Le clip de la semaine : Body Count – Raining in Blood / Postmortem 2017

Bloodlust est le 6ème album du groupe de rap metal emmené par Ice-T, qui libère sa rage depuis 1990 et son premier opus Body Count sorti en 1992. Ce Raining in Blood / Postmortel 2017 est très représentatif du son énorme du groupe, qui mixe metal et hip-hop avec un talent dingue!

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Sicario : la Guerre des Cartels (Stefano Sollima, 2018)

Après le succès critique du Sicario de Denis Villeneuve, les producteurs ont décidé d’embrayer sur une séquelle qui se fera toutefois sans Emily Blunt! Elle était le personnage principal et constituait un atout majeur du premier film, c’est bien dommage de ne pas la retrouver dans cette suite. Sicario : la Guerre des Cartels va se concentrer sur Matt Graver et Alejandro, déjà présents dans le premier opus, et qui sont interprétés par les excellents Josh Brolin et Benicio Del Toro.

Graver et Alejandro sont des mercenaires effectuant des missions à haut risques pour le compte du gouvernement américain, et après les événements du premier opus qui les voyait tenter de contrer des trafiquants de drogue, ils ont un but bien plus global, puisqu’ils sont chargés de créer une guerre entre les différents cartels mexicains! Cela va passer par des exécutions mises en place pour faire croire qu’elles ont été effectuées par des rivaux, et ils vont simplement rajouter du carburant pour que la situation s’embrase totalement! Avec cette base très prometteuse en terme d’action, on s’attend à une suite plus rentre-dedans que le film de Villeneuve, qui était une très belle proposition de film d’action en mode contemplatif ! Ce qui n’a rien d’un reproche, je précise !

La patte visuelle de Villeneuve avait en effet grandement contribué au succès du premier film, qui enchaînait les moments marquants, comme le convoi de véhicules traversant les frontières à toute allure, les traversées de base militaire en mode silencieux, les gunfights en mode très frontal et la visualisation d’un groupe avec la prise en compte permanente de son environnement naturel. Villeneuve nous avait concocté une sorte de film d’action aux accents anthropologiques, en faisant constamment ressortir l’importance de l’environnement lors des actions des personnages. On sent que Stefano Sollima a été bien briefé afin de respecter ces règles mises en place, et il va s’appliquer à reproduire ce qui a fait le succès du premier, tout en essayant d’insérer des thématiques qui lui sont chères.

Le metteur en scène italien est réputé pour ses séries Romanzo criminale – la Serie et Gomorra, ainsi que ses films ACAB – all Cops are Bastards et Suburra. Il baigne constamment dans les histoires mafieuses et s’intéresse toujours aux modes d’organisation de ces groupuscules, tout en évoquant la jeunesse qui se perd en intégrant ces mafias. Avec Sicario : la Guerre des Cartels, il va évoquer cette perte de l’innocence en suivant en parallèle des missions de Graver et Alejandro, le destin d’un jeune homme qui commence à travailler pour un cartel. On sent que ce sujet tient très à coeur à Sollima, et il va à la fois faire du Villeneuve et du Sollima donc, dans ce film qui mixe les approches des deux metteurs en scène. Il use d’un réalisme très cru pour montrer l’intégration de ce jeune homme, et on suit cela avec à la fois une sensation dérangeante et toujours l’idée que cela arrive effectivement de cette manière dans le monde réel. Au-delà de l’aspect purement cinématographique, c’est face à une réalité tragique que nous met Sollima, jusque dans certains petits détails qui apparaissent parfois dérisoires et qui sont pourtant choquants.

Ce qui faisait le succès du premier film, c’était bien évidemment la mise en scène somptueuse du Canadien Denis Villeneuve, qui nous offrait une manière unique d’entrer dans un thriller. Il parvenait à générer une tension permanente grâce à sa vision très globale de la mission des protagonistes, et il pouvait également compter sur un élément clé avec le personnage de Kate Macer, interprétée avec une très belle force par la toujours excellente Emily Blunt. Le personnage de Kate était un contrepoint par rapport à Graver et Alejandro, puisque c’était la seule à qui on parvenait à s’attacher. Avec son absence dans ce second opus, on perd justement cette possibilité de s’attacher, puisque Graver et Alejandro poursuivent leurs missions avec cette froideur constante qui les caractérise. Ils parlent peu, sont souvent dans l’observation, et restent finalement très mystérieux, ce qui laisse une distance avec le spectateur. Du coup, cette suite est moins captivante que Sicario.

On sent surtout que les producteurs ont voulu assurer le succès du film en appliquant la recette du premier, et au jeu des comparaisons, le film de Villeneuve reste supérieur. On assiste à des séquences déjà vues dans le premier, et qui s’avéraient plus puissantes. Après, Sollima propose une ouverture intéressante avec son approche de l’intégration du cartel, mais le film ne parvient pas à atteindre le niveau de celui de Villeneuve. Et il baisse soudainement en crédibilité vers la fin, lors d’une scène assez incompréhensible… Ce qui est bien dommage, car au final il reste intéressant et on ne s’ennuie pas dans cette évocation de la lutte contre les cartels. On a des éléments nouveaux par rapport au premier film, comme la façon dont Graver et Alejandro décident de faire pression sur un des chefs de cartel justement, et cette partie de la mission est plutôt bien menée. En l’état, Sicario : la Guerre des Cartels est une suite appliquée, qui ne réitère pas la très belle surprise du premier, mais qui se regarde toutefois avec intérêt.

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The Sinner saison 1 (2017)

Après avoir écrit et réalisé son premier film en 2001, Seven and a Match, Derek Simonds va patienter jusqu’en 2015 avant de travailler sur l’écriture des 10 épisodes de la série The Astronaut Wives Club, et sur 3 des 8 épisodes de la série When we rise en 2017. Une année charnière puisqu’il produira également le film Call me by your Name, et qu’il lancera la série The Sinner, dont il assure aussi l’écriture.

Cette série est l’occasion de retrouver Jessica Biel, qui avait un peu disparu des radars depuis quelques temps, et ça fait plaisir de revoir l’actrice de Massacre à la Tronçonneuse! On retrouve également Bill Pullman, célèbre pour Lost Highway et qui s’était lui aussi fait oublier pendant longtemps. Derek Simonds va les réunir pour les besoins d’une histoire très étrange qui va prendre la forme d’une enquête policière dans laquelle la psychologie va jouer un grand rôle, et qui va s’avérer captivante. Jessica Biel joue Cora Tannetti, une jeune femme sans histoires vivant en couple et ayant un fils, et qui va un beau jour commettre un acte irréparable. C’est l’inspecteur Harry Ambrose qui sera chargé de l’enquête, et qui va tenter de comprendre ce qui a poussé cette femme à agir ainsi.

D’entrée de jeu, Simonds nous place dans une atmosphère très travaillée, en nous dépeignant une famille lambda dans laquelle on sent qu’une certaine routine s’est installée, mais qui avance tranquillement. Jusqu’à ce jour fatidique où tout bascule, et où Cora agit de manière impulsive sans même savoir elle-même ce qui la pousse. On va alors être convié à un voyage intérieur de plus en plus prenant, au fur et à mesure de l’avancée de l’enquête, car on va explorer le passé du personnage en essayant de démêler le vrai du faux, et en tentant de faire remonter à la surface des souvenirs enfouis. Jessica Biel est excellente dans ce rôle à fleur de peau, et elle confère au personnage de Cora une très belle complexité, entre une incompréhension déchirante et une volonté tenace de rassembler toutes les pièces de ce puzzle psychologique. Cora semble être une femme très perturbée par son passé, qui lui a forgé une culpabilité qu’elle a revêtu comme une seconde peau, et avec laquelle elle essaie de vivre malgré tout.

Bill Pullman est quant à lui excellent dans le rôle de cet inspecteur non moins torturé, qui va prendre à coeur de comprendre ce qui a déclenché la réaction de cette femme. Il va mener son enquête en respectant de moins en moins les conventions, au fur et à mesure que le procès se rapproche. Il va mener une course contre la montre afin de démontrer que le passé de Cora a joué un grand rôle dans son acte, et il va devoir travailler avec elle malgré les fortes réticences de Cora. Leur relation tendue va évoluer au fur et à mesure, mais Cora apparaît comme une personne qui peut exploser à tout moment, et Harry va essayer de creuser afin de trouver les racines de ce mal profond. Une des grandes qualités de ce show va être son écriture, grâce à laquelle Simonds et ses 4 scénaristes vont nous plonger dans une enquête vraiment prenante. Entre les faux-semblants, les mensonges, les peurs et la culpabilité, Harry Ambrose va devoir lutter pour faire avancer son enquête, et pour tenter de sauver Cora Tannetti d’elle-même.

Les 5 réalisateurs qui se partagent ces 8 épisodes travaillent avec une très belle cohésion, permettant une réelle immersion dans cette ambiance tragique de laquelle ils font ressortir une certaine beauté. Il y a une très belle force dans les évocations du passé, entre les flashbacks et les souvenirs remontant à la surface, et on va être happé par cette enquête avec le même besoin que Cora et Harry de saisir tous les enjeux derrière cet acte. Qu’est-ce qui a perturbé Cora à ce point pour commettre cet acte ? Quelle peut bien être la logique implacable qui sous-tend tout ça ? Avec tout le talent d’un scénariste aguerri, Derek Simonds ne nous lâchera pas d’un épisode à l’autre, et va nous porter jusqu’à une conclusion forte qui nous permettra enfin de saisir tous les enjeux, et qui apportera un éclairage nouveau sur le personnage de Cora. The Sinner s’avère être une excellente proposition, et cette enquête aux frontières de la psychologie vaut vraiment le détour!

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Les news de la semaine: Vampire, vous avez dit Vampire ?

Mis à part Venom qui atteindra les écrans dès le 10 octobre, les futurs projets de Sony concernant le Spider-Verse restaient très évasifs. On a un Silver & Black sans casting et réalisateur pour l’instant, qui mettra en scène Silver Sable et la Chatte Noire; on a Nighwatch qui pourrait être mis en scène par Spike Lee, et qui adaptera un super-héros méconnu non casté pour l’instant; on a Silk qui sera un Spider-Man-like au féminin fraîchement annoncé la semaine dernière; et on avait un Morbius qu’on savait dans les tuyaux depuis plusieurs mois. C’est à ce bon vieux docteur Michael Morbius que l’on va s’intéresser cette semaine, puisqu’on a appris que c’est Jared Leto qui allait incarner le scientifique maudit qui se transforme en vampire après une expérience ratée !!! Après Tom Hardy pour Venom, on peut attester que Sony sait s’y prendre en matière de cast, en attirant de très grands noms hollywoodiens !

Bon, il faut dire aussi que cela faisait un moment que l’on n’avait pas vu Leto dans un vrai grand rôle, ses caméos dans Suicide Squad et Blade Runner 2049 n’étant pas les plus révélateurs de son talent. Le voir entrer dans la sphère Marvel a quelque chose d’excitant, et on peut décemment penser qu’il sera cette fois le personnage central de ce film de super-héros ! ^^ Et comme si ça ne suffisait pas, on apprend également que c’est le metteur en scène suédois Daniel Espinosa qui sera derrière la caméra ! On lui doit notamment un très bon Sécurité rapprochée et un excellent Life : Origine inconnue, donc on peut dire que Morbius présente pour l’instant de très beaux atours! Il n’y a pas encore de date de sortie prévue, mais on suivra l’avancée de ce projet avec intérêt !

 

Après Spider-Man : Homecoming, le héros arachnéen reviendra dans une suite dont on a enfin le titre, dévoilé « par erreur » par son inteprète Tom Holland : ce sera donc Spider-Man : far from Home, puisqu’il s’éloignera de la Grosse Pomme pour aller passer des vacances en Europe ! Evidemment, ce sera tout sauf reposant, surtout avec Mystério dans les parages !

 

Cela n’avait pas encore été annoncé, mais on pouvait s’attendre à ce qu’un jour une suite soit donnée à Doctor Strange. Kevin Feige a affirmé cette semaine qu’un Doctor Strange 2 verrait bien le jour, mais sans être trop pressé. Il a expliqué à Cinemablend :

« Parfois, il suffit de savoir où ces personnages vont apparaître. Strange, vous savez, le jour où nous ferons un autre film Doctor Strange – ce que nous ferons bel et bien – ce sera un nombre conséquent d’années après le premier, et pourtant il est très important dans Infinity War.

C’est un problème plutôt agréable, d’avoir tellement de bons personnages que le public veut tous les revoir, en continuant de s’accrocher à une philosophie qui nous commande d’explorer de nouveaux héros, de nouvelles nuances. »

 

Et une première affiche pour le Glass de M. Night Shyamalan, la suite d’Incassable et de Split, qui réunira donc Bruce Willis, Samuel L. Jackson et James McAvoy ! C’est prévu pour le 16 janvier 2019.

 

Une fournée d’affiches promotionnelles pour le retour de The Gifted, la série mutante de la Fox dont la seconde saison débutera cet automne, le 25 septembre. On espère que l’intrigue sera plus recentrée et que le combat entre les héros underground et le Club des Damnés sera plus convaincant! En tout cas, les affiches claquent bien, c’est un bon début ! ^^

 

On va en bouffer de la Purge ces prochains temps ! Alors que qu’American Nightmare 4 : les Origines sort mercredi prochain, voici que débarque le trailer de la série The Purge, qui sera une extension des films et qui nous dévoilera davantage le fameux principe édicté par les Nouveaux Pères Fondateurs, le temps de 10 épisodes qui prendront place dans une petite ville tranquille d’Amérique. Ca tombe bien, Lili Simmons adore les petites villes tranquilles (elle incarnait la mythique Rebecca dans la non moins mythique Banshee!), et elle apparaîtra dans une poignée d’épisodes ! Début des hostilités le 4 septembre prochain !  Je vous laisse découvrir le teaser!

 

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Le clip de la semaine : Zurcaroh – America’s got Talent

Zurcaroh est une troupe acrobatique autrichienne créée en 2009 et menée par le chorégraphe brésilien Peterson da Cruz Hora. Ils ont été révélés en 2017 lors de l’émission La France a un incroyable Talent, et ont refait parler d’eux il y a un mois en participant à America’s got Talent. Et franchement, ce que vous allez voir est vraiment unique !!!

 

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