On connaît Donald Glover comme acteur (dans la série Community, dans Spider-Man: Homecoming), mais il est également scénariste, réalisateur, producteur (la série Atlanta notamment), humoriste, DJ, rappeur (sous le pseudo de Childish Gambino) et musicien! Ce touche-à-tout vient de nous livrer un clip complètement fou qui a déjà fait couler beaucoup d’encre, et on peut rajouter une nouvelle corde à son arc avec certains talents dans le domaine de la danse! This is America, ou comment pulvériser le rêve américain en 4 minutes!
Ryan Reynolds est encore allé là où on ne l’attendait pas. Pour la promo de Deadpool 2, le Canadien s’est associé à une chanteuse elle aussi canadienne, qui n’est autre que Céline Dion! Et le résultat est un clip bien déjanté pour ce morceau Ashes qui figurera dans la BO du film! Association improbable et pourtant terriblement logique finalement ^^ Regardez bien jusqu’à la fin ^^
Au vu des multiples bande-annonce et autre featurettes concernant les gros films très attendus, on se retrouve toujours devant un dilemme important: doit-on regarder toutes les vidéos qu’on nous offre afin d’être totalement à la page, ou est-ce préférable de détourner les yeux de temps en temps afin de préserver l’effet de surprise? Ce choix est pour ma part un peu plus délicat, puisque dans cette rubrique des News de la Semaine, je tiens à vous tenir informés des dernières mises à jour dans le domaine du cinéma notamment. Mais je suis partisan du « Moins c’est mieux », et j’évite de regarder toutes les bande-annonce de chaque film afin de ne pas me faire spoiler tout le déroulement de l’histoire et de pouvoir être encore surpris en découvrant l’oeuvre en salles. A l’heure d’internet, il est très aisé de voir 4-5 bande-annonces contenant à chaque fois des images inédites, ou encore de découvrir les 10 premières minutes d’un film, ou encore pire, de pouvoir regarder un film avant sa sortie en très mauvaise qualité…
Dans une société où tout va très (trop?) vite et où on peut avoir accès à tout les produits de manière quasi-instantanée, ça fait du bien de ralentir et de refuser ce raz-de-marée d’informations qui nous submerge quotidiennement. En prenant le parti-pris de ne pas tout regarder, je choisis également de suivre cette tendance sur Talking Wade, c’est pour cela que je n’ai pas relayé les dernières bande-annonces de Deadpool 2, qui sont très certainement géniales, ou encore la toute dernière d’Ant-Man et la Guêpe. Je pense que la vocation des sites dédiés au cinéma n’est pas de nous abreuver d’un trop-plein d’infos (ce qui génère trop souvent des spoils, jusque dans les titres des articles), et à ma petite échelle, j’ai juste envie de donner envie aux gens de découvrir des oeuvres sans trop en dévoiler. C’est pour cela que vous ne verrez pas forcément toutes les bande-annonces ou les vingtaines de visuels qui sortent pour les blockbusters. Je trouve très agréable de pouvoir aller découvrir un film en salles sans avoir été abreuvé d’images des mois durant, et c’est dans cette optique que je vais continuer cette rubrique! 😉
Du coup, pour Ant-Man et la Guêpe, je vais simplement vous mettre la dernière affiche en date, qui est plutôt stylisée et qui présente un casting impeccable! Suite des aventures du minuscule héros ce 18 juillet!
Concernant Deadpool 2, après ce clip improbable, je relaie la dose quasi-hebdomadaire d’affiches et de visuels, qui sont toujours fun et qui ne spoilent pas! ^^
Bon, après le succès planétaire de Black Panther, la route était pavée pour l’ultra-blockbuster Avengers: Infinity War, qui réalise le meilleur premier week-end de tous les temps, avec 640,5 millions de dollars récoltés en l’espace de 4 jours à travers le monde!!! Et sans le marché très lucratif de la Chine, où le film n’est pas encore sorti…
Sur le sol américain, le record détenu par Star Wars: Episode VII – le Réveil de la Force (248 millions) a été dépassé de 2 petits millions, Thanos et sa bande atteignant pour la toute première fois le seuil mythique de 250 millions de dollars!!! Le record du premier samedi est lui aussi pulvérisé, puisque Jurassic World le détenait avec 69,6 millions de dollars, et Thanos l’a hissé à 83 millions!!!
Et le film en profite également pour briser un autre record, en atteignant le milliard de dollars en 11 jours! Record précédemment détenu lui aussi par l’Episode VII, qui l’avait atteint en 12 jours!
Bref, l’avenir est serein pour Kevin Feige et les siens, et on parlera très probablement de nouveaux records pulvérisés dans les semaines à venir!
Cloak & Dagger est prévu pour le 7 juin, et on découvre cette semaine son affiche officielle, qui joue avec un très beau sens graphique sur les ethnies de ses personnages et sur leur équilibre ombre et lumière!
Fidèle à son rythme de plusieurs films par an, Dwayne Johnson enchaîne Fast & furious 7, San Andreas et Jem et les Hologrammes en 2015. J’étais passé à côté de ce film catastrophe signé Brad Peyton, que je craignais être dans la droite lignée des vrais catastrophes à la Roland Emmerich comme 2012. Mais juste avant d’aller découvrir Rampage – hors de Contrôle, j’ai voulu rattraper ce retard, et bien m’en as pris!
D’entrée de jeu, San Andreas va jouer avec les poncifs du genre, en créant quelques moments de suspense avant de nous balancer une scène d’accident sacrément bien foutue! La mise en scène s’avère très efficace et le sens du rythme de Peyton fonctionne à plein régime. On sent dès lors qu’il y a moyen que ce film tranche avec la moyenne des oeuvres de ce genre. Il y a une fraîcheur bienvenue dans la narration, et le scénario de Carlton Cuse (Lost – les Disparus, mais bizarrement aussi Rampage – hors de Contrôle) et de la paire Andre Fabrizio/Jeremy Passmore (The Prince et Vice, 2 films avec Bruce Willis) va nous offrir des scènes d’action très variées tout en parvenant à créer des personnages riches et intéressants. On est clairement loin des approximations d’un 2012 ou d’un Rampage – hors de Contrôle, justement…
Visuellement, San Andreas fait état d’une très belle maîtrise dans son entreprise de destruction, et cette histoire qui voit des séismes multiples s’intensifier tout le long de la faille de San Andreas est excellente. Brad Peyton mène les hostilités avec une très belle aisance dans sa mise en scène, et nous plonge au coeur de l’action avec intensité, nous faisant réellement craindre pour la vie des personnages. Il s’appuie sur une structure narrative très réussie qui va voir les principaux héros dispersés et tenter de se rejoindre durant tout le film. Dwayne Johnson joue un pilote d’hélicoptère qui va utiliser les airs pour quitter Los Angeles et retrouver sa fille bloquée à San Francisco, et qui va assister à ces vagues successives de séismes de magnitudes de plus en plus fortes, tandis qu’un sismologue joué par Paul Giamatti va tout faire pour alerter la population.
On connait évidemment The Rock pour ses rôles musclés, mais c’est agréable de voir à quel point il peut être doué en tant qu’acteur. Son personnage de Ray est tourmenté par un événement survenu dans son passé, et le voir en proie au doute et à la culpabilité, c’est un aspect étonnant et très réussi transmis par The Rock dans ce film. San Andreas est à la fois un vrai grand film d’aventures, mais une très belle histoire humaine également. Bien sûr, on n’évite pas certains passages caricaturaux, notamment avec le personnage trop superficiel de Daniel Riddick, mais cela n’empêche certainement pas le film d’être très efficace! San Andreas bénéficie de la présence d’Alexandra Daddario, qui joue la fille de Ray en lui donnant une belle personnalité. L’actrice retrouvera l’ex-catcheur sur Baywatch – Alerte à Malibu où elle jouera une des recrues sous ses ordres.
San Andreas n’atteint pas la perfection d’unThe Impossible, mais il constitue un blockbuster qui atteint clairement son objectif de divertissement, en nous plongeant dans des scènes de survie et de destruction prenantes et intenses. Voir les immeubles de San Francisco se fracasser avec un tel réalisme renvoie forcément à un passé historique très lourd pour les Etats-Unis, et Brad Peyton parvient à offrir à la fois une crédibilité certaine et une belle intensité dramatique, prenant à contre-pied les oeuvres à la Transformers: la Face cachée de la Lune qui se contentent quant à elles de détruire sans réfléchir… La nature de la catastrophe est telle qu’elle va donner lieu à des séquences très impressionnantes et variées, dans laquelle les humains vont tenter de survivre face à ces cataclysmes… Il y a un sens du spectacle totalement assumé par un Brad Peyton très généreux, et une approche qui prend en considération les personnalités des protagonistes. Et ça, ça fait du bien dans ce genre de film!
Aesop Rock est sans conteste l’une des pointures du hip-hop underground US, et chacun de ses morceaux est à la fois original et envoûtant. Ce Zero Dark Thirty est issu de son album Skelethonsorti en 2012.
Un film avec Dwayne Johnsonest toujours un événement, l’acteur étant parvenu à se hisser parmi les célébrités les plus bankable à Hollywood, et enchaînant les tournages de superproductions à un rythme effréné depuis maintenant quelques années. Rien que l’année dernière, on a eu Fast and furious 8, Baywatch: Alerte à Malibu et Jumanji: bienvenue dans la Jungle, et cette année on aura encore Skyscraper le 11 juillet où il se la jouera John McClane. Et donc il nous livre dès mercredi ce Rampage – hors de Contrôle, tourné avec un metteur en scène qu’il connait bien, puisque Brad Peyton est le réal derrière Voyage au Centre de la Terre 2: l’Ile mystérieuse et San Andreas.
On a pu le voir à travers sa filmographie, The Rock est un tas de muscles qui sait manier l’humour mais également l’émotion, et le film démarre vraiment bien en présentant la relation très affectueuse entre le primatologue Davis Okoye et George, un gorille albinos. Il y a une réelle alchimie entre les deux personnages, qui se respectent mutuellement et qui communiquent parfaitement ensemble. On sent qu’il y a un aspect à la fois drôle et sérieux, qui permet d’espérer que le film soit plus profond que ce que laissait présager la bande-annonce. Couplé à une intro bien étonnante, on est donc projeté dans un film qui sent bon le blockbuster assumé et réussi.
Mais ça commence à gripper avec l’apparition de 2 personnages totalement caricaturaux, et qui sont les vilains méchants derrière des expérimentations douteuses. En somme, le coup classique de ce genre de film, mais avec une absence totale de dramaturgie ou de cohérence en ce qui les concerne. L’apparition d’un agent du gouvernement qui se prend pour un cow-boy en rajoute aussi du côté de l’exagération, et va faire basculer le film vers quelque chose de moins en moins réussi… C’est un plaisir de retrouver Naomie Harris, mais son rôle est quelque peu limité également… Et Dwayne ne sera pas capable à lui seul de sauver le film.
Brad Peton nous avait prouvé avec San Andreas (que j’ai vu avant-hier soir et dont je vous reparlerai très prochainement!) qu’il était capable de proposer des séquences de destruction sacrément impressionnantes, mais avec un gorille géant, un loup géant et un alligator géant, on perd un peu niveau réalisme, c’est sûr… Et le film va davantage lorgner du côté de Transformers 3: la Face cachée de la Lune que de celui de San Andreas, ce qui va nous valoir des scènes de destruction massive en mode too much, qui vont amoindrir de plus en plus les éléments mis en place au départ. Toute l’intensité dramatique va être balayée par une volonté du tout-action décérébré, et c’est bien dommage car il y a parfois quelques trouvailles visuelles sympas. C’est comme si Brad Peyton avait dû lâcher le scénario en cours de route pour se concentrer uniquement sur la destruction, alors que ce qui faisait la réussite de San Andreas, c’est justement cette juxtaposition constante entre les deux.
Rampage – hors de Contrôle ne tient donc pas toutes ses promesses, et s’avère moins dense que ce qu’il aurait pu proposer. Et fait étonnant, il est plutôt violent par rapport aux films habituels de Dwayne Johnson, avec quelques scènes qui pourraient s’apparenter à certains films de SF classiques. Mais malgré ces quelques beaux atours, on sent que les scénaristes se sont arrêté en chemin et n’ont pas livré une copie complète… C’est bien dommage, le potentiel état là, et le charisme du Rock tente de maintenir le film à flot, mais l’essoufflement se fait tout de même sentir au bout d’un moment. Dommage, les effets spéciaux sont plutôt soignés aussi, mais la forme ne suffit pas, et on aurait apprécié que le fond soit plus dense (comme dans San Andreas, promis je vous en parle bientôt ^^).