Les Super Zéros (Jon Morris, 2015)

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Ne vous fiez pas au titre français bien peu inspiré de cet ouvrage, vous passeriez à côté d’une  excellente encyclopédie destinée aux fans de comics! Tout comme le très bon film Defendor: Héros ou Zéro, dont la traduction jouait déjà de manière atroce sur le terme de super-héros, le fond est bien plus profond qu’il n’y paraît dans ce bouquin au titre original bien plus évocateur, The League of regrettable Superheroes. Jon Morris, qui oeuvrait déjà sur le sujet de manière très enthousiaste sur son blog Gone & forgotten, a compilé des fiches de héros de 4ème zone qui méritaient qu’on les sorte du formol le temps d’une lecture nostalgique et très drôle. Avec le sous-titre « Ratés, parias, bannis et autres oubliés de l’histoire des comics », vous êtes prévenus, vous allez rencontrer la crème de la crème des héros has-been, ridicules, et aux pouvoirs souvent plus qu’étranges… Bienvenue dans l’univers des comics tels que vous ne le connaissez pas vraiment, car Batman, Superman, Spider-Man, Wolverine et les autres n’en sont pas les héros!

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Jon Morris va évoquer tous les personnages qu’il a choisi en les replaçant dans leur contexte et leur époque. Il va oeuvrer de manière méthodique, en nous replongeant chronologiquement dans les 3 périodes-clés des comics. On va commencer par l’Age d’Or (1938-1949), on va continuer par l’Age d’Argent (1950-1969), et on va terminer par l’Age Moderne, qui a débuté en 1970. Il va traverser chaque époque en présentant ces personnages par ordre alphabétique, et on va faire un bout de chemin passionnant où l’histoire, la politique et les moeurs sociales vont être explorées à travers chacun de ces héros oubliés…

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Là où on aurait pu simplement s’attendre à une énumération sans relief de personnages inintéressants, on sent au contraire la réelle envie de Jon Morris de nous faire partager son amour sincère pour ces héros qui n’ont pas eu le temps de briller, noyés parmi la masse des costumés et restés dans l’ombre des plus grands. Il va user d’une verve intarissable et d’un humour inattendu pour nous raconter les origines, les aventures et les soucis éditoriaux de toute cette galerie d’encapés qui s’avère tout simplement géniale! En tant que fan de comics, je ne peux qu’applaudir ce travail monumental et très inspiré, qui est tellement bon que même les personnes qui ne connaissent rien aux comics risquent bien elles aussi de se marrer à chaque page! C’est bien simple, pour chaque description, l’auteur réussit à nous informer sur chaque personnage en intégrant un humour qui s’avère excellent!

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Pour vous le prouver, je vais prendre des pages au hasard: on a Doctor Hormone, un scientifique qui a inventé une hormone de jouvence, dont l’auteur souligne « Combien de super-héros peuvent prétendre être célébrés par une phrase comme « Il fait des expériences sur un enfant mourant »? »; la Mère Hubbard, une sorcière qui « peut également compter sur ses os qui craquent et ses cheveux qui se dressent pour l’avertir d’imminents méfaits, là où, pour la plupart des gens, c’est seulement le signe qu’il va pleuvoir. »; les Sentinelles, dont l’auteur nous explique « En toute franchise, il n’est pas plus mal qu’ils se soient contentés d’adversaires faciles, car ils ne montrent aucune prédisposition pour le super-héroïsme. A un moment, Helios prend un coup sur la tête et demeure amnésique pour un bon tiers des quelques aventures du groupe. »; ou en parlant des ennemis des Nouveaux Gardiens: « Les ennemis de l’équipe souffrent des mêmes travers. Parmi eux se trouvent Hémoglobine (un vampire atteint du SIDA) et Snowflame (un vilain rendu puissant par la cocaïne). » Ca vous donne déjà une idée du potentiel incroyable de tous ces personnages, non??

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Bon, je vais reprendre des pages au hasard, et vous allez encore découvrir des êtres aux pouvoirs hors-norme: Speed Centaur, un super-héros mi-homme mi-cheval  vivant dans le Cercle Arctique! Frère Force le Baba-Cool, dont les origines ont dû être inventées sous acide: 2 hippies font sécher leurs vêtements sur un mannequin de tailleur posé sur un radiateur, qui va prendre vie suite à un éclair… C’est pas un peu abusé tout ça?? Et que dire de l’Homme-Abeille et son accoutrement des plus… Fantaisiste? Jon Morris nous dit de lui: « L’Homme-Abeille, que rien n’arrête, se met à piller l’or, le radium et le miel. Il entasse son butin dans son quartier général, une ruche grande comme l’astrodome de Houston. Bref, un endroit impossible à détecter. » Ou encore NFL Superpro, une tentative marketing assez hallucinante destinée à promouvoir la ligue de football américain avec un héros tout droit sorti du terrain! Ce personnage doit sa force à des produits toxiques: « Ce cocktail de produits chimiques lui confère la panoplie habituelle, à savoir la force surhumaine, la vitesse et l’endurance (et non des brûlures au troisième degré ou le cancer). »

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Bref, on a encore Skate Man, Ecureuillette, l’Homme-Mouche, Fatman, Monsieur Muscles, Lady Satan, Capitaine Vérité et j’en passe… Tout un aéropage de surhommes (et de femmes!) aussi colorés au niveau des vêtements qu’au niveau de la caractérisation et des pouvoirs! Entre un homme obèse capable de se transformer en soucoupe volante, un jeune homme qui acquiert une superforce en se transformant en lapin géant, un homme capable de transformer tout ce qu’il touche en arme (« un héritier du pouvoir de Gunfire convertit par accident son propre postérieur en grenade et explose en mille morceaux. »), un gars en robe qui saute…

Si avec tout ça, vous n’avez pas envie de lire ce bouquin, je ne comprends plus rien! ^^ Pour ma part, c’est une vraie pépite, qui m’a fait découvrir des dizaines de héros totalement improbables, avec un sens de la prose et un humour dévastateur de la part de son auteur! J’espère qu’il en pondra d’autres dans le même genre, c’est juste énorme!

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Le clip de la semaine: The D in David

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La célèbre statue de David, réalisée par Michel-Ange, est au centre de ce court métrage plein d’humour, dans laquelle le héros, la statue donc, se retrouve en position d’infériorité à cause de sa nudité! C’est mis en scène par Michelle Yi et Yaron Farkash, 2 étudiants de la Ringling College of Art and Design, et en tant que projet de fin d’études, ça devrait claquer sur leur CV!

 

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Kajaki (Paul Katis, 2014)

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Ce film totalement inconnu est probablement l’un des meilleurs films de guerre récents, nous plongeant dans le quotidien d’une unité de l’armée anglaise postée dans la province d’Helmland en Afghanistan. Des soldats se relaient sous un soleil de plomb dans une mission de surveillance, leur base se trouvant au sommet d’une colline loin des zones de combat, et ils passent le temps comme il peuvent… Le scénariste Tom Williams va nous dépeindre des personnalités intéressantes et variées, et on va plonger dans cette communauté qui semble plutôt sereine et où chacun est là pour aider ses camarades.

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Mais un jour, suite à la mise en place d’une mission visant à éliminer des ennemis, une équipe part en repérage pour l’installation d’un poste de sniper. Elle va devoir emprunter le lit d’une rivière asséchée, ce qui va s’avérer très dramatique, l’endroit étant truffé de mines antipersonnel. Le metteur en scène Paul Katis va alors nous livrer un récit tragique et impressionnant, où la solidarité du groupe va prendre tout son sens. Et il s’agit d’une histoire vraie… Paul Katis parvient dès le début de son film à nous intéresser au sort de chacun de ses personnages, jeunes ou moins jeunes, assignés ici pour une durée plus ou moins longue. Il y a dans sa démarche une sincérité exemplaire, qui va nous rapprocher de chacun sans jouer sur le pathos.

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Kajaki (du nom de Kajaki Dam, une centrale hydroélectrique se trouvant à proximité, et que les soldats sont chargés de surveiller) est un film prenant dans lequel on sent dès le départ tout le potentiel émotionnel. Katis use d’une mise en scène captivante pour nous faire ressentir le quotidien de ces hommes, et on se retrouve terrassé par le soleil avec eux, dans cet immense décor aride et sauvage. Et ensuite, on se trouve pris au piège avec eux dans ce champ de mines… La violence soudaine et ses répercussions immédiates vont s’avérer aussi surprenantes que choquantes, et on va vivre cette expérience de l’intérieur, telle que ces hommes l’ont vécu ce 6 septembre 2006…

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Kajaki bénéficie de la présence d’acteurs vraiment impressionnants, comme David Elliot, Mark Stanley (Grenn dans Game of Thrones), Scott Kyle, Benjamin O’Mahony, Bryan Parry, ou encore Liam Ainsworth. Des acteurs inconnus mais qui permettent de donner toute son intensité émotionnelle au film, l’évocation de ce drame étant d’un réalisme impressionnant! Paul Katis va mettre en avant toute la volonté de survie de ces hommes, qui vont chercher à tout prix à se sortir de cette situation extrêmement dangereuse. Je n’en dirai pas plus, je vous conseille simplement de regarder ce film à la tension permanente, nous ramenant à des principes de survie élémentaire! Un film de guerre bien différent de ce que l’on a l’habitude de voir, qui vous prendra aux tripes, et qui générera des émotions forcément intenses!

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Les news de la semaine: Punishment Park

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Après son très bon Pod et l’étrange Darling, Mickey Keating continue à enchaîner les longs métrages à un rythme plutôt soutenu, puisqu’il va nous livrer un Carnage Park qui s’annonce bien tendu, et est actuellement en plein tournage de son Psychopaths! Keating est certainement un homme très occupé, mais au vu de la BA de son Carnage Park, on peut s’attendre à un thriller sous haute tension! En tout cas, ça donne bien envie de suivre le travail de ce jeune metteur en scène!


 

Alors que la saison 3 de Marvel: les Agents du S.H.I.E.L.D. s’achève tout juste, Chloe Bennet, l’interprète de Daisy, l’un des personnages principaux du show d’ABC, en profite pour faire part de son mécontentement. Ce spin-off des films estampillés Avengers cristallise bien les divergences entre la branche ciné et télé de Marvel, qui sont encore bien trop distinctes alors qu’elles développent le même univers. Les dissensions entre Kevin Feige, patron de Marvel Studios, et Ike Perlmutter, boss de Marvel Entertainment, et qui ont failli voir la démission de Feige, couvent toujours sous les braises.

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Et effectivement, on peut voir dans le catalogue d’ABC un bestiaire trop peu développé, avec des personnages de seconde ou troisième zone, et aucune intervention de héros d’envergure. Nick Fury et Maria Hill pointaient le bout de leur nez rapidement dans la 1ère saison (et encore une fois vite fait dans la seconde pour Maria), et c’est tout. Avec une menace telle que Hive dans la saison 3, on aurait été en droit de voir l’intervention d’une partie des Avengers… Il semble bel et bien que la Maison des Idées ne voit en Marvel: les Agents du S.H.I.E.L.D. qu’un parent pauvre, et c’est peut-être bien pour ça que le projet Marvel’s Most Wanted a été abandonné, lui qui devait être encore un spin-off de la série-mère! Les liens entre les 2 médias sont trop diffus, ce qui cause beaucoup de tort à la série finalement, car on s’attend forcément à une saison 4 qui ne brillera encore une fois pas par son originalité. Et c’est bien dommage, car les acteurs s’investissent comme ils peuvent, et parviennent toutefois à créer un show correct. Mais il faudrait vraiment passer à la vitesse supérieure…

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La franchise Halloween était au  point mort depuis un bon bout de temps, et avec la perte des droits de Dimension Films sur la saga, c’est Blumhouse Pictures qui a annoncé une excellente nouvelle: le retour de John Carpenter sur la série!!! Il interviendra en tant que producteur exécutif, mais l’arrivée du papa de Michael Myers sur le projet apporte une caution très importante! « 38 ans après le premier film Halloween, je vais apporter ma contribution pour essayer de faire en sorte que le 10ème film soit le plus effrayant de tous. » Ses déclarations vont bien évidemment dans le bon sens, et on espère qu’il tiendra parole! Allez, une ptite photo d’époque pour la peine!

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Et on parle encore de Carpenter, puisque le remake des Aventures de Jack Burton dans les Griffes du Mandarin est toujours d’actualité! C’est Dwayne « The Rock » Johnson qui l’a annoncé cette semaine, en précisant qu’il allait remplacer Kurt Russell dans le rôle-titre! The Rock est vraiment devenu un incontournable dans le paysage hollywoodien! Allez, encore une ptite photo d’époque!

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Twin Peaks, ce n’est pas avant 2017… Mais en attendant, vous pouvez admirez une nouvelle affiche pour ce retour tant attendu de la série mythique des 90’s!!!

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Dans la famille Scott, après Ridley et le regretté Tony, voici que débarque Luke, le fils de Ridley. Et avec son 1er long métrage, il entend bien se placer comme un auteur inspiré et non pas seulement comme le rejeton de son papa! Ce trailer de Morgan met en avant de bien belles dispositions, et sous ses airs d’Ex Machina, Luke Scott semble développer une vraie tension et une vraie atmosphère!


 

Vous reprendrez bien un peu de home invasion? Sous-genre très prolifique ces dernières années, avec notamment les excellents You’re next et Intruders, il se décline cette fois avec le récit de 4 frères se rendant dans la maison familiale afin d’être au chevet de leur mère mourante. Mais une nuit, tout va rapidement dégénérer avec l’irruption d’intrus! Mercy adopte un schéma classique, mais un traitement qui semble bien stressant de la part du réal Chris Sparling!


 

On termine par la BA de Deepwater Horizon, un film de Peter Berg qui retrace l’histoire vraie de cette catastrophe arrivée sur la plateforme pétrolière qui donne son nom au film. Le montage parallèle de la bande-annonce est excellent, et génère une véritable tension! Avec Mark Wahlberg, Kurt Russell et John Malkovich au casting, ça solidifie encore le sérieux de l’entreprise! Sortie le 12 octobre.

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Banshee saison 4 (2016)

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Il y a 4 ans, je lançai le 1er épisode d’une série qui ne m’attirait pas spécialement, mais dont le point de départ m’intriguait un peu… Avec Alan Ball à la production, lui à qui l’on devait True Blood dont j’ai eu du mal à tenir 1 épisode, ça ne me semblait pas forcément attractif… Et pourtant… En découvrant cet homme qui vient de sortir de prison après avoir purgé une peine de 15 ans pour vol, et qui se rend dans la petite ville de Banshee en Pennsylvanie, je ne m’attendais certainement pas à tout ce qui allait se passer!!! Par un hasard/destin bien joueur, il va se retrouver à endosser le rôle du nouveau shérif de la ville! Et là, c’était le point de départ pour 4 saisons juste démentielles!!!

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Banshee aura été typiquement une série bad-ass totalement assumée, avec son mélange de violence graphique complètement dingue, sa sexualité débridée, ses personnages totalement barges… Banshee est le point de conjonction de tous les fantasmes inavoués, et la nouvelle figure de la Loi va littéralement faire exploser toute les tensions qui pèsent sur la ville! Et c’est là que l’on découvre avec stupéfaction l’aisance de 2 auteurs qu’il faudra impérativement suivre, David Schickler et Jonathan Tropper! Les co-créateurs de ce show mythique sont de parfaits inconnus, qui apportent une folie créatrice et un vent de violence assumée, pour nous livrer ce qui est pour moi la meilleure série que j’ai pu voir. Il y a tout dans Banshee, et j’ai suivi ces 38 épisodes disséminés sur 4 ans avec un plaisir et une intensité que j’ai rarement ressentis devant une série!

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Je ne vous referai pas le topo des saisons précédentes, je vous laisse le soin de voir ici (saison 1, saison 2, saison 3), et je vous confirme simplement que cette dernière est dans la lignée des précédentes. Si on met un peu de temps avant de rentrer dans le vif du sujet, Schickler et Tropper respectent tellement leurs personnages qu’on revient peu à peu à nouveau dans ces luttes de pouvoir incessantes, où l’argent, le sexe et la violence mènent la danse! Banshee est une extériorisation de tous les maux occidentaux, concentrés en un lieu unique qui ne peut pas rester intact! Avec cette galerie de personnages tous plus déterminés les uns que les autres à faire régner leur loi, on assiste encore une fois à des combats psychologiques et physiques qui vont forcément faire des dégâts. Cette saison 4 est tout aussi explosive que les précédentes, et l’on va assister à des dénouements où les émotions se mêlent aux effusions de sang.

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Tout commence par un meurtre. On a l’impression que Banshee prend des airs de Twin Peaks, et une figure sépulcrale va hanter les esprits afin que le voile soit levé sur ces morts à répétition. Lucas Hood a pris du recul par rapport aux événements de la saison 3, et les autres personnages ont chacun évolué à leur manière. Il y a un effet d’attente qui est créé dès le début, Schickler et Tropper maniant le suspense avec beaucoup de talent! On va retrouver Carrie, Proctor, Bunker, Burton et bien d’autres dont les histoires passionnantes vont encore être développées, et on va accueillir Eliza Dushku, l’actrice principale de Détour mortel, dans un rôle à sa mesure! Encore une fois, les 2 auteurs-scénaristes et leur staff ont fait un job de dingue, en parvenant à lier tous ces multiples personnages dans un récit foisonnant et exemplaire! Evidemment, le fait qu’il s’agisse de l’ultime saison va créer un suspense encore différent, et l’on va d’autant plus craindre pour la vie des personnages.

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Entre un Lucas Hood qui trompe la mort à chaque occasion, un Kai Proctor qui tente de manière incessante de développer son emprise sur la ville et les alentours, un Brock qui n’en peut plus de voir la criminalité augmenter, un tueur en série qui sévit dans le coin, des néo-nazis qui eux aussi prennent leur essor, et la quinzaine de personnages qui survit dans cette petite ville, on a un concentré d’action et d’émotions juste exceptionnel, et qui se maintient jusqu’au bout. C’est franchement difficile d’abandonner cette ville et ses personnages… Mais c’est la marque de l’excellent travail de Schickler et Tropper, qui achèvent leur saga de manière très réussie, et qui peuvent être fiers de nous avoir livré un show aussi génial qu’addictif! Un petit mot encore pour dire à quel point le rôle de Job est excellent, joué par un Hoon Lee carrément exceptionnel!!!

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