Les news de la semaine: Wes Craven, l’enfant du cauchemar

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On a appris cette semaine la mort de Wes Craven, le papa de l’un des plus emblématiques croquemitaines créé au cinéma, le diabolique Freddy Krueger. Il est décédé des suites d’une tumeur au cerveau à l’âge de 76 ans. Il avait commencé sa carrière en 1972 avec le choquant La dernière Maison sur la Gauche, rape & revenge qui l’a immédiatement fait connaître dans le circuit horrifique. Il a ensuite mis en scène un film porno en 1975, The Fireworks Woman, sous le pseudonyme d’Abe Snake, afin de pouvoir récolter des fonds pour son film suivant, La Colline a des Yeux en 1977. En 1981, il dirige la débutante Sharon Stone dans La Ferme de la Terreur, se paie une belle brochette de bisseux en 1982 pour La Créature du Marais (Adrienne Barbeau, Ray Wise, David Hess). Il enchaîne 3 films en 1984: le méconnu Invitation en Enfer, La Colline a des Yeux n°2, et surtout le cultissime Les Griffes de la Nuit, dans lequel il invente le personnage de Freddy Krueger qui va donner des cauchemars à de nombreux spectateurs!

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Après un détour par la télévision en 1985 avec le téléfilm Terreur froide et un épisode de la série Disney Parade en 1986, ainsi que 5 épisodes de La cinquième Dimension entre 85 et 86, il réalise L’Amie mortelle (1986), L’Emprise des Ténèbres en 1988 et Shocker en 1989. Il entre dans les années 90 avec le téléfilm Objectif Meurtre, puis met en scène l’année suivante le sympathique Le Sous-Sol de la Peur. Après un épisode du Bar de l’Angoisse en 1992, il retrouve son personnage fétiche en 1994 avec Freddy sort de la Nuit, qui joue habilement avec le concept de la mise en abyme. Il tourne Un Vampire à Brooklyn en 1995 dans lequel il dirige Eddie Murphy, avant de relancer la mode du slasher avec efficacité en 1996 dans son 2ème film le plus célèbre, Scream. Scream 2 suivra très rapidement l’année d’après, puis, en 1999, il change totalement de registre avec La Musique de mon Cœur, qui suit Meryl Streep en prof de violon à Harlem! Une modification qui ne fera pas jurisprudence, puisqu’il revient en 2000 à son genre de prédilection avec Scream 3. Suivront en 2005 les loup-garous de Cursed et le thriller Red Eye – sous haute Pression, un segment du film chorale Paris, je t’aime en 2006, et il achèvera sa filmographie en 2010 et 2011 avec My Soul to take et Scream 4, certainement pas ses œuvres les plus marquantes…

Mais si la filmo de Wes Craven n’est pas parfaite, il a quand même réussi à renouveler le genre horrifique 2 fois, en 1984 et en 1996, et ça c’est déjà exceptionnel!

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Juste pour le fun, voici une photo de Bryan Cranston métamorphosé dans le téléfilm All the Way, où il incarne le Président Lyndon B. Johnson. Franchement, il est juste méconnaissable, on dirait presque le jumeau de Kevin Kline!

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Le casting de Luke Cage se peaufine tranquillement, à quelques encablures de l’apparition de Jessica Jones sur Netflix! On apprend que Rosario Dawson fera le lien entre toutes les séries Marvel/Netflix avec son personnage de Claire Temple, que Theo Rossi (Sons of Anarchy) jouera un bad guy dénommé Shades, et que Simone Missick jouera une certaine Missy, serait-ce une coquille pour éviter de dire Misty, en référence à la super-héroïne Misty Knight qui a longtemps participé aux aventures de Cage en comics? Affaire à suivre!

HOLLYWOOD, CA - SEPTEMBER 07: Actor Theo Rossi attends the Premiere of FX's "Sons of Anarchy" Season 6 at the Dolby Theatre on September 7, 2013 in Hollywood, California.  (Photo by Frederick M. Brown/Getty Images)

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Après les bouquins et la série des années 90, Chair de Poule passe au grand écran avec une adaptation signée Rob Letterman. Le réalisateur de Gang de Requins et Monstres contre Aliens, qui avait également dirigé Jack Black dans Les Voyages de Gulliver, retrouve l’acteur dans ce qui s’annonce comme une comédie horrifique familiale plutôt bien emmenée! La BA sent bon la nostalgie et le résultat pourrait être surprenant!

 

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Hawkeye vs Deadpool: Balles masquées

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Deadpool a une côte de popularité exponentielle en ce moment, et l’arrivée du film de Tim Miller dans moins de 6 mois ne devrait pas calmer le jeu. Entre Deadpool massacre Deadpool, Deadpool vs Carnage (à paraître bientôt), Deadpool vs X-Force, ou encore le prochain Deadpool vs Thanos, le mercenaire le plus barré de l’univers Marvel se voit régulièrement proposer des combats titanesques, en marge de la série Deadpool standard. Pour ce Hawkeye vs Deadpool: Balles masquées, Gerry Duggan lâche temporairement son co-scénariste Brian Posehn avec lequel ils rédigent les aventures de la série régulière, pour mettre sur pied un team-up plutôt jubilatoire qui voit s’associer l’Avenger archer et le Merc with a Mouth!

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Le titre Hawkeye vs Deadpool est purement mensonger, puisque les deux vont s’allier dans cette recherche bien barge d’une clé USB renfermant les identités d’agents du S.H.I.E.L.D. qui risque bien de tomber dans les mains d’individus très dangereux. En effet, la Chatte noire, célèbre antagoniste/love interest de Spider-Man, veut obtenir cette clé afin de la revendre à prix d’or à des investisseurs pour qui le démantèlement du S.H.I.E.L.D. serait bénéfique! Sur cette trame de départ, Gerry Duggan va poser une ambiance délicieusement absurde qui surprend par sa profondeur, en comparaison de la série régulière Deadpool, qui mis à part quelques épisodes, s’avère plus light.

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On découvre un Hawkeye malentendant qui utilise le langage des signes, mais qui n’a rien perdu de son adresse au tir. L’humour que Duggan intègre dans sa mini-série est très réussi, et on assiste à des scènes régulièrement absurdes, qu’il s’agisse de simples arrières-plans (le petit garçon déguisé en Gardien pour Halloween, avec un faux impact de balle sur le front, qui fait référence à la mort du Gardien donc! Deadpool dit d’ailleurs: « Même moi, je pense que c’est trop tôt pour ce costume. »), du coup du running gag sur les maxi-barres, ou l’utilisation des nouvelles technologies auxquelles n’échappent pas les super-héros! Duggan propose un traitement rafraîchissant à cette histoire plutôt simple, qui va donner lieu à des scènes franchement drôles.

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Hawkeye et Deadpool vont être confrontés à des faux super-héros, à la Chatte noire, à Mary Typhoïde, et le joyeux bordel dans lequel vont se passer ses affrontements multiples va faire de ce Balles masquées une très bonne lecture. Une autre Hawkeye sera de la partie, il s’agit de Kate Bishop, qui faisait partie des Young Avengers et qui maîtrise également au tir à l’arc. Cette mini-série s’inscrit totalement dans la continuité pour Deadpool, puisqu’on va retrouver sa fille Ellie, l’agent Preston et l’agent Adsit du S.H.I.E.L.D., qui vont être des contacts intéressants pour la suite de l’enquête. On va même apercevoir le fantôme de Ben Franklin au détour d’une scène bien barge chez Deadpool, qui voit Kate Bishop un peu perturbée.

Au dessin, ce sont les artistes italiens Matteo Lolli et Jacopo Camagni qui livrent des prestations bien dynamiques, offrant une belle cohésion avec le récit de Duggan. On baigne dans de l’action débridée et fun correspondant bien à ce que Deadpool propose habituellement, et le résultat est un Hawkeye vs Deadpool très réussi!

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Le clip de la semaine: Clipping – Inside out

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Avec Inside out, on poursuit dans l’univers atypique et exigeant de l’excellent groupe de hip-hop indus Clipping, qui prouve encore une fois toute la maturité sonore et visuelle qui le caractérise! Enjoy! 😉

 

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Area 51 (Oren Peli, 2015)

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S’il est surtout connu comme producteur (les sagas Paranormal Activity et Insidious, Chroniques de Tchernobyl, Lords of Salem, The Bay), Oren Peli est aussi réalisateur, même si du temps a passé depuis son premier long, Paranormal Activity. Un premier film que j’avais trouvé sympathique, et qui malgré sa simplicité avait relancé l’intérêt pour les films horrifiques. 8 ans après (il date de 2007), Oren Peli retourne derrière la caméra pour Area 51, où il va utiliser une mise en scène similaire, mais pour s’intéresser cette fois non plus aux fantômes, mais aux extraterrestres.

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Adepte convaincu du found footage, il va nous resservir le coup des caméras embarquées dans ce trip au Nevada qui va conduire 3 jeunes aux abords de la fameuse Zone 51, réputée dans les théories conspirationnistes pour abriter des véhicules voire des êtres d’origine extraterrestre. Reid, Darrin et Ben (qui utilisent leurs vrais prénoms, comme d’autres acteurs encore dans le film, qui vont également utiliser leur vrai nom de famille) vont entamer ce périple après un événement mystérieux subi par Reid. Depuis ce jour, il est attiré par la fameuse base, et va donc tout faire pour s’y rendre.

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Il y a une sorte d’hommage aux anciennes fiction relatant des récits du même type, X-Files en tête. On se rappelle les débuts de la série, où Fox Mulder et Dana Scully se retrouvaient au même endroit afin de trouver des preuves de l’existence ou non des extraterrestres. Reid, Darrin et Ben sont un peu mieux équipés, et parviendront plus loin que Fox lors de sa première tentative (il y retournera dans la saison 6)! Si l’on accepte le fait qu’il s’agisse d’un film, on passera donc sur les quelques facilités scénaristiques, notamment celles permettant de se retrouver en possession d’un pass et d’une empreinte digitale, nécessaires pour avancer dans la base! Mais il y a un vrai stress dans cette première partie pour obtenir ces éléments, avec l’entrée en pleine nuit chez un homme travaillant à la base. Oren Peli sait comment gérer le suspense, et il crée une séquence plutôt efficace!

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Les protagonistes vont utiliser des combinaisons réfrigérantes, qui vont leur permettre de passer les caméras thermiques, et ils vont également avoir avec eux un brouilleur nécessaires pour neutraliser les capteurs de mouvement. Il y a une certaine élaboration dans leur plan, qui permet d’accepter plus aisément la réussite de leur périple. Dans la réalité, ils auraient certainement été arrêtés après avoir fait 20 mètres dans la base, mais si on veut découvrir un peu ce qui s’y trame, il faut bien que les scénaristes ( Oren Peli donc, et Christopher Denham, qui a notament réalisé Preservation) rendent la chose possible. Pour le coup, ça passe plutôt bien si on est tolérant avec le réalisme de la situation.

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A plusieurs reprises, on se dit que le found footage n’aurait pas été nécessaire, et effectivement le film aurait peut-être eu un impact encore plus fort si la caméra ne bougeait pas sans arrêt. Mais Peli respecte ses idéaux, alors pourquoi pas… Il faut reconnaître sa maîtrise dans la progression du récit, qui va même jusqu’à faire penser à Splinter Cell! La phase de découverte de la base tient beaucoup de cette saga de jeux vidéo, car les protagonistes doivent passer de pièce en pièce sans se faire repérer, et la tension est d’autant plus forte qu’on ne sait strictement rien de ce qu’ils risquent de découvrir derrière chaque porte. Si certains ne manqueront pas de critiquer le scénario simpliste, Oren Peli fait avancer son récit avec l’expérience d’un producteur de films d’horreur à succès, qui va plonger ses personnages de plus en plus loin dans la Zone 51, et qui à chaque pas de plus risquent de ne pas pouvoir revenir en arrière. On sent constamment cette pression, et c’est ce qui fait fonctionner le film.

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En donnant une identité visuelle à cette légende urbaine, Oren Peli nous plonge avec beaucoup d’intérêt dans sa version de ce que pourrait cacher cette fameuse base, et on va passer de salles en hangars, de corridors à des escaliers interminables, jusqu’à remonter au plus profond de ce qui se cache dans cette Zone 51. Le metteur en scène et son équipe mettent sur pied un film certes pas parfait, mais qui a le mérite de s’aventurer dans un domaine très cinématographique et pourtant si peu exploré. Area 51 baigne dans une tension très réussie, ce qui fait souvent défaut dans le domaine horrifique!

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Les news de la semaine: Easy listening

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Le metteur en scène Khalil Sullins a des chances de faire parler de lui avec son premier long-métrage, dont la bande-annonce vient de débarquer sur la toile. Listening nous présente un groupe d’étudiants ayant mis au point un procédé technologique permettant de lire les pensées, et si l’invention paraît bien ludique au début, elle va vite dériver vers le contrôle mental lorsque des gens peux scrupuleux vont s’y intéresser. La BA démontre une atmosphère SF inquiétante et très aboutie!


 

Maintenant que sa bande-annonce a ravagé le net en faisant un buzz largement mérité, la promo de Deadpool s’est bien calmée, laissant Ryan Reynolds souffler un peu avant de reprendre les armes! Mais on a quand même droit cette semaine à une première affiche qui a timidement émergée sur le net, et même si elle n’a rien d’original, elle reste percutante! Sortie le 10 février 2016 (j’ai vraiment l’impression de me répéter…)!

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La Française Léa Seydoux, que l’on a pu découvrir dans Mission: Impossible – Protocole fantôme ou La Vie d’Adèle, et qui sera une James Bond girl de choix dans 007 Spectre, poursuit son aventure américaine en ayant été choisie comme rôle principal féminin pour Gambit! Elle incarnera en effet Donna Bella Boudreaux, une femme fatale en opposition/attraction constante avec le mutant cajun! Sortie du long métrage signé Rupert Wyatt le 19 octobre 2016.

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La promo pour Captain America: Civil War commence doucement, maintenant que son tournage s’est achevé, et on découvre cette semaine de premiers visuels promotionnels nous éclairant sur la composition des équipes en présence. Comme Civil War verra une guerre fratricide entre Avengers, nous aurons donc le camp de Captain America composé d’Hawkeye, Sharon Carter, Falcon, le Soldat de l’Hiver et Ant-Man;  et le camp d’Iron Man composé de War Machine, Black Widow, Black Panther et la Vision. On attend bien évidemment la venue d’autres super-héros comme la Sorcière rouge et Spider-Man, dont on ne connaît pas encore l’inclination. Et on espère qu’un certain Daredevil fasse aussi partie du scénario… Affrontement calé au 6 mai 2016!

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En bref, j’ai vu The Nightmare de Rodney Ascher (Room 237), un documentaire sur la paralysie du sommeil dont la BA m’avait vraiment scotché! Le mélange d’interviews et de reconstitutions est original pour le sujet, et certaines scènes sont sacrément flippantes! Maintenant, on aurait préféré une vraie fiction sur le thème, ça aurait été beaucoup plus immersif et impressionnant! Mais The Nightmare reste intéressant, et a le mérite de traiter d’un sujet très rarement présenté. Quand on découvre ce que les gens sujets à cette paralysie vivent lors de ces moments d’hallucinations, on espère vraiment ne jamais vivre cela!

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