Le clip de la semaine : Horskh – Trying more

On attend avec impatience la sortie de leur prochain album Wire, qui devrait arriver courant de cet automne. Horskh nous avait déjà donné un aperçu bien électrisant de ce futur radieux avec Strobes, dont le clip épileptique avait fait son petit effet! Ils reviennent donc tranquillement à la charge même pas 1 mois après, histoire de prouver leur forte présence sur la scène indus actuelle! Leur énergie est intacte, et Bass, Briou et Jordan déversent leur rage avec toujours autant de plaisir! Ce Trying more apparaît comme une anomalie bénéfique dans un paysage musical souvent trop lisse! Rendez-vous le mois prochain? 😉

La mise en scène est assurée par Megashuya, qui confère au clip une sorte d’intemporalité surréaliste épousant parfaitement les sonorités agressives du groupe! On respire un grand coup, et on plonge!!!

 

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Territoires (Olivier Norek, 2014)

Après Code 93, Olivier Norek donne une suite aux aventures du Capitaine Coste et de son équipe du Groupe Crime 1 avec Territoires, qui va s’intéresser à la prise de pouvoir d’un nouveau boss sur les dealers du coin. Ses méthodes sont intransigeantes et vont mettre en lumière les systèmes de recrutement et de travail régissant cette économie parallèle, qui est la source de revenus principale dans certaines banlieues. Le nouvel arrivant décide de marquer un grand coup en liquidant les 3 plus gros fournisseurs locaux, afin de s’accaparer un maximum de territoires. Les répercussions dans la ville (fictive) de Malceny vont déstabiliser toutes les strates de la population, des guetteurs aux élus locaux. Et c’est au Capitaine Coste qu’on va faire appel pour mettre un terme à ces exactions…

Ayant lui-même été capitaine de police pendant des années, Olivier Norek nous parle d’un monde qu’il connaît personnellement, et qu’il dépeint avec un réalisme teinté de cynisme et de pas mal de désillusions, tout en gardant un soupçon d’espoir. Le rôle de la police est de réussir à maintenir un semblant d’ordre social, ce qui est très complexe dans des environnements aussi difficiles comme le 93, où l’auteur avait officié. Il va mettre en lumière une intrigue aux relents politiques, avec des connexions qui semblent inévitables entre les élus et les trafiquants, avec pour excuse une volonté de garder un certain contrôle sur la poudrière.

Code 93 nous démontrait déjà à quel point la frontière est floue entre les criminels et les garants du pouvoir et de l’ordre, et dans cette séquelle, il s’intéresse particulièrement aux liens invisibles mais tenaces qui permettent d’assurer un fonctionnement « optimal » des cités du point de vue de certains élus. Emplois fictifs, avantages en nature, menaces sous-jacentes… Il va même nous démontrer comment une émeute peut s’avérer bénéfique pour la commune! Dans une prose directe et brutale, il dépeint un quotidien fait de malversations et de rapports dominant-dominé, dans lequel les gamins ne sont pas épargnés, loin de là. Il dépeint notamment un jeune boss de 12 ans avec un réalisme glaçant, et on sent qu’il a dû en voir passer des affaires nauséabondes en tant que flic… La violence quotidienne, le trafic comme seule échappatoire… Des situations dans lesquelles certains choisissent de survivre en proposant une violence encore plus massive, afin d’instaurer une peur qui est très souvent corrélée au respect.

Si son bouquin offre une histoire palpitante, c’est aussi parce qu’il nous délivre par petites touches des infos sur le quotidien de ces flics également, notamment en ce qui concerne Coste, qui est dans une relation naissante avec une collègue. Voir l’armure de ce flic tenace se fendiller légèrement, ça lui rajoute encore un côté plus humain, et on s’intéresse d’autant plus au personnage. Ronan se dévoile lui aussi davantage, Johanna également, et même Sam, le geek de service, va se révéler un peu plus. Là où Norek excelle également, c’est dans sa gestion des conflits internes, avec cette garce de Jevric toujours prête à attirer la lumière vers elle. Coste joue très intelligemment avec elle, et il y a un réel suspense lorsqu’il décide de la contrer!

On découvre un autre aspect tragique des trafics de banlieue, avec l’utilisation de personnes âgées pour garder des valises remplies de drogue et de fric. Ces personnes n’ont pas le choix de travailler pour les trafiquants, contre rémunération, et se retrouvent en position extrêmement délicate. Olivier Norek va nous dépeindre un cas dramatique dans lequel il va exprimer de manière délicate quelques émotions. Il va également nous plonger dans des nuits d’émeutes sacrément violentes, avec là encore un réalisme qui fait froid dans le dos, et qui nous démontre les mécanismes mis en place des 2 côtés des barrières. C’est direct, brutal et ça ne cache pas les détails. Les bouquins de Norek se lisent avec un plaisir teinté de tristesse quant au sujet, mais parviennent toujours à créer un suspense qui nous donne envie de lire la suite! Il y a une réelle cohérence entre ces bouquins, et je ne peux pas m’empêcher d’en ouvrir un nouveau! 😉

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Les news de la semaine : Huluween

Pour ceux qui croiraient que l’actuelle saison de Marvel : les Agents du S.H.I.E.L.D. est la dernière série de l’ère Marvel TV, détrompez-vous, il nous reste un nouveau show à découvrir! Déja rétro avant sa sortie donc, puisqu’elle ne devrait avoir droit qu’à une unique saison, l’ensemble des séries Marvel étant par la suite orchestrée par Kevin Feige via Marvel Studios.

Diffusée sur Hulu, cette série sera intégrée à l’événement Huluween qui aura lieu, je vous le donne en mille, pour Halloween! Ce sera donc en octobre, probablement à la fin du mois, que sera lancée Helstrom, le show (gentiment) horrifique qui suivra les aventures de Daimon Helstrom et Ana Helstrom, frère et soeur dont le père est un serial killer (dans les comics, ils sont les enfants de Satan lui-même! ). Daimon et Ana luttent contre la Mal qui ravage l’humanité, et sont des chasseurs de démons luttant pour le Bien donc! Etonnant quand vous êtes la progéniture de Satan… ^^ On devrait être assez proche de Supernatural, et ce sont les acteurs Tom Austen et Sydney Lemmon qui endossent les rôles principaux. On a pu voir Austen dans The Royals, et Lemmon dans Fear the Walking Dead. Je suis curieux de voir ce que peut donner cette série centrée sur des personnages méconnus!

 

 

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Resident Evil (1996)

Instant nostalgie, avec une replongée dans le tout premier Resident Evil, que j’avais adoré à l’époque de la première Playstation en 1996!!! Le survival horror avait le vent en poupe à l’époque, grâce à Alone in the Dark (1992), considéré comme le jeu fondateur du genre, bien que ce terme ait encore été apposé rétro-activement à des titres comme Haunted House (1982) ou Sweet Home en 1989. Et pour être tout à fait exact, le terme même de survival horror est utilisé pour la première fois pour décrire le jeu Resident Evil.

Quand je me suis replongé dans l’ambiance bien dark de ce bon vieux manoir perdu (en version remasterisé hein, parce que sinon les pixels font mal aux yeux!!!) dans lequel se déroulaient les expériences d’Umbrella Corporation, ça a été un vrai plaisir de retrouver ce gameplay et ces personnages. Bon, on va passer rapidement sur les éternels cinématiques des portes à chaque fois qu’on en franchit une, ou les changements de points de vue intempestifs qui sont parfois perturbants! Quand on appuie sur la flèche vers le haut pour avancer et que ça change de point de vue, et qu’on relâche pour rappuyer sur le haut et que ça nous fait revenir en arrière… Il y a des moments où c’est casse-c…, mais ça fait partie du trip nostalgique ^^

Raccoon City, 1998. Les Français n’avaient pas encore battu le Brésil, mais des événements étranges se déroulaient à proximité de la petite ville du Midwest. Plus précisément dans les montagnes alentour, où l’on signale des disparitions inquiétantes et des attaques de créatures. Une escouade militaire, le S.T.A.R.S., est envoyée sur place en mission de reconnaissance, mais disparaît sans laisser de traces. Une seconde équipe est dépêchée sur les lieux afin de retrouver leurs collègues, et va rapidement être attaquée par des chiens à l’allure misérable… Poursuivis en pleine forêt, ils vont devoir se retrancher dans un immense manoir. La bâtisse semble abandonnée, mais est pourtant en bon état… L’exploration va commencer pour les membres du groupe, qui va se retrouver dans des situations très difficiles…

Les cinématiques de début de jeu sont bien cool, et nous ramènent à une époque d’actioner décomplexés, dans lesquels les héros portent même des lunettes de soleil la nuit pour avoir l’air cool, et où les dialogues simplistes apportent souvent un aspect décalé ^^ On a le choix entre incarner Chris Redfield ou Jill Valentine, j’ai choisi la warrior du groupe. Pour la petite histoire, Redfield sera incarné au cinéma par Wentworth Miller, le beau gosse de Prison Break! Tout débute dans le hall d’entrée de ce manoir, qui donne sur plusieurs portes latérales ainsi qu’un escalier menant à l’étage supérieur. On commence par explorer le coin, avant de progressivement ouvrir des portes qui vont nous amener dans des couloirs et des pièces plus lointaines. Certaines portes sont fermées à clé, et il va falloir se creuser les méninges pour résoudre des énigmes afin de récupérer des clés permettant d’accéder à ces pièces pour l’instant closes. Le système de jeu fonctionne surtout avec ce type d’énigmes, tout en offrant quelques apparitions zombiesques qui nous surprendront et nous obligeront à jouer du gun. Mais le principe de base du gameplay est l’exploration et l’enchaînement d’énigmes, ce qui confère au jeu des allures d’escape game!

C’est ce qui vient rapidement en tête, et la progression est très bien menée, avec une évolution inattendue tant dans le récit que dans la géographie des lieux. Je ne vais pas spoiler, puisque le jeu a plus de 20 ans, mais le manoir n’est qu’une partie de l’iceberg. La difficulté grandissante va être de s’y retrouver dans ces lieux, en se rappelant quel objet pourrait être utilisé des heures après, et à quel moment il faut revenir dans telle pièce débloquée il y a longtemps! Il y a des moments bien casse-tête, et je me suis quand même aidé de quelques soluces, le temps de capter comment on pouvait également débloquer des objets dans son inventaire!

Mais l’attrait de ce titre est intact 24 ans après, et ça a été un régal de replonger dans l’atmosphère pesante et stressante de ce vieux manoir et des lieux alentour. Capcom a frappé fort en 1996, et on doit ce tout premier Resident Evil au créateur Shinji Mikami, qui nous donnera par la suite la série des Devil may Cry. En 1996, c’est un succès immédiat dès sa sortie. Il restera producteur sur plusieurs suites de la saga Resident Evil, qui se compose de 12 titres principaux + 16 jeux annexes! Autant dire qu’il y a de quoi passer quelques heures à shooter du zomblard et à explorer des lieux inquiétants!

Ce qui a fait le succès de ce premier opus, c’est le mélange à base de vieux manoir labyrinthique et d’expériences scientifiques, d’ailleurs la bâtisse renvoie directement au Manoir de l’Enfer, le célèbre bouquin de la série Défis Fantastiques des Livres dont Vous êtes le Héros! Ce lieu immense regorge de pièges et de trésors, et son exploration s’avère passionnante! Il faut trouver des recharges pour ses armes, obtenir le bon symbole pour débloquer telle énigme, déchiffrer des codes, etc… La partie la plus attractive n’est donc pas dans le shoot de zombies et autre créatures, mais il faut bien se creuser les neurones pour avancer pas à pas, et j’aimerais bien savoir combien de kilomètres Jill Valentine a passé à se balader ^^ J’ai mis 17h à arriver au bout ^^ Bon, je pense que je vais pas tarder à me lancer dans Resident Evil 2 😉

 

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Le clip de la semaine : Domotic – En Mobylette

Le metteur en scène Sébastien Auger est un amoureux des années 80, je vous ai parlé de lui à plusieurs reprises déjà pour ses différents courts et clips. Il avait sorti un moyen métrage s’appelant Friendship without Love qui est à la fois un hommage et une parodie de ces chères bonnes vieilles 80’s, dans lequel il mêle triangle amoureux et ballon prisonnier! L’accompagnement musical a été assuré par Domotic, qui a notamment composé ce très bon titre rétro wave, sur un clip reprenant des images du film! Ca devrait vous donner envie de voir l’oeuvre complète, qui se trouve juste ici! 😉

 

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