Marvel Zombies 7 : Opération Antidote

Fred Van Lente est clairement devenu le scénariste attitré des Marvel Zombies, puisque il a pris le relais après les 2 premières mini-séries signées Robert Kirkman, et qu’on attaque ici le 4ème album consacré à ses écrits sur les plus mordants des super-héros! Machine Man était déjà apparu dans la mini-série Marvel Zombies 3 (publiée sous le titre Marvel Zombies 4 chez Panini), et on va le retrouver aujourd’hui alors qu’il fait équipe avec un individu hors du commun, afin de mettre la main sur divers échantillons du virus zombie pour tenter de sauver l’univers (ou le Multivers plutôt).

Après un Marvel Zombies 6 franchement décevant, qui revenait sur l’histoire des premiers héros infectés, on revient donc à la protection de la Terre-616, avec le C.C.R.A.N. (Centre de Contrôle des Réalités Alternatives et de Neutralisation) qui envoie 2 héros dans une multitude d’univers parallèles bien barrés! Avec ce choix de faire voyager Machine Man et son pote au gré de chacun des chapitres, on va se balader dans des environnements très diversifiés que Fred Van Lente va sublimer afin de nous offrir un spectacle franchement drôle et toujours gore!

Ce Marvel Zombies 7  (qui comprend en toute logique la mini-série Marvel Zombies 5 ^^) est sans conteste l’une des plus brillantes itérations dues à cette peste zombie, car le scénariste lâche totalement sa bride et nous convie à un maelstrom d’action et d’humour qui fonctionne vraiment bien! Tout démarre sur la Terre-483, baptisée le Territoire, qui est un univers western dans lequel on découvre un Arno Stark en mode Far-West, ainsi que toute une ribambelle de héros typiques de cette époque, mais en mode zombies! On a Kid Colt, Two-Gun, Rhawide, Phantom (le 1er Ghost Rider), etc… Ca fait bien plaisir de voir à quel point Van Lente utilise la mythologie Marvel pour créer un terreau très fertile à son récit, et découvrir Howard the Duck en tant qu’acolyte de Machine Man, avec accoutrement de cow-boy sur mesure, ça claque!!! L’artiste espagnol Kano (de son vrai nom (Jose Ángel Cano López) nous offre des dessins bien intenses et crée un univers western captivant!

Direction la Terre-691 ensuite, dans un futur dystopique (nous sommes en novembre 2020 ^^) où les Martiens de la Guerre des Mondes sont réels et ont envahi la Terre! Le passage du Far-West à l’invasion extraterrestre est un sacré grand écart, mais Machine Man et Howard the Duck ne s’en formalisent pas! Ils ont ramené avec eux une femme à moitié indienne possédant des super-pouvoirs, qui s’adapte carrément bien elle aussi au vu des différences énormes entre sa civilisation et celle qu’elle découvre! Van Lente va assez loin dans le gore, avec notamment des femmes enceintes zombies! Qui quand elles meurent, laissent libre cours à la violence de leurs progénitures… Il fallait y penser, Van Lente l’a fait! ^^ C’est salement gore, et ce récit de Martiens parquant les humains pour en faire du bétail, c’est bien dark! On retrouve une version d’un autre héros classique, Killraven, et Kano continue à nous en mettre plein les mirettes avec sa visualisation de cette dystopie! Mon Dieu, les bébés zombies ont de quoi donner des cauchemars!!!

Et si on se rendait sans transition au Moyen-Age? Direction la Terre-555, sur l’Ile de Wight, avec un Chevalier Noir qui va se faire contaminer par un livre maléfique, lançant une vague de mutations zombies! Machine Man et Howard vont chasser le Raimi! Ah oui je ne vous ai pas dit, mais dans chaque chapitre, c’est un type de zombie différent : on a eu le Romero, le Boyle, maintenant c’est le Raimi ^^ La manière dont les infectés assiègent le château est franchement fun, et on assiste encore une fois à un bon gros délire bien méta, avec toujours Kano aux planches! Et il faut préciser que le travail de Val Staples sur les couleurs rend l’ensemble sacrément dynamique aussi!

Terre 8410, on se croirait dans une version alternative de Fatalis 2099, avec un Amadeus Cho surfant dans le web afin de pirater les entreprises Stark! L’aspect futuriste est franchement cool, et ce concept de faire de la maladie zombie un virus informatique est excellent! C’est après ce hack que Cho va donc malencontreusement  lancer l’infection… Howard tente de cacher à Machine Man qu’il y a une Jocaste sur ce monde (l’ex de Machine Man), et Nuage Léger (c’est le nom de code de l’Indienne super-rapide!) ne va pas hésiter à se faire des implants high-tech pour réussir sa mission! Mais avec l’infection passant par le biais informatique, pas certain que ce soit une bonne idée… C’est Fernando Blanco et Felix Ruiz qui prennent la relève au niveau design, et c’est très réussi, avec en plus un excellent travail sur l’encrage, qu’ils gèrent également à 2.

Fin de cette excellente épopée sur la Terre-0000! C’est l’épisode le plus léger, même s’il reste intéressant, mais le fait qu’il ne soit centré que sur un personnage amoindrit l’impact. Par contre il y a énormément de références méta, et pour les fans c’est plutôt sympa! C’est en effet un vrai geek qui se fait infecter par un vieux numéro de comics (un Team-Up entre Machine Man et Howard the Duck ^^), et sa piaule est remplie de références, avec en plus un perroquet qui connaît Star Wars! ^^ L’histoire de ce gars est plutôt tragique, car il sait qu’il doit tout faire pour ne pas lancer une épidémie, et il va tenter de manière très solitaire de devenir un héros. Machine Man, Howard et Nuage Léger n’auront pas grand-chose à faire dans cet épisode, qui vient conclure l’excellent travail de Van Lente sur ses créatures (avec Blanco et Frank Brunner au dessin) ! Les personnalités de Machine Man et Howard permettent de balancer beaucoup d’humour, avec une vision très distanciée des « humains » ^^ On connaissait le potentiel comique de Machine Man grâce à la cultissime série Nextwave, et il n’a rien perdu de sa superbe!

 

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Mister Dynamite (Jackie Chan, Eric Tsang, 1986)

Un an après le succès de Police Story, Jackie Chan entame une autre saga qui deviendra emblématique dans sa carrière avec ce Mister Dynamite, dont il reprend la réalisation après le départ d’Eric Tsang. Il faut dire que les circonstances ont été très compliquées, puisque Jackie Chan a failli mourir lors d’une scène. Il devait sauter d’un mur et attraper une branche d’arbre, mais cette dernière a craqué et il a fait une chute de 10 mètres en atterrissant directement sur la tête! Il sera hospitalisé pendant plus de 6 mois, cette blessure étant la plus grave de sa carrière. Le tournage ayant été reporté sur une période importante, Eric Tsang ne pourra plus assurer la mise en scène, et quand il sera rétabli, ce sera Jackie Chan lui-même qui prendra la relève en tant que réalisateur!

Cette « anecdote » démontre sans conteste l’investissement total de l’artiste martial dans ses productions, et il n’a pas usurpé son statut légendaire acquis grâce à ses cascades et son sens du mouvement incroyables! Jackie Chan est clairement un pratiquant de Parkour alors que le terme n’avait pas encore été inventé! Dans ce film, il joue Jackie Chan (tiens?) aussi surnommé le Condor, un aventurier jovial parcourant le monde à la recherche de reliques précieuses. Après avoir dérobé une épée sacrée à une tribu africaine, il va devoir partir à la recherche du reste de l’Armure de Dieu, composée de cette épée et de 4 autres éléments disséminés à travers le monde. L’intro en Afrique caractérise parfaitement ce qui fait l’essence des films de l’acteur-réalisateur, avec ce mélange d’action et d’humour permanent. Un humour qui dans pas mal de films est assez lourdingue, mais qui fonctionne très bien ici, si on excepte 2-3 passages. Le rythme qu’il insuffle à l’intro est impressionnant, et il y a surtout de quoi être étonné par ses performances physiques! La manière dont Jackie va échapper à ses assaillants est traitée avec un dynamisme étonnant et des saillies humoristiques très bien amenées, et l’acteur est sans conteste l’un des meilleurs chorégraphes de film d’action! La fluidité de ses mouvements est un pur régal, et on ne peut pas se lasser de ses prouesses!

Et quand en plus il place des notes humoristiques qui ont dû prendre un temps fou à être tournées, on voit à quel point il porte de l’attention aux détails. Je parle bien évidemment des multiples scènes du chewing-gum! Vous savez, quand vous mettez votre chewing-gum sur la main et que vous tapez avec l’autre main pour qu’il saute dans votre bouche? Jackie Chan est le maître incontesté de cet art, qu’il a sublimé avec une aisance hallucinante! ^^ Il va être accompagné dans ce road-trip européen par son ami Alan et May, la fille du riche homme d’affaires ayant envoyé Jackie sur la trace de l’armure. Le personnage joué par Alan Tam est un comic relief sans trop de relief justement, et on aurait bien pu se passer de cet élément qui est une résurgence du rôle de l’acolyte dans les premières comédies d’action hong-kongaises avec Jackie Chan. Il s’agit d’une sorte de coutume en quelque sorte, et on sent que le personnage n’a pas d’autre intérêt, car même l’histoire de sa copine kidnappée n’offre aucun contrepoint dramatique. Lola Forner, qui incarne May, offre quelques moments comiques alors que Jackie tente de jouer les séducteurs, mais le plus intéressant dans ce film, c’est sans conteste l’action incroyable qu’il offre!

Le film a été tourné en Europe, et en partie à Paris, ce qui a permis à Jackie Chan de travailler avec l’équipe de cascadeurs automobiles de Rémy julienne. En effet, c’est le fils ainé de l’immense Rémy, Michel Julienne, qui est en charge des cascades lors du tournage en France, et il tient bien de son père puisque la séquence est sacrément ébouriffante!!! Michel Julienne a commencé sa carrière de cascadeur en 1977 avec Le Passé simple de Michel Drach, et il a travaillé sur Dangereusement vôtre, Tuer n’est pas jouer, Taxi, Banlieue 13, Iron Man 2, Taken 2, Mission : Impossible – Fallout… La liste est très longue et très internationale, ce qui montre le savoir-faire d’un fils tout aussi passionné que son père! La séquence de poursuite situé en France est réellement dingue, offrant une sensation de vitesse et de folie démultipliées, et elle constitue l’un des nombreux points forts de Mister Dynamite.

On pense aussi à cette scène de combats de Jackie contre 4 guerrières en chaussures à talons! Les 4 femmes sont des athlètes impressionnantes, et le jeu du combat féministe face à la figure masculine est franchement drôle et très percutant! Encore une fois, Jackie Chan fait preuve d’un sens de la chorégraphie juste parfait dans l’élaboration de ce combat, dont l’enchaînement se fait à un rythme infernal! La flexibilité et l’ingéniosité de Chan contre la brutalité féminine, ça n’est pas un discours très contemporain mais ça envoie sacrément bien!!! Et que dire de cette scène finale lors de laquelle il saute d’une falaise pour atterrir sur une montgolfière??? Jackie Chan devait quand même avoir quelques pulsions suicidaires pour oser réaliser un tel exploit!!! La séquence est juste complètement dingue…

Mister Dynamite est une très bonne réappropriation des aventures d’Indiana Jones, et malgré quelques baisses de rythme, le film s’avère assez fou pour emporter l’adhésion!!!

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Les news de la semaine : Amazone Prime

Si la Warner aura sans conteste été un des studios ayant pris le plus de risques lors de cette période très covidée (on ne va pas reparler du match TenetMulan), la firme doit composer avec des disparités internationales complexifiant encore fortement l’exploitation de son catalogue, et le premier visé est évidemment Wonder Woman 1984. Après la sortie combinée en salles et sur HBO le 25 décembre 2020, il est de plus en plus difficile de maintenir une sortie sur grand écran dans les pays dont les cinémas sont encore fermés… En même temps, le film étant téléchargeable depuis environ 2 mois, son potentiel commercial s’en retrouve forcément réduit…

Warner Bros. France dévoile donc une nouvelle date de sortie pour le blockbuster consacrée à l’Amazone, mais qui se fera directement en Blu-Ray et DVD, l’option salles étant définitivement abandonnée. Ce sera le 7 avril 2021, et cette stratégie est-elle un premier pas vers la diffusion d’autres oeuvres de Warner excluant la sortie salles? Avec l’accumulation de films sans date de sortie, cette solution pourrait malheureusement devenir standard durant une période…

 

Si on avait presque définitivement abandonné tout espoir après The Predator, l’arrivée de Dan Trachtenberg sur la saga avait permis d’attiser une certaine curiosité, et on attendait les prochains éléments pour peut-être tenter d’y croire à nouveau. Et le pitch annoncé pour ce prochain Predator semble vouloir revenir à un concept très viscéral tout en explorant un pan de la mythologie de manière originale.

“L’histoire suivra Kee, une femme comanche qui va faire face aux normes genrées et aux traditions pour devenir une guerrière. Il a y a bien longtemps – avant que les Européens ne soient venus envahir leurs terres – le peuple comanche a eu une société bien définie et des normes de genres.

Kee est très proche de son petit frère, Taabe, qui est formé pour devenir chef. Aussi capable que n’importe quel homme de la tribu, Kee a toujours été une professeure et une source d’inspiration pour Taabe. Dans les traditions comanches, elle est Patsi, la grande sœur qui l’a aidé à se constituer. Kee détient la vérité et des connaissances que d’autres n’ont pas.

C’est un garçon manqué, qui veut faire ses preuves dans le monde masculin des Comanches. Lorsqu’un danger les menace tous – Kee part pour prouver qu’elle est toute aussi compétente qu’un jeune guerrier”. (Source : Ecran Large)

Un concept qui semble mêler le premier Predator et Apocalypto, le tout situé dans une Amérique qui n’avait pas encore été ravagée par les colons, ça a quand même l’air sacrément excitant sur le papier! Et l’aspect féministe de l’ensemble pourrait bien avoir un peu de force brute à la Ripley ou Sarah Connor, et dépasser le simple effet de mode que l’on pourrait craindre. Si le film choisit réellement de se démarquer de ces homologues récents et de revenir à une forme de bestialité pure qui caractérisait la mythique oeuvre de John McTiernan, on pourrait donc enfin s’attendre à une résurrection pour la franchise!

 

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Le clip de la semaine : Une Séance presque parfaite

Je vous ai déjà parlé de Et tout le Monde s’en fout?, la web-série créée par Fabrice de Boni, Axel Lattuada et Marc de Boni? Ah ben oui, juste ici. Et aujourd’hui, je vais vous parler d’un projet parallèle que le trio a créé il y a 2 ans en collaboration avec le site internet du magazine Première. Le but est de traiter de l’envers du décor du 7ème art dans des capsules très rapides, puisque la durée de chacune se situe entre 3 et 5 minutes. Axel Lattuada se met dans la peau d’un employé de cinéma chargé de vendre des confiseries, et qui va nous balancer une pelletée d’anecdotes méconnues et très enrichissantes sur les coulisses du cinéma!

Il va notamment aborder les films maudits, le cinéma transgressif, la rentabilité des oeuvres, les projets avortés… Pour l’instant, 10 épisodes sont dispos sur Première, et ils bénéficient tous d’une bonne dose d’humour que les amateurs de Et tout le Monde s’en fout? apprécieront, avec ce mélange d’absurde et de comique de situation! Ces séances presque parfaites valent vraiment le détour et donnent envie de repartir à la recherche de certaines oeuvres! On sent une véritable passion derrière ce travail, et en ces temps où il y a de quoi être nostalgique des salles, ça permet de rêver un petit peu…

 

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Marvel Zombies 6 : Le Retour

La saga Marvel Zombies est un joyeux défouloir pour scénaristes et dessinateurs adeptes du gore, qui peuvent enfin se permettre de ravager l’univers Marvel en créant un climat apocalyptique suite à la transformation des justiciers en zombies affamés. Voir Spider-Man bouffer sa tante et l’envoyer (enfin !) ad patres est l’un des fantasmes qui devait couver depuis longtemps dans la Maison des Idées (ou chez certains lecteurs!), et l’orgie de tripaille et de chair décomposée auxquels nous convient les auteurs permet de renouveler un univers qui tend parfois à tourner en rond.

La publication des séries zombies est elle aussi un joyeux bordel : le premier tome nous fait découvrir un monde ravagé par la peste zombie, et des super-héros pourchassant les humains afin de se nourrir. Le Marvel Zombie 2 est en fait un crossover avec la série Army of Darkness, et les super-zombies sont confrontés à Ash et sa célèbre tronçonneuse. Le volume 3 contient la série Marvel Zombies 2, qui nous montre enfin comment tout a commencé. Le tome 4 dépeint l’arrivée des zombies sur la Terre-616, c’est-à-dire l’univers standard dans lequel évoluent tous les héros Marvel. Et le volume 5 contient Marvel Zombies 4, qui poursuivait la lutte sur la Terre-616 après que des zombies étaient parvenus à y rester. Aujourd’hui, ce volume 6 est la suite directe du 3ème tome, qui voyait les zombies téléportés dans une autre dimension. Et qu’est-ce qui a bien pu se passer là-bas ? Fred Van Lente, qui officiait déjà sur les deux derniers numéros, raconte ce périple morbide et sanglant !

Nous sommes cette fois-ci sur la Terre-Z, qui s’apparente à ce qu’était la Terre-616 dans les années 70. On retrouve un Spider-Man zombifié qui décide de trouver un antidote à la faim, et qui en profite pour tourner ses pulsions vers les super-vilains. Le premier épisode tend à aller vers un spectacle assez bordélique, et ce ne sont pas les dessins signés Nick Dragotta qui vont nous enthousiasmer… Après les excellentes prestations de Sean Phillips et Kev Walker, on a en effet droit à des graphismes qui ont perdu de leur superbe… Et le scénariste Fred Van Lente semble avoir perdu toute inspiration, pour uniquement se concentrer sur du gore basique…

Les récits centrés chaque fois sur un autre personnage s’avèrent répétitifs, dans une sorte d’hommage raté à des moments importants de la vie de chaque protagoniste. On retrouve un Tony Stark période alcoolique qui ne parvient pas à assumer son rôle d’Iron Man face aux zombies, on refait la saga du retour de Hulk sur Terre après son bannissement par les Illuminatis, etc… Le scénariste se base sur des matériaux préexistants auquel il applique la recette de la propagation du virus, mais la sauce ne prend pas, l’action basique prenant le pas sur l’humour et les trouvailles scénaristiques. On assiste à un simple spectacle de démembrements et d’équarissages finalement très vain, dans lequel seule la version de Spidey s’avère un minimum intéressante.

Et surtout, on retrouve très peu de cette empathie qui caractérisait les volumes précédents, et même ce qui arrive à ce bon vieux Spider-Man motivé à racheter sa conduite zombiesque, ben on s’en fout royalement… Ca brasse de nombreux personnages dans une cacophonie se voulant rythmée, mais c’est simplement creux et sans aucun relief! Un numéro terne qui j’espère n’est pas synonyme de déclin pour cette série qui ravivait de manière très originale le mythe des super-héros !

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