Marvel Saga 2: Deadpool massacre Deadpool

3ème volet de la Massacrologie de Cullen Bunn, ce Deadpool massacre Deadpool vient après Deadpool massacre l’Univers Marvel et Deadpool massacre les Classiques, qui voyaient un Wade Wilson alternatif s’en prendre aux super-héros puis aux héros de la littérature! Ce Dreadpool (dread pour terreur) souhaite en effet annihiler l’existence même, et comme il est le seul personnage conscient d’être dans un comics, il a eu l’idée tordue de s’en prendre à toutes les versions de Deadpool, pensant ainsi mettre fin à l’univers!

Une histoire bien tordue signée Cullen Bunn donc, qui voit cette fois-ci le Deadpool de l’Univers 616, le classique donc, avoir le rôle principal. Absent des deux autres volumes de la massacrologie, il est cette fois-ci confronté à Dreadpool! Le scénario va évidemment être prétexte à de bons moments bien barges avec cette multitude de Deadpool à chaque page! L’idée est bien jouissive et on ne parvient même pas à dénombrer tous les protagonistes tellement ils sont nombreux! Bunn est secondé au dessin et à l’encrage par Salva Espin, dont on avait déjà pu apprécier le travail dans l’excellent Monster La Mort de Deadpool! Les deux artistes nous offrent une saga bien trépidante et enjouée, qui se lit avec beaucoup de plaisir!


Le début démarre de manière plutôt dramatique, avec la mort d’un personnage que l’on avait déjà pu croiser au gré des aventures de Wade Wilson. L’enjeu est de taille pour Dreadpool qui est parvenu à rallier des versions à sa cause, tandis que la riposte se prépare avec des gentils Deadpool en face! On retrouve avec plaisir le Deadpool Corps, le Méchant Deadpool, on croise des versions apparues dans d’autres comics comme le Deadpool de l’Age d’Or, le Deadpool Pulp, ou encore Deadpool Ronin, et on en découvre de nouveaux, dont l’apparition se résume à quelques cases ou plusieurs pages selon l’envie de Cullen Bunn! Barbedabeillespool, Motorpool, Pandapool, Cesspool, etc… Jusqu’à avoir un Galactuspool!!! Le récit est donc complètement barré, et ces quatre épisodes s’avèrent très savoureux et ponctués de moments comiques bien fun, sans oublier un certain impact dramatique! On assiste quand même à la mort de plusieurs Deadpool, dont certains que l’on avait pu suivre dans plusieurs publications! C’est difficile de les quitter tout de même…

Cullen Bunn se lâche et nous balance quelques réparties bien senties: Lady Deadpool: « Hé… Fais les cornes quand tu dis « metal »! », ou Wade à Dreadpool: « Je crois que la vraie question ici est: qui a ouvert la cage de la Crampe? » (référence à Pulp Fiction!), ou un Gardien bien azimuté: « Mais ce n’est pas un panda! C’est… Pandapool! L’espèce qui menace! »). Bref, ça défouraille, ça tchatche à la Wade, et le tout est assorti d’un trait bien plaisant de Salva Espin, qui nous crée des versions de Deadpool vraiment azimutées! Je vous ai parlé de Deadpool Duck ou de Deadpool Dinosaure??

On assiste donc à une entreprise de destruction massive entre deux camps de Deadpool, et le principe est bien jouissif! Cullen Bunn gère parfaitement son casting, et nous donne une histoire bien généreuse et drôle! Sachant qu’il va poursuivre ses sagas sur Deadpool, ça fait bien plaisir, surtout qu’il y en aura consacrées au Wade-616! J’attends avec impatience son Deadpool vs. Carnage qui annonce du lourd, et un autre scénariste engagera Deadpool vs. X-Force, qui verra une rencontre prenant place avant les événements de New Mutants 98, la toute première apparition de Deadpool (la checklist ici)! Wade a encore de beaux jours devant lui, puisqu’il aura aussi droit à un Deadpool vs. Hawkeye, et qu’il participera à son tout premier event MarvelAxis! Bref, que de bonnes nouvelles pour le Merc with a Mouth qui mérite largement cette reconnaissance!!! 😉

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Les news de la semaine: Rock Steady Crew

Le Steadyblog est un site de passionné qui revisite les différentes époques du film de genre avec une belle vision ! De photos de tournages d’époque aux news bisseuses sur le Festival de Cannes, Christobal nous fait partager son amour du 7ème art! Il a aussi eu l’excellente idée de créer un fanzine (pour l’instant) uniquement diffusé sur le web, le Steadyzine. Le 4ème numéro vient de sortir, et est consacré au film d’horreur, avec critiques de films cultes et dossiers thématiques, le tout travaillé avec soin par toute une team bien engagée! C’est avec un vrai grand plaisir de gamin que j’ai rejoint le staff pour ce numéro, et je compte bien réitérer l’expérience pour le Steadyzine 5 et les autres! Un grand merci à Chris et à toute l’équipe!

Si vous avez envie d’y jeter un coup d’oeil, c’est par ici! Enjoy! 😉

 

Adaptation de la série télé éponyme qui a couru de 1985 à 1989, The Equalizer semble avoir été très bien modernisé par un Antoine Fuqua et un Denzel Washington bien enragés! Le trailer révèle un Punisher-like très sombre et urbain, qui voit le retraité des Forces spéciales Robert McCall réparer ses erreurs passées en sauvant des gens d’une situation inextricable. En l’occurrence, une jeune femme confrontée à des mafieux russes. Avec un casting intéressant (Denzel, Chloë Grace Moretz, Bill Pullman…), le film d’Antoine Fuqua a des arguments à faire valoir! Sortie prévue le 1er octobre.

Le départ d’Edgar Wright du projet Ant-Man a été un coup de tonnerre la semaine dernière, et le metteur en scène britannique avait réagi sans faire de déclarations, mais en postant une photo. Il s’agit d’un cliché de Buster Keaton datant de 1928, à laquelle Wright a rajouté un Cornetto à la main, avec en simple commentaire « selfie ». La glace symbolise évidemment sa trilogie Cornetto composée de Shaun of the Dead, Hot Fuzz et Le dernier Pub avant la Fin du Monde, et le rapport avec Keaton est qu’à l’époque, il avait affirmé avoir fait la plus grosse erreur de sa carrière en signant un contrat avec la MGM, ce qui lui avait ôté toute liberté artistique. Edgar Wright a le coeur lourd et en veut apparemment à Marvel, qui avait commandé des réécritures du script rédigé par lui-même et son compère Joe Cornish. Le désaccord entre les deux parties vient très probablement d’une vision diamétralement opposée du sujet, mais on se dit qu’avec Wright aux commandes, Ant-Man aurait pu être l’une des plus belles oeuvres de Marvel Studios… Ce film restera à jamais un regret, surtout après qu’il ait travaillé dessus pendant presque 10 ans…

 

Après la défection d’Edgar Wright la semaine dernière, on apprend que Drew Goddard s’éloigne du projet de série Daredevil, dont il devait assurer l’écriture et la réalisation du pilote, tout en étant le showrunner de cette saison. On ne connaît pas encore la raison de son départ, mais on soupçonne que son implication chez Sony pour The Sinister Six y est pour quelque chose. Le Spider-Verse étant en pleine expansion, il faut assurer avec les spin-off! Il va être remplacé par Steven S. DeKnight, le créateur de la série Spartacus chez Starz, qui a un nom prédestiné pour s’occuper d’un personnage Marvel Knight; un peu comme Marc Webb pour Spider-Man… DeKnight assurera la production et le rôle de showrunner, et on espère que tous ces changements n’affecteront pas la qualité d’une série très attendue! Par contre, pour Ant-Man, ça fait toujours aussi mal…

 

D’aileurs on a enfin le nom de l’interprète de Daredevil!!! Il s’agit de Charlie Cox (Boardwalk Empire), qui va endosser la panoplie rouge de l’Homme sans Peur!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encore un western pour Quentin Tarantino! Il tournera en effet The hateful Eight fin novembre dans le Wyoming (où se déroule également l’excellente série Longmire), après avoir révisé son script suite à la fuite sur le net d’il y a quelques mois. Encore une fois, un casting de fou le suivra dans cette aventure: Amber Tamblyn, Samuel L. Jackson, Tim Roth, Kurt Russell, Zoe Bell,  Michael Madsen, Walton Goggins, Bruce Dern, James Remar, bref, que des gueules de ciné!

 

Des nouvelles de True Detective, dont la seconde saison se déroulera sous le soleil de Californie, en suivant trois personnages principaux. Le casting devrait démarrer au mois de juin pour trouver les successeurs de Matthew McConaughey et Woody Harrelson qui ont fait des merveilles dans la saison 1!!!

 

La Cueva fait partie de ces oeuvres régulières venues d’Espagne, démontrant la ténacité du genre horrifique en terre ibérique! Le trailer en dévoile juste assez pour mettre l’eau à la bouche, et l’on a hâte de descendre dans cette grotte avec le réal Alfredo Montero!

Un remake espagnol de True Detective?? Le trailer du Isla minima d’Alberto Rodriguez donne bien envie avec l’instauration d’une ambiance très particulière, et le récit où deux flics aux méthodes très différentes doivent faire équipe pour traquer un tueur de femmes sévissant depuis de nombreuses années rappelle fortement le show de Nic Pizzolatto! Mais on compte sur Rodriguez pour ancrer cette enquête dans une atmosphère bien ibérique!

On a trouvé Thanos! Ce sera Josh Brolin qui prêtera sa voix au despote galactique dans Les Gardiens de la Galaxie et Avengers: Age of Ultron! En effet, Thanos sera en images de synthèse, donc ce sera purement un travail vocal pour l’excellent acteur américain! Dommage, ça aurait été sympa de le voir en live!

 

 

 

 

 

 

 

 

Le remake inutile de la semaine, c’est celui de l’excellent Cliffhanger de Renny Harlin! Le producteur Neal H. Moritz et Studiocanal souhaitent développer cette relecture du hit de Sylvester Stallone sorti en 1993. Pas très brillante comme idée… (Eh ouais y a eu un jeu vidéo à l’époque!)

 

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The Ryan Initiative (Kenneth Branagh, 2014)

Sorti en douce au début de l’année, The Ryan Initiative est passé plutôt inaperçu alors qu’il est une tentative de remise au jour d’un personnage d’espion qui n’en est pas à son coup d’essai. En effet, le personnage de Jack Ryan, issu des romans de Tom Clancy, est déjà apparu dans 4 films précédents. Alec Baldwin l’a interprété pour la première fois dans A la Poursuite d’Octobre rouge de John McTiernan en 1990; Harrison Ford a repris le rôle pour Jeux de Guerre et Danger immédiat en 1992 et 1994, tous les deux sous la direction de Phillip Noyce; Ben Affleck a ensuite endossé le rôle en 2002 dans un reboot intitulé La Somme de toutes les Peurs de Phil Alden Robinson.

Cette année, c’est l’acteur-réalisateur Kenneth Branagh qui tente un nouveau reboot, avec Chris Pine dans la peau de Jack Ryan. Avec l’appui du scénariste confirmé David Koepp (Jurassic Park, Spider-Man, Premium Rush) et du scénariste débutant Adam Cozad (il s’agit de son premier script), Branagh va mettre sur pied un thriller d’espionnage de très haute volée, qui va s’avérer très surprenant tant dans ses qualités narratives que dans sa maîtrise de l’action! Jack Ryan a bien réussi son coup: être aussi discret que possible et se révéler ultra-efficace!

Depuis sa très réussie adaptation de Thor en 2011, Kenneth Branagh se révèle sacrément bon dans un genre davantage axé sur l’entertainment que Shakespeare! Il nous balance en effet un film d’espionnage bien épuré construit avec beaucoup de soin, et qui va redonner une nouvelle jeunesse au personnage de Jack Ryan. Chris Pine (le Kirk de la nouvelle saga Star Trek) s’avère très à l’aise dans le rôle de cet ancien marine recruté par la CIA. Il possède la force de caractère du personnage et une certaine capacité à s’effacer afin de rester dans l’ombre. Keira Knightley est évidemment parfaite dans le rôle de sa petite amie, et leur duo fonctionne de manière vraiment touchante. Ce qui dans d’autres films apparaîtrait mièvre ou mal écrit prend ici un sens très intimiste, et les difficultés de Ryan pour concilier son boulot secret et sa vie amoureuse revêtent un aspect très réaliste!

Si Kenneth Branagh emballe son film avec une mise en scène très inspirée (si l’on fait abstraction de la toute première scène d’action, brouillonne à mort!), il en profite également pour jouer le personnage de Viktor Cherevin avec emphase et intelligence. Cet homme d’affaires russe est la cible de Ryan, qui le soupçonne de trafiquer les comptes de son entreprise à des fins terroristes. Branah se fait plaisir dans le rôle du bad guy esthète et cultivé, se laissant aller avec un personnage aux relents shakespeariens finalement! Pour la petite histoire, Branagh n’était pas prévu au départ pour la réalisation, mais a dû remplacer Jack Bender qui était engagé sur d’autres projets.

Kevin Costner joue le mentor de Ryan, lui qui avait refusé le rôle à l’époque d’A la Poursuite d’Octobre rouge. Son personnage est une sorte de figure paternelle qui va guider Ryan et qui va le mener de plus en plus profondément dans cette lutte contre le terrorisme. Ce casting haut de gamme va contribuer à faire de The Ryan Initiative un excellent film d’espionnage, avec de vrais personnages travaillés (on sent l’apport du romancier), et des scènes d’action très réussies, avec un premier combat bien violent et surprenant par exemple. L’aspect infiltration n’est pas sans rappeler une petite ambiance à la Splinter Cell, cette série de jeux vidéos adaptée elle aussi de romans de Tom Clancy. Bref, tous les ingrédients sont réunis pour donner vie à un excellent thriller qui n’a pas à rougir face à ses aînés!

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Le clip de la semaine: Shootyz Groove – The Craze

Tandis que Senser commence à électriser les Britanniques, au même moment, Shootyz Groove se met à faire vibrer le Bronx avec sa fusion rap-rock bourrée d’énergie! Avec ses deux MCs Season Love et Sense Live, son guitariste Donny Rock et son batteur Dose Big (ils seront rejoint en 1995 par le bassiste Paul « Freak Love »), ils produisent en 1994 leur premier album, Jammin’ in vicious Environments, incluant ce The Craze qui nous replonge dans une belle époque! Enjoy! 😉

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Marvel Knights 14: Frère de Sang

L’arrivée du scénariste Charles Soule était plus qu’attendue sur la série Thunderbolts, Daniel Way ne parvenant pas à insuffler assez d’énergie pour faire de ce titre un incontournable. Il faut dire que les dessins de Steve Dillon ne hissaient jamais le titre vers le haut non plus… C’est donc avec un grand intérêt que j’ai ouvert les pages de ce Marvel Knights 14, qui démarre avec 3 épisodes consacrés à l’équipe du Hulk rouge. Bon, déjà, le premier voit encore Dillon au dessin… Le scénario de Soule s’en trouve nettement amoindri du coup, et cette histoire de vengeance entre Frank Castle et le frangin d’Elektra tourne court au final… Surtout que l’on ne retrouve pas la totalité des protagonistes, et que Deadpool est absent!

D’ailleurs, le second épisode fonctionne sur le même principe de l’équipe réduite, et là encore, Wade est aux abonnés absents! Ca fait deux épisodes sans son humour légendaire… La partie graphique s’améliore nettement puisque c’est Phil Noto qui officie sur cet épisode, lui qui faisait des miracles sur l’excellente série X-Force de Rick Remender! Mais là encore, l’histoire n’est pas des plus captivantes, et on assiste à un flash-back entre Hulk rouge et la destructrice Mercy, qui permet certes d’éclaircir la situation actuelle, mais qui ne force pas non plus sur la dramaturgie… Et Deadpool est absent, donc…

Changement de dessinateur encore pour le troisième épisode signé Jefte Palo! Un style nettement plus caricatural pour un récit un peu plus déjanté, qui prend place dans les événements d’Infinity. Les Thunderbolts ont pour mission de démanteler une vieille famille mafieuse reconvertie dans le financement des affaires. Ils permettent à différents groupes de faire leurs basses besognes dans les quartiers en contrepartie de retombées financières. Le Punisher les a dans le collimateur et souhaite l’appui des Thunderbolts afin de les éradiquer. Mouais… Là encore, pas vraiment de quoi se mettre sous la dent… L’arrivée de Charles Soule n’est pas pour l’instant synonyme de rafraîchissement pour l’équipe du colonel Ross, même si Deadpool est enfin de la partie! Il y a en plus trop de disparités graphiques entre ces 3 épisodes pour avoir une homogénéité, et c’est plutôt décevant au final…

Vient ensuite Matt Murdock et un récit encore une fois étrange, tiraillé entre une certaine naïveté et de vraies bonnes idées. L’apparition du bad guy Ikari est excellente, lui qui est une sorte de double maléfique de Daredevil, seul capable de foutre la frousse à l’Homme sans Peur! L’affrontement entre les deux surhommes est vraiment bon, et permet de faire abstraction des passages plus convenus. Mark Waid pose certaines questions très intéressantes concernant Matt, et on est curieux de lire la suite…

On termine par la fin de l’arc La Traque, qui voit également le scénariste Ed Brubaker quitter la série le Soldat de l’Hiver! Celle-ci était vraiment captivante jusqu’ici, mais cette conclusion ne parvient pas à offrir la même densité dramatique et les mêmes qualités narratives vues précédemment, ce qui est bien dommage! Le dessin de Butch Guice est toujours d’une tonalité sombre bienvenue, mais la magie n’opère plus, d’autant plus que certains aspects du scénario sont tirés par les cheveux… Comme le fait que Bucky accepte de se soumettre à un lavage de cerveau décidé par son ennemi Leo Novokov! Dommage pour cette série qui était la meilleure du magazine jusque-là!

En conclusion, ce Marvel Knights 14 est d’une qualité assez médiocre, et seul Mark Waid surnage en offrant une aventure originale à Daredevil!

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