Deadpool 3 : Le Bras droit du Malin

On apprend dans ce 3ème magazine Deadpool qu’il s’agit de l’avant-dernier numéro, puisque le matériel US consacré à Wade se fait de plus en plus rare… Ca valait le coup de reprendre au numéro 1 tout en sachant que la clôture était proche… Bref, toujours la même histoire, énième clap de fin avant un renouveau plus ou moins lointain, les magazines ressuscitent tout autant de fois que les super-héros dont ils narrent les exploits.

En même temps, cette période n’aura pas été la plus palpitante pour Wade, et on est bien content d’arriver à l’ultime chapitre narré par Skottie Young, qui au final est bien plus accrocheur en tant que dessinateur. Deadpool va se retrouver propulsé en Enfer, où il retrouve Méphisto et son ancien pote la Fouine, qui en veut à mort à Wade. Un récit qui va s’amuser à démontrer à Deadpool les futurs possibles de sa fille Ellie, et c’est toujours sympa de retrouver l’univers de Deadpool 2099. Mais encore une fois, ça reste assez en surface, et s’il n’y avait pas les excellents Scott Hepburn et Nic Klein à la planche à dessin, ça perdrait pas mal de saveur.

Chris Hastings a bien du mal à achever sa mini-série Secret Agent Deadpool, qui pourtant offrait quelques belles saillies humoristiques en parodiant les aventures de James Bond. Les crayonnés de Salva Espin ne tirent pas non plus ce comics par le haut, et l’ensemble tourne à vide le temps de 2 derniers épisodes trop simplistes pour que l’on adhère. C’est dommage, car le mystérieux Protolithe offrait une belle portée métaphysique, en ouvrant sur une autre dimension, mais le coup du crayon cosmique est encore une de ces private jokes sans intérêt jouant la carte du malin scénariste… Tout ça pour ça, bien content que ça s’achève également.

 

Aaaah Black Panther Vs Deadpool, là on parle! Daniel Kibblesmith à l’écriture, et Ricardo Lopez Ortiz au dessin, voilà un duo capable de fédérer les lecteurs autour d’un récit fort, fun et rythmé! Cette mini-série s’achève aussi dans les pages de ce mensuel, et les auteurs parviennent à conserver une cohérence par rapport aux premiers épisodes, et cette mini-saga aura été un petit régal qui fait du bien aux pupilles! Ricardo Lopez Ortiz est un artiste qui selon moi devrait faire parler de lui dans les années à venir, car son style immédiatement reconnaissable confère une très belle identité à cette oeuvre. Dynamique, vif et très expressif, il est accompagné par un Felipe Sobreiro qui excelle dans son travail de colorisation. L’aisance graphique est complétée par une fluidité narrative exemplaire, et Daniel Kibblesmith nous balance quelques punchlines bien senties! « Mais je te jure… Que j’ignorais que nos franchises de films allaient utiliser toutes les deux le même salut avec les bras croisés, là. » « La ferme! Je ne suis une copie de personne sauf Deathstro… » On voit que le scénariste connaît son matériau de base et les différents médias dans lesquels Wade apparaît! ^^

Et on termine par un court épisode sorti de Marvel Comics Presents 6, signé Tim Seeley et Reilly Brown. Un one-shot finalement cool qui voit Wade se lancer dans l’édition de comics, ce qui permet d’égratigner gentiment le fonctionnement mercantile de l’industrie. Des références bien pensées, un humour qui fonctionne, c’est un moment sympa! Mais bon, au final, ces derniers mois, on retiendra donc surtout le travail très efficace de Kibblesmith, Lopez Ortiz et Sobreiro, à qui il serait peut-être judicieux de confier les rênes de la série principale… Je dis ça je dis rien…

Mais en attendant une excellente nouvelle de ce type, on reviendra dans 2 mois pour l’ultime numéro, qui sera consacré à Absolute Carnage vs Deadpool, publiée dans son intégralité. Et comme c’est Kelly Thompson qui reprend la série principale, celle-ci sera dispo d’ici quelques mois en 100%.

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