The Marvels (Nia DaCosta, 2023)

On connaissait les films-réunions, comme Avengers qui convoquait de nombreux héros après plusieurs films solos; on connaissait les spin-off, comme Elektra qui succédait à Daredevil (période Fox, vous avez déjà oublié?); on connaissait les préquels, à l’instar d’X-Men : le Commencement et de ses suites; on connaissait les futurs dystopiques (l’incroyable Logan); les univers alternatifs (l’excellente Legion); et on commence à avoir des spin-off de spin-off : Echo, qui sera un spin-off d’Hawkeye, qui est un spin-off de la saga Avengers; mais on n’avait pas encore eu un film combinant à la fois suite, double spin-off de séries, et spin-off de films et série ^^… C’est aujourd’hui chose faite avec The Marvels!

En 2019, on a eu droit à un Captain Marvel des plus anecdotiques; en 2021, le personnage de Monica Rambeau faisait ses premiers pas dans l’atroce série WandaVision; en 2022, on a eu droit à la calamiteuse série Miss Marvel; en juin 2023, il y a 5 petits mois, on a dû se taper cette daube de Secret Invasion avec Nick Fury, qui était donc un spin-off en série d’un héros vus dans les films Avengers. Et tout ce beau petit monde est réuni aujourd’hui pour nous donner The Marvels. Alors, quand 1 film + 4 séries tous catastrophiques se combinent pour nous livrer un tout nouveau film, est-ce qu’on peut avoir la crédulité de se bercer de la moindre illusion d’espoir? Bien sûr que non! Et pourtant… Contre toute attente, The Marvels fonctionne!

Alors attention, nous ne sommes pas face à un chef-d’oeuvre du genre et on n’assiste pas non plus à la résurrection du MCU. Mais force est de constater que l’on n’est pas devant l’échec annoncé et la nouvelle catastrophe qui se profilait pourtant logiquement, que ce soit au vu des productions précédentes qui ont engendré cette réunion, ou tout simplement au vu de la désagrégation du modèle actuel marvellien. On a entamé la Phase V avec l’immonde Ant-Man et la Guêpe : Quantumania, on l’a poursuivi avec le très inégal et décevant Les Gardiens de la Galaxie 3, et on s’est farci cet immondice de Secret Invasion. Seule la saison 2 de Loki, qui s’achèvera ce vendredi, était parvenue à redynamiser cet ensemble des plus désespérants. Et juste avant l’épisode final de la série consacré au variant du frère de Thor, on va faire une petite balade dans l’espace qui s’avère à la fois rythmée, drôle et pas si inintéressante au final!

Est-ce notre esprit de tolérance qui se contente de bien peu aujourd’hui après avoir eu les rétines et le cerveau gravement endommagés par la Phase IV et le début de la Phase V? Est-ce la durée d’à peine 1h45 d’un métrage qui il y a encore 1 an aurait eu l’obligation d’au moins rajouter 1h  à son récit? Quoi qu’il en soit, le rythme proposé bénéficie activement de cette structure plus simple et réduite à l’essentiel. On ressent bien moins de temps morts que dans les dernières productions Marvel Studios, on cherche moins à se prendre au sérieux tout en parvenant pourtant à offrir quelques enjeux qui fonctionnent; et l’alchimie entre les 3 personnages prend. C’est tout ce qu’on en attendait, et encore je n’en attendais en fait strictement rien, donc ça me va. Brie Larson offre davantage de charisme à son personnage que dans Captain Marvel, Teyonah Parris est plus intéressante dans le rôle de Monica Rambeau, et je ne pensais pas dire ça, mais la cosplayeuse de Miss Marvel Iman Vellani m’a fait marrer quelques fois, alors que je la détestais dans Miss Marvel! Alors non, pour moi elle ne parvient toujours pas à incarner Kamala Khan en lui donnant l’aura du personnage des comics, mais son côté gaffeuse donne un certain dynamisme au long métrage, donc on prend.

Samuel L. Jackson qui pour moi avait enterré le mojo et la classe de Nick Fury dans Secret Invasion, parvient à lui redonner un minimum d’intérêt avec une présence plus subtile et du coup moins lourde. Il ne sauve pas le personnage pour autant, qui selon moi devrait être recasté (hmmm au hasard David Hasselhoff??? ^^). La méchante du film est à l’image de nombreux méchants Marvel totalement oubliable, c’est une sorte de sous-Ronan l’Accusateur même si elle n’est pas si inintéressante. Mais je ne me rappelle même pas son nom 1h après la fin du film (Dar-Benn si vous être trop feinéants pour chercher ^^). D’ailleurs, vous vous rappeler que Mads Mikkelsen a joué un méchant dans un film Marvel? Alors, vous voyez?? C’est de ça dont je parle, et cette Dar-Benn tombera elle aussi dans l’oubli.

Mais il y a quand même un truc qui se passe dans ce film, on se balade dans l’espace en se disant que visuellement c’est plutôt sympa, avec des décors offrant une certaine profondeur et qui semblent avoir bénéficié de davantage de temps que ce pauvre Ant-Man et la Guêpe : Quantumania, on sent un petit côté exploration spatiale qui fonctionne aussi, les scénaristes sont parvenus à apporter une certaine alchimie entre les 3 héroïnes, et bordel je pense qu’ils en ont fumé de la bonne en réunion d’écriture, car ils ont apporté 2-3 idées auxquelles je ne n’étais pas préparé et qui démontrent un certain détachement et une très belle décomplexion par rapport à la rigidité habituelle made in Marvel! Je ne peux évidemment pas vous spoiler ça, mais ça n’a l’air de rien et pourtant ça fait du bien de sentir une certaine légèreté/absurdité par moments!

Nia DaCosta, qui nous avait tout de même livré une relecture soporifique du superbe Candyman de Bernard Rose (elle avait activement participé aussi à l’écriture du remake), a pu bénéficier d’une équipe scénaristique hybride entre elle-même, Megan McDonnell (WandaVision) et Elissa Karassik (Loki). Un grand écart entre des oeuvres de qualités très variables, et le résultat de cette conjonction est finalement agréable à suivre, avec une fluidité sans prise de tête. Et DaCosta parvient à emballer l’ensemble de manière agréable, alors quand on s’attendait à un désastre sans nom, on ne va pas refuser ce plaisir simple et agréable.

The Marvels est une petite douceur sans prétention dont on appréciera l’approche moins tapageuse et prétentieuse que certaines oeuvres précédentes, et ça fait juste du bien de regarder un film de super-héros qui fonctionne. Et puis quand la scène de mi-générique pourrait bien être très importante pour la suite, ça achève de laisser un goût sympathique. Par contre, ne perdez pas votre temps car il n’y a pas de scène de fin de générique! Allez hop, avec ce 33ème film du MCU, on va mettre la liste des adaptations Marvel depuis 1944 à jour!

 

 

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Les news de la semaine : Marvel Spotlight

En novembre 1971, Marvel lançait sa ligne Marvel Spotlight, qui comme son nom l’indiquait, mettait sous les lumières des projecteurs un personnage peu connu, afin de tester sa popularité et d’estimer si une série régulière pourrait suivre. Le tout premier personnage à tenter sa chance est Red Wolf, un super-héros indien apparu auparavant dans les pages d’Avengers 80. Plusieurs personnages vont ainsi bénéficier de cette mise sous projecteurs, comme Werewolf by Night, Ghost Rider, Son of Satan, Namor, Moon Knight, Nick Fury, Spider-Woman ou encore Deathlok.

Aujourd’hui, c’est Marvel Studios qui remet au goût du jour le terme de Marvel Spotlight, en l’utilisant pour mettre en lumière la prochaine série Echo, centrée sur le personnage déjà apparu dans la saison 1 d’Hawkeye. Le choix de ce label afin d’accompagner cette série peut sembler anodin, mais pourrait être bien plus qu’un simple effet d’annonce. En effet, Echo aura la particularité d’être la première série issue de Marvel Studios à être classée TV-MA, signifiant qu’elle est destinée à un public adulte. Et pour un personnage issu de la mythologie de Daredevil, le pas est rapidement franchi pour faire le parallèle avec les propositions que nous faisaient Netflix au temps béni de Daredevil et The Punisher.

L’ère Netflix était relativement déconnectée des aventures plus colorées des Avengers, se concentrant davantage sur un aspect très urbain et résolument sombre. Brad Winderbaum, directeur du département streaming chez Marvel, explique que ce label fera office de « plateforme pour amener à l’écran des récits plus terre-à-terre, menés par les personnages, et dans le cas d’Echo, qui se concentrent sur des héros street-level par opposition à la continuité plus vaste du MCU« . On sent bien une similitude avec l’époque bénie de la chaîne qui fait tou-doum!

Et pour boucler la boucle, alors que Red Wolf initiait le label en mode comics, ce sera Maya Lopez (Echo donc), elle aussi d’origine indienne, qui assurera les débuts de Marvel Spotlight pour le petit écran! Les pères de Red Wolf et de Maya sont tous deux Cheyennes 😉

Et je vous mets la bande-annonce juste ici :

 

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Gen V saison 1 (2023)

Ayant dévoré une bonne partie des comics The Boys de Garth Ennis et Darrick Robertson, j’attendais avec impatience la sortie de la série homonyme d’Eric Kripke. Je n’y ai jamais retrouvé la folie créative et l’indécence libertaire du matériau de papier, et j’ai lâché au bout de 2 saisons tant c’était d’un ennui mortel. La première saison parvenait tout juste à donner illusion, mais la multiplication des édulcorations (coucou Boudin d’Amour, coucou Terreur!) achevait le constat d’une adaptation clairement ratée, malgré le cabotinage de ce bon vieux Anthony Starr.

Voilà qu’entre les saisons 3 et 4 de la série-mère, débarque la petite dernière qui se contre sur l’Université Godolkin. Nommée Gen V en référence à la génération du Composé V, elle souhaite attirer un nouveau public dans l’univers de The Boys. La cible est clairement adolescente avec des récits se déroulant à la fac, mais l’approche sanglante et violente reste la même que pour The Boys. On se rappelle les excellents épisodes d’Ennis prenant place chez Godolkin, qui parodiaient avec classe et efficacité les X-Men, dans un mélange d’humour noir et de fureur dévastatrice. Et ici, on va faire le même constat que pour la série The Boys, à savoir une première saison posant des bases sympathiques, mais qui joue sur son ambition de durée pour masquer ses faiblesses.

Tout commence pourtant très fort avec l’introduction du personnage de Marie Moreau, qui sera l’élément central du show. Une séquence à forte dose d’hémoglobine et d’émotion qui va placer d’entrée de jeu des enjeux forts, même si classiques pour un personnage à super-pouvoirs. La mise en scène de cette entame s’avère très soignée, et on se prend à rêver d’une série qui pourrait enfin tenir la comparaison avec les comics. On va avancer pendant plusieurs épisodes avec un développement intéressant au niveau de l’intrigue et de la découverte des personnages, même si on sent qu’il y a quelques éléments gênants aux entournures. Ca semble bien frais, ça envoie de temps en temps et les acteurs se prennent globalement au jeu.

On est dans une ère inclusive, donc on va y aller franco avec un personnage capable de changer de sexe, et ce/cette Jordan s’avère dès le début intéressant avec cette capacité de se métamorphoser. On se dit qu’on tient enfin un personnage transgenre intéressant, mais il va rapidement se redéfinir par sa seule fonction au lieu de poursuivre le développement de son histoire. Jordan est représentatif du sacrifice qui est fait aux personnages que l’on veut créer pour surfer sur la vague de la tolérance à outrance, et qui se vautre parce que l’intérêt qu’il avait au départ est juste laissé de côté par des auteurs qui se disent que son statut de transgenre sera suffisant. Ben non, qu’il soit transgenre, homo ou hétéro, l’intérêt d’un personnage résidera toujours dans sa psychologie, ses interactions et ses choix. Limiter un perso à son statut ou à sa sexualité a toujours été réducteur, et ça l’est encore à l’heure de l’inclusion à tout prix.

On a un casting qui fonctionne globalement bien, avec dès le départ une mention pour Lizze Broadway qui campe un perso vraiment intéressant, Emma. Celle-ci est capable de rétrécir, et quand on voit ce qu’elle doit faire pour cela, ça pose un questionnement réel sur un problème touchant malheureusement trop d’adolescentes. Lizze Broadway apporte une vraie énergie à son personnage, et pose de véritables questions sur les sacrifices à faire pour gagner un peu de popularité, quitte à mettre sa santé en danger. Globalement, ce sujet est très bien traité au début de la série, avec cette recherche perpétuelle du buzz de la part de certains étudiants, et le classement effectué par Vought sur ses élèves. Même si la notoriété via les réseaux sociaux n’est pas une nouveauté, et que Black Mirror a déjà tout dit là-dessus, ça n’empêche pas cette série de poser des questions pertinentes et de les traiter efficacement. Mais là encore, tout ce qui est mis en place va peu à peu être laissé de côté pour se concentrer sur l’élément central du show, à savoir ce qui se passe réellement dans cette école.

On va donc glisser de la parodie sanguinolente et osée à un script bien plus convenu à base d’expérimentations interdites et de contrôle des êtres à pouvoirs, dans un esprit forcément 1984 et Mengélé. Le soufflé retombe pas mal avec cette approche plus classique et moins impactante émotionnellement, même si les effets visuels sont encore bien fait et que la facture de l’ensemble reste correcte. Mais pour une série qui se voulait la petite soeur impertinente d’un show déjà bien essoufflé, ça reste finalement très gentil… Ca se regarde jusqu’au bout sans problème, mais c’est clair que je n’enquillerai pas sur la saison 2, surtout avec un cliffhanger de fin aussi pourri… Les producteurs jouent une fois encore sur le long terme, et au lieu de résoudre une intrigue en fin de saison, ils préfèrent laisser les personnages dans une situation qui doit donner envie de poursuivre la série. Sauf qu’à force de voir ça dans toutes les séries et même dans les films (coucou Fast & Furious X, coucou Mission : Impossible – Dead Reckoning, Partie 1), ça fait l’effet inverse et j’abandonnerai sans problème ces étudiants à leurs soucis.

Une fois encore, Gen V manque cruellement de profondeur et de la patte Garth Ennis, ce qui faisait la folie des comics The Boys. On est dans une université, et on n’assiste quasiment à aucun cours, on ne voit presque aucunes interactions entre des groupes d’étudiants, et au final on ne va suivre que les 6 personnages principaux dans leur vie en-dehors de tout ce qui fait la vie d’un étudiant. Pourquoi on n’assiste pas à des cours où ils apprennent à utiliser leurs pouvoirs? Ou à des fêtes étudiantes en mode Herogasm? Malgré une propension certaine à balancer du sang, l’ensemble reste encore très sage et très conventionnel pour une adaptation de Garth Ennis…

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Le clip de la semaine : Franjo – Israël ou Plaestine?

C’est lorsqu’il ose s’attaquer à un sujet hautement sensible que l’on peut apprécier les qualités d’un véritable humoriste. Le conflit israélo-palestinien est le point de focalisation de la majorité des médias, et c’était sacrément gonflé de sortir un sketch sur le drame actuellement en train de se jouer au Proche-Orient. Avec la subtilité qu’on lui connaît, et qui étonne pourtant encore, Franjo va nous faire un cours de géopolitique sans avoir l’air d’y toucher, en mêlant absurdité et humanisme dans un numéro d’équilibriste des plus difficiles, et il s’en sort à merveille. Franjo nous lâche quelques perles bien senties, et bien osées aussi, en justifiant l’instant d’après ces quelques traits d’humour qui chez un autre auraient pu très mal passer. C’est écrit avec beaucoup de finesse, pour au final donner à réfléchir sur ce besoin permanent de toujours donner son avis sur tout, surtout quand on y connaît rien, ce qui est l’apanage des réseaux sociaux… Et il fait preuve d’un bel humanisme se cachant derrière cet humour.

 

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Les sorties cinéma 2024

Bon, évidemment en m’attelant à ce planning 2024, avec la grève des acteurs qui n’est toujours pas terminée, on s’expose forcément à pas mal de modifications de dates… Mais j’avais tout de même envie d’avoir une vision de ce qui nous attend l’année prochaine dans nos belles salles de cinéma! Donc ce planning est sujet à perturbations, mais voilà ce qu’on nous propose pour le moment à cet instant précis! D’ailleurs le prochain Mission : Impossible a été décalé à 2025 il y a quelques jours!

Edit : depuis la mise en ligne de cet article, on aura vu Blanche-Neige, Blade, Captain America : Brave New World ou encore Thunderbolts dégager en 2025!

 

Le 31 janvier sortira La Zone d’Intérêt, un drame signé Jonathan Glazer et qui prendra place dans l’Allemagne nazie durant la Seconde Guerre Mondiale donc, et plus précisément à proximité du camp d’Auschwitz. Le film suivra en effet l’existence du tristement célèbre Rudolf Höss, commandant du camp vivant dans sa belle maison juste à côté de ses victimes. J’avais déjà évoqué ce personnage des plus abjects avec le puissant livre de Robert Merle La Mort est mon Métier, qui suivait justement le parcours de Rudolf Höss. Un film qui pourrait donc s’avérer complémentaire à cette oeuvre littéraire.

 

14 02 : Bob Marley : One Love, encore un biopic musical, cette fois centré sur le musicien jamaïcain, avec le franchement pas terrible Kingsley Ben-Adir dans le rôle-titre. En même temps, fallait pas jouer le Super-Skrull chez Marvel dans cette daube de Secret Invasion

 

14 02 Madame Web. En interne chez Sony, ils multiplient certainement les réunions afin de lancer des projets de plus en plus absurdes, en mode challenge pour la pire adaptation Marvel. Ce Madame Web emmené par Dakota Johnson (connu pour 50 Nuances de SM tout public) ne devrait en toute logique pas fédérer les foules, et tentera une fois n’est pas coutume d’avoir des alter-ego arachnéens pour combler la frustration de ne pas pouvoir utiliser directement Spider-Man. Avec une grille de lecture très certainement féministe – ce qui n’est pas un mal en soi hein, mais je sens que ce ne sera pas du féminisme intelligent -, on aura quelques Spider-Women qui feront leur apparition, comme l’incontournable Julia Carpenter ou encore Anya Corazon pour le quota ethnique.

 

Le 21 février, One Life de James Hawes (à ne pas confondre avec l’excellent documentaire animalier One Life) nous replongera lui aussi dans l’enfer du nazisme, mais d’un point de vue mettant l’accent sur l’espoir, à la manière du sublime La Liste de Schindler. On y suivra un humanitaire anglais incarné par Sir Anthony Hopkins, qui tentera par tous les moyens de sauver des centaines d’enfants du fléau nazi. Si le metteur en scène parvient à insuffler de l’émotion et un souffle épique, on est en droit de s’attendre à un grand film.

 

28 02 : The Fall Guy

Aaaah encore une adaptation de série de mon enfance bénie! Vous vous rappelez de L’Homme qui tombe à Pic? David Leitch (Deadpool 2) nous a tourné son adaptation The Fall Guy avec Ryan Gosling qui remplace Lee Majors! Ce sera certainement un actioner bien régressif qui fera plaisir aux fans, avec Aaron Taylor-Johnson et Emily Blunt au casting. On croise les doigts pour que ça ne resssemble pas à L’Agence tous Risques!!!

 

13 03 : Dune : Deuxième Partie. Sans moi, le premier était tellement atroce… Pas assez épicé. Après l’hommage à Charlie Chaplin (ou a un autre moustachu célèbre) est sympa avec son truc dans le nez.

 

27 03 : Kung Fu Panda 4 : le premier est pour moi un chef-d’oeuvre, certainement l’un des meilleurs films d’animation que j’ai pu voir! Mais avec le 2 et le 3, on tombait à un niveau qui restait certes sympathique, mais qui n’avait plus la folie du premier opus. On verra ce que Jack Black a encore dans le ventre après toutes ces années!

 

10 04 : Godzilla x Kong : the New Empire. J’ai lâché les gros monstres depuis un moment, mais ils ont leurs afficionados. Adam Wingard a bien baissé sa garde depuis ses magnifiques You’re Next et The Guest, j’en suis toujours affligé… On a quand même ce bon vieux Dan Stevens et la toujours impeccable Rebecca Hall.dans un film qui devrait faire la part belle aux bastons gigantesques et autres explosions dantesques.

 

22 mai : Furiosa : le spin-off féminin de Mad Max : Fury Road toujours par George Miller, je pense qu’il y a moyen qu’il soit plus intéressant que ce sous-Mad Max de 2015. C’est Anya Taylor-Joy qui campera Furiosa dans ce prequel à la place de Charlize Theron, ce qui permettra peut-être au personnage de retrouver son bras manquant. A voir ce que ça vaudra.

 

22 mai : Sérieusement, le même jour? La Planète des Singes 4ème version par Wes Ball (le scénariste d’American Beauty), fallait-il déjà recommencer tout ça? Mais comme Disney veut capitaliser sur l’ensemble des licences qu’ils ont racheté, ben on recommence… William H. Macy vient cachetonner là-dedans, après on se rappelle que le premier de la saga précédente était excellent, donc on peut toujours espérer…

 

12 juin : pour les p’tits gnenfants, on aura Vice Versa 2 (à ne pas confondre avec Miami Vice de Michael Mann) qui devrait ravir les fans du 1er.

 

12 juin : Bad Boys 4, pour ceux qui avaient détesté Bad Boys for Life, il y a moyen qu’ils n’aient rien à modifier pour ce film toujours signé par les Belges Adil El Arbi et Billal Fallah.

 

3 juillet : Mufasa : le Roi Lion. Le prequel en pseudo-live action du remake en pseudo-live action de 2019. Vous sentez l’appât de la Disney money? Rhaaaa il a de la gueule quand même Mufy!

 

3 juillet : C’est intéressant cette guerre des studios, avec la sortie le même jour de Moi, Moche et Méchant 4. Peuvent-ils rattraper la saga Fast & Furious? Plus que 5 épisodes à sortir!

 

17 juillet : Twisters. Plus grand, plus beau, plus fort que le Twister originel de Jan De Bont? Perso j’avais trouvé Black Storm vraiment bon, alors venez pas marcher sur ses plate-bandes!!!

 

Deadpool 3 a donc été repoussé, mais Ryan nous parle d’une sortie à l’été 2024! Reynolds ne reviendra pas seul puisqu’il a demandé à son vieux pote Hugh Jackman de reprendre le rôle de Wolverine!!! La news a fait énormément réagir sur la toile, et on attend avec impatience ce film signé Shawn Levy! Finalement ce sera le 26 juillet!

 

14 août : Alien : Romulus. OK, après Alien : Prometheus et Alien : Covenant, je ne m’attends plus à rien du tout! Avec en plus Fede Alvarez (Evil Dead) à la réal, non merci…

 

14 août : Speak no Evil. Remake par James Watkins (Eden LakeLa Dame en Noir) du Ne dis rien (Speak no Evil en VO bien sûr) danois, avec cette fois James McAvoy en tête d’affiche. Watkins c’est tout de même un gage qualitatif, donc on surveillera cette sortie.

 

28 août : Kraven the Hunter. Sony, un méchant de l’univers Spider-Man, un Maximus enflé… Bon, interdit aux moins de 16 quand même aux US! Ca laisse entrevoir un semblant de violence graphique…

 

2 octobre : Joker : Folie à Deux. J’ai détesté le premier film, je n’irai pas m’infliger cette suite avec Lady Gaga en Harley Quinn.

 

6 novembre : Venom 3 a été repoussé de juillet à l’automne, maintenant est-ce qu’on en attend vraiment quelque chose?

 

Bon, le programme n’est donc pas encore complet, avec pas mal de mystères sur la fin d’année 2024, et des incertitudes sur l’ensemble des dates au final. Mais ce listing permet d’avoir un aperçu de ce qui pourrait être proposé, et je vous invite à piocher dans tout ça pour vous faire une idée de votre planning ciné pour l’an prochain! 😉

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