Le clip de la semaine: Vyryl – Moon Dust

Cette semaine, on va porter notre attention sur le duo Vyryl qui nous vient tout droit de Besançon, une ville qui s’avère être un véritable vivier en matière d’électro/rock, ce que ne niera certainement pas Horskh! Lui aux machines, elle à la batterie, et c’est parti pour des morceaux dark electro avec une réappropriation des sonorités 90’s qui font du bien aux oreilles! Vocoder, synthé, ça sent bon le rétro mais ne vous y trompez pas, leur inspiration permet de moderniser le tout avec une vraie puissance sonore, et l’aura de Gesaffelstein n’est pas loin!

J’ai eu la chance de pouvoir écouter les 4 morceaux de leur prochain EP A Point, dont l’énergie et la persistance n’a rien à envier à leurs travaux précédents! 4 titres bien pêchus donc avec lesquels ils nous convient à un trip sonore dense, complexe et addictif, doublé d’une très belle maîtrise! Pour les chanceux qui seront du côté de Besançon le jeudi 18 janvier, Vyryl lâchera sa toute nouvelle salve lors d’une release party à l’Antonnoir, ce sera l’occasion d’aller vous décrasser les guibolles sur de l’EBM de qualité! Et l’EP sera dispo en téléchargement libre fin janvier sur Bandcamp!

En attendant, je vous laisse avec le morceau Moon Dust joué en live, et qui devrait vous donner un bel aperçu des capacités de ce duo à surveiller de près!


 

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Avengers 7: Mise au Point

Un Avengers pré-Secret Empire en grande partie scénarisé par Mark Waid, comme c’est de coutume chaque mois. Après l’excellente guerre contre Kang où Waid a actionné le mode Jonathan Hickman avec beaucoup de classe, on se retrouve aujourd’hui dans un registre bien plus léger, avec une aventure où les Avengers vont devoir infiltrer un camp de vacances pour jeunes filles! On est donc très loin des thématiques temporelles et de destruction des mondes, mais Waid a probablement envie de souffler un peu, et il est aidé dans cette tâche plus fun par le scénariste Jeremy Whitley. Il y a une alchimie plutôt efficace entre Spider-Man, Vision, Hercule, Captain America, la Guêpe et Thor, et l’apparition de Fatalis va donner lieu à quelques réactions très partagées!

Il faut dire que Victor Von Fatalis est le nouvel Iron Man, et après des décennies passées à lutter contre lui, les Avengers sont très réservés quant à sa soudaine envie de passer du côté des gentils! Seule Nadia Pym est carrément enthousiaste à l’idée de le rencontrer, puisqu’il est vrai qu’elle est un petit génie en herbe, et que Fatalis est un scientifique de renom. C’est plutôt incongru de voir les Plus grands Héros de la Terre inviter Fatalis à prendre le thé chez eux! Mais il a une mission pour eux, ou plus précisément pour Nadia, qui va devoir infiltrer le camp de jeunes filles afin de trouver ce qui s’y trame. Phil Noto assure une belle partie graphique ainsi que la colorisation, et si cet épisode est moins captivant que les précédents (il faut dire que le niveau était bien élevé!), il reste un bon moment d’action et d’humour, qui en profite pour mettre encore une fois en avant ce personnage haut en couleur qu’est cette nouvelle Guêpe.

Waid enchaîne ensuite avec les Champions, et ce qui claque d’emblée c’est le changement de tonalité au niveau des couleurs, avec un rendu bien plus chaud servi par Edgar Delgado et un graphisme bien dynamique signé par l’excellent Humberto Ramos. Les Champions doivent faire face à une accusation très grave, puisqu’ils sont interrogés sur le passage à tabac de 2 SDF! Il s’agit évidemment d’un coup monté fomenté par les Freelance, leurs tous nouveaux ennemis jurés, et ils vont devoir prouver leur innocence. On est dans un registre teen plutôt sympa, avec quelques trouvailles intéressantes comme le personnage de Cass la Maudite, qui peut entrer dans une baraque avec une ceinture d’explosifs et en ressortir indemne! Son invulnérabilité et son caractère renfermé en font un des personnages les plus intéressants du groupe de super-vilains! Par contre, le twist de fin est un peu naze je trouve…

Quoi?? Dans le dernier épisode d’Uncanny Avengers, Malicia et Deadpool s’embrassaient?? Hmm cette love story peut paraître très étrange effectivement, mais elle a surtout eu pour effet de faire ressortir Wonder Man qui était enfermé dans le corps de Malicia! Le retour de Simon Williams est accueilli avec joie par son ami le Fauve, et Malicia semble bien avoir augmenté ses pouvoirs par la même occasion! Bon, on ne sait pas si cette romance durera, puisque Deadpool quitte l’équipe dans ce numéro, tout comme le scénariste Gerry Duggan, qui s’offre même un caméo! Pendant ce temps, Synapse va tenter de sauver Cable qui se trouve dans un état entre le coma et la mort, en se connectant à l’intelligence artificielle de son bras cybernétique. Elle va alors explorer la psyché de Cable tout en ayant des visions très personnelles, notamment sur son futur possible… Cable est bien placé pour saisir la complexité et la précarité du flux temporel, et Gerry Duggan nous livre un épisode sympathique. Bon, c’est là que Steve Rogers vient chercher Wade pour une mission top secrète…

Alors que le transfert de Brian Michael Bendis chez DC a été officialisé, ses épisodes d’Invincible Iron Man sortent toujours, et prouvent tout le talent du bonhomme! Ce numéro 7 consacré à la jeune Riri Williams s’avère très riche, et on va suivre cette ado-génie qui s’est construite sa propre armure d’Iron Man avec beaucoup d’intérêt, entre son quotidien et sa surveillance par le S.H.I.E.L.D. qui veut à tout prix la faire rentrer dans le moule. Sharon Carter n’a d’ailleurs rien à envier à Maria Hill dans sa façon de gérer l’agence gouvernementale… Il y a une vraie finesse et un bel humour dans le scénario de Bendis, qui s’appuie sur de très bons dessins de Stefano Caselli! Riri va affronter le redoutable Feu Follet et va bien se faire rétamer… L’approche psychologique est très intéressante, et la discussion entre la mère de Tony Stark, Mary-Jane Watson, et l’I. A Friday et celle de Tony Stark s’avère finalement riches en émotions! Savoir que Bendis va quitter le navire est finalement triste…

On termine avec 2 épisodes d’Avengers.1, la série qui revient sur les origines de l’équipe en y incluant quelques nouveautés. C’est le cas avec Cressida, alias Avenger X, qui fait partie de l’équipe mais qui monte les membres les uns contre les autres, dans une volonté de destruction évidente. Barry Kitson, Mark Bagley, Sean Izaakse et Ro Stein nous livrent des planches old school, optant pour une approche nostalgique dans le design. Maintenant il ne s’agit pas d’épisodes indispensables, mais ils offrent toutefois un contenu intéressant, notamment dans la gestion de la menace que représente Cressida. Mark Waid est vraiment un homme très occupé, et il s’en sort bien sur l’ensemble des séries qu’il traite!

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Black Mirror saison 4 (2017)

La série de Charlie Brooker s’est rapidement imposée comme une proposition ultra-inventive la plaçant dans la droite lignée des récits de Rod Serling! On trouvera en effet de très nombreuses similitudes avec La Quatrième Dimension, notamment dans l’aspect souvent sans concessions des récits présentés, et l’aspect anthologique s’avère très intéressant, surtout dans cette approche très moderne sur les réseaux de communication. Black Mirror est une extrapolation de toutes les peurs liées aux évolutions technologiques, et l’acuité du regard de Brooker est très pertinente, nous conviant à des histoires dans lesquelles l’humour n’est pas totalement absent, mais qui s’avèrent la plupart du temps très sombres…

Si la saison 3 recelait 2 épisodes parmi les moins intéressants de la série, elle restait néanmoins d’un très bon niveau grâce aux 4 autres. Cette saison 4 se présente bien différemment, puisqu’un seul épisode s’avère vraiment prenant, tandis que les 5 autres sont intéressants, mais ne sont pas dingues non plus… On commence donc avec le délirant USS Callister signé Toby Haynes, qui a notamment bossé sur Doctor Who, et qui nous livre une relecture de Star Trek des plus réjouissantes! Enfin réjouissant, le mot est peut-être balancé un peu vite, mais l’évolution de cet épisode s’avère vraiment captivant! L’hommage à Gene Roddenberry est excellent, mais on ne va pas en rester là, et Haynes va explorer une technologie moderne qui fait froid dans le dos, et l’humour va soudain faire place à quelque chose de bien flippant… La tenue de cet épisode est exemplaire, et Jesse Plemons est vraiment bon dans son rôle! La gradation est parfaitement maîtrisée, et on assiste à un space opera dont les répercussions sont très importantes, et qui visuellement nous balance dans un univers chaudement old school des plus réussis! La réflexion sur les réalités virtuelles est très profonde et complexe!

On a beaucoup parlé de l’épisode Arkangel car Jodie Foster l’a mis en scène, mais personnellement je ne le trouve pas plus captivant qu’un autre. Le récit est intéressant, avec là encore une approche très précise des innovations technologiques, mais après 3 saisons à explorer ce domaine, on sent que ça tourne un peu en rond… Le concept est certes intéressant avec ce système permettant de surveiller les enfants à distance, et qui est là pour rassurer les parents et sécuriser les jeunes. Mais quand les jeunes grandissent, cela peut se retourner contre eux… Il y a de quoi alimenter les débats sur la sécurité et sur l’aspect Big Brother que représente la technologie Arkangel, mais c’est quelque chose qu’on a déjà pu voir auparavant dans des saisons précédentes, et en plus percutant… L’analyse sur le choix de masquer la violence du monde aux enfants est pertinente, et est bien retranscrite visuellement…

Crocodile propose là encore un concept très intéressant, à savoir une machine capable de faire resurgir les souvenirs des gens pour les besoins d’une enquête. Mais au-delà de ça, il s’agit d’un récit sacrément étouffant et sans concessions, que John Hillcoat gère avec sa radicalité coutumière (il a quand même réalisé La Route, qui est loin d’être joyeux), et qui enferme véritablement le spectateur dans une ambiance des plus glauques. Alors oui ça reste intéressant, mais ça fait du bien quand on arrive au terme de l’épisode et qu’on peut reprendre sa respiration… Je ne suis pas spécialement fan des ambiances anxiogènes à ce point, et même si je reconnais le travail intransigeant d’Hillcoat, ça n’est pas ce que je préfère…

Hang the DJ va offrir une vision innovante des speed dating, avec une appli révolutionnaire qui va permettre de trouver le partenaire idéal à 99,8 %, ce qui est plutôt encourageant! Là encore, le récit se suit agréablement, mais offre quelques moments répétitifs, tout en nous donnant quelques notes d’émotions bienvenues. Le concept est intéressant, mais aurait pu s’avérer bien plus intense, et Timothy Van Patten (à qui l’on doit quelques épisodes des Soprano ou de The Boardwalk Empire) emballe le tout avec une belle forme. Mais le récit aurait pu être encore plus captivant…

Metalhead va offrir un constat similaire à la plupart des épisodes de cette saison, avec un récit sympathique, mais qui n’entraîne pas davantage… Ce post-apo avec robots tueurs démarrait plutôt bien, avec une belle colorisation en noir et blanc, mais l’histoire stagne un peu, et reste au final assez classique dans le genre. David Slade (Hard Candy, 30 Jours de Nuit) gère sa partition de manière efficace, mais ça ne va pas plus loin.

On termine avec Black Museum, qui est presque une anthologie à lui tout seul, puisqu’il va nous balancer plusieurs récits interconnectés relatant des avancées technologiques révolutionnaires. Le transfert d’âme est un concept très intéressant, qui va devenir un vrai cauchemar pour la personne transférée… Charlie Brooker joue avec la notion d’esprit et de ce qui fait la personne, pour nous livrer une histoire très sombre à travers les différents éléments de ce musée paumé… On rejoint une certaine radicalité que l’on a pu avoir dans l’épisode Crocodile, et qui donne une dimension infernale à ce Black Museum, avec une approche résolument sans concessions. Là encore, certains crieront au génie, perso je ne suis pas trop friand de ces ambiances extrêmes, mais Colm McCarthy (The last Girl – celle qui a tous les Dons) nous livre un épisode intéressant et qui va questionner les notions d’humanité et de conscience avec un regard innovant, celui de Charlie Brooker, qui a oeuvré sur tous les scénarii. Espérons que la salve de 2018 soit plus enthousiasmante, mais celle de 2017 reste toutefois à voir.

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Les news de la semaine: Love me Slender

 

Il y a une tendance qui semble se confirmer en ce moment à Hollywood, c’est de ne plus en balancer des tonnes dans les bande-annonces. J’espère que cela va se poursuivre, mais en tout cas, ce parti-pris fonctionne vraiment bien avec la BA de Slender Man, qui nous balance une ambiance bien dark et qui nous montre le boogeyman au minimum! Il fallait oser, mais ça fonctionne, et ça donne très envie de découvrir le film pour enfin voir la créature! C’est le Français Sylvain White qui a officié derrière la caméra, lui à qui on doit Souviens-toi: l’Eté dernier 3, Steppin’, The Losers ou encore un épisode de L’Arme fatale. Sortie de ce qui pourrait bien être un hit horrifique le 16 mai!


 

C’est dans un peu plus d’un mois que nous pourrons assister aux aventures de T’Challa, puisque Black Panther est prévu pour le 14 février! En attendant, on pourra admirer la classe de Chadwick Boseman et Lupita Nyong’o, qui semblent prêts pour les marches de Cannes!

 

Blumhouse ne chôme pas depuis quelques années, et nous balance encore une de ses prod teenage horror qui devrait fonctionner, comme Happy Birthdead, Ouija: les Origines, Insidious: la dernière Clé ou Amityville: the Awakening (naaan je rigole pour celui-là, pardon ^^). Le concept de Truth or dare est ultra simple, puisqu’il va s’agir d’une partie d’Action ou Vérité dans laquelle on est vraiment obligé de faire ou dire ce qui est demandé, sous peine de simplement mourir sinon! Autant dire que le jeu va rapidement dégénérer, et le film de Jeff Wadlow (Kick-Ass 2, Never back down) devrait s’avérer bien généreux en terme de gore! Sortie le 27 avril.

Si la série mutante The Gifted n’est pas aussi percutante qu’annoncée, elle n’en reste pas moins regardable, et on pourra à nouveau suivre les aventures de la famille Strucker l’an prochain, puisque le show a été renouvelé pour une seconde saison.

En bref, l’année cinématographique commence de la pire des manières, avec Beyond Skyline qui est juste une bouse monumentale. Comment rater un film avec Frank Grillo, Iko Uwais et Yayan Ruhian?? Liam O’Donnell a réussi cet exploit! Il faut dire qu’il avait déjà scénarisé Skyline 1er du nom, devant lequel je n’avais pas réussi à tenir plus de 10 minutes… Mais cette fois, je me suis forcé, parce que Frank Grillo est un acteur que j’adore (Warrior, End of Watch, Captain America: le Soldat de l’Hiver, American Nightmare 2: Anarchy), mais qui semble tellement paumé dans ce projet inconsistant. Et que dire des artistes martiaux Iko Uwais et Yayan Ruhian, qui déchirent littéralement tout dans The Raid et The Raid 2: Berandal, et qui sont ici réunis pour le pire du pire? Ruhian a un rôle tellement pourri qu’on se demande pourquoi ils lui ont filé… Bref, un ratage intégral qui mélange SF tendance 90’s à quelques rares luttes martiales, et dont on se demande comment un tel scénario peut encore être écrit de nos jours… Aucune empathie pour les personnages, aucune crédibilité dans les situations, c’est juste abberant… Et pourtant, on avait même le droit de retrouver Antonio Fargas, le célèbre Huggy les bons Tuyaux de Starsky et Hutch!!!

 

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Le clip de la semaine: Bingo!

Frame Order est un collectif néerlandais bien décidé à secouer le domaine de l’animation, en proposant des courts métrages bien fun et trash! Le Bingo! signé par Patrick Schoenmaker illustre parfaitement cette volonté de faire rire avec un humour noir très ciselé! Bienvenue dans cette maison de retraite où une pensionnaire est prête à tout pour gagner au bingo!

 

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