C’est au début des années 80 que prend naissance le mythe de Jason Voorhees, boogeyman culte qui traversera les générations avec difficulté et qui restera surtout ancré dans les 80’s sanglantes! Avec 10 films à son actif, plus un film dans lequel il affronte un autre boogeyman ultime, Freddy Krueger, plus un remake tout pourrave sorti il y a 2 ans, Jason aura eu le temps d’affûter sa machette et de trucider de l’adolescent en rut! Mais les 80’s sont bien loin maintenant, et il est temps de faire le point sur une saga qui a fortement marqué l’esprit des cinéphiles amateurs d’horreur, afin de voir ce qui subsiste derrière le masque de hockey… C’est donc le programme des 2 semaines à venir, car il faudra au moins ça pour replonger dans cette saga culte!
Si Jason Voorhees EST Vendredi 13, il ne faut pas oublier qu’il ne fait qu’une courte apparition dans le tout premier film! Bon, une apparition très marquante et qui fonctionne encore même quand on la connaît, et qui est certainement la scène la plus efficace du film. Mais il reste le grand absent de ce premier film, puisque le tueur est tout autre, s’agissant en fait de sa mère! Vendredi 13 1er du nom emprunte finalement beaucoup au Psychose d’Alfred Hitchcock avec sa psychopathe schizophrène! Et il emprunte beaucoup également au mythique La Nuit des Masques de John Carpenter, qui posait tout simplement les bases du slasher moderne, en créant l’image même du boogeyman avec Michael Myers!
Bref, beaucoup d’emprunts pour un film relativement mou au final, dans lequel Sean S. Cunningham utilise une caméra subjective qui n’atteindra jamais la puissance de l’ouverture de La Nuit des Masques, et qui traîne dans les bois et dans les cabanes sans parvenir à offrir un véritable suspense. Alors il reste quelques mises à mort sympas, notamment celle de Kevin Bacon qui en est alors à son 4ème long métrage! Mais la crédibilité est sacrément entachée par la révélation de l’identité du tueur, et ne rehausse pas le niveau d’un film qui se traîne vraiment trop…
Vendredi 13 est très daté, et l’on pourra se marrer un peu en voyant les coupes de cheveux, les moustaches et les fringues d’époque, mais l’aura du film est largement supérieure à ce qu’il propose réellement… Et pour la petite histoire, il est très surprenant d’entendre la mère appeler son fils Jackie et non Jason dans la version française!
Voici les liens vers les autres films:
Vendredi 13, Chapitre 5: une nouvelle Terreur
Vendredi 13, Chapitre 7: un nouveau Défi