Spider-Man : No Way Home (Jon Watts, 2021)

Avec le nombre impressionnant de rumeurs qui circulaient autour de lui, on peut aisément dire que ce 3ème volet de la saga Spidey avec Tom Holland était aussi attendu qu’un Avengers : Endgame! 3 films pour Holland, ainsi que 3 pour le metteur en scène Jon Watts, et vous savez quoi? Je ne vais rien vous spoiler histoire de vous garder les surprises intactes! 😉

Par contre j’ai le droit de vous parler de la fin de Spider-Man : Far From Home, qui voyait Spider-Man être démasqué! On commence donc ce nouvel opus avec le monde entier au courant que sous le masque d’araignée, se cache un étudiant du nom de Peter Parker… Cette partie est traitée un peu étrangement, avec un bouleversement dingue dans la vie de Petey, mais que jusqu’à un certain point… Le film met le temps à démarrer, entre l’histoire d’amour avec MJ, les instincts fraternels avec Ned, on est sur du déjà-vu avec toutefois cette nouvelle donnée sur l’identité rendue publique.

Les choses sérieuses vont commencer lors d’un affrontement sur un pont, et il faut bien avouer que des X-Men à Spider-Man, en passant par Deadpool, les super-héros aiment les combats sur les ponts… Mais on y découvre un ennemi au fort potentiel, et sa relation avec Peter va s’avérer intéressante. Ce qui l’est moins, c’est un certain manque d’iconisation par la suite pour cet ennemi, qui va davantage laisser place à de l’humour pas forcément bienvenu. Tout le crédit destructeur du bonhomme s’en trouve pas mal amoindri… Difficile d’évoquer ce film sans spoiler, mais disons que si vous avez vu les affiches du film, vous savez que cet ennemi ne sera pas le seul issu de la galerie des super-vilains chers à Spidey, et il y a un certain plaisir à voir ces affrontements. Par contre, la mise en scène de Jon Watts s’avère quand même relativement brouillonne sur ses séquences, et la 3D n’aide probablement pas à apprécier l’ensemble…

Tom Holland gère toujours le rôle de Peter, et on appréciera que son costume soit moins Starkisé au fur et à mesure de l’avancée du métrage. Ce qui gênait un peu dans les précédents opus, c’était justement de voir un mix entre Spider-Man et Iron Man, ce dernier ayant été le mentor de Petey au sein des Avengers. Retrouver un costume plus conforme aux origines du perso fait du bien, et renvoie à un retour aux sources bienvenu. Et en terme de respect de la mythologie, ce Spider-Man : No Way Home va s’appliquer à faire du très bon fan service, même si on sent régulièrement que le scénario n’a pas été totalement maîtrisé pour contenir l’ensemble de ces données. On sent les ajustements et les approximations, mais au final, on passe tout de même un bon moment parce qu’on apprécie les efforts fournis.

Ce fan-service va d’ailleurs permettre des lignes de dialogues vraiment savoureuses en mode méta, qui vont s’avérer très drôles! On va avoir droit à des séquences franchement absurdes mais qui s’inscrivent plutôt bien dans l’ensemble, alors que ça n’était pas forcément évident sur le papier! Et sinon, les balades dimensionnelles avec Docteur Strange vont s’avérer bien sympathiques aussi, avec notamment une séquence dans un monde qu’il avait déjà traversé dans Doctor Strange, et qui offre des possibilités visuelles très intéressantes.

Spider-Man : No Way Home est un mélange parfois confus mais qui se veut généreux, et on appréciera tout ce qui est donné au spectateur geek fan de comics. C’est dommage toutefois que la structure de l’ensemble ne repose pas sur un socle plus solide, mais en l’état, on passe un bon moment et on se fait plaisir sur quelques très bonnes scènes. On a quand même droit à quelques moments d’émotions qui fonctionnent bien, avec là encore des spécificités pour les fans. Et sinon, n’oubliez pas qu’il y a 2 scènes post-générique! Et voilà, j’ai rien spoilé!!!

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Les news de la semaine : 22 Miles

Ca faisait longtemps qu’on n’avait plus eu de news du Spidey animé, celui du très bon Spider-Man : New Generation, et voilà que Spider-Man : Across the Spider-Verse (Part 1) fait parler de lui! Je n’ai pas regardé sa bande-annonce qui paraît-il est somptueuse, je vous place juste la date du 5 octobre 2022 pour aller le voir au ciné (ou dans votre bunker sécurisé d’ici là!). Et le producteur Chris Miller ne s’est pas arrêté là, puisqu’il a annoncé que la Part 2 (le 3ème volet donc ^^) débarquera en 2023! Si ça c’est pas beau, hein?? 🙂

 

Avec un succès covidien lui ayant permis de rapporter plus de 430 millions de dollars, Shang-Chi et la Légende des Dix Anneaux n’a pas laissé les pontes de Marvel indifférent, puisqu’ils ont rappelé Destin Daniel Cretton à la barre pour un futur Shang-Chi 2! L’homme derrière le plus gros succès cinématographique du MCU cuvée 2021 reprendra donc les rênes du super-héros asiatique, mais est également appelé sur une prochaine série, dont on a aucune info pour le moment. A suivre dans les prochains mois donc!

 

On peut également parler d’un certain succès du côté de Sony, qui est sans conteste financier avant d’être artistique… Venom : let there be Carnage caracole à plus de 480 millions de dollars à travers le monde, ce qui en fait le film de super-héros le plus rentable de l’année.. Quand on voit la qualité du métrage, on espère vraiment que ça ne donnera pas le calibre pour l’ensemble des studios… Quoi qu’il en soit, les billets verts appellent les billets verts, et la productrice Amy Pascal a donc logiquement annoncé la mise en chantier de Venom 3, pour le plus grand plaisir des fans!

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Immortel (J.R. Dos Santos, 2019)

Immortel est déjà le 10ème roman consacré au professeur d’histoire Tomás Noronha, spécialiste de la cryptologie qui a la particularité d’être régulièrement entraîné aux quatre coins du monde afin d’enquêter sur d’anciens mystères risquant d’avoir des conséquences néfastes sur le présent! D’ailleurs, dans le roman précédent, Signe de Vie, il ne s’agissait même plus uniquement de sillonner le monde, mais de se rendre dans l’espace! Tout ça pour sauver notre bonne vieille planète… Tomás Noronha fait partie de ces personnages qui se retrouvent toujours malgré eux dans des situations extrêmement délicates, et qui vont devoir faire appel à des ressources insoupçonnées afin de sauver leur vie et celle de leurs proches! Et celles du monde bien évidemment…

Tout commence par la déclaration d’un scientifique chinois, suite à une découverte majeure et controversée dans le domaine de la génétique. Le scientifique est immédiatement appréhendé par les autorités du pays, et mis à l’écart afin de continuer son oeuvre sans risquer d’en dévoiler les spécificités. Mais Tomás va se retrouver mêlé à cette sombre histoire, par le biais d’un homme de la DARPA, une agence du département de la défense américaine. Tomás n’est pas très au fait des avancées dans les domaines technologiques et scientifiques, et ses discussions avec Kurt Weilmann vont permettre au lecteur de saisir toute la portée des dernières innovations. Kurt et Tomás vont notamment parler d’intelligence artificielle, et l’historien va découvrir que sa vision de la domotique est déjà bien obsolète!

En retraçant les évolutions dans le domaine, des premiers ordinateurs aux premiers algorithmes permettant de battre des champions du jeu de go, jusqu’aux tenues récentes des soldats américains, on découvre à quel point l’informatique et l’IA ont évolué de manière impressionnante! Et en se focalisant sur le professeur Yao Bai et son traitement par les autorités chinoises, on découvre également un pays à la pointe de la technologie, mais qui se sert de ces techniques pour effectuer un contrôle global sur sa population. Le système de points sociaux, la Grande Muraille informatique, la surveillance globale avec Skynet… Je pensais que le nom était une blague, mais c’est bien celui choisi par la Chine, et il est à peine moins flippant que son homologue cameronien… Je ne pensais pas que la dictature chinoise était aussi puissante, et j’ai découvert ça avec effarement.

Immortel va, comme c’est une habitude chez J.R. Dos Santos, mêler la science, l’histoire, la théologie et la métaphysique pour créer un roman d’une densité impressionnante, et qui s’avère une fois encore captivant! En traitant de l’évolution passée et future de l’espèce humaine, des besoins fondamentaux pour survivre au devenir de la planète, Dos Santos va élaborer une théorie très crédible sur l’avenir de l’Homme. Il propose une vision très pessimiste liée à l’informatique, avec un développement inexorable qui pourrait bien mener à la perte du genre humain. Mais si l’humain devait au final se transcender afin de s’affranchir de ses faiblesses? Les discussions entre Tomás et Kurt sont captivantes, et on a l’impression d’assister à un débat entre 2 philosophes, qui se construit avec passion et avec une documentation impressionnante! On navigue dans les eaux troubles du monde informatique, entre les ordinateurs, la physique quantique, Facebook et autres réseaux sociaux… Et on assiste à une prise de pouvoir unique en son genre, qui va obliger Tomás et Kurt à se lancer dans une fuite désespérée…

Dos Santos va alors se retrouver sur le terrain du blockbuster, avec un Tomás optimisé par des ajouts issus de l’armée américaine. Je pensais qu’il s’agissait d’éléments purement fictifs, mais même cela est en fait tout à fait réel!!! On notera bien évidemment que comme d’habitude, Tomás devrait bien s’en sortir, mais le plus intéressant n’est encore une fois pas ce faux suspense. L’argument romanesque n’est là que pour nous faire découvrir des avancées scientifiques véritablement bluffantes, et pour nous mettre en garde contre l’utilisation de cette technologie qui avance de manière vertigineuse. Je reste bien évidemment vague car je ne souhaite pas vous dévoiler le contenu passionnant de ce bouquin, et je vous invite vivement à découvrir cet auteur, si vous ne l’avez pas encore fait! 🙂

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Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City (Johannes Roberts, 2021)

5 ans après l’ultime volet de la saga consacrée à Alice, l’univers Resident Evil est de retour, sous la direction d’un metteur en scène anglais spécialisé dans la série B horrifique. On doit notamment à Johannes Roberts les sympathiques Storage 24 et 47 Meters down, qui parvenaient à placer une belle atmosphère dans ses films de monstres. Son 47 Meters down : Uncaged commençait à tirer sur la corde et à perdre de son inspiration, et on ne savait pas dans quelle catégorie allait se ranger cette nouvelle incarnation du jeu de zombies par excellence!

J’avais entendu dire que Roberts était plutôt fan de la franchise de Capcom, et qu’il avait cherché à respecter l’aspect visuel du jeu originel et de sa première suite. Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City adapte en effet le génial Resident Evil se déroulant dans le Manoir Spencer, et le génial Resident Evil 2 se passant dans le commissariat de la petite ville pas si tranquille. Mais avant de se rendre dans ces endroits, Johannes Roberts nous convie à une introduction à la tonalité étrange, qui semble bien éloignée de l’essence même des jeux tout en étant proche de nombreux films horrifiques. Une manière de dire poliment qu’on a déjà vu ça des centaines de fois? Probablement… On sent un esprit très old school dans l’élaboration de cette séquence, et on ne sait pas trop si Roberts veut se la jouer hommage ou s’il s’agit de sa limite cinématographique…

On revient ensuite au présent, enfin pas vraiment, puisque le film se déroule en 1998. Mais bizarrement, pas une seule évocation de la victoire de la France face au Brésil… Bref, il y a plus important, puisqu’un problème sanitaire va déboucher sur une crise majeure à Raccoon City. En fait, il fallait juste attendre le retour d’un personnage important dans sa ville natale, pour que les événements se précipitent pile poil ce soir-là. Déjà la vraisemblance en prend un coup, mais pourquoi pas… On a donc l’expatriée Claire Redfield qui revient au pays pour retrouver son frangin Chris, et ils vont se retrouver coincés dans cette ville avec quelques zombies affamés à leur poursuite. Si l’actrice Kaya Scodelario n’avait pas donné le nom de son personnage, on aurait certainement jamais fait le lien avec la Claire du jeu vidéo, et c’est pareil pour Chris… C’est là que ça va donc devenir intéressant en terme de fan-service.

En effet, on disait Johannes Roberts fan de la saga de jeux vidéo, et il est capable de filmer une rare poignée de beaux plans qui plairont aux gamers, en mettant en avant l’architecture du Manoir Spencer ou celle du commissariat. On a même une séquence qui rend vraiment hommage au tout premier jeu, avec la première apparition du zombie dans le manoir. Là, les gamers s’en rappellent certainement, et cette scène est absolument fidèle tant dans son aspect visuel que dans son atmosphère macabre. Mais le premier problème, c’est que mis à part ces rares plans, le reste ne rendra plus jamais justice aux lieux et à l’ambiance qui s’en dégageait dans les jeux. Il y a tellement de passages mythiques dans Resident Evil et dans Resident Evil 2, qui ne sont même pas esquissés ici. Le manoir et le commissariat vont rapidement perdre de leur éclat pour au final ne constituer que des lieux ternes et interchangeables.

Déjà, ça fait mal à l’âme du gamer. Mais le second problème est encore plus… Problématique dirais-je. Dans un jeu vidéo, on a des lieux et une atmosphère, mais on a également des personnages qui se baladent là-dedans. Et quand on voit à quel point Johannes Roberts, qui est également scénariste sur ce film, n’a rien respecté au niveau des personnalités des protagonistes, on peut aisément douter de son statut de fan de la franchise! Je vous disais que Claire et Chris étaient interchangeables, mais c’est également le cas de Wesker, de Jill Valentine, et surtout, ô mon Dieu surtout, de Leon S. Kennedy! Qu’est-ce que ce personnage a fait pour mériter un tel traitement??? Le héros badass et taciturne est ici remplacé par un pauvre benêt totalement dépassé par les événements, qui se fait marcher dessus par sa hiérarchie et par ses collègues. Ils auraient pris Pierre Richard version François Perrin, c’était sensiblement la même chose. J’avais déjà trouvé Avan Jogia light dans Now Apocalypse, mais il faut dire qu’il n’était clairement pas aidé par son personnage. Et bien là c’est le même problème, il ne parvient à donner aucun relief à Leon, qui est aux antipodes du personnage des jeux…

Et je ne vous ai pas encore parlé de l’humour et des dialogues il me semble… Quand on a un flic qui demande à Leon S. Kennedy si le S veut dire stupide, voilà le genre de traitement que Leon subit sans broncher… Au niveau des dialogues, on se retrouve là aussi projeté dans les années 90, et on a réellement l’impression de regarder un film issu des 90’s… De ce côté-là, c’est plutôt bien fait, le problème c’est qu’on ne sent aucun second degré dans ce traitement, et que ça semble finalement se prendre au sérieux… Vous vous rappelez d’Horribilis de James Gunn, qui jouait sur l’aspect rétro? Ici on a aussi droit à un monstre hideux bien rétro, mais ça semble aussi sérieux qu’un film d’Albert Pyun, et ça pose un sérieux problème quand même… Et pour en revenir aux dialogues, c’est quoi ces répliques du commissaire sans déconner??? Ca ne veut tellement rien dire et ça tombe tellement à plat qu’on en est même gêné par moment… Et ça ne s’arrête pas aux dialogues du commissaire, ça se ressent dans tout le film au final… La scène de la cellule de prison est à ce titre un cas d’école impressionnant, et encore plus en terme de crédibilité…

Paul W.S. Anderson et Milla Jovovich se sont fait savater durant toute une décennie à cause de leurs films qui ne respectaient pas la mythologie des jeux. Je suis assez d’accord avec ce constat, mais si elle n’est clairement pas inoubliable, la saga avait au moins le mérite de proposer un divertissement au final sympathique (mis à part un épisode totalement pourri, mais je ne me rappelle plus lequel ^^). Ici, Johannes Roberts nous livre une version tellement expurgée de tout ce qui fait le sel de la saga, tout en ne respectant tellement pas l’essence des personnages originels, qu’on se dit que regarder un Resident Evil avec une Alice qui n’a rien à voir avec les jeux, ce n’était au final pas une si mauvaise idée. Ce Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City est une véritable purge, et ne mérite certainement que l’on retourne du côté de chez Umbrella… Et j’en profite donc pour vous conseiller de regarder l’excellent film d’animation Resident Evil : Vendetta, qui permet de retrouver le vrai Leon S. Kennedy et qui s’avère bien plus impressionnant en terme d’action, de dramaturgie, et de tout quoi!!!

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Les news de la semaine : Alarme fatale

23 ans après le dernier volet, et 34 ans après le premier, on aura finalement bien droit à un Lethal Weapon 5 !!! Mel Gibson a officialisé le film lors d’un événement à Londres, et a donné une information supplémentaire qui est également bienvenue. En effet, c’était à Richard Donner que revenait la charge de réaliser cet ultime volet, lui qui avait mis en scène l’ensemble de la saga. Mais il est malheureusement décédé le 5 juillet 2021, et n’a donc pas pu concrétiser cette suite…

« Il [ndlr : Richard Donner] développait le scénario et il était assez avancé. Un jour, il m’a dit : « Écoute petit, si je casse ma pipe, c’est toi qui le feras. Et j’ai dit : ‘Tais-toi’. Il est effectivement décédé, mais il m’a demandé de le faire, et, à l’époque, je n’ai rien dit. Il l’a dit à sa femme, au studio et au producteur. C’est donc moi qui réaliserai le cinquième. » (Source : Ecran Large)

Et donc, non content de retrouver le rôle de Martin Riggs, Mel Gibson endossera également la casquette de réalisateur, ce qui devrait s’avérer très intéressant sur cette saga qui, avec celle de Mad Max, a permis de le révéler en tant qu’acteur! On attend maintenant plus que la confirmation de Danny Glover sur le projet, qui on espère permettra un retour en force de 2 figures mythiques du buddy movie!

 

Ca fait un moment que je vous parle régulièrement de la série Hawkeye, et elle est enfin en ligne de mire, puisqu’elle démarrera le mercredi 24 novembre, soit la semaine prochaine! L’occasion de vous livrer une dernière salve de photos histoire de sentir un peu l’atmosphère du show, et de découvrir sur la dernière un certain Jack Duquesne, aussi connu sous le nom de Swordsman… Et sur des précédentes, on a également un aperçu d’Echo, dont je vous parlais la semaine dernière.

 

Ah ben on aussi eu des affiches-personnages ^^

 

Et on termine par une affiche très (trop) classique pour le prochain Spider-Man : No Way Home., ainsi que 2 affiches pour Matrix Resurrections!

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