, de l’émotion au trash, du trash au sublime, etc… Il y a une gestion exemplaire de la part des auteurs Wernick et Reese, et on sent leur amour dévoué du personnage! Les vannes fusent à 300 à l’heure, et elles sont bourrées de références qui vont du cinéma à la musique, en passant par les comics, les people etc, pour donner vie à un cocktail détonnant qui va vous faire mal aux zygomatiques! L’esprit du comic est totalement respecté, et on vit ce Deadpool en immersion totale!

Bref, je vais m’arrêter là sinon je vais continuer pendant des heures encore! Un seul mot d’ordre: allez voir Deadpool!!!

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Le(s) clip(s) de la semaine: Salt’N-Pepa – Shoop et DMX- X gon’ give it to ya

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Bon, histoire de bien vous mettre ces 2 morceaux en tête avant la méga-séance de ce soir, back to the 90’s and 2000’s avec les 2 morceaux phares de la BO de Deadpool! Attention, ça va groover sévère!!!

 

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Cloverfield (Matt Reeves, 2008)

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Alors que l’on a appris tout récemment qu’une suite de Cloverfield avait été tournée dans le plus grand secret, j’en ai profité pour revoir ce film de Matt Reeves qui avait fait sensation à l’époque. J’ai donc exhumé une critique de mon tout premier blog, Salem Center, en y apportant quelques petites retouches (en italique) par-ci par-là 😉 Sinon, tout est d’origine, ça date du 27 février 2008! 🙂

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La tendance actuelle du cinéma dévoilée à Gérardmer le mois dernier (en 2008 donc hein) fait état d’un retour à une volonté immersive aussi réaliste que possible. Que ce soit l‘ultra-éprouvant [REC] (qui aurait dû remporter haut la main le Grand Prix, je ne le répéterai jamais assez!), le Diary of the Dead de Romero, ou cet impressionnant Cloverfield, la coïncidence veut que les films tournés en point de vue intradiégétique (la personne qui filme fait partie de l’histoire) reviennent en force longtemps après Le Projet Blair Witch, et les inspirations diverses nourrissant cette renaissance semblent résolument traitées avec une intelligence sans faille.

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La grosse bébête de Cloverfield était attendue avec de plus en plus d’impatience, et le résultat est un film apocalyptique aux résonances post-11 septembre tout ce qu’il y a de plus viscéral. Sans plomber le récit par des références directes, les séquences suffisent à plonger le spectateur dans le chaos qu’ont pu vivre les New-Yorkais il y a déjà 7 ans (il y a 15 ans donc aujourd’hui), en jouant à fond la carte de l’ultra-réalisme. Le principe de la caméra portée devient alors naturel et se fond avec aisance dans la catastrophe gigantesque qu’elle filme. Depuis Le Projet Blair Witch, on sait que c’est l’angoisse qui donne envie de continuer à filmer, et surtout le fait de se sentir encore vivant. Le caméraman ne perd donc pas trop de temps en explications, et continue d’immortaliser l’événement tout en essayant d’y survivre.

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La première partie destinée à faire connaissance avec les personnages est une fête de jeunes typique, avec le comique de service et les histoires d’amour contrariées classiques. Mais c’est justement dans l’attente de ce qui va arriver que ces petites existences prennent leur sens dans leur futilité même, et lorsque le personnage principal, Rob, se retrouve en train de faire la gueule et que l’on se dit que ça patine un peu, c’est là où le premier tremblement a lieu. Drew Goddard, scénariste fidèle du producteur J. J. Abrams depuis Lost – les Disparus et Alias (qui a participé depuis à la création de Daredevil), dynamite l’esprit teen movie que prenait le métrage pour recadrer violemment les objectifs. A savoir la destruction pure et simple de Manhattan, et la fuite du groupe de 5 jeunes afin d’échapper à la créature cauchemardesque. Les acteurs sont plutôt bons et apportent une bonne dose d’humanité en variant les émotions qu’ils ressentent. L’urgence de l’instant est on ne peut plus claire, et ils réagissent en conséquence aux désastres auxquels ils assistent.

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Si l’on pense invariablement à Godzilla, on est loin du film pépère d’Emmerich ou des décors en carton-pâte d’Inoshiro Honda (et de la daube magistrale de Gareth Edwards de 2014 aussi tiens). Les décors grandioses de Manhattan sont plus vrais que nature, et l’utilisation de matte paintings (les arrières-plans sont peints et les scènes filmées sont incrustées) et d’éléments en 3D sont traités avec un souci du détail énorme. On est à l’opposé d’une stylisation complète à la 300, et tout ce qui est vu apparaît aussi réaliste que possible. Les scènes de désolation avec les tours éventrées, les séquences de combat qu’on croirait tournées en Irak, la foule immense qui se précipite vers le pont de Brooklyn… Et bien évidemment le monstre, au visuel original et aux extensions mortelles… Tout est simplement énorme dans ce film, qui oblige à une immersion ayant rarement atteint un tel degré. On se sent littéralement happé par cette course à travers une ville ravagée, et la tension ne baissera pas durant tout le film. Nerveux au possible, déroutant et hallucinant (bon là j’exagérais peut-être, mais il reste franchement cool ^^), Cloverfield est une vision de cauchemar sous forme d’allégorie à peine déguisée, qui met à mal la suprématie d’une Amérique affaiblie en exorcisant ses démons sous la forme d’une menace biologique terrifiante. Une date dans l’histoire du cinéma (pour l’époque en tout cas), et des émotions brutes convoquant une peur irrépressible de la mort. Un choc viscéral donc, à des années-lumière du sympathique Porteur de Cercueil, film précédent de Matt Reeves (1996 tout de même!), comédie emmenée par David Schwimmer et Gwyneth Paltrow

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Les news de la semaine: Legion of Boom

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Il y a toujours une phase dans les projets ciné ou série, où l’on passe soudainement de l’abstrait au concret. Pour Legion, série initiée par la Fox et Marvel qui va suivre la vie de David Haller, le fils du Professeur Xavier, on ne savait pas vraiment comment appréhender tout ça. Surtout que le récit prendra place dans un univers alternatif à celui des X-Men, où la population n’a pas encore appris l’existence des mutants. Mais avec l’arrivée de Dan Stevens sur le projet, ça commence à vraiment prendre du sens! L’excellent acteur qui a explosé dans le génial The Guest du non moins génial Adam Wingard solidifie fortement ce projet, et il devrait camper le mutant schizophrène de très belle manière! Après son rôle complètement déjanté chez Wingard, il devrait assurer dans l’univers mutant! Une excellente nouvelle donc!

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Quelques visuels supplémentaires pour Captain America: Civil War, qui n’ont rien de transcendant, mais qui permettent de bien discerner les 2 camps qui s’affronteront. Sortie le 27 avril.

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En bref, j’ai vu Jeruzalem de Doron Paz et Yoav Paz, dont la bande-annonce était plutôt prometteuse. Mais le résultat final de ce film d’horreur israélien est sensiblement identique à un film d’horreur américain raté, avec les mêmes poncifs et les mêmes approximations. Le film met trop longtemps à démarrer, et les personnages ne sont pas spécialement intéressants… La seule trouvaille intéressante est le found footage en utilisant les lunettes connectées du personnage principal, mais bon ce n’est pas suffisant pour en faire un bon film…

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Le principe de sortir un teaser pour donner envie aux financiers de produire un film est très en vogue en ce moment, et le projet Ickerman des Frenchies Raphaël Hernandez et Savitri Joly-Gonfard semble être une très belle proposition dans le domaine de la SF! Visuellement impressionnant et bénéficiant d’une très belle atmosphère, il donne très envie de découvrir ce long métrage qui n’a pas encore été tourné! En effet, les producteurs recherchent pour l’instant les fonds nécessaires pour mettre le film en chantier, avec l’objectif de filmer en 2017! On a encore le temps donc, mais ça fait bien envie! Ce teaser a coûté 1000 euros et a été tourné en 1 nuit à Paris. Un travail de 3 mois a été nécessaire en post-production, on imagine donc bien la motivation et la patience des auteurs pour arriver à créer une oeuvre complète!

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Le clip de la semaine: Dope D.O.D. – Psychosis

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Les Néerlandais de Dope D.O.D. ont assuré lors de leur concert à Bâle dimanche dernier, du coup le clip de la semaine leur est consacré! Psychosis ft Sean Price, avec quelques références ciné bien cool, c’est parti! Enjoy! 😉

 

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