Surtensions (Olivier Norek, 2016)

Avant Entre deux Mondes puis Surface, et après Code 93 et Territoires, Olivier Norek nous livre le 3ème volume des aventures du Capitaine Coste avec Surtensions, qui se permet pas mal de libertés narratives! En effet, après une intro plaçant Victor Coste dans une situation désespérée, on l’oublie carrément durant 70 pages, le temps de développer des chapitres se concentrant sur différents prisonniers coexistants dans la prison de Marveil. On se retrouve pris dans l’atmosphère étouffante du monde carcéral, avec comme point de départ un événement choquant, qui va durablement marquer un gardien fraîchement recruté. La réalité des prisons n’a rien de tendre, et on va en faire le constat sur plusieurs chapitres très immersifs et bien stressants…

On va découvrir un frêle braqueur qui n’a que peu de chances de survie dans cet environnement sauvage, son compagnon de cellule intimidant surnommé Machine, un homme enfermé pour le meurtre de sa femme répondant au surnom de Scalpel, un empoisonneur dénommé Cuistot… Mais quand le récit va encore se focaliser sur un homme de main serbe, un pédophile, ainsi qu’un gang de braqueurs prenant en otage une famille, on est dans l’incapacité de comprendre quels liens vont unir tous ces personnages. Et comme ça ne suffit pas à l’esprit affûté de Norek, il nous rajoute un jeune trafiquant de banlieue et ses compères, qui ont kidnappé un jeune homme contre une demande de rançon. Alors que ses précédents bouquins suivaient une ligne directive plutôt claire, Olivier Norek se plaît à complètement nous balader dans ce Surtensions à l’intrigue très élaborée!

Il est impossible de saisir les tenants et aboutissants de ce roman, qui va prendre beaucoup de temps à se livrer au lecteur, et c’est un vrai plaisir de plonger dans un récit aussi complexe! Norek est toujours aussi direct dans son écriture, et nous livre le quotidien d’une équipe de flics de la brigade criminelle avec un mélange de réalisme de terrain et de maîtrise psychologique qui fonctionne très bien ensemble. Il est très proche de ses personnages, dont il va développer les aspects psychologiques par petites touches très efficaces, notamment dans la relation entre Coste et Léa Marquant, la médecin-légiste. Norek manie avec tout autant de précision la romance difficile entre les deux personnages, que l’opération très tendue de home invasion par des braqueurs. Son expérience initiale de flic est capitale dans la réussite de ce nouveau bouquin, qui nous place face à des réalités de terrain extrêmement tendues…

La vision du monde carcéral est terrible, avec des détenus abandonnés à des prédateurs sans pitié, et quand on n’est pas taillé pour tenir dans cette jungle de béton, le résultat est désastreux… Norek nous balance des scènes franchement hard, mais dans lesquels il n’oublie jamais la dimension émotionnelle, ce qui les rend encore plus difficile… Surtensions est une nouvelle réussite pour l’auteur de polars, qui est devenu incontournable en une poignée d’années et de romans!

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China Girl (Abel Ferrara, 1987)

En 1987, Abel Ferrara n’a pas encore atteint la renommée qu’il obtiendra avec The King of New York, Bad Lieutenant ou Body Snatchers, l’Invasion continue. Pour l’instant, il a mis en scène une poignée de courts, un film pornographique (9 Lives of a wet Pussy), un film horrifique amateur complètement raté (Driller Killer), qui va pourtant être remarqué par William Friedkin, lequel lui offre un budget plus élevé pour réaliser L’Ange de la Vengeance, une des oeuvres les plus viscérales dans le domaine du rape & revenge. Il enchaîne avec New York, 2 Heures du Matin, quelques épisodes de séries télé (dont Deux Flics à Miami), et nous livre donc en 1987 l’une de ses oeuvres les plus accessibles avec China Girl, transposition de Roméo et Juliette à la frontière de Little Italy et Chinatown, en plein New York.

Ferrara a très souvent filmé la ville qui lui est chère et dans laquelle il a grandi, lui qui est originaire du Bronx. Il s’est la plupart du temps intéressé aux gens du peuple, dont il raconte le quotidien difficile teinté d’espoirs et de désillusions. Ferrara peut être vu comme un héritier en mode plus trash des Coppola, Scorsese et autre De Palma, dont il partage une certaine vision hiérarchisée des clans. Dans China Girl, il va traiter de la rivalité entre les Italiens et les Chinois, en plaçant au centre de cet échiquier dangereux un couple d’adolescents amoureux. Lui est d’origine italienne, elle est Chinoise, et leur rapprochement va être vu d’un très mauvais oeil par leurs communautés respectives. Ferrara va traiter du racisme ambiant avec un prisme plus complexe que ce que l’on pouvait attendre, car il va mettre en lumière les collusions permettant aux rivaux de maintenir un certain équilibre commercial.

Il s’agit du tout premier rôle pour Richard Panebianco, que l’on recroisera par la suite très peu du côté d’Hollywood. Il participera à 1 épisode de la série Vendredi 13, apparaîtra dans Né un 4 Juillet, Cadillac Man, mais sa carrière ne décollera jamais vraiment. Le constat est similaire pour Sari Chang, qui recroisera la route de Ferrara dans The King of New York, mais qui disparaîtra assez rapidement des écrans. Les deux acteurs jouent le jeune couple déchiré par leurs différences, mais assez amoureux pour prendre le risque de se voir. Ils sont plutôt convaincants, et sont aidés par quelques acteurs secondaires qui auront eux un peu plus de chance dans leur carrière. On a croisé James Russo dans Il était une Fois en Amérique, Le Flic de Beverly Hills, Cotton Club, Les Anges de la Nuit, et il est encore très actif aujourd’hui, avec plus d’une dizaine de films actuellement en post-production.

Vous connaissez forcément David Caruso, le Horatio Caine des 232 épisodes des Experts : Miami! Il était tout jeune et bien énervé à l’époque, et un peu plus combatif que dans Rambo! ^^ Abel Ferrara peut compter sur cette jeune garde pour donner vie à un récit prenant, qui cède parfois à certains clichés de l’époque, mais on sent une vraie patte dans la mise en scène et un certain souffle new-yorkais sur l’ensemble. Ferrara sait comment gérer des affrontements et des poursuites entre gangs, et sa vision donne un bel élan nostalgique à l’ensemble. Il y a par exemple davantage de tension que dans le surestimé Les Guerriers de la Nuit de Walter Hill lors des oppositions entre clans. On sent également un attrait certain pour le fonctionnement et les strates du pouvoir, qu’il va décortiquer du côté italien mais également chinois. Face à la haine se déversant dans la rue et maintenue par les jeunes, les aînés tentent de conserver le calme sur leurs différents territoires, avec des ententes laissant de côté le racisme.

C’est finalement cette vacuité de la haine de l’autre qui est mise en avant, puisqu’elle dessert à la fois les individualités mêmes en stigmatisant la différence, mais les collectivités également en mettant à mal les accords tacites et en créant de l’insécurité dans les rues. Abel Ferrara nous dépeint une histoire d’amour à la fois simple et tragique, de celles qui sont impossibles tant les différences culturelles et l’intolérance sont ancrées. Mais Tony et Tye s’aimeront coûte que coûte, au détriment de leurs proches, alors qu’une escalade de violence va baigner les rues de sang. On retrouve des thématiques essentielles chez Ferrara, qu’il traite avec un sens davantage grand public, afin de toucher une portion plus grande de la population, et le résultat est un beau film jouant la partition Roméo et Juliette avec classe. Cette plongée dans les 80’s fait du bien, et on se retrouve dans un film typique de ces années, bénéficiant d’une mise en scène habile et d’un contexte fort.

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Graffitipolis

Hier, le samedi 4 juillet 2020, le projet de rénovation du parking du Kinepolis Mulhouse a enfin pu reprendre! Après le fameux Milhouse offert par OakOak fin d’année dernière, c’est le collectif Schlager Club de Mulhouse qui s’est mis à l’oeuvre pour effacer quelques zones grises et nous proposer des tableaux aux tonalités diverses afin d’apporter un vent culturel et coloré dans ce lieu de passage!

C’est grâce au partenariat entre le Kinepolis Mulhouse, la galerie Orlinda Lavergne, le Mur Mulhouse et le Mur Colmar que ce projet a été mis sur pied, et le résultat est étonnant! En une journée, 9 murs ont pris vie de très belle manière grâce à des artistes talentueux aux inspirations diverses : Edouard Blum nous a gratifié d’un superbe cormoran, Blondin 91 s’est occupé de la calligraphie du nom du projet, et nous a également offert une oeuvre dans laquelle il faut s’amuser à chercher pas mal de personnages, dans un rendu très tattoo! Poti est un fan de mangas, et ça se voit avec son très beau personnage de guerrier asiatique cool et vénère^^ Pupupums nous a lâché 2 visions super-héroïques, une féminine et une masculine. Niack One s’est amusé avec des aplats et des coulures, Djé One nous a gratifié d’un superbe hommage au cinéma avec son homme à la caméra, et Over Cook est spécialement venu de Strasbourg pour cristalliser une superbe vision de l’amour, élégamment signée Lover Cook 😉

C’est un projet que j’ai envisagé depuis plusieurs années, et le voir prendre forme de cette manière, en l’espace d’une journée, c’est un réel plaisir !!! Et on n’en est qu’au début, il y a à peu près 27 000 mètres carrés de parking, répartis sur 7 étages! Donc il y a de quoi s’amuser encore pendant quelques années!!! Un immense merci à tous les artistes et acteurs qui métamorphosent ce lieu un peu trop gris en une explosion de couleurs!!!

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Les news de la semaine : Le Miel et les Abeilles

Oeuvre emblématique des 90’s grâce à la mise en scène éthérée de son auteur Bernard Rose, Candyman avait marqué les esprits avec son personnage vengeur à la fois cruel et romantique. 28 ans après ses premiers méfaits (et en zappant 2 suites inutiles), le Capitaine Crochet mielleux revient sous la direction de Nia DaCosta. La réalisatrice nous lâche un court teaser qui donne bien envie, et on espère que l’atmosphère sera tout aussi étrange et envoûtante qu’en 1992! Yahya Abdul-Mateen II, qui assurait déjà dans l’excellent Us de Jordan Peele, est de la partie dans cette production assurée par Peele également, qui est en train de se faire une place de choix dans la dimension horrifique hollywoodienne! On va sagement attendre le 7 octobre afin de découvrir ce film, dont on ne sait toujours pas s’il s’agit d’une suite, d’un remake ou d’un soft-reboot, comme c’est la mode actuellement!

 

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Legends of Marvel : Avengers

Le titre de ce volume renvoie à des légendes qui ne sont pas super-héroïques, car il met en avant les auteurs emblématiques de ces récits. Si le premier numéro de Fantastic Four, paru en novembre 1961, marque les débuts de l’épopée Marvel, la genèse remonte finalement bien avant. C’est le 1er octobre 1939 que Timely Comics publie Marvel Comics 1, qui nous présente les toutes premières apparitions de la Torche Humaine (version Jim Hammond) et de Namor! Marvel soufflait donc l’an passé ses 80 bougies, l’occasion de sortir une fournée d’albums anniversaires, et de faire revenir quelques noms mythiques sur le devant de la scène.

C’est le propos de cet ouvrage consacré aux Avengers, qui voit donc revenir quelques légendes du monde des comics, le temps de replonger aux côtés des personnages qui leur ont permis de devenir ces légendes de la bande dessinée. On commence par Peter David, indissociable du Géant de Jade, qu’il a suivi sur plus d’une décennie, marquant les années 90 de son empreinte. Son tout premier travail pour Marvel avait été l’arc La Mort de Jean DeWolff dans The Spectacular Spider-Man, d’octobre 1985 à janvier 1986. Il a également créé le personnage de Spider-Man 2099 avec le dessinateur Rick Leonardi, et il gagne un Eisner Award en 1992 pour sa série The Incredible Hulk. David est accompagné par celui qui l’aura accompagné de si longues années, le dessinateur Dale Keown, et le retour de ce duo fait plaisir à voir! On assiste à un récit très intimiste, loin du scénario bourrin auquel on pouvait s’attendre, et on est pris par l’émotion, avec un Bruce Banner en ligne avec une femme travaillant dans un centre de prévention du suicide. Après la mort de sa bien-aimée Betty Ross, tuée par Hulk, Banner a juste envie de se laisser mourir…

La discussion s’avère très touchante, et on navigue entre passé et présent, pour assister à la rencontre entre Betty et Bruce, sous l’oeil interloqué du général Ross. Leur vie de couple, avec le problème de double personnalité de Bruce, la tendresse et la compréhension de sa femme, la douceur de leur intimité… David et Keown nous entraînent dans une très belle histoire, à la fois captivante et tragique, de laquelle ressortent de vraies émotions. Comme quoi, même en traitant d’un personnage aussi brut que Hulk, on parvient à en sortir une vraie beauté. Les auteurs n’en oublient pourtant pas l’action, avec une altercation cathartique contre Mister Hyde, et même à ce moment-là, on ressent derrière cette rage toute la tristesse de Banner. Une très belle réussite que ce numéro, vraiment. Et hop, y a même Deadpool vite fait ^^

 

Roger Stern aura roulé sa bosse de nombreuses années, prenant en main les destinées de Captain America, Spider-Man et des Avengers. Ron Lim est une véritable légende vivante, maître du pan cosmique de Marvel, pour qui il a notamment oeuvré sur Silver Surfer. Mais il est surtout connu pour avoir créé la trilogie Infinity : Infinity Gauntlet, Infinity War et Infinity Crusade, qui sont des pièces maîtresses de l’univers Marvel. Stern et Lim se retrouvent sur un épisode d’Avengers intitulé Loki Unleashed, qui voit le Dieu de la Malice tenter (à nouveau) d’augmenter ses pouvoirs. L’histoire se déroule après la saga Etat de Siège, durant laquelle le Manoir des Avengers est totalement dévasté, et les héros sont rejoints par le Docteur Strange afin de contrer la menace de Loki. Les auteurs vont nous entraîner dans l’espace, sur la planète Yann, lieu de lutte entre Loki et le mystérieux Sise-Neg. Un récit sympathique, à l’ancienne, qui voit apparaître le terrible Tribunal Vivant! Après tout, c’est Lim aux manettes, il fallait bien faire intervenir une entité aussi puissante! 😉

 

On a ensuite droit à un triptyque consacré à Thor, ou plutôt aux Thor, puisque le « vrai » est (presque) carrément absent! Walter Simonson avait commencé sur des épisodes de Star Wars, et est connu pour son passage sur Thor et Fantastic Four, et a même bossé sur RoboCop vs. Terminator, scénarisé par une autre légende, Frank Miller. Oui, Simonson passe du scénario au dessin à l’envie, c’est pas classe ça?? Sur cet épisode, il est accompagné de l’excellent Mike Hawthorne (souvent vu chez Deadpool) et du légendaire Sal Buscema à l’encrage! Son travail d’encreur lui a valu de croiser Captain America, Hulk, les Défenseurs, Spider-Man… L’histoire du jour est centrée sur Beta Ray Bill, une sorte de Thor alternatif en mode animal, venant d’une lointaine planète. Le personnage avait à l’époque été créé par Walter Simonson. Ici, tout part d’un mystérieux rocher tuant les être s’en approchant, et qui est en fait hanté par un Troll des Rochers. Une histoire étrange, qui revient dans le passé pour assister à une poursuite avec un Thor encore enfant!

Thunderstrike est une autre version étrange de Thor, avec lequel il a été lié pendant un temps (Odin avait enfermé Thor dans l’esprit d’Eric Masterson, le futur Thunderstrike, pour le sauver. Pour sauver Thor donc ^^). C’est un personnage très secondaire, qui a l’apparence du Dieu de Tonnerre et qui en a même le marteau! Le scénariste Tom DeFalco a travaillé sur Spider-Man, Thor, Avengers, Fantastic Four… Tout comme le dessinateur Ron Frenz, et les 2 hommes ont co-créé les New Warriors, apparus pour la première fois dans les pages de Thor! Les 2 compères reprennent le destin de Thunderstrike en main, le temps d’un court épisode qui le voit affronter la Gargouille Grise. Thunderstrike est en plein doute, après la mort d’un de ses collègues, et va devoir puiser dans ses ressources pour réussir sa mission. Un récit à l’ancienne un brin nostalgique, du genre de ceux qui ne sont pas inoubliables mais qui font tout de même plaisir!

Dans la famille Thor, je demande la femme! Du coup, on suit Jane Foster, la Thor digne de porter le marteau, qui fait équipe avec Sif, sous la houlette de la Canadienne Kathryn Immonen, qui a entamé sa carrière avec un récit sur Hellcat, dessiné par son mari Stuart Immonen. Elle a un temps repris les rênes de Runaways avec l’artiste Sara Pichelli. Une histoire légère dans laquelle les 2 femmes affrontent des trolls un peu maladroits ^^ Rien de dingue, mais sympa.

 

On termine par un épisode plutôt savoureux nous ramenant en pleine Seconde Guerre Mondiale, avec un épisode de Captain America et des Envahisseurs, signé par Roy Thomas, qui est forcément très légitime sur ce récit! En effet, le scénariste fait partie de la 1ère garde de chez Marvel dans les années 60, et oeuvrera sur Daredevil, Iron Man, et sur Avengers. C’est lui qui est à l’origine des retours de héros plus anciens comme Captain America, la Torche Humaine et Namor, créés dans les années 30 et 40. En rassemblant ces personnages nés pendant la Seconde Guerre, il met sur pied l’équipe des Envahisseurs! Il était donc logique, pour fêter les 80 ans de la Maison des Idées, de revenir sur la toute première équipe de l’éditeur et de mettre en avant le héros à la bannière étoilée!

On retrouve donc un Captain qui se fighte contre des Nazis dans un comics à l’ancienne, de ceux qui pronaient la lutte contre la liberté à l’époque! Bouclier triangulaire, masque plus petit, Jerry Ordway dessine Cap dans une veine rétro, et le design global s’avère très réussi. On a l’impression de replonger dans le premier film Captain America : First Avenger, avec dans les 2 médias une très belle recréation de l’époque. Hasard du calendrier, on a un lien direct avec un épisode actuel de la série Marvel : les Agents du S.H.I.E.L.D., avec la présence du Président Roosevelt! Dans la série, c’est Coulson qui le rencontre, tandis que dans le comics, ce sont Steve Rogers et Jim Hammond. Roy Thomas crée une intrigue bien plus politique que super-héroïque, ce qui donne une direction intéressante à l’ensemble, s’inscrivant parfaitement dans les canons de l’Age d’Or. Une très belle résurgence de l’esprit old school des années 30 et 40, et un beau petit cadeau de la part de Thomas!

Ce volume regroupe donc des épisodes aux impacts variés, et mes préférés sont celui de Peter David sur Hulk et celui de Thomas sur les Envahisseurs!

 

 

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