Le groupe Megadeth était l’invité du Jimmy Kimmel Show, et ils nous ont offert quelques extraits de leur nouvel album spécial Noël, pour le plus grand plaisir des enfants comme des grands! Enjoy! 😉
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Combien de fois j’ai déjà lu ce type de phrases: « Bienvenue dans cet ultime numéro de DEADPOOL. »? Hmm beaucoup en fait! Il faut dire que Deadpool a été laissé pour mort un nombre incalculable de fois, et pour lui, presque mort ou totalement mort ne fait pas vraiment de différence avec son facteur auto-guérisseur. Donc, encore une fois, ce numéro est le dernier de la revue Deadpool, puisque Wade Wilson à nouveau trépasser!
Mais sa mort ne va pas survenir dans ce numéro, puisqu’il faudra attendre le Deadpool Hors Série 5 pour lire l’ultime épisode consacré au mercenaire! Avant son prochain retour, évidemment! Nous avons droit dans ce numéro 15 à la suite des aventures ensablées de Wade dans la jolie petite ville en guerre d’Al Waziribad, où il avait été engagé par la société Roxxon pour tuer tous ses habitants! Si Deadpool n’est pas un modèle d’équilibre mental, il a toutefois ses limites et a donc décidé de changer de camp afin de protéger la population. Pour cela, il peut compter sur l’aide du Piégeur, vilain de 3ème zone qui s’avère très intéressant dans cette nouvelle position de héros! L’alliance entre Wade et Pete Pot-de-Colle est étonnante, eux qui s’affrontaient régulièrement depuis des années! Il y a même un côté touchant à voir ce bad guy qui n’a jamais connu le succès se battre pour une cause juste!
Face à Deadpool, un ennemi de poids, puisque Roxxon a décidé d’embaucher Omega Red pour que son projet aboutisse! Le redoutable mutant possède un tentacule de carbonadium sur chaque bras, avec lequel il peut démembrer ses adversaires sans effort… L’affrontement entre les 2 super-combattants est intéressant, surtout qu’Omega Red croit que Deadpool a tué sa famille! Il est donc sans pitié, et Wade doit être bien inventif pour se sortir de cette situation, comme en se faisant une trachéotomie-maison alors qu’il est étouffé par un des tentacules d’Omega Red! C’est bien gore pour le coup… D’ailleurs, Wade n’y laissera pas que sa gorge, et on peut dire qu’en terme d’auto-mutilation il est passé expert, surtout lorsqu’il doit se libérer de ses entraves!
Parallèlement à cette mission, on suit les réunions de la société secrète de super-vilains Ultimatum, dont le chef Flag-Smasher s’est remis de sa sévère raclée que lui a mise Deadpool. Ce dernier l’a menacé de le faire souffrir lentement si jamais il revoyait les gars d’Ultimatum (« Si je ne vois ne serait-ce que la fin d’un clip de Public Enemy avec un béret dedans, je t’étripe comme un porc. »), du coup il est très frileux à l’idée de se frotter encore une fois au mercenaire. Mais comme Wade a quand même dézingué un héliporteur qui transportait des dizaines de membres de l’organisation, de nombreux gars d’Ultimatum n’entendent pas en rester là avec Deadpool. Du coup, un putsh bien violent a lieu, et un nouveau Flag-Smasher est à la tête du groupe. Et pour lui, la vengeance est de mise…
Brian Posehn et Gerry Duggan développent un récit rythmé et intéressant, qui n’atteint certes pas l’excellence de leur arc Le Bon, la Brute et le Truand, qui était totalement surprenant par son côté résolument sombre et sa portée tragique! Mais ce numéro 15 se lit agréablement et offre son mélange d’action et d’humour, et on a hâte d’assister à La Mort de Deadpool!
Après un Star Wars: Episode I – la Menace fantôme de bien piètre qualité, et un Star Wars: Episode II – l’Attaque des Clones qui ne rehaussait certainement pas le niveau, c’est une agréable surprise de découvrir ce Star Wars: Episode III: la Revanche des Sith, qui parvient à boucler cette prélogie en y apportant enfin un peu d’intérêt!
Il s’agit donc de l’opus le plus réussi de cette seconde trilogie, centrée bien évidemment sur Anakin Skywalker, joué pour la 2ème fois par Hayden Christensen. S’il n’est toujours pas l’interprète idéal pour ce personnage complexe, l’acteur canadien a tout de même su capter davantage l’essence même de Vador , et offre un jeu plus nuancé que dans le second épisode. Le film surprend par une maturité certaine par rapport aux 2 épisodes précédents, et par une vision bien plus sombre de la saga. Star Wars: Episode III – la Revanche des Sith fait la jonction entre les 2 trilogies, et permet de comprendre de nombreux éléments que l’on avait découvert 28 ans auparavant dans La Guerre des Etoiles!
On sent que George Lucas s’est lâché au niveau de la mise en scène, avec notamment un plan-séquence d’ouverture impressionnant qui nous plonge d’emblée dans une bataille spatiale d’envergure, avec un long combat impliquant des centaines de personnages! Le metteur en scène avait décidé d’entrer directement dans le vif du sujet, et ce parti-pris s’avère efficace! On sent une amélioration certaine au niveau du script, qui va osciller entre action et émotion de manière plus maîtrisée, et cet épisode s’avère donc relativement plus stable et solide. Lucas a rédigé seul le scénario de son film, et il y incorpore une dimension politique bien plus intéressante que dans le second opus. On comprend les motivations des deux camps, et on va assister à des manipulations et des tractations politiques complexes et réussies. L’ordre des Jedi, fidèle à la République, va être mis à mal par les sombres manigances ayant lieu dans les coulisses du pouvoir…
On n’atteint pas le niveau qualitatif de La Guerre des Etoiles ou du Retour du Jedi, mais George Lucas parvient enfin à nous donner envie de suivre les aventures de ces chevaliers spatiaux face au Mal absolu. C’est bien évidemment la dérive progressive vers le Côté obscur d’Anakin Skywalker qui est l’élément central, et là encore, Lucas a apporté un soin particulier au niveau de l’écriture pour relater cette transition entre Anakin et Dark Vador. On peut comprendre les motivations qui poussent Anakin à embrasser les idées de l’odieux Palpatine (joué par Ian McDiarmid, qui jouait déjà le personnage dans L’Empire contre-attaque et Le Retour du Jedi, ainsi que dans les deux premiers films de la nouvelle trilogie!), tout en sachant qu’il est sur la mauvaise voie. Tout comme le traitement des intrigues politiques, il y a dans cette déchéance une certaine logique et un traitement réaliste, qui vont bien évidemment nous conduire vers un personnage totalement transformé…
L’histoire d’amour entre Anakin et Padmé (Nathalie Portman, toujours impeccable, même si son rôle est moins physique que dans le film précédent) est moins naïve que dans l’épisode II, et les différents éléments de l’intrigue s’imbriquent plus efficacement. Contrairement aux deux films précédents où on s’ennuyait constamment, on passe ici d’une scène à l’autre sans que l’intérêt faiblisse. On assiste donc à la déchéance de l’Empire galactique, en parallèle de celle d’Anakin, et il y a quelques moments bien forts vers la fin, préfigurant la transformation physique après la transformation psychologique. Et bien évidemment, la musique mythique de John Williams, le compositeur des thèmes mondialement connus de la saga, accompagne cette métamorphose de très belle manière! Le thème de Dark Vador naît lui aussi peu à peu, et la vision finale du méchant intergalactique ayant enfin achevé sa transformation donne même quelques frissons!
Sans être un opus inoubliable, Star Wars: Episode III – la Revanche des Sith clôt de manière intelligente et efficace cette prélogie, en offrant quelques moments mythiques à la fin du film, bien évidemment!
Pour ceux qui n’y ont pas encore succombé, voici un jeu créé spécialement pour les fans de cinéma, Popcorn Garage! Le concept est ultra-simple: vous avez l’image d’un garage à l’abandon, dans lequel est contenu tout un bric-à-brac d’objets qui vous diront forcément quelque chose… Mais sur les 66 éléments (comme la Route 66) contenus en ce lieu poussiéreux, certains vont vous donner du fil à retordre! Le principe de ce jeu est de trouver à quel film fait référence chaque objet, et on se prend très rapidement au jeu! Mais si on est tout heureux d’en trouver quelques dizaines, l’affaire se corse ensuite, et on doit bien se rendre à l’évidence, il y a encore quelques lacunes dans notre culture ciné! ^^
Perso, j’ai bloqué à 50… Qui tente le coup? 😉
Je vous mets ici un lien vers un article très intéressant paru dans L’Obs relatant la création du jeu par Romain Zitouni (à gauche) et Priska (à droite) qui nous promettent une suite! 🙂
Elle est pas belle la couv’ d’Entertainment weekly ? On appréciera l’humour avec la petite bulle apposée aux côtés de Black Panther! C’est écrit petit, mais il y a juste marqué Meow! ^^ Et sinon une autre photo du nouvel Avenger!
Sinon Deadpool se la joue sexy sur la dernière affiche en date de son film! Wade a vraiment dû remplacer Ryan dans la peau du comédien… Vérification le 10 février 2016!
Ouuuh ce Mojave a l’air sacrément barge et bon!!! Second film du scénariste des Infiltrés William Monahan, il bénéficie des solides présences de Garrett Hedlund (Tron – l’Héritage) et Oscar Isaac (Ex Machina)!
Mardi soir avait lieu l’avant-première du Pont des Espions au Kinépolis Mulhouse, et les gagnants du concours Talking Wade en partenariat avec le cinéma ont pu découvrir le dernier film de Steven Spielberg!
Quand on cite Spielberg, les premiers films venant à l’esprit possèdent une touche enfantine et fantastique: E.T., l’Extra-terrestre, Les Aventuriers de l’Arche perdue, Hook ou la Revanche du Capitaine Crochet, Jurassic Park… Mais le cinéaste oscille constamment entre cet univers naïf et féérique, et un autre bien plus adulte et désespéré, nous dévoilant des œuvres comme La Liste de Schindler, Amistad ou Il faut sauver le Soldat Ryan. Cette ambivalence dans son cinéma reflète sa vision accomplie et entière du genre humain, qu’il dévoile dans ses œuvres avec toujours une prédilection pour les âmes pures, qui se débattent dans un monde où la noirceur s’étend, et qui résistent comme elles peuvent en tentant de faire subsister l’espoir. C’est probablement ce thème récurrent qui convient le mieux pour qualifier son œuvre, cet espoir étant l’essence même de chacune de ses histoires. Et son segment de La quatrième Dimension (1983) est probablement l’exemple le plus frappant de la force qu’il accorde aux rêves et à la volonté…
Le Pont des Espions entre dans une autre catégorie spielbergienne, celle des films historiques, comme La Couleur pourpre, Empire du Soleil, Cheval de Guerre… S’il revient régulièrement sur le thème de la guerre, c’est toujours avec une volonté de comprendre comment l’être humain peut s’adapter à ces périodes difficiles, et comment il peut lutter pour sa survie et celle des autres. La Liste de Schindler est à ce titre très parlant sur ce thème, et les origines juives de Spielberg renforcent encore la sincérité et l’aspect personnel de son propos. Avec Le Pont des Espions, il va traiter le thème du conflit sous un nouvel aspect, en traitant de la Guerre froide, période de haute tension entre les Etats-Unis et le bloc russe. Il va raconter l’histoire atypique et étonnante d’un avocat doué et à la vie tranquille, James Donovan, qui deviendra malgré lui un élément clé de ce conflit étouffant entre les 2 puissances. Donovan a réellement existé, et le film relate donc sa véritable histoire, bénéficiant de l’interprétation d’un Tom Hanks toujours aussi investi.
Lorsqu’un espion russe est arrêté sur le territoire américain, c’est Donovan qui est choisi pour le défendre. Le gouvernement souhaite démontrer que son système judiciaire permet à tous de bénéficier d’une défense solide et d’un procès équitable, mais derrière cette façade humaniste se cache une hypocrisie réelle, puisque le juge lui-même se fiche éperdument du procès et souhaite l’exécution du Russe. Mais c’est sans compter sur le réel humanisme de Donovan, qui souhaite apporter une aide véritable à Rudolf Abel, en qui il voit un homme simplement fidèle à son pays. Comme il l’explique, il y a en URSS des espions américains qui effectuent le même type de missions pour le compte de leur propre pays, Abel agit en conséquence comme un patriote. Mais surtout, Donovan va découvrir en Abel un être sensé et sensible, bien loin de l’archétype du Mal communiste tel qu’il est expliqué dans les écoles…
Spielberg va s’approprier cette période avec un sens du réalisme impressionnant, et la recomposition de l’Amérique des années 50-60 s’avère visuellement très réussie. On plonge dans cette période difficile avec un mélange de nostalgie et de crainte, et le metteur en scène retranscrit la peur du conflit atomique avec soin, jusqu’à nous montrer les programmes vidéos passant dans les écoles pour prévenir les enfants. On sent l’innocence perdue et cette anticipation du risque nucléaire, et Donovan va en partie accepter sa mission suivante pour prévenir une possible guerre entre les deux nations. Car si la défense d’Abel est une épreuve difficile, la suite le sera bien plus. Quand il est appelé pour échanger Abel contre un soldat américain tombé aux mains des Russes, il va devoir jouer le rôle de négociateur dans une tractation qui le dépasse, et dont les enjeux moraux et politiques vacillent considérablement.
Le Pont des Espions va relater des faits avérés tout en rajoutant quelques éléments dramatiques, mais ce récit est surtout intéressant par sa véracité. La mise en image de Spielberg obéit à un classicisme cher à l’auteur, et on est en terrain connu avec sa mise en scène soignée et maintes fois imitée. Se basant sur un script signé Matt Charman et la paire Ethan Coen et Joel Coen (scénaristes et réalisateur de Fargo, The big Lebowski ou encore Inside Llewyn Davis), le film se suit agréablement car il obéit à des codes spécifiques du film historique, et qu’il maintient un intérêt constant pour ses personnages et son intrigue. Il aurait cependant gagné en caractère s’il avait accentué le suspense et la tension, mais en l’état, il représente une oeuvre réussie. On suit les tractations diplomatiques et les coups politiques qui se jouent dans l’ombre, et James Donovan sera finalement envoyé en RDA en tant que simple civil, sans accréditation aucune de la part de son gouvernement. Un homme seul envoyé en territoire hostile négocier la vie d’un espion américain contre celle d’un espion russe…
Le méconnu Mark Rylance campe un Rudolf Abel confondant de simplicité et de résignation, et les scènes entre lui et Tom Hanks s’avèrent très touchantes. Le condamné à mort et son avocat, ce dernier s’inquiétant bien plus que l’espion du sort qui lui sera réservé… La relation entre ces deux opposés qui vont pourtant parvenir à un respect mutuel est un élément important de ce film. Le second élément le plus intéressant est la plongée dans une Berlin littéralement déchirée en deux, avec la construction de cet odieux mur dans la nuit du 12 au 13 août 1961, et qui perdurera jusqu’au 9 novembre 1989… La ville ne s’est pas relevée de la Seconde Guerre mondiale, dont les stigmates sont encore omniprésents. Le climat de peur et de mort qui y règne est accablant, et Donovan va débarquer dans ce sombre univers pour tenter d’en extirper deux citoyens américains.
La reconstitution historique est intéressante, et Le Pont des Espions fonctionne en grande partie grâce à l’aspect réaliste de cette plongée dans le passé. Mais sur ses 2h21, il aurait pu être plus prenant en travaillant davantage sur le suspense. En l’état, il constitue un film qui ne figurera pas parmi les meilleurs de son auteur, mais qui nous explique avec soin des événements sombres et difficiles.