Deadpool Hors Série 3: Deadpool vs X-Force

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Le scénariste Duane Swierczynski (qui a notamment écrit l’excellent épisode consacré à Wade dans X-Men: les Origines 3), fout le bordel dans le continuum avec ce Deadpool vs X-Force, qui se déroule avant la toute première apparition de Wade dans New Mutants 98! C’est en février 1991 que Rob Liefeld et Fabian Nicieza créaient le personnage de Deadpool, et l’opposaient à Cable et son équipe des Nouveaux Mutants! Aujourd’hui, on apprend que ce tout début ne constituait pas la première confrontation entre Wade et les hommes de Cable, puisqu’une aventure que tous les protagonistes ont vu effacée de leur mémoire à eu lieu bien avant… (pour plus d’infos sur la chronologie de Deadpool, voir ce dossier)

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Et quand je dis avant, c’est bien avant, puisque les ennemis/futurs amis vont se rencontrer… En 1777, en pleine Révolution américaine!!! La raison de cette aberration temporelle? Deadpool a utilisé un dispositif de voyage dans le temps pour semer l’anarchie dans l’Histoire! Cable et son équipe (encore appelée les Nouveaux Mutants à l’époque) vont suivre sa trace afin de réparer ses actions et de ne pas perturber le futur! Avec Pepe Larraz aux crayons, Swierczynski nous balance un récit fun qui ne marquera pas la continuité, puisque tout sera oublié à la fin!

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Le principe de l’effacement donne des airs de What if? à cette aventure, qui nous convie notamment à une Bataille de Gettysburg améliorée, l’armée de l’Union ayant une force de frappe bien plus puissante qu’à l’origine! Cable et ses Nouveaux Mutants vont devoir éviter tout basculement historique, et se retrouvent pris dans une confrontation dans laquelle ils doivent éviter de tuer, tout en sauvant leur propore peau! Cable va tout faire pour comprendre les motivations de Wade, qui en tant que mercenaire, ne devrait faire ça que pour l’argent… Mais pour qui au final?

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A l’heure où on annonce un long métrage New Mutants du côté de la Fox, ça fait plaisir de retrouver l’équipe (presque) originelle, avec Cable, Warpath, Big Bang, Domino et Rocket! Il ne s’agit déjà plus de l’équipe menée par Xavier, mais de la version militarisée conduite par Nathan Summers, le fils de Cyclope et Jean Grey venu du futur! On sent un relent old school bienvenu, et Swierczynski nous plonge dans un récit sympathique qui ne marquera donc pas l’Univers 616, mais qui offre de bons moments, comme la rencontre entre Wade et Hitler par exemple!

Deadpool vs X-Force est un bon moment, et la mini-série est complétée par un court numéro tout étrange, Girls Comics 2, qui voit Big Bang et Bloodstone discuter entre elles… Dessin bizarre, histoire sans intérêt, mais bon, ça fait 6 pages, Panini a voulu le caser là! ^^

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Le clip de la semaine: The Rise and Fall of Globosome

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L’Allemand Sascha Geddert prolonge son court métrage Globosome réalisé en 2012, et nous convie à la création et à l’extinction d’un monde! Entièrement réalisé en 3D, The Rise and Fall of Globosome nous embarque dans un voyage emprunt de poésie, et qui s’avère visuellement très réussi! Ce court métrage traite du caractère furtif de l’existence, et il le fait d’une très belle manière! Enjoy! 😉

 

 

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Mad Max: Fury Road (George Miller, 2015)

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Initiée en 1979, la série des Mad Max était jusqu’ici composée de 3 films: Mad Max, Mad Max 2: le Défi (1981), et Mad Max: au-delà du Dôme du Tonnerre (1985). La saga a été intégralement tournée par l’Australien George Miller, qui pour le 3ème opus était accompagné du réalisateur George Ogilvie. C’est donc en toute logique que 30 ans après, il signe enfin le 4ème volet! Projet de longue haleine (Miller souhaitait tourner une suite depuis la sortie de Mad Max: au-delà du Dôme du Tonnerre), Mad Max: Fury Road a évolué au fil du temps pour se concrétiser cette année, et le résultat s’avère surprenant.

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La bande-annonce nous promettait un spectacle épique et baroque, et le film est en totale adéquation avec cette vision. Crépusculaire, violent et atypique, Mad Max: Fury Road est parallèlement traversé par une bonne dose d’absurdité, qui en fait un spectacle étrange et bicéphale. D’un côté, on a le combat pour la survie d’une poignée de personnages dans un monde post-apocalyptique ravagé et brutal, et de l’autre des choix narratifs qui cour-circuitent régulièrement le sérieux du propos pour donner la consistance d’un cauchemar éveillé bien absurde à ce film. Tout comme l’esprit bien borderline de Max, Mad Max: Fury Road est un film ambivalent, violent dans son propos et bourré de second degré dans son traitement.

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Visuellement, le film est bluffant, avec des effets spéciaux impressionnants (la tempête cataclysmique, la grandiloquence des séquences de foule) et une proposition d’univers très réaliste. On sent clairement la filiation avec les autres films de la saga dans l’aspect radical et désertique des lieux. George Miller nous balance à nouveau des clans bien particuliers, avec les War Boys cadavériques ou les motards des montagnes. Le travail sur les costumes est franchement réussi, et l’attention portée aux véhicules est tout aussi réussie. On se retrouve dans une sorte de film hybride qui prend sa source dans les années 80, tout en parvenant à moderniser son propos. Le travail d’équilibriste de George Miller n’a pas dû être évident, et le projet bien fou que représente Mad Max: Fury Road résonne comme un rêve lointain remontant à la surface.

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Toute la grandiloquence dont fait preuve Miller donne sa tonalité unique au film, mais représente également sa limite. Construit comme un immense film d’action de 2h, Mad Max: Fury Road offre peu de moments de répit, et est une oeuvre baroque graphiquement réussie, peinture d’un monde quasi-déshumanisé dans lequel quelques individus croient encore en une certaine forme de liberté. L’accent est mis principalement sur l’aspect visuel et la construction de ce monde, au détriment de la psychologie des personnages, qui jouent chacun un rôle spécifique dans cette lutte. Les bad guys sont très stéréotypés, et renvoient à une certaine vision du cinéma des années 80! Max est certainement le personnage le plus sacrifié, puisque le film aurait simplement pu s’appeler Fury Road, tant le héros incarné par Tom Hardy laisse de côté toute la mythologie du personnage initial! C’est assez curieux, et osé en même temps, de construire un Mad Max avec un héros qui se fait voler la vedette!

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Car c’est clairement Charlize Theron qui devient rapidement le personnage principal, et qui a une raison de mener sa guérilla. Max quant à lui va être malmené une bonne partie du film, avant de suivre Furiosa (Charlize Theron), et il va le faire sans réelle réflexion. Max apparaît comme un être perdu, en proie à des visions du passé qui le hantent, et qui avance de manière quasi-automatique. Sa part d’humanité s’est perdue dans le désert, et sa croisade aux côtés de Furiosa va peut-être lui rendre une parcelle de cette humanité. Le scénario est très basique, et est prétexte à une immense course-poursuite motorisée, qui va voir le groupe de Furiosa tenter d’échapper aux hordes du diabolique Immortan Joe.

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Mad Max: Fury Road n’a pas menti sur ses intentions et la démesure de son récit, et toute la folie placée dans ce film s’avère surprenante. Simplement, il aurait gagné à être encore plus introspectif et complexe au niveau des personnages, afin de rendre le propos plus captivant. Mais en l’état, George Miller nous a balancé un long métrage assez dingue, naviguant constamment sur la corde raide entre sérieux et absurde, le guitariste déjanté représentant bien toute la folie du propos!

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Les news de la semaine: Etre et avoir

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Cooties, c’est le premier long métrage bien barge de Jonathan Milott et Cary Murnion, qui nous plonge en pleine contamination! Des films d’infectés, on en voit à la pelle me direz-vous, mais celui-ci a la bonne idée de localiser l’action dans une école primaire! Du coup, quand les sales gosses se transforment en créatures dévoreuses de chair fraîche, les adultes doivent prendre les armes et lutter contre ces chères petites têtes blondes! Un concept innovant et dont les réal semblent totalement assumer l’aspect fun, et ça change de l’overdose des requins dans le domaine horrifique! ^^


 

Après l’annonce d’une 3ème saison, puis le retrait de David Lynch, on apprend aujourd’hui que le co-créateur, avec Mark Frost, réalisera bien les épisodes supplémentaires de Twin Peaks! Les négociations avec Showtime ont été dures, et le budget jugé trop drastique par le metteur en scène a donc dû être revu à la hausse! Une très belle affiche est tombée sur le net, et on apprend en plus qu’il y aura plus que les 9 épisodes initiaux prévus! Et si on en croit le site IMDb, le casting commence à s’étoffer… Il va falloir patienter jusqu’à 2016!

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Alors qu’il incarnait Brock Rumlow dans l’excellent Captain America: le Soldat de l’Hiver, Frank Grillo va cette fois enfin pouvoir porter le costume du mercenaire Crossbones! On a d’ailleurs un premier aperçu avec cette photo de tournage, même si c’est une doublure sous le costume!

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La saison 2 de True Detective commencera le 21 juin, et on a droit cette semaine à une poignée d’affiches nous présentant (en partie) les personnages principaux!

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Daredevil pourra compter sur sa belle infirmière dans la saison 2, puisque Rosario Dawson sera de la partie dans le rôle de Claire! Son contrat stipule d’ailleurs qu’elle pourrait faire un tour dans toutes les productions Marvel/ Netflix, à l’instar des contrats ciné qui voient les acteurs signer pour des apparitions dans plusieurs films. Son rôle déterminant dans la saison 1 valait bien un retour!

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En bref, j’ai vu Let us prey. L’Irlande est un terreau fertile pour les séries B horrifiques (Dark Clown notamment, ou encore Isolation), et révèle régulièrement des oeuvres de genre qui font la tournée des festivals. Dernière sensation en date, ce Let us prey qui est le premier long de Brian O’Malley, qui se concentre sur une nuit bien agitée dans un commissariat rural. Ca commence vraiment bien avec un générique de toute beauté, et ça devient de plus en plus convenu… C’est plutôt bien réalisé, mais ça ne révolutionne pas grand-chose, avec une énième histoire d’homme mystérieux qui connait le passé de chaque protagoniste, dont leurs secrets les plus profonds…

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Deadpool 12: L’Axe du Mal

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Deadpool est entré dans l’ère d’Axis, l’event Marvel qui va comme d’habitude bousculer l’univers! Mais le principe de cet événement devrait réellement donner l’occasion de voir quelques changements intéressants, avec des héros et vilains qui vont voir leurs personnalités se modifier radicalement! Pour l’instant, les 2 premiers épisodes présentés dans Axis 1 ont vu l’attaque d’Onslaught le Rouge, sans que les personnalités aient encore changé. Un numéro 1 juste atroce en fait, espérons que ça s’améliore par la suite!

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Deadpool étant un personnage important de cet event (c’est bien la première fois! D’ailleurs, Wade le dit lui-même: « Je ne suis presque jamais là pour les grandes foires mutantes, surtout les trucs à la Poudlard. »), il a donc droit à ses épisodes tie-in (annexes), dont le premier est présenté dans ce Deadpool 12. Il s’agit de l’épisode 36 de la série régulière, qui va montrer comment Wade va se retrouvé dirigé par une partie de sa conscience bien plus responsable et non-violente que la part habituelle! C’est l’arrivée de Zenpool, qui tout de gris et de blanc vêtu, va tenter d’agir d’une manière différente contre le mal qui ravage l’Amérique!

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New York est à feu et à sang (« On dirait la fin de S.O.S. Fantômes, dehors. »), la population chasse du mutant, Shiklah veut barricader son monde souterrain, Wade veut retourner en surface pour protéger sa fille Ellie, et les éléments se mettent en place pour l’évolution d’Axis. Gerry Duggan et Brian Posehn nous content un épisode plutôt sympathique même s’il est coincé dans le carcan de l’event, ce qui fait forcément répétition avec ce qui s’y passe. On assiste à quelques scènes bien drôles, comme le bouche-à-bouche de Wade pour sauver Dents-de-Sabre, qui est bien fun et absurde! En tout cas, c’est bien plus réussi qu’Axis 1!

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On a ensuite enfin droit aux épisodes d’Avenging Spider-Man ou le Tisseur partage la vedette avec Wade! Une histoire de plongée dans les rêves, qui voit Deadpool se balader dans la psychée de Peter Parker au gré de scènes bien drôles et oniriques. Le dessin d’Aaron Kuder s’accorde bien au scénario de Kevin Shinick, qui nous ramène sur le devant de la scène un personnage laissé aux oubliettes depuis trèèèès longtemps! Il s’agit d’Hypno-Disco, un bad guy de dernière zone que Spidey avait déjà affronté en… 1978!!! Depuis, il n’était pas réapparu, c’est dire l’intérêt qu’il avait suscité! Hypno-Disco, comme son nom l’indique, est un fan de disco hypnotiseur… Rien que pour le concept, ça valait le coup de le sortir de la naphtaline!  Avec des expressions du genre « Tu le sens, mon funk? » et un look rétro bloqué dans les 70’s, Hypno-Disco, dont le costume a été amélioré par son co-turne de prison le Bricoleur, va tenter de mettre fin aux jours de Spidey! Et comme Deadpool est un mercenaire, il veut bien tenter de faire le boulot avec le roi du disco!

Mais évidemment, tout rentrera dans l’ordre, et le vilain accro au funk devrait à nouveau disparaître pendant les 40 prochaines années…

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