Les news de la semaine: Scott Lang!

Marvel Studios semble bien décidé à redresser la barre concernant Ant-Man, puisque le tournage ayant tout juste débuté, on a déjà une photo officielle qui vient de tomber! Paul Rudd se la joue dark sur ce cliché qui nous présente donc son personnage de Scott Lang! Si l’on regrette amèrement le départ d’Edgar Wright du projet qu’il a porté pendant 10 ans, laissons le bénéfice du doute à Peyton Reed, et espérons un film qui puisse nous surprendre agréablement!

 

Mockingbird a trouvé son interprète, et ce sera Adrianne Palicki qui prêtera ses traits à la nouvelle recrue d’Agents of S.H.I.E.L.D. Pas de gros faits d’armes pour l’instant pour l’actrice que l’on a pu croiser dans L’Aube rouge ou G.I. Joe: Conspiration, mais un rôle réccurent chez Marvel est peut-être une bonne affaire! Surtout quand on a joué Wonder Woman dans une série annulée avant sa diffusion…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Agents of S.H.I.E.L.D. toujours, avec l’annonce du premier super-vilain que Coulson et sa bande affronteront. L’acteur Brian Patrick Wade incarnera l’Homme absorbant, qui comme son nom l’indique clairement, peut absorber les propriétés de toutes les matières qu’il touche. Un ennemi de taille donc, qui sera peut-être un élément supplémentaire pour que le show devienne passionnant! Démarrage le 23 septembre!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après une bande-annonce qui donne envie d’en savoir plus, The Guest d’Adam Wingard se dévoile à travers une affiche assez sobre, où l’acteur Dan Stevens paraît néanmoins inquiétant.

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Barefoot (Andrew Fleming, 2014)

Barefoot fait partie de ces films totalement inconnus qui représentent une bouffée d’oxygène dans un milieu cinématographique souvent encombré d’oeuvres trop calibrées et qui ne laissent pas la place à la légèreté. Andrew Fleming est un metteur en scène qui a connu quelques succès dans le teenage movie durant les années 90 avec Deux Garçons, une Fille, trois Possibilités ou Dangereuse Alliance, et il a continué à oeuvrer de manière discrète entre le monde du cinéma et de la télévision. Son Barefoot est donc sorti sans grand tapage, et ce qui pourrait apparaître comme une énième bluette sans consistance s’avère être une vraie belle surprise pleine de fraîcheur!

Quand Jay rencontre Daisy, ça donne un face-à-face plein d’humour entre un loser en pleine conditionnelle et une pensionnaire d’asile psychiatrique, deux être en marge de la société qui ne parviennent ni à y trouver leur place ni à même espérer que la roue tourne un jour. Mais par un concours de circonstances un peu dingue, Jay va devoir se coltiner la naïve Daisy, et va échafauder un plan en l’emmenant au mariage de son frère. L’occasion de se présenter sous un beau jour à son père qu’il n’a pas vu depuis longtemps, afin de lui demander un peu d’argent pour se remettre à flot… Mais c’est sans compter sur la totale ingénuité de Daisy, qui dans toute sa belle innocence ne va pas manquer de mettre les pieds dans le plat…

Scott Speedman n’est pas un des acteurs les plus bankable, mais depuis Underworld ou The Strangers, il a gagné en maturité et en présence, et son look à la Hugh Jackman lui donne une certaine prestance dans le rôle de Jay. La ressemblance physique avec Jackman est plutôt impressionnante, mais Speedman donne à Jay une personnalité qui lui est propre, et ce loser pas vraiment méchant devient attachant. Face à lui, Evan Rachel Wood, qui de Thirteen à Charlie Countryman n’est pas non plus la plus connue des actrices, se glisse dans la peau de Daisy avec une aisance déconcertante, et dépeint une jeune fille tourmentée emplie d’une naïveté touchante. La rencontre entre le beau gosse un peu escroc et la belle ingénue va faire des étincelles…

La combine de Jay va rapidement devenir pesante, puisque le personnel de l’hôpital psychiatrique se lance rapidement à la recherche de la jeune femme. Et quand Jay la présente à sa famille comme sa petite amie, cela va déclencher quelques situations plutôt savoureuses! La jeune femme est restée cloîtrée dans son univers hospitalier depuis son enfance, ses connaissances des coutumes sociales sont donc tout simplement inexistantes, ce qui va donner lieu à quelques scènes bien drôles! Le repas de famille avec la présentation au père est très sympathique, avec quelques réparties de Daisy qui n’hésite jamais à dire ce qu’elle pense vraiment!

Jay et sa belle naïve vont ensuite sillonner le pays à travers un camping-car « emprunté », et ils vont se retrouver dans des situations délicates, notamment avec les forces de l’ordre. Mais Daisy ne perd pas son sang-froid, et le tandem va peu à peu se rapprocher et se découvrir. Chacun va essayer de comprendre ce qui motive l’autre, et Jay va parfois être dérouté par la grâce touchante de sa compagne d’infortune, qui n’a pas son pareil pour mettre le doigt sur ses faiblesses… Avec Daisy, il va être obligé de se remettre en question et de faire le point sur sa vie, sur ses actions passées et ce qu’il souhaite pour son présent. Mais pour cela, il devra aussi réussir à convaincre le psy, les flics et sa famille qu’il n’a pas kidnappé la jeune fille!

Barefoot est le remake de Barfuss, un film allemand réalisé par l’acteur Til Schweiger, sorti en 2005. Le scénariste Steven Zotnowski a travaillé sur les deux versions, et nous livre ici un script mélangeant douceur et drame avec une belle aisance, et le film oscille entre moments drôles et touchants avec beaucoup de tact. Scott Speedman et Evan Rachel Wood portent ce beau film avec beaucoup de conviction, et font de cette comédie sentimentale un vrai moment pétillant et prenant. A leurs côtés, on retrouve les éternels seconds rôles Treat Williams en père de famille et J. K. Simmons en psy, et ils renforcent toute la belle énergie que dégage ce film. Andrew Fleming surprend en réalisant cette oeuvre sortie de nulle part, et qui mérite largement d’être découverte!

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Le clip de la semaine: Tuto Oeuf Mayo (dernier Episode)

Jérôme Niel nous aura bien fait marrer avec ses Tutos depuis 1 an, et il termine aujourd’hui en beauté avec ce dernier épisode, qui repousse de manière hilarante toutes les limites! Il se fait plaisir en laissant libre cours à son imagination et à ses références, pour nous pondre une perle de portnawak!!! Un pur délire régressif tout simplement génial! Enjoy! 😉

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La Maison au Fond du Parc (Ruggero Deodato, 1980)

Ruggero Deodato fait partie de ces cinéastes ayant contribué au renouveau du film horrifique italien dans les années 70 et 80, et on lui doit des oeuvres très ciblées comme Le dernier Monde cannibale, Cannibal Holocaust ou encore Amazonia: la Jungle blanche. Mais au-delà des films de cannibales, il a mis en scène quelques autres récits, donc La Maison au Fond du Parc, qui s’avère être une oeuvre très réussie!

Je n’ai jamais tenté Cannibal Holocaust car son sujet me paraît surtout être de la barbarie gratuite, mais je me suis laissé tenté par La Maison au Fond du Parc, surtout pour la présence de l’excellent acteur David Hess, qui s’est très rapidement spécialisé dans les rôles de psychopathes, et qui maîtrise son sujet! Son premier film est La dernière Maison sur la Gauche, qui est aussi le premier film du réalisateur Wes Craven. Il incarne déjà un détraqué qui va s’en prendre à une jeune fille, et il poursuivra les rôles de bad boys dans La Créature du Marais en 1982, toujours de Craven, et on le croisera dans quelques séries comme K 2000, Manimal, L’Homme qui tombe à Pic ou L’Agence tous Risques. Mais son rôle le plus emblématique reste certainement celui d’Adam dans La Proie de l’Autostop, le chef-d’oeuvre de Pasquale Festa Campanile datant de 1977, où il prend en otage un couple qui l’a laissé monter dans sa voiture. Il y affronte le mythique Franco Nero, et ce film est une pure merveille de suspense et d’ambiance malsaine!

La Maison au Fond du Parc est dans une veine similaire, mais sans toutefois atteindre la perfection du film de Campanile. David Hess joue Alex, un jeune homme sans scrupules qui viole, vole et tue comme il en a envie. Avec son copain Ricky, ils vont s’inviter dans une soirée de jeunes bourgeois se déroulant dans une maison isolée. Après avoir été raillé par la bande de jeunes, Alex décide de prendre les choses en main…

Ruggero Deodato signe un très bon film de suspense, où l’atmosphère délétère mêlant sexe et violence s’avère très maîtrisée. On est en pleine période foisonnante pour les oeuvres extrêmes de ce type (La dernière Maison sur la Gauche, Oeil pour Oeil, Maniac), qui tombent très souvent dans le voyeurisme et la violence gratuite. Mais cette Maison au Fond du Parc propose un sous-texte social très intéressant qui fait de cette confrontation physique et psychologique une sorte de lutte des classes entre la frange pauvre de la population et celle plus aisée qui vit dans le luxe.

Si Alex est un être abject, il possède toutefois une sorte de confiance en lui qui lui permet d’être à l’aise en toutes circonstances, et on suit avec un certain amusement son débarquement dans ce milieu huppé. Il reste très à l’aise et commence à draguer une jolie jeune femme, qui semble répondre à ses avances avant de le repousser. La caractérisation des personnages est faite avec beaucoup d’intelligence, et les jeunes apparaîssent comme des gosses de riches sans ambition qui ne pensent qu’à faire la fête. Du coup, ils ne s’attirent pas spécialement la sympathie du spectateur, et l’opposition entre le pervers et son pote avec les bourgeois va se jouer sur un terrain entre le drame et la comédie. On baigne évidemment dans un humour très noir et le drame tourne rapidement à la violence, mais il y a dans ce film une sorte de jeu latent entre tous les protagonistes, qui va de la provocation sexuelle au déferlement de haine.

David Hess est excellent dans le rôle d’Alex, ce pervers pour qui tout est un jeu, et qui voit les gens comme des objets mis à sa propre disposition. Il use toujours d’un vernis de sociabilité pour tromper ses proies, et son sourire carnassier masque sa folie et son absence de limites. Face à lui, les jeunes semblent juste hébétés, et ce avant même qu’Alex les ait pris en otages. Ils représentent de manière typique une jeunesse sans âme et sans consistance, qu’Alex pourrait bien réveiller cette nuit-là! L’absence d’empathie à leur égard permet de gérer la violence d’Alex d’une autre manière, car même si elle est frontale, elle touche des gens qui semblent prendre les autres de haut. Même si elle n’est pas méritée, cette violence devient une sorte de vengeance du bas peuple face à la mesquinerie et à l’hypocrisie des riches. Evidemment, rien ne justifierait de telles atrocités dans le monde réel, mais dans ce film, cette lutte des classes prend un certain sens, et va aller crescendo dans un climat tendu qui deviendra explosif!

La rivalité entre classes sociales, le racisme, le sexe, tous ces éléments vont être traités par Ruggero Deodato et ses scénaristes Gianfranco Clerici et Vincenzo Mannino, avec un soin très particulier et une vision très percutante. Cette soirée va être l’occasion de faire tomber les masques et de découvrir la vraie nature des protagonistes, dans un jeu mortel qui va faire de nombreuses victimes. David Hess hérite encore d’un rôle très marquant, et s’en sort à merveille, lui qui joue les psychopathes avec une aisance déconcertante! Ruggero Deodato soigne son film en y apposant une atmosphère de plus en plus confinée, et en augmentant la tension avec une très grande maîtrise. On n’atteint peut-être pas le rang d’oeuvre maîtresse du genre, mais La Maison au Fond du Parc est une pièce de choix dans le cinéma transalpin des années 80!

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Les news de la semaine: le poète disparu

Triste nouvelle cette semaine, avec la disparition de Robin Williams, acteur qui a bercé mon enfance de Good Morning, Vietnam à Toys, en passant par Le Cercle des Poètes disparus, Hook ou la Revanche du Capitaine Crochet, etc… S’il s’était fait une spécialité des rôles comiques, il nuançait sa palette avec des compositions de doux rêveur qui en faisaient toujours un personnage à la belle naïveté, et son talent lui a même valu un Oscar pour son rôle dans Will Hunting. Robin Williams est décédé le lundi 11 août à l’âge de 63 ans, et il semblerait qu’il se soit suicidé, alors qu’il traversait une très grosse dépression. Même si sa carrière n’était plus aussi intense que dans les années 80-90, il continuait à oeuvrer dans le cinéma, et c’est avec tristesse que l’on voit partir cet acteur talentueux…

 

La saison 2 d’Agents of S.H.I.E.L.D. prend une belle ampleur ces derniers temps, et ce n’est pas l’ajout récent de Kyle MacLachlan au casting qui contredira cette volonté de solidifier le show! L’éternel agent Dale Cooper intègrera donc le camp Marvel, et ça fait vraiment plaisir de le retrouver sur ce projet! Il n’aura pas un rôle issu des comics, et campera donc un personnage créé pour la série.

 

Alors qu’Expendables 3 est sur le point de squatter le box-office (2 petits jours!), c’est dans un tout autre registre que l’on retrouve Arnold Schwarzenegger. On découvre en effet des photos de Maggie, un film d’Harry Robson qui verra Schwarzie prendre soin de sa fille atteinte d’un virus qui la transforme peu à peu en zombie. Un projet déroutant pour l’acteur, mais cette veine dramatique pourrait s’avérer intéressante, un peu comme l’avait été Copland pour Sylvester Stallone! A suivre…

Hellyfish est un projet un peu fou dans la lignée des Sharknado et autres Zombeavers, sauf que dans ce court métrage signé Patrick Longstreth et Robert McLean, on va suivre une invasion qui semble bien fun perpétrée par des méduses mutantes! Le premier trailer annonce un spectacle très barge, et même si les effets spéciaux sont un brin cheap, on sent une certaine passion pour le genre!

 

Après avoir créé le buzz il y a quelques semaines avec sa scène test, le film Deadpool a-t-il enfin des chances de devenir une réalité? Comme le test footage a ravi tout le monde, une pétition a été lancée par Rhett Reese, l’un des co-scénaristes du film, et je vous invite très largement à aller la signer si vous avez Twitter!!! Wade Wilson needs you! 😉

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