Vendredi 13, Chapitre 5: une nouvelle Terreur (Danny Steinmann, 1985)

Les puristes ont dû maudire les producteurs de ce 5ème opus, puisque la surprise du film est l’absence totale de Jason! Et oui, on a affaire ici à un copycat, et on ne l’apprend évidemment qu’à la fin! Bon, passé ce détournement quand même très osé, Vendredi 13 5 reste un slasher sympa offrant son quota de morts joyeuses et de psychologie basique. On suit en fait le jeune Tommy du 4ème épisode, qui a bien grandi puisqu’il a maintenant 18 ans. Exit donc Corey Feldman (qui fait une apparition dans l’intro), et place à John Shepperd dans le rôle d’un jeune homme mal dans sa peau, hanté par l’affrontement qu’il a eu avec le boogeyman alors qu’il n’avait que 13 ans…

 

Tommy Jarvis est en suivi psychiatrique depuis plusieurs années, et se retrouve transféré dans une sorte de ferme-école pour jeunes à problèmes, étape cruciale pour une réinsertion au sein de la société. On s’éloigne donc de la bande d’ados écervelés pour aller vers un groupe très différent, et ce changement s’avère plutôt intéressant. Les compagnons de Tommy sont tous de jeunes paumés, en mal d’affection, de confiance ou de repères, et ils constituent une micro-société dans laquelle les problèmes des adolescents resurgissent de manière différente, par rapport aux groupes de jeunes déja décimés pendant 4 films. Martin Kitrosser était déja en charge de l’écriture sur le très bon Meurtres en 3 Dimensions, et il est secondé par David Cohen et Danny Steinmann, ce dernier assurant aussi la réalisation du film. Au moins, on peut dire qu’il s’implique dans son projet, et même si ce Vendredi 13 5 n’est pas inoubliable, il reste un travail honnête et solide, malgré l’affront fait au boogeyman!

Tommy est en proie à des angoisses profondes, et ses visions de Jason ne vont pas le laisser dormir tranquille… Et lorsque les meurtres recommencent, il semble bien que le croquemitaine soit de retour, déterminé à éliminer celui qui l’a tué… Le film se suit comme une sorte de whodunit à la Scoubidou, puisque le masque tombe à la fin! Alors évidemment le public a été trompé, et il y a de quoi être frustré… Mais ça reste un épisode curieux et intéressant!

Ce contenu a été publié dans 80's, Cinéma. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *