Night Shot (Hugo König, 2018)

Le found footage a-t-il encore des frissons à nous procurer? La réponse est un grand OUI avec ce Night Shot sorti de nulle part et s’inscrivant dans cette veine horrifique 2.0 faite de technologies de communication et de réseaux sociaux. On se rappelle du sympathique Unfriended : Dark Web, il faudra désormais compter sur un bien plus passionnant Night Shot, long métrage audacieux d’un réalisateur français, Hugo König!

Comment se fait-il que ce film datant de 2018 soit à peine visible? On va revenir sur Shadowz, la nouvelle plateforme de streaming qui a exhumé ce film, dans sa vocation d’être la première chaîne de  screaming ^^ Shadowz se présente comme une alternative horrifique à Netflix, et on peut y retrouver des oeuvres comme L’Au-Delà de Lucio Fulci, La Nuit des Masques de John Carpenter, Ring de Hideo Nakata…  La plateforme frappe  un grand coup en accordant sa confiance à Hugo König pour la diffusion de son long métrage, qui s’avère très immersif!!!

Ce qui est génial avec le fait de tomber sur ce film un peu comme on tombe sur une vidéo YouTube, c’est qu’il est réalisé dans la veine de ces chaînes d’influenceurs qui pullulent sur le net. On ne sait donc pas trop à quoi s’attendre quant au résultat final, le film étant un énième found footage tombé là un peu par hasard, et on se dit qu’on va le consommer tel un pop-corn movie, avec le mince espoir de tomber sur une pépite, et l’appréhension de se faire encore avoir par un film sans ambition. Et s’il y a un reproche qu’on ne pourra pas faire à ce premier film, c’est clairement de manquer d’ambition, tant Hugo König à bossé son projet!!!

Avant d’en dire davantage, je reviens sur la structure même adoptée par König, qui est celle d’une vidéo YouTube dans la lignée de celles du Grand JD. L’hommage est loin d’être anodin, puisque on va suivre Nathalie, une jeune bloggeuse qui va se rendre dans un lieu prétendument hanté avec son cameraman Hugo. Dès le début du film, elle annonce face caméra que comme pour chacune de ses émissions, tout sera tourné en une seule séquence et rien ne sera coupé. On s’attend évidemment au fil du métrage à voir des plans s’arrêter sur des murs pour permettre d’effectuer un travail de montage, eh bien il n’en est rien, le film est réellement tourné en une seule prise!

En choisissant cette structure narrative très exigeante, Hugo König va pousser le concept dans ses derniers retranchements, puisqu’il va totalement s’y adapter! Il a donc passé 7 jours dans l’immense sanatorium du film, à raison de 2 tournages par nuit, afin d’avoir enfin une prise totalement exploitable au bout de 13 essais!!! Un travail absolument dingue et qui a dû bien mettre les nerfs en pelote au metteur en scène ainsi qu’à l’actrice Nathalie Couturier, ce qui expliquerait bien l’énervement du début de film! ^^ Quand on regarde cette oeuvre avec la connaissance des différentes étapes l’ayant précédée, ça donne encore plus de sens et de mérite à ce film sacrément flippant!!!

Dans le récit, le film est situé à la frontière franco-allemande, tandis qu’il est réellement tourné aux alentours de la commune d’Aincourt, dans le Val d’Oise. Le sanatorium de la Bucaille est un haut-lieu d’urbex (exploration urbaine) bâti de 1931 à 1933, avec 3 immenses structures de 120 mètres de long chacune. Il a déjà un passé sinistre avec son utilisation de sanatorium, mais il a également été utilisé comme camp d’internement par les Allemands entre 1940 et 1942. La YouTubeuse Nathalie va revenir sur certains événements historiques au fur et à mesure de l’avancée du métrage, nourrissant ainsi le récit de faits réels permettant encore une fois une immersion plus profonde! Et se balader dans cette immensité chargée d’une histoire lourde, tout en admirant les graffs qui ont y ont été créé, ça donne un vrai cachet à ce film!

Nathalie et son cameraman Hugo vont donc entrer dans cette immense bâtisse abandonnée, et on va suivre chacune des étapes de leur progression sans aucun temps mort, puisqu’il n’y aura aucune pose et aucune coupe dans l’acte de filmer. Night Shot est donc un descendant spirituel du Projet Blair Witch, et il parvient réellement à tenir la comparaison avec l’oeuvre de Daniel Myrick et Eduardo Sanchez! Hugo König parvient à mettre sur pied un récit à la progression glaçante, et qui va maintenir une haute tension jusqu’au bout! Je n’étais vraiment pas bien en regardant ce film, et ça faisait tellement longtemps que je n’avais pas ressenti cela, ça fait paradoxalement très plaisir!!! ^^

Il faut dire que le concept de départ est sacrément plaisant, avec comme je le disais cette optique d’émission urbex. Si vous souhaitez en voir des très intéressantes, je vous conseille celles du Grand JD comme cité précédemment, qui sont très bien foutues et qui ont du cachet. Voir un film explorer ce style de structure s’avère captivant, car il y a un fort potentiel à ce type d’émissions sur le net, qui aiment à jouer avec les sensations des spectateurs à travers celles ressenties par le présentateur. Night Shot se veut donc comme une extension d’une telle émission, lors de laquelle se dérouleraient réellement des événements inexpliqués. Je vous laisserais bien évidemment le soin de voir par vous-mêmes ce qui s’y passe… Hugo König va jouer avec les différents filtres de couleur pour avoir une image plus précise, et ces modifications vont participer à la tension. Tout comme le travail sur le son, qui est là encore traité très intelligemment.

Ce film parvient à être vraiment flippant car il se pare d’une très belle authenticité, tant dans la mythologie du lieu se basant sur des faits réels, que dans l’immersion totale de Nathalie et Hugo. Ce film est la 13ème prise en 7 nuits de boulot, et avec toutes les frustrations et la tension qui ont dû monter tout au long de la semaine, voir cette prise enfin réussie a dû être sacrément salvateur pour l’équipe !!! Quand on se dit qu’ils ont passé 7 nuits à se balader dans l’immensité de ce lieu, on comprend mieux comment ils sont parvenus à exploiter l’atmosphère bien flippante et la nature même de l’endroit! Il y a une progression indéniable dans la montée de la tension, qui va de pair avec l’exploration de plus en plus profonde du sanatorium. On a souvent des films qui se déroulent dans des lieux propices à l’angoisse mais qui sont incapables d’en tirer profit (tiens, le film soit-disant « horrifique » Les Nouveaux Mutants!), mais ici chaque recoin participe à la création de la peur. On sent par moments que le lieu a bien imprégné les 2 protagonistes, et surtout Nathalie Couturier!

Elle fait preuve d’une très belle performance dans ce film, qui est d’autant plus remarquable au bout d’une semaine! Elle joue son rôle de YouTubeuse agaçante avec une vraie véracité, et va se retrouvée confrontée à la terreur avec tout autant de réalisme! On sent une usure physique et psychologique qui doivent être dus aux conditions de tournage, et qui servent vraiment l’oeuvre pour lui donner encore une fois ce cachet d’authenticité! Un des seuls bémols du film selon moi, c’est l’attitude du caméraman, qui reste relativement calme tout le long du film. C’est assez déconcertant par moments, car on se dit qu’il n’est pas raccord avec Nathalie, laquelle est complètement terrifiée. Mais comme c’est le réalisateur Hugo König qui filme lui-même, je pense qu’il doit garder un certain contrôle pour parvenir enfin au bout de ses 13 prises, et qu’il doit sacrément se concentrer pour à la fois donner la réplique à Nathalie et être totalement juste dans sa progression. S’il s’était trop laissé allé aux émotions, ça aurait probablement été compliqué d’arriver au bout du métrage…

Bref, mis à part cet élément, Night Shot est une excellente surprise qui redore le blason du found footage, entaché par de si nombreux films, dont le remake Blair Witch tiens! Hugo König a frappé un très grand coup, et on espère qu’il poursuivra sa carrière avec le même professionnalisme!!!

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Un Millionnaire à Lisbonne (J.R. Dos Santos, 2013)

Second volet du diptyque consacré au multi-millionnaire Calouste Gulbenkian après L’Homme de Constantinople, Un Millionnaire à Lisbonne commence avec les prémices de la Première Guerre Mondiale, alors que l’effervescence et le nationalisme montent en Allemagne, et que tout le monde pense que s’il y a conflit, celui-ci sera de très courte durée. On retrouve donc notre homme d’affaires arménien à Londres, tandis qu’il va devoir s’adapter aux frémissements géopolitiques en cours. J’avais lu le premier bouquin sans y retrouver l’attrait majeur des romans consacrés à Tomás Noronha, le personnage principal ne possédant pas le même capital sympathie. J’ai entamé la lecture de ce second bouquin dans un souci de complétude par rapport aux oeuvres de J.R. Dos Santos, qui est l’un de mes romanciers favoris avec Joe R. Lansdale.

Son style permet toutefois de maintenir un intérêt même lorsque les personnages ne nous parlent pas spécifiquement, et il y a quelques améliorations significatives dans ce second ouvrage, avec une traversée historique du XXème siècle bien immersive par moments. Dans l’ensemble, ce roman reste l’évocation d’un magnat du pétrole en expliquant comment il a assuré sa fortune, mais le récit va parfois bifurquer vers quelque chose d’inattendu. Le moment le plus dramatique reste sans conteste cette évocation des plus frontales du génocide arménien, que Dos Santos va nous faire vivre de l’intérieur en mettant en lumière toute la cruauté des bourreaux turcs. Je ne m’attendais vraiment pas à lire des chapitres aussi tragiques et révoltants, et j’avoue avoir été secoué par ces actes d’une violence physique et psychologique inouïes… D’un coup, on se retrouve plongé dans un récit de désespoir et d’abomination extrêmes, et dont la véracité n’a toujours pas été reconnue de nos jours par les autorités turques…

Pour nous immiscer dans cette tranche honteuse de l’Histoire, Dos Santos va inventer une relation fictive entre le fils de Calouste (dénommé Kaloust dans ce roman) et une jeune fille de son village. Le fils est nommé Krikor (il s’appelle en réalité Nubar) et va être malgré lui un guide à travers les Marches de la Mort… Je n’ai trouvé aucune mention que Nubar ait traversé une telle épreuve, il s’agit très certainement d’un moyen pour Dos Santos de relier plus dramatiquement cette atroce épreuve à la famille Gulbenkian (Sarkisian dans les livres). La portée de ces événements est telle, qu’elle s’inscrit dans une veine similaire à celle du génocide juif perpétré par les Nazis lors de la Seconde Guerre Mondiale. Et c’est réellement très difficile à lire… Mais Dos Santos participe à un devoir de mémoire primordial par le biais de ces passages, qui s’avèrent terribles, nous démontrant comment il est très facile de déshumaniser des personnes…

Un Millionnaire à Lisbonne va ensuite revenir sur des considérations plus mercantiles vis-à-vis de Kaloust, qui poursuit ses négociations afin de régner sur le monde du pétrole. Ce qui permet à Dos Santos de nous proposer quelques chapitres au suspense palpable, notamment lors de la mise en place d’un accord très fameux permettant à sa compagnie pétrolière Turkish Petroleum Company de bénéficier en partie de tous les gisements qui pourraient être trouvés dans l’ancien empire ottoman. Une sorte de clause de non-monopole, obligeant notamment les compagnies américaines à partager leurs découvertes! Les négociations s’avèrent très savoureuses, et on ressent alors toute la finesse et la force de frappe de l’homme d’affaires arménien!

On va ensuite traverser d’autres affres du XXème siècle, avec bien évidemment la Seconde Guerre Mondiale, puisque Kaloust, qui vivait à Paris, va suivre le gouvernement en se rendant à Vichy. Là encore, on va vivre quelques chapitres centrés sur l’Occupation qui s’avèrent intéressants, avec la vision de la classe aisée tentant de s’adapter à cette situation. Un Millionnaire à Lisbonne offre donc quelques moments plus prenants que L’Homme de Constantinople, même si je ne parvenais pas vraiment à m’attacher à ce personnage intraitable. Ses infidélités « thérapeutiques » à base de jeunes femmes, ça reste quand même très moyen, et totalement hypocrite. Là encore, est-ce uniquement dans le roman, mais cela n’aide pas à apprécier le personnage. On ne peut évidemment pas passer outre son amour de l’art, dans lequel il faisait également preuve d’un grand art de la négociation.

Bon, j’attends maintenant avec impatience Immortel, le prochain Tomás Noronha !!!

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Total Western (Eric Rochant, 2000)

Je n’avais encore jamais vu ce film, et je ne sais pas pourquoi, mais dans mon souvenir je m’imaginais une comédie d’action en mode décérébré. Autant dire que je n’étais pas prêt à me prendre cette baffe dans la gueule… Samuel Le Bihan incarne Bédé, un petit trafiquant qui suite à un deal qui tourne mal, se retrouve obligé de se mettre au vert quelques mois. Il va rejoindre un centre de rééducation perdu en pleine campagne, et va se faire passer pour un éducateur. Mais quand les gangsters retrouvent sa trace, les emmerdes vont réellement commencer…

Je m’étais vraiment fait une fausse image de ce film, et j’ai donc d’autant plus été surpris par sa radicalité! Ca commence avec une ambiance décontractée, avec en parallèle Bédé qui fait son petit boulot de récoltant en ville, et le quotidien du centre en pleine campagne. A priori, aucun lien entre les deux, mais ce n’est qu’une question de temps… Eric Rochant nous dépeint un environnement très réaliste, avec dialogues au cordeau en mode jeunes de cité, et on entre assez facilement dans ce film. Mais c’est quand tout va se mettre à foirer que le metteur en scène va nous révéler quelles étaient ses véritables intentions. Et dès lors, on se retrouve dans un polar s’inscrivant parfaitement dans le sillage des films de genre à la française des années 60-70, tels que les faisaient Robert Enrico ou Henri Verneuil. On se retrouve face à un spectacle à l’âpreté totale, qui va emprunter aux codes du western pour en faire une déclinaison rurale des plus abouties. Et on pense bien sûr aussi au cinéma de Sam Peckinpah!

Ce qui imprime d’emblée la rétine, c’est le niveau de violence très élevé, surtout en mettant en scène des jeunes. Les séquences bien tendues se multiplient, et notamment celle avec Farida… On est dans une esthétique glaciale empruntant aux films de vengeance, et Total Western va traiter directement des instincts de survie les plus élémentaires. C’est en ce sens que le film fonctionne sacrément bien, car on se retrouve littéralement projeté avec Bédé et la bande de jeunes, qui vont tout faire pour survivre à l’assaut. Eric Rochant parvient à donner un maximum d’impact à ses scènes, tant d’un point de vue dramatique qu’esthétique, et on assiste à une sorte d’opposition étrange, un assaut armé en pleine campagne… Ca n’est pas aussi violent que celui de Gangs of London, mais quand même!

Samuel Le Bihan est sacrément intense dans ce rôle mutique, cette caractéristique étant un autre héritage du western. Secret, silencieux et vif, il a tous les atouts pour résister à l’opresseur… Et si on parle de western, il faut souligner la superbe partition de Marco Prince, qui signe un univers musical très influencé par Morricone. Les dialogues sont impressionnants et démontrent une volonté d’immiscer un humour très noir dans le film, en mettant en opposition les univers présents. C’est pour cela que le bad guy lance aux jeunes : « C’est autre chose que de cramer des bagnoles hein? » et autre « Ca va sentir la fondue savoyarde! ». Ca amène un décalage étrange et qui fonctionne pourtant vraiment bien. Quand on a des jeunes de banlieue, des adeptes des jeux de guerre et de vrais gangsters qui se retrouvent confrontés, ça charcle sévère et c’est très généreux en hémoglobine!

Les séquences d’action sont d’une très grande violence, et on est surpris par la façon dont elles nous touchent. Rochant vient percuter nos propres instincts de survie, et on va cautionner des actes franchement crades mais légitimant la survie des protagonistes. Le metteur en scène parvient à maintenir un suspense très fort et à nous balader à travers des séquences bien tendues, usant là encore d’une temporalité héritée des westerns. Total Western est une délocalisation de la violence urbaine en milieu rural, et voir des mecs se courir après à travers champ ou se flinguer à tout va dans un corps de ferme, ça change des ruelles sombres et des hangars désaffectés! Total Western est une vraie bonne tuerie à l’ancienne, bien viscérale et choquante, et ça fait un bien fou de voir ça!

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Les news de la semaine : The Hell Word

Salut les p’tits clous!

Dans les sagas cinématographiques à tendance horrifique, les plus connues sont certainement les Vendredi 13, Freddy, Halloween, Chucky… Et on oublie souvent de citer Hellraiser, qui a pourtant une particularité très singulière : il s’agit de la saga à la longévité la plus importante, comptant 10 films connectés s’étendant sur 4 décennies, du Pacte en 1987 à Hellraiser : Judgment en 2018! Alors certes, la qualité des métrages s’avère très variable, mais s’il y en a un seul à retenir, c’est bien le sublime Hellraiser 2 : les Ecorchés, l’une des oeuvres les plus ambitieuses pour mettre en image le royaume des Enfers!

Let the party begiiiiiiiin

Il n’y aura plus de suite à cet ensemble s’étalant sur plus de 30 ans, mais l’univers cher à Clive Barker n’a pas pour autant dit son dernier mot. HBO est en effet actuellement en phase d’adaptation du roman Hellraiser de Barker, dans une volonté de transposer d’une nouvelle manière les cauchemars issus du cerveau très imaginatif de l’auteur british! Les Cénobites ne sont pas près de se faire oublier en Enfer donc, et Pinhead va à nouveau pouvoir mêler travail et plaisir grâce au Cube! Barker est officiellement attaché à ce reboot, qui prendra la forme d’une série et qui devrait permettre d’explorer bien plus avant la mythologie faite de sadisme et de supplices de Pinhead et des autres démons. Bon, Barker avait lui-même adapté son roman dans le tout premier film de la saga, Le Pacte, qui était bien loin d’être convaincant… Et les premiers épisodes seront réalisés par David Gordon Green, l’homme qui a massacré Michael Myers dans Halloween… Mais on pourra toutefois garder un minimum d’espoir avec la présence à l’écriture de Michael Dougherty, l’homme derrière Trick’r’treat.

Bon, à notre époque, il y a plus de chance de voir sortir une série qu’un film, alors on croise les doigts…

Ceci n’est pas un Cube Cosmique

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Le (2ème) clip de la semaine : Marc Rebillet -Girl’s Club

L’artiste franco-américain Marc Rebillet est un adepte de l’électro, qu’il cultive à sa manière très personnelle en mode impro totale, tant au niveau musical que des textes! Le résultat s’avère pourtant très énergique et savoureux, mêlant tempo funky et humour qui claque! Si vous ne connaissez pas encore, je vous invite à découvrir cet homme hors norme! Et je vous conseille d’aller lire sa bio sur Wikipédia, ça vaut le détour ^^

 

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