Les news de la semaine : Hair

Dans la catégorie des hérésies capillaires, on pense forcément à Nicolas Cage, John Turturro ou Donald Trump, il faudra maintenant rajouter Woody Harrelson! Je ne peux pas m’empêcher de vous partager ces premières images de tournage de Venom 2, dans lequel il interprétera de manière très, comment dire, surprenante, le fameux Cletus Kasady, appelé à devenir Carnage. On découvrait sa personnification à la toute fin du premier Venom, et ça se rapprochait dangereusement de Tahiti Bob.

 

Mais Harrelson s’éloigne de cette inspiration initiale (dommage??), pour aller chercher vers un côté pas forcément moins barré finalement… Je vous laisse juger par vous-même ^^ Et ça compte aussi pour le choix des vêtements bien évidemment ^^

 

 

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Le clip de la semaine : Misery Loves Co. – Only happy when it rains

Misery Loves Co. est un groupe de metal suédois qui a officié de 1993 à la fin des années 2000, et qui a notamment tourné avec Slayer, Deftones, Paradise Lost… Ils se sont reformés en 2016 et ont repris la route pour des concerts live, puis ont balancé 2 vidéos en 2018, dont leur excellente réappropriation du célèbre Only happy when it rains de Garbage, que je vous invite à écouter aujourd’hui! Vous pouvez retrouver ce morceau sur leur dernier album sorti en 2019 et intitulé Zero.

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Invisible Man (Leigh Whannell, 2020)

Quand un échec retentissant oblige un studio à reconsidérer toute sa vision d’un univers (potentiel), ça a au moins le mérite de donner une chance à des projets plus risqués et inventifs. Vous vous rappelez de La Momie avec Tommy (Cruise) ? Bon, perso je l’avais trouvé bien fun avec son anti-héros et son humour parfois limite ^^ Mais les pontes d’Universal l’ont encore en travers de la gorge, avec une recette monde de 390 millions pour un budget officiel de 125. Un ratage financier ça? Oui, mais il faut rajouter les frais marketing, les reshoot, ce qui amène à un total officieux de 345 millions… Du coup, on comprend le couac au niveau de la rentabilité, sachant que les recettes à l’étranger ne sont pas intégralement gagnées par le studio… Je vous met en lien un article très intéressant sur ce cas, juste ici, c’est rédigé chez Ecran Large !

Du coup, ce film qui devait être la pierre d’achoppement du fameux Dark Universe recensant Dracula, le Monstre de Frankenstein, la Momie, l’Homme Invisible (avec Johnny Depp dans le rôle effacé), le Loup-Garou et quelques autres monstruosités, a stoppé net cette tentative de plagier le succès du Marvel Cinematic Universe. Machine arrière, la tentative de méga-réunion n’aura donné droit qu’à une seule photo, que je vous mets juste ici.

Du coup, c’est dans les mains de l’hyperactif Jason Blum, via sa société Blumhouse Productions, que retombent ces joujous, puisque Universal souhaite tout reprendre à zéro en faisant dans le low budget. Ca tombe bien, cet artisan met sur pied des oeuvres plus ou moins réussies toujours à moindre coût, et sait composer avec les vents contraires hollywoodiens (plus d’infos sur cet excellent article provenant aussi d’Ecran Large). Blumhouse, c’est Paranormal Activity, American Nightmare, Insidious, Us, mais aussi de vraies purges comme Amityville : the Awakening, Halloween, Black Christmas… Mais là où ça devient très intéressant, c’est quand Leigh Whannell est choisi pour narrer ces nouvelles aventures de l’Homme Invisible. Leigh Whannell, c’est le scénariste de Saw, et le metteur en scène de l’excellent Upgrade, donc on a déjà une attente plus précise et la confirmation d’un vrai artisan sur le projet. Et quand on apprend que le film va se centrer sur une femme subissant les assauts d’un ennemi invisible, ça prend sens avec la vague qui secoue actuellement Hollywood sur les comportements déviants masculins…

Et le film s’avère être une vraie réussite à de nombreux niveaux, à commencer par le casting d’Elisabeth Moss (The Handmaid’s Tale), qui donne véritablement de sa personne pour incarner ce personnage poussé dans ses derniers retranchements! Les angoisses, les peurs et la folie qui planent sur elle sont rendues avec un réalisme impressionnant, sa composition étant à la fois très physique et viscérale! Elle passe par des phases d’incompréhension face à des détails, puis à des moments de doute bien plus stressants, dans une sorte de gradation hyper maîtrisée et parfaitement retranscrite à l’écran! Son personnage est une femme qui a été rabaissée et humiliée, et qui en porte encore les stigmates. Et dans cette ère où la parole des femmes se délie du côté de l’industrie, ce récit gagne encore une certaine dimension symbolique, qui s’avère menée avec intelligence.

Leigh Whannell nous avait prouvé avec Upgrade qu’il avait un talent certain pour emballer un film, il augmente encore d’un level ici avec une mise en scène totalement immersive, qui va jouer avec certaines thématiques chères à Paranormal Activity (ne partez pas!!!) d’une main de maître. Il sait comment créer le stress à partir de pas grand-chose, et est capable de véritablement filmer l’angoisse du vide. Cette caméra qui pivote lentement pour filmer une pièce vide, mais qui pourrait bien ne pas être si vide en fait… Il sait comment jouer avec la topographie des lieux pour susciter l’angoisse, et s’amuse avec les hors-champs, tout en cadrant parfois son bad guy en plein champ, mais sans le voir ^^ Il apporte des touches très innovantes avec des séquences qui vont forcément surprendre, accompagnant un scénario malin qui passe par quelques poncifs pour mieux s’en détourner! Il y a une réelle intelligence à plusieurs niveaux donc, et on excusera une fin qui semble surtout être un petit caprice de producteur… Mais qui a quelques atouts intéressants bien que perdant de la superbe du reste du métrage.

La réussite d’un long métrage horrifique (ou ici d’un thriller bien tendu qui emprunte à des schémas horrifique) tient en très grande partie à la capacité à générer de l’empathie pour les personnages et un fort réalisme dans les situations. Whannell nous balance son histoire en mode frontal, et on va vivre de l’intérieur cette montée d’angoisse et ces montées d’adrénaline, avec cet ennemi qui semble omniscient et omnipotent. Et la figure désincarnée de ce Mal représente encore une fois le Mal Alpha anonyme et impersonnel, qui se cache derrière une position de dominant intouchable. Le message en filigrane est bien passé, merci, et il fait son petit effet coup de poing efficace! Et même sans ce sous-texte très actuel, Leigh Whannell nous joue des partitions bien stressantes qui semblent puiser leur énergie dans les slashers d’antan! On sent la présence du boogeyman et on se lance dans ce ride bien dark, bénéficiant d’une superbe esthétique proposant une texture qui place Whannell comme un digne successeur de Carpenter et consorts! Sa manière de faire vivre sa caméra impressionne, et nourrit véritablement le récit! Il y a une vraie maturité dans son cinéma, qui est capable de bien choquer tout en s’amusant avec son matériau! Son approche très sensitive est essentielle dans la réussite de ce film, et en l’occurrence le travail sur le son est excellent. Les plages de silence nécessaires afin de savoir si quelqu’un est dans la pièce, le jeu avec les éléments… C’est intelligent je vous dit!!!

La fin en laissera certains perplexes, mais je pense que c’est une tentative un peu osée mais qui n’enlève en rien toutes les qualités de ce long métrage. Invisible Man est un vrai pari dans son genre, et est une franche réussite parvenant à s’extraire des lieux communs auxquels on est habitué, et ça fait un bien fou de ressentir toutes ces émotions! L’expérience est éprouvante, mais après tout, c’est tout ce qu’on demande quand on va au cinéma, non? 😉

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I see you (Adam Randall, 2019)

Adam Randall est sans conteste un réalisateur avec lequel il va falloir compter ces prochaines années, son I see you mettant en avant des aptitudes de mise en scène étonnantes et des capacités à générer et à maintenir de vrais moments de tension. L’intro de ce film impressionne, avec cette réappropriation de la petite ville tranquille américaine qui va être perturbée par de graves événements. Le metteur en scène anglais va totalement nous immerger dans ce récit des plus étranges prenant pour point de départ un événement tragique, avec la disparition d’un gamin de 10 ans.

Cet événement va rouvrir d’anciennes cicatrices, la ville ayant dû faire face aux agissements d’un pédophile une quinzaine d’années auparavant. L’enquête va révéler des similitudes troublantes avec l’affaire de l’époque, et les 2 flics chargés de faire la lumière sur la disparition du jeune garçon vont devoir agir rapidement. Parallèlement, Greg Harper, l’un des 2 flics, doit gérer une situation familiale tendue, étant en froid avec sa femme, et leur fils en voulant à sa mère. Quand des événements étranges se mettent à avoir lieu dans leur maison, cela va encore rajouter à la tension permanente…

Adam Randall nous balance une atmosphère captivante et résolument anxiogène, qu’il rehausse avec un talent graphique des plus aboutis! Sa manière de sublimer les lieux grâce à une caméra qui bouge très intelligemment, ses choix de cadrages très précis et judicieux, tout est fait pour que le spectateur soit happé par les événements et par le regard porté par Randall sur ceux-ci. Il y a une beauté crépusculaire apportée à l’ensemble, qui pourrait se rapprocher d’un Donnie Darko ou d’un Signal, dans l’esprit. On ressent littéralement la chape surnaturelle qui s’étend sur la petite communauté, et qui va cristalliser toutes les angoisses et les secrets de ses habitants.

Il se passe réellement des événements inexpliqués, et Adam Randall va nous mettre en tension grâce à une très belle acuité visuelle, qui nous place au coeur du récit tout en laissant planer le doute sur la nature des événements. Qui les provoque? Est-ce une présence extérieure? Doit-on se méfier des protagonistes eux-mêmes? Randall joue avec habileté sur les différentes possibilités et sur les tensions que cela génère. Et si l’explication va inévitablement faire baisser la tension à un moment, ce choix narratif s’avère finalement osé et pertinent, amenant le long métrage à évoluer au gré de son récit. La finalité est un récit qui va loin et qui parvient à convaincre tout en changeant d’axe. On arrive à la fin avec la sensation d’avoir été face à un récit bien plus complexe qu’il y paraissait, et qui parvient à s’inscrire dans le genre du thriller avec une efficacité redoutable! Helen Hunt, Jon Tenney et Judah Lewis s’avèrent très efficaces dans leurs rôles respectifs, et s’impliquent à fond pour Adam Randall!

 

 

 

 

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Les news de la semaine : Tony Masters

Black Widow débarque bientôt, et on commence à découvrir des visuels intéressants, avec notamment celui concernant le Maître de Corvée! C’est grâce à une carte à jouer que l’on a un aperçu complet du costume de ce bon vieux Tony Masters, qui modernise bien évidemment le masque à tête de mort et qui enlève la cape! Ca a de la gueule, et ça respecte les codes couleurs du perso tout en enrichissant l’aspect armure de l’ensemble. A découvrir en mouvement le 29 avril!

 

Woody Harrelson se dévoile un peu plus sur un cliché de Venom 2, nous montrant un look très différent de celui de la scène post-générique de Venom (sans moumoute rousse donc, dommage!). Pour l’instant, son Cletus Kasady n’a rien de très flippant, d’autant qu’avec sa chemise hawaïenne, il ne semble pas encore avoir opéré sa transformation en Carnage! On attend donc sagement de voir comment Andy Serkis va faire du tout public avec cet affrontement entre Symbiotes!!! Sortie en octobre.

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