Le clip de la semaine : Run the Jewels – Run the Jewels

Run the Jewels fait partie de ces groupes qui auront marqué durablement les années 2010 (p’tain on dirait un vieux qui parle ^^), avec leur albums Run the Jewels, Run the Jewels 2 et Run the Jewels 3. J’avoue que je suis moin fan de leur Run the Jewels 4 sorti le 3 juin de cette année…

Mais du coup, ça fait du bien de replonger dans le tout 1er morceau de leur tout premier album! Le morceau s’intitule Run the Jewels, bien évidemment! 😉

 

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Deadpool 3 : Le Bras droit du Malin

On apprend dans ce 3ème magazine Deadpool qu’il s’agit de l’avant-dernier numéro, puisque le matériel US consacré à Wade se fait de plus en plus rare… Ca valait le coup de reprendre au numéro 1 tout en sachant que la clôture était proche… Bref, toujours la même histoire, énième clap de fin avant un renouveau plus ou moins lointain, les magazines ressuscitent tout autant de fois que les super-héros dont ils narrent les exploits.

En même temps, cette période n’aura pas été la plus palpitante pour Wade, et on est bien content d’arriver à l’ultime chapitre narré par Skottie Young, qui au final est bien plus accrocheur en tant que dessinateur. Deadpool va se retrouver propulsé en Enfer, où il retrouve Méphisto et son ancien pote la Fouine, qui en veut à mort à Wade. Un récit qui va s’amuser à démontrer à Deadpool les futurs possibles de sa fille Ellie, et c’est toujours sympa de retrouver l’univers de Deadpool 2099. Mais encore une fois, ça reste assez en surface, et s’il n’y avait pas les excellents Scott Hepburn et Nic Klein à la planche à dessin, ça perdrait pas mal de saveur.

Chris Hastings a bien du mal à achever sa mini-série Secret Agent Deadpool, qui pourtant offrait quelques belles saillies humoristiques en parodiant les aventures de James Bond. Les crayonnés de Salva Espin ne tirent pas non plus ce comics par le haut, et l’ensemble tourne à vide le temps de 2 derniers épisodes trop simplistes pour que l’on adhère. C’est dommage, car le mystérieux Protolithe offrait une belle portée métaphysique, en ouvrant sur une autre dimension, mais le coup du crayon cosmique est encore une de ces private jokes sans intérêt jouant la carte du malin scénariste… Tout ça pour ça, bien content que ça s’achève également.

 

Aaaah Black Panther Vs Deadpool, là on parle! Daniel Kibblesmith à l’écriture, et Ricardo Lopez Ortiz au dessin, voilà un duo capable de fédérer les lecteurs autour d’un récit fort, fun et rythmé! Cette mini-série s’achève aussi dans les pages de ce mensuel, et les auteurs parviennent à conserver une cohérence par rapport aux premiers épisodes, et cette mini-saga aura été un petit régal qui fait du bien aux pupilles! Ricardo Lopez Ortiz est un artiste qui selon moi devrait faire parler de lui dans les années à venir, car son style immédiatement reconnaissable confère une très belle identité à cette oeuvre. Dynamique, vif et très expressif, il est accompagné par un Felipe Sobreiro qui excelle dans son travail de colorisation. L’aisance graphique est complétée par une fluidité narrative exemplaire, et Daniel Kibblesmith nous balance quelques punchlines bien senties! « Mais je te jure… Que j’ignorais que nos franchises de films allaient utiliser toutes les deux le même salut avec les bras croisés, là. » « La ferme! Je ne suis une copie de personne sauf Deathstro… » On voit que le scénariste connaît son matériau de base et les différents médias dans lesquels Wade apparaît! ^^

Et on termine par un court épisode sorti de Marvel Comics Presents 6, signé Tim Seeley et Reilly Brown. Un one-shot finalement cool qui voit Wade se lancer dans l’édition de comics, ce qui permet d’égratigner gentiment le fonctionnement mercantile de l’industrie. Des références bien pensées, un humour qui fonctionne, c’est un moment sympa! Mais bon, au final, ces derniers mois, on retiendra donc surtout le travail très efficace de Kibblesmith, Lopez Ortiz et Sobreiro, à qui il serait peut-être judicieux de confier les rênes de la série principale… Je dis ça je dis rien…

Mais en attendant une excellente nouvelle de ce type, on reviendra dans 2 mois pour l’ultime numéro, qui sera consacré à Absolute Carnage vs Deadpool, publiée dans son intégralité. Et comme c’est Kelly Thompson qui reprend la série principale, celle-ci sera dispo d’ici quelques mois en 100%.

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Les news de la semaine : Ennio, mort d’une icône

Impossible de résumer l’immense carrière du prodige Ennio Morricone, dont la passion pour la musique faisait partie de l’ADN familial. Son père Mario était un trompettiste adepte du jazz, et a mené le jeune Ennio dès ses jeunes années vers le domaine musical. A la fois compositeur, chef d’orchestre ou « simplement » musicien, Ennio Morricone est réputée pour sa musique absolue, qui marquera durablement les salles de concerts avec ses innovations.

S’il est un chef d’orchestre réputé, ce sont pourtant ses compositions pour le cinéma qui le hisseront au panthéon des artistes emblématiques! Il commence dans l’anonymat avec Morte di un Amico en 1960, Mission ultra-secrète en 1961, Elle est terrible en 1962… Des partitions méconnues pour des films depuis longtemps oubliés. Mais il assure un rythme effréné, composant des bandes originales pour 5 films par an, parfois 8, parfois 11 !!! C’est en 1964 qu’il va sortir de l’anonymat. Il est alors appelé par un jeune metteur en scène avec qui il était à l’école primaire, un certain Sergio Leone. Celui-ci a besoin de l’artiste pour mettre en musique les images de son premier western : le film s’intitulera Pour une Poignée de Dollars, Leone le signera du pseudo Bob Robertson, et Morricone se cachera derrière l’alias de Dan Salvio. Le film est un succès, tant dans sa composition graphique que dans sa partition musicale, et le duo est alors très en vue. Un début des plus prometteurs, qui marquera à jamais le cinéma italien.

Morricone retrouvera Leone pour Et pour quelques Dollars de plus, Le Bon, la Brute et le Truand, Il était une Fois dans l’Ouest, Il était une Fois… la Révolution et Il était une Fois en Amérique, soit la quasi-totalité de l’oeuvre du maître Leone (il manque juste son tout premier film, Le Colosse de Rhodes)! Si les deux artistes sont indissociables, Morricone oeuvrera également pour de très nombreux metteurs en scène de premier plan, tels Lucio Fulci (I Maniaci), John Huston (La Bible), Sergio Sollima (Colorado, La Cité de la Violence), Mario Bava (Danger : Diabolik!), Henri Verneuil (Le Clan des Siciliens, Le Casse, Peur sur la Ville), Dario Argento (L’Oiseau au Plumage de Cristal, Le Chat à neuf Queues, 4 Mouches de Velours gris), Tonino Valerii (Mon Nom est Personne), Pasquale Festa Campanile (La Proie de l’Autostop), Terrence Malick (Les Moissons du Ciel), John Carpenter (The Thing), Brian De Palma (Les Incorruptibles, Mission to Mars), et la liste est bien loin d’être exhaustive!!!

L’artiste incontournable a participé à plus de 500 films, téléfilms et séries, et les adeptes se font un réel plaisir en recherchant ses oeuvres inestimables! Il a obtenu un Oscar d’honneur pour l’ensemble de sa carrière en 2007, ce qui est un minimum pour le personnage! Sur (seulement!) 6 nominations pour l’Oscar de la meilleure musique de film, il n’en empochera qu’un, en 2017, pour Les huit Salopards de Quentin Tarantino. Ennio Morricone est né le 10 novembre 1928 à Rome, et il décèdera le 6 juillet dans la capitale, à l’âge de 91 ans, après avoir révolutionné la musique et, par extension, le cinéma!

 

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Le clip de la semaine : Propellerheads feat : Miss Shirley Bassey – History repeating

Propellerheads aura fait un passage éclair sur la scène électro britannique, et on leur doit un seul et unique album, mais qui aura définitivement marqué le genre !!! Decksandrumsandrocknroll est sorti en 1998, et possède ce côté intemporel lui permettant d’être d’une efficacité toujours dingue plus de 20 ans après!!! Un must composé de partitions très élaborées, dont une sublime reprise du thème de James Bond avec On her Majesty’s Secret Service!

Je vous laisse (re)découvrir le très bon History repeating, sur lequel ils ont invités Shirley Bassey, légende britannique qui avait notamment interprété les chansons de Goldfinger, Les Diamants sont éternels et Moonraker!

 

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Summer of 84 (François Simard, Anouk Whissell, Yoann-Karl Whissel, 2018)

La pénurie de sorties américaines laisse la place vacante pour pas mal d’oeuvres produites antérieurement et qui n’avaient pas eu l’occasion de s’afficher sur grand écran. C’était le cas pour l’excellent I see you, ça va également être l’occasion de découvrir l’oppressant Exit (Cutterhead dans sa version originale), et actuellement c’est au tour de Summer of 84, un film qui a déjà 2 ans, de percer sur la (grande) toile.

François Simard, Anouk Whissell et Yoann-Karl Whissell font partie du collectif RKKS, composé d’adeptes de séries B à l’ancienne qui nous ont pondu pas mal de courts métrages très référentiels, notamment avec les fausses bande-annonce de leur saga Ninja Eliminator! Je vous avais même montré l’excellent 4ème opus, signé par un excellent metteur en scène français, Mathieu Berthon (à voir dans ce dossier consacré au réal!). Ils ont même réalisé un long métrage en mode Mad Max djeun’s avec Michael Ironside dedans, Turbo Kid!

Ils adorent les films d’horreur, les années 80, et il fallait bien qu’un jour ils nous réalisent un thriller bien ancré dans leur époque fétiche! C’est chose faite avec ce Summer of 84, qui va suivre les aventures de 4 ados se lançant dans une enquête des plus dangereuses! L’esprit Goonies est activé, et le quatuor va se mettre à surveiller un de leur voisin de quartier, qu’ils soupçonnent d’être le tueur en série agissant dans le coin! C’est le jeune Davey qui est persuadé de la culpabilité de monsieur Mackey, et ses potes le suivent afin d’en avoir le coeur net. Se rajoute une petite bluette avec la voisine ado, et on obtient la recette d’un petit film sympathique qui lorgne également sur l’esprit Strangers Things très en vogue en ce moment.

Ici, pas de surnaturel, mais une reconstitution des 80’s faite avec soin, tant dans les BMX, les T-shirts Bad Religion ou MTV, les coupes de cheveux, les intérieurs de maison… Les 3 metteurs en scène ont tout fait pour que l’immersion soit totale, et on plonge donc dans le passé de manière efficace. Le ton adopté oscille entre nostalgie ado et quelques séquences stressantes, lorsqu’ils se rapprochent un peu trop du voisin lors de leur surveillance. On se retrouve dans un film qui utilise les codes de l’enquête policière en mode adolescent, avec la tonalité humoristique qui en découle, mais qui garde un certain sérieux également. Une sorte de Stand by me dans lequel le but est aussi de retrouver un cadavre, mais surtout de démasquer un tueur.

Les jeunes acteurs se prennent bien au jeu et participent activement à cette recréation d’un pan des 80’s, et Rich Sommer (GLOW) laisse bien planer le doute quant à l’implication ou non de Mackey. Le résultat est une réminiscence old school qui fonctionne, même si on se serait attendu à un film encore plus immersif. On reste dans un contenu habituel au niveau des personnages, qui sont certes bien fait, mais qui ne se démarquent pas spécialement de tous ces films horreur/thriller en mode ado. Ils sont tout aussi bons que leurs homologues dans Ca par exemple. Je m’attendais donc à une oeuvre plus captivante, même si la fin s’avère surprenante dans son changement de tonalité. C’est certainement l’élément le plus intéressant du film, et le reste se regarde tranquillement avec un peu de nostalgie pour ces années si lointaines ^^

 

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